mercredi 18 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Puisque je suis debout pourquoi pas essayer de vous en pondre un autre. J’ai pris mon petit déjeuner et ensuite une douche. Vous remarquez que je commence par le domestique, me suis rasé, reste juste a méditer en vous écrivant. C’est le seul moyen que j’ai pour arriver au silence intérieur ce gouffre est parfois épeurant. Ce matin pas de souvenirs juste mon sentis. Me suis parfumé j’aime ça… Ai réglé l’appareil photo je vais en prendre pour Folie Douce, l’émission de radio, dans le cadre du 4ei Forum Citoyen. C’est assez étrange prendre des photos pour une émission de radio mais je crois que ça va être diffusé sur YouTube. Je compte mes mots, je veux que ce sois riche. Je sais pas si je vais amener ma tablette électronique parfois faut savoir la laissé derrière pour parler aux vrais personnes. Il est tôt le matin, le goulag occidental dors, quand je me lève à ces heures là j’ai toujours l’impression de partir en voyage. Je suis content de mon guide sur Washington c’est lumineux, une semaine ce seras pas de trop. « América, América ton dragon fou nous envahis »-Richard Desjardins. Je bois plus de bière ça repose ma vessie, pas d’aller-retour à l’urinoir de la taverne. L’odeur de vieilles boules à mites dans la pissotière. On parleras pas de Duchamp et de son ready-made. J’écris, c’est difficile d’être absurde, je suis pas meurtrier parce que l’absurdité c’est ça, la mort et donné la mort pour ensuite passé des années en prison pour son amour de l’art. Sans parler de la victime qui n’avait rien à voir avec l’art sa seule qualité étant d’être là au présent. L’absurde c’est aussi ces idioties que je vous écris ici, faut pas attendre d’être emprisonné pour se trouver un talent. C’est toujours la nuit et c’est le silence, je sais vous comme la matriarche me trouver niaiseux. Que je fasse n’importe quoi ça vous plairas jamais pourtant je lui parle à la matriarche c’est rarement des mots gratifiants. J’aurai tenu ma place dans cette vie sans trop être jaloux. Je suis qu’un innocent qu’elle me fait dire mais je lui en veux pas elle a donné ce qu’elle avait, ce qu’elle savait. On a pas de permis pour être parent. Je connais des enfants qui vont être choyé avec une mère puéricultrice. Lentement à vous écrire comme ça devant l’écran je me réveille… Puéricultrice c’est pour les français je crois qu’ici ce sont plus des techniciens, techniciennes en garderie. « Je pense à toi mon amour ma bien-aimée, ne m’abandonne pas mon amour ma chérie »-Amadou et Mariam. Je vous aime tous et toutes. J’essais comme toujours de terminer ça si possible sur une bonne note. Je suis pas trop angoissé ce matin, j’ai réussis à écrire jusqu’ici sans en faire mention, c’est bon signe. Je vous souhaite du bon temps matin où soir. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 17 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sors de mon cahier et vous écris ceci, on dirais toujours que c’est pas permis. Je prend un café en écoutant ce que dis mon âme, mon esprit… Je suis au bout de mes écritures. J’ai hâte de me rendre à Washington, il y a de grands musées, en fait un grand Musée le Smithsonian et plusieurs bâtiments. Fut un temps et je sais pas trop pourquoi je crachais sur les musées pourtant j’y ai longtemps trouvé refuge dans mes délires assaisonnés. Je crois que je vais me perdre dans Wahington… Me retrouver aussi une fois que j’aurai bien situé l’hôtel tout iras pour le mieux. Je vous le dis encore, j’aime écrire même si ça demande un effort, comme toujours je fais de mon mieux. Demain y’a un forum citoyen sur le travail, je crois qu’ils vont traiter de la façon de réintégrer le marché du travail quand tu as une maladie mentale. Je suis un peu vieux pour ces choses là tout près de soixante ans mais je vais mettre mon épaule à la roue. LinkedIn arrête pas de m’envoyer des offres d’emploi pour lesquelles je suis pas qualifié, un journalier ça a pas de diplôme j’ai eu de la difficulté a faire de l’entretien ménager, imaginé cadre! Le boulot que je préfère c’est ce que je fait maintenant, écrire… « Dis ce que tu pense, fait ce que tu dis, soi toi-même dans ce monde d’aujourd’hui »- Une vieille publicité de la bière Dow. Souvenir encore, malheureux celui là, où je me rendais pas à l’ouvrage parce que j’avais trop bu la veille, j’en étais psychotique et préférais rester enfermé chez moi. Je sais pas si c’est à propos de vous révéler ça, la bière me tuais. J’aimerais que tout ça soit de la grande littérature, mais mon monde intime est difficile d’accès. J’écoute ce que ça me dis étrangement c’est un des seuls moments où j’arrive parfois au silence… Je suis pas guéris, mais je réfléchis. J’ai toujours été ignorant surtout en ce qui a trait à la consommation, je voulais arrêter mais je savais pas comment m’y prendre, maintenant je le fait un jour à la fois tout passe par là sinon j’écrirais pas. Je pense à cette relation que j’ai eu avec cette femme, quatre ans, c’étais presque du sado-masochisme on s’aimais pas on se torturais jusqu’au moment où elle a remplis mes sacs vert et que je l’ai quitté avec mon affect déglingué. Ça me fait mal juste d’y pensé, tout ce temps a me torturer. Je vous écrirai pas sur la sexualité ça aussi c’est raté. J’aime mieux m’abstenir vous allez rire. Voilà pour aujourd’hui j’essais d’arriver à une conclusion pas trop boiteuse, quelques mots mais pas d’idée, un parfum de cigarette qui viens des escaliers. Je pense à vous tous qui lisez, j’espère vous faire plaisir et en avoir moi aussi. J’arrête donc là en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 16 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Lundi soir frette… J’ai joué aux cartes encore une fois je sais pas quoi vous raconter. C’est un défi pour moi… Je pense au voisin, je le comprends pas pour moi c’est comme si il faisait l’innocent, c’est de l’ouvrage, il doit se trouver bien intelligent. J’arrête ça là, les gens sont comme ils sont, ils ont pas à me demander la permission, le temps file et j’essais de construire quelque chose avec des mots, c’est surement moi l’idiot… Des fois! Des fois! Des fois! Je me prend pour le Ron Fournier du web mais je suis  dans mon monde intérieur. Les journées se terminent et je suis fatigué, j’ai plus vingt ans, je pense quand même que les soins qu’on me donne sont efficace remarquez que ça fait quelques mois que j’ai vu le médecin. Je réfléchis parfois la nuit je m’ennuis et quand je m’ennuis j’écris. Je pense aux vrais écrivains qui me lisent ils doivent se payer ma tronche, me trouver nul comme c’est pas permis. Les feuilles, qu’est-ce qu’elles font les feuilles elles éclosent, c’est pas des fleurs et c’est un verbe que je ne sais pas conjuguer. Quand on écris on dois pas avouer ses faiblesses, sa façon de rédiger de laides phrases, en voilà une! Vous vous demandez pourquoi j’écris comme ça, je le sais pas plus que vous mais je me doute que c’est un exutoire à mes angoisses. L’idée c’est d’être authentique mais je sais pas si ça tiens la route dans mes textes, être vrai et composer, toute une idée! Ce soir le ciel semble vouloir se dégager… Je pense métaphore c’est pas ma force, je sais c’est beau mais moi le beau je suis incapable de le rédiger. La lumière du jour s’étire quand il fait ce temps là je pense toujours à Sault-aux-Moutons au bord du fleuve et à comment j’étais triste, cette destination j’ai jamais su pourquoi je l’avais prise. Juste de vous l’écrire comme ça j’ai mal, des mauvais souvenirs des débuts de schizophrénie. Un peu plus tard je commencerai un traitement que je ne suivrai pas, l’infirmière de la clinique était désolée que le psy m’écoute pas plus, tout ce qui l’intéressais c’est de savoir si je prenais ma médications et les anti-psychotiques de l’époque donnaient de très mauvais effets secondaires. Je pense que je suis revenus sur terre un peu amoché c’est vrai mais conscient je crois. Dans mon univers y’a pas d’autre écrivains que ceux que je lis et c’est tant mieux ainsi, écrire ça me permet de résister, je sais je suis devenu fou et j’ose encore essayez de m’exprimer. Comment vous dire que je ne suis plus intoxiqué à aucune vapeur mais ça comme toujours je l’ai déjà écrit. Je disais a l’ami comment c’était difficile de se renouveler. Avant de trop vous fatiguer je vais terminer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! Je suis toujours heureux de croire que je suis lu. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’hésite a écrire encore cette nuit, insomnie… J’ai fait un survol de LaPresse+ y’avait pas grand-chose d’intéressant. Je vous parlerai pas de la polémique humoristique, l’humour je trouve qu’il y en a trop et j’ai pas ce sens là. Quand c’est rendu qu’il faut que tu paye pour rire ça va pas bein, quand tu crache en l’air étonne toé pas si ça te retombe dessus, l’humour c’est comme d’autre chose trop ça écoeure. J’ai souvenir des duos Olivier Guimond, Denis Drouin y’avait aussi Marcel Gamache qu’on trouvais quétaine à côté des Frères Brosse, de Paul et Paul et de Ding et Dong sans parler de la ligue nationale d’improvisation. Je sais plus trop pourquoi je vous énumère tout ceux là autrement que pour dire que le midi les mères de famille aimait bien entendre Suzanne Lapointe rire des jokes de Gilles Latulippe. Je crois que c’est une question de mode le burlesque à disparus on en est au stand-up comic et tout ce qui grouille et grenouille dans la « colonie » artistique finis toujours par se trouver un show à TiVi. Je le répète j’ai pas le sens de l’humour, la petite madame de la rue Panet est déménagée dans Rosemont elle a un goût plus recherché et en a vue d’autre. Ce que je veux dire c’est que trop c’est trop le gâteau est pas si gros et j’entend pas a rire. On vie dans une époque de variétés toute sortes de spectacles sont présentés, nos goûts sont comme la pizza, all-dressed, on rie pour rien. Pour un Raymond Devos combien d’autre insignifiant… Moi je suis dans le vulgaire culturel, un pépère ti-pop… J’arrive plus a assister à des shows pas plus au festival de l’humour qu’à celui du jazz, le show-bizzness j’ai assez payé, j’étais partis pour me dénigrer mais non je le ferai pas, j’ai le droit de vivre, j’ai le droit à mes idées. C’est encore la nuit dans le goulag occidental, heureusement on est pas en Érythrée a vouloir migrer vers l’occident… Le bonhomme disait on mange deux fois par jour qu’est-ce qu’ils ont tous a vouloir s’en aller? C’est pas drôle, j’essais pas de vous faire rire, j’écris pour dire pour souvent essayer d’exprimer mon sentis, cette nuit c’est toujours l’angoisse, le souffle court et la peur de m’endormir pour toujours. Je pense à Lenny Bruce le pionnier du stand-up comic hard core, rien ne lui échappait il en est mort quand à l’humour absurde semble que c’est passé de mode, les cégeps sont devenus des institutions. Aussitôt que je termine de rédiger je vais prendre une douche, je crois que c’est la partie la moins intéressante de ce que j’écris, l’hygiène, ouais! Encore quelques mots, j’écris comme un robot, je suis un gars triste… Riez! Riez tant que vous pouvez moi j’y peux rien j’en pleure. Je termine sur ces larmes en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

 

dimanche 15 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Le froid est là, j’arrive pas a décider de vous écrire. Les arbres sont vert mais le temps est triste. Je me prépare un café… Je pense aux percussionnistes aux joueurs de tam-tam dans les manifestations, ça m’énerve ça viens d’où cette coutume? C’est encore des granos, l’ami dirait des « peace and love », parfois les vieux soldats en veulent à ceux là, je sais pas trop pourquoi? Parce qu’ils sont des bagarreurs et les plus jeunes ont d’autre valeurs. Ce soir c’est pas très bien écris, je pense à Cannes aux spectateurs aux publics on croirais y voir bobonne et sont bonhomme mais non ce sont de tout jeunes gens encore là c’est une question de valeurs les paillettes et le clinquant… Je reviens dans les parages intérieurs comme toujours j’arrive pas a nommer mes sentiments c’est encore l’angoisse et l’anxiété comme si ils n’y avait que ces deux là pour nommer une douleur proche de la peur. Je pense à mon couple de neveux qui attendent un bébé c’est pour très bientôt elles vont la nommer Raphaëlle, le patriarche se prénommait comme ça… La nouvelle bouilloire fait bien la job, quelques propos domestiques dans ma fébrilité. Je suis pas serein, je m’ennuis à plein, je cherche le rythme le mien, je suis pas un saint pourtant y’a toujours demain et le divin… Je me suis fait longtemps dire que j’étais un sans génie, aujourd’hui c’est difficile d’en avoir, j’ai pas de génie ce que je touche deviens pas de l’or. Je veux pas d’une fausse humilité, je pense à ma lectrice de Deux-Montagnes j’espère qu’elle et mon lecteur vont bien. Ici j’ai un  livre dont l’auteur a le même nom que ma lectrice… La température me déprime c’est comme si j’avais passé la majeure partie de ma vie sous un ciel nuageux. Attend moi! Attend moi! Je suis rarement en retard quoi que là j’ai de la difficulté a savoir ce que je vais vous raconter. La  première idée c’est la forêt avec la douce du temps j’aimais bien marcher dans la nature avec elle c’était ressourçant, y’avait de magnifiques points de vue, on voyait plus loin que l’horizon. Je sais bien ça a pas de bon sens mais on voyais loin. Parfois on marchait le long d’un cours d’eau pour revenir dans un sentier dans le bois, de vous raconter ça je suis ému j’aimais ça. On se baignais aussi c’était bien, l’eau étais rafraichissante, on partais pour une journée parfois y’avait des averses mais c’était pas grave. Ce fut de bons moments ne serait-ce que pour ça ça valait la peine. Mais c’était pas de la peine c’était de la joie dans la nature. Je me souviens en vacances on avait fait du canot c’étais fantastique de descendre la rivière sous le soleil. Je pense qu’aujourd’hui j’ai assez de nostalgie. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! J’espère que vous avez apprécié!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

samedi 14 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Dimanche à part d’être férié ce sont plus les dimanches d’antan, on peut même aller à la messe le samedi, le clergé est accommodant. J’aime cette journée qu’on peut prendre pour méditer et réfléchir. Je sais qu’il y en a plusieurs d’entre vous qui brunchez. Je crois pas vous l’avoir dis mais ma bouilloire est morte rongé par le calcaire. J’en ai acheté une autre chez Canadian Tire y’a que là qu’on trouve ça pas cher. Samedi la nuit je vois les Ginos qui cruisent tout ce qui est un peu féminin, à l’époque c’étais comme ça, je me demandais toujours comment ils faisaient pour se comprendre dans ce tollé de musique… Ce qui m’a tué aussi c’est de me faufiler au travers de la foule pour aller au bar commander une bière parfois j’attendais le serveur pendant que mon espace vital était envahie, je me souviens de cette latino que j’avais emmené au bar jazz le vingt quatre vingt rue Clark, un petit clin d’œil à ma lectrice de Terrebonne, au moins on s’entendais parler. Je m’étais rendu jusque chez elle mais j’avais pas couché là. Sur un autre plan j’ai jamais compris pourquoi avec de la bière on devenais révolutionnaire faudrait peut être demandé à Paul Piché. Parfois à la sortie des bars il se forme des bandes qui se mettent à la recherche d’un endroit pour finir la nuit, quelques un sniffent du popper pour se tenir réveillé. Ça m’a pris longtemps avant de comprendre que les jolies jeunes filles travaillaient, qu’elles étaient là juste pour faire boire le « client ». Je vous écris pas ça avec nostalgie, je suis content d’en être sortis, l’alcool et la drogue c’étais la guerre parfois j’apercevais des chauves-souris… Je vous écris toujours ça dans mes insomnies… À la fin de mon alcoolisme actif je donnais pas très cher de ma peau. La psy et la T.S. du C.L.S.C. se payait ma gueule, elles discutaient pendant que je pleurais dans le bureau. Je suis aussi heureux d’être sortis de ce monde là. Je devais quand même être dégueulasse on m’aidais pas, je crois qu’ils attendaient que je meure où que j’atteigne mon bas-fond. C’est triste tout ça, y’a déjà pas mal de temps. Parfois dans ma paranoïa j’ai peur des anciens soldats je crois qu’ils sont là pour nous contrôler. Ce que je vous écris là c’est mon senti pour ce soir, j’ai toujours mon beauf en tête et cette nuit j’ai peur, j’angoisse… J’essais maintenant de prendre soin de moi, mon beauf j’y pense pour le bon pas pour le mal. Lentement je termine ce texte lourdingue, j’ai encore mal ce soir c’est la peur pourtant je suis seul et tranquille chez moi. Je suis pas parfait mais j’essais de pas faire de mal. Je termine vraiment encore une fois ce soir. J’espère que ça vous a plu. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir et je vous laisse sur un Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! On a quand même eu un beau samedi. J’essayais de nommer comment je me sens. J’étais un  peu triste comme ça sans trop savoir pourquoi. Y’a eu un kiss-in aujourd’hui à Montréal, je suis pas homophobe, j’aime pas plus les hétéros qui se frenchent en public, se roulent une pelle disent les français, que les gays qui font la même chose, la discrétion me semble que ça a sa place… Encore de la controverse, voilà j’aime pas ça. Je me souviens de la première photo que j’ai vu de deux hommes qui s’embrassent c’était dans un livre sur les bandes de motards, y’a longtemps dans les années cinquante je crois. « I am a cowboy on a steelhorse I ride cause I am wanted dead or alive »-Bon Jovi. Je sais pas pourquoi j’ai de la peine, je pense à mes valeurs comment c’est important parfois on me manque de respect… La fenêtre est encore ouverte, le vent entre en brassant les stores, ça rafraichis la pièce… Je vieillis le temps passe et je suis resté vivant, me souviens toujours d’avant, comment c’était à chier. De la moto je passe aux scooters qui roulent les pneus dégonflés c’est assez pour se tuer en entrant dans un nid-de-poule… Parfois je crois que je suis lu autant qu’un best-seller, je me vends cette idée là, ça seras jamais comme je pense bien que j’essais de ne pas me faire de scénario d’écrivain populaire. Je pense à ça, un écrivain ça a pour but de faire des scénarios ça vous montre comment je suis dans le champ… Aujourd’hui à Cannes y’avait le scandale des talons hauts que ne portait pas une star. Elle a fait la manchette avec ce geste féministe, ma lectrice secrétaire à la retraite lui aurait certainement prêtée des gougounes. Je pense aux motards qui appellent leurs blondes des « old lady » je sais pas pourquoi, je fréquente plus ce monde là. Il pleut, il vente, ils vont ranger la moto pour une couple de jours. J’aime bien les publicités du gouvernement du Québec sur la prudence en moto. Moi de toute façon j’ai jamais été un bon conducteur même pas de tracteur. Je vous ai rien dis avec ça sur mon état intérieur, quand je vous écris ça passe, je crois toujours qu’il y a quelqu’un au bout de mon écris, que vous allez recevoir ma tristesse ma nostalgie… Cet après midi dans le goulag occidental j’ai vu un couple faire un deal de dope, comme ça en plein jour sans prendre la peine de se cacher… Lentement je me rétablis. Encore quelques mots, j’entends les pneus des voitures sur la chaussée mouillée, ce que j’écris c’est marqué de solitude, je lisais je ne sais où qu’écrire c’est un geste profondément solitaire. Je suis quand même heureux que la directrice du Théâtre du Nouveau Monde ais pris la peine de mettre en forme mon texte. Merci! Au cas où elle lirais ceci. Je termine, merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard