lundi 16 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Lundi soir frette… J’ai joué aux cartes encore une fois je sais pas quoi vous raconter. C’est un défi pour moi… Je pense au voisin, je le comprends pas pour moi c’est comme si il faisait l’innocent, c’est de l’ouvrage, il doit se trouver bien intelligent. J’arrête ça là, les gens sont comme ils sont, ils ont pas à me demander la permission, le temps file et j’essais de construire quelque chose avec des mots, c’est surement moi l’idiot… Des fois! Des fois! Des fois! Je me prend pour le Ron Fournier du web mais je suis  dans mon monde intérieur. Les journées se terminent et je suis fatigué, j’ai plus vingt ans, je pense quand même que les soins qu’on me donne sont efficace remarquez que ça fait quelques mois que j’ai vu le médecin. Je réfléchis parfois la nuit je m’ennuis et quand je m’ennuis j’écris. Je pense aux vrais écrivains qui me lisent ils doivent se payer ma tronche, me trouver nul comme c’est pas permis. Les feuilles, qu’est-ce qu’elles font les feuilles elles éclosent, c’est pas des fleurs et c’est un verbe que je ne sais pas conjuguer. Quand on écris on dois pas avouer ses faiblesses, sa façon de rédiger de laides phrases, en voilà une! Vous vous demandez pourquoi j’écris comme ça, je le sais pas plus que vous mais je me doute que c’est un exutoire à mes angoisses. L’idée c’est d’être authentique mais je sais pas si ça tiens la route dans mes textes, être vrai et composer, toute une idée! Ce soir le ciel semble vouloir se dégager… Je pense métaphore c’est pas ma force, je sais c’est beau mais moi le beau je suis incapable de le rédiger. La lumière du jour s’étire quand il fait ce temps là je pense toujours à Sault-aux-Moutons au bord du fleuve et à comment j’étais triste, cette destination j’ai jamais su pourquoi je l’avais prise. Juste de vous l’écrire comme ça j’ai mal, des mauvais souvenirs des débuts de schizophrénie. Un peu plus tard je commencerai un traitement que je ne suivrai pas, l’infirmière de la clinique était désolée que le psy m’écoute pas plus, tout ce qui l’intéressais c’est de savoir si je prenais ma médications et les anti-psychotiques de l’époque donnaient de très mauvais effets secondaires. Je pense que je suis revenus sur terre un peu amoché c’est vrai mais conscient je crois. Dans mon univers y’a pas d’autre écrivains que ceux que je lis et c’est tant mieux ainsi, écrire ça me permet de résister, je sais je suis devenu fou et j’ose encore essayez de m’exprimer. Comment vous dire que je ne suis plus intoxiqué à aucune vapeur mais ça comme toujours je l’ai déjà écrit. Je disais a l’ami comment c’était difficile de se renouveler. Avant de trop vous fatiguer je vais terminer. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! Je suis toujours heureux de croire que je suis lu. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’hésite a écrire encore cette nuit, insomnie… J’ai fait un survol de LaPresse+ y’avait pas grand-chose d’intéressant. Je vous parlerai pas de la polémique humoristique, l’humour je trouve qu’il y en a trop et j’ai pas ce sens là. Quand c’est rendu qu’il faut que tu paye pour rire ça va pas bein, quand tu crache en l’air étonne toé pas si ça te retombe dessus, l’humour c’est comme d’autre chose trop ça écoeure. J’ai souvenir des duos Olivier Guimond, Denis Drouin y’avait aussi Marcel Gamache qu’on trouvais quétaine à côté des Frères Brosse, de Paul et Paul et de Ding et Dong sans parler de la ligue nationale d’improvisation. Je sais plus trop pourquoi je vous énumère tout ceux là autrement que pour dire que le midi les mères de famille aimait bien entendre Suzanne Lapointe rire des jokes de Gilles Latulippe. Je crois que c’est une question de mode le burlesque à disparus on en est au stand-up comic et tout ce qui grouille et grenouille dans la « colonie » artistique finis toujours par se trouver un show à TiVi. Je le répète j’ai pas le sens de l’humour, la petite madame de la rue Panet est déménagée dans Rosemont elle a un goût plus recherché et en a vue d’autre. Ce que je veux dire c’est que trop c’est trop le gâteau est pas si gros et j’entend pas a rire. On vie dans une époque de variétés toute sortes de spectacles sont présentés, nos goûts sont comme la pizza, all-dressed, on rie pour rien. Pour un Raymond Devos combien d’autre insignifiant… Moi je suis dans le vulgaire culturel, un pépère ti-pop… J’arrive plus a assister à des shows pas plus au festival de l’humour qu’à celui du jazz, le show-bizzness j’ai assez payé, j’étais partis pour me dénigrer mais non je le ferai pas, j’ai le droit de vivre, j’ai le droit à mes idées. C’est encore la nuit dans le goulag occidental, heureusement on est pas en Érythrée a vouloir migrer vers l’occident… Le bonhomme disait on mange deux fois par jour qu’est-ce qu’ils ont tous a vouloir s’en aller? C’est pas drôle, j’essais pas de vous faire rire, j’écris pour dire pour souvent essayer d’exprimer mon sentis, cette nuit c’est toujours l’angoisse, le souffle court et la peur de m’endormir pour toujours. Je pense à Lenny Bruce le pionnier du stand-up comic hard core, rien ne lui échappait il en est mort quand à l’humour absurde semble que c’est passé de mode, les cégeps sont devenus des institutions. Aussitôt que je termine de rédiger je vais prendre une douche, je crois que c’est la partie la moins intéressante de ce que j’écris, l’hygiène, ouais! Encore quelques mots, j’écris comme un robot, je suis un gars triste… Riez! Riez tant que vous pouvez moi j’y peux rien j’en pleure. Je termine sur ces larmes en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

 

dimanche 15 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Le froid est là, j’arrive pas a décider de vous écrire. Les arbres sont vert mais le temps est triste. Je me prépare un café… Je pense aux percussionnistes aux joueurs de tam-tam dans les manifestations, ça m’énerve ça viens d’où cette coutume? C’est encore des granos, l’ami dirait des « peace and love », parfois les vieux soldats en veulent à ceux là, je sais pas trop pourquoi? Parce qu’ils sont des bagarreurs et les plus jeunes ont d’autre valeurs. Ce soir c’est pas très bien écris, je pense à Cannes aux spectateurs aux publics on croirais y voir bobonne et sont bonhomme mais non ce sont de tout jeunes gens encore là c’est une question de valeurs les paillettes et le clinquant… Je reviens dans les parages intérieurs comme toujours j’arrive pas a nommer mes sentiments c’est encore l’angoisse et l’anxiété comme si ils n’y avait que ces deux là pour nommer une douleur proche de la peur. Je pense à mon couple de neveux qui attendent un bébé c’est pour très bientôt elles vont la nommer Raphaëlle, le patriarche se prénommait comme ça… La nouvelle bouilloire fait bien la job, quelques propos domestiques dans ma fébrilité. Je suis pas serein, je m’ennuis à plein, je cherche le rythme le mien, je suis pas un saint pourtant y’a toujours demain et le divin… Je me suis fait longtemps dire que j’étais un sans génie, aujourd’hui c’est difficile d’en avoir, j’ai pas de génie ce que je touche deviens pas de l’or. Je veux pas d’une fausse humilité, je pense à ma lectrice de Deux-Montagnes j’espère qu’elle et mon lecteur vont bien. Ici j’ai un  livre dont l’auteur a le même nom que ma lectrice… La température me déprime c’est comme si j’avais passé la majeure partie de ma vie sous un ciel nuageux. Attend moi! Attend moi! Je suis rarement en retard quoi que là j’ai de la difficulté a savoir ce que je vais vous raconter. La  première idée c’est la forêt avec la douce du temps j’aimais bien marcher dans la nature avec elle c’était ressourçant, y’avait de magnifiques points de vue, on voyait plus loin que l’horizon. Je sais bien ça a pas de bon sens mais on voyais loin. Parfois on marchait le long d’un cours d’eau pour revenir dans un sentier dans le bois, de vous raconter ça je suis ému j’aimais ça. On se baignais aussi c’était bien, l’eau étais rafraichissante, on partais pour une journée parfois y’avait des averses mais c’était pas grave. Ce fut de bons moments ne serait-ce que pour ça ça valait la peine. Mais c’était pas de la peine c’était de la joie dans la nature. Je me souviens en vacances on avait fait du canot c’étais fantastique de descendre la rivière sous le soleil. Je pense qu’aujourd’hui j’ai assez de nostalgie. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! J’espère que vous avez apprécié!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

samedi 14 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Dimanche à part d’être férié ce sont plus les dimanches d’antan, on peut même aller à la messe le samedi, le clergé est accommodant. J’aime cette journée qu’on peut prendre pour méditer et réfléchir. Je sais qu’il y en a plusieurs d’entre vous qui brunchez. Je crois pas vous l’avoir dis mais ma bouilloire est morte rongé par le calcaire. J’en ai acheté une autre chez Canadian Tire y’a que là qu’on trouve ça pas cher. Samedi la nuit je vois les Ginos qui cruisent tout ce qui est un peu féminin, à l’époque c’étais comme ça, je me demandais toujours comment ils faisaient pour se comprendre dans ce tollé de musique… Ce qui m’a tué aussi c’est de me faufiler au travers de la foule pour aller au bar commander une bière parfois j’attendais le serveur pendant que mon espace vital était envahie, je me souviens de cette latino que j’avais emmené au bar jazz le vingt quatre vingt rue Clark, un petit clin d’œil à ma lectrice de Terrebonne, au moins on s’entendais parler. Je m’étais rendu jusque chez elle mais j’avais pas couché là. Sur un autre plan j’ai jamais compris pourquoi avec de la bière on devenais révolutionnaire faudrait peut être demandé à Paul Piché. Parfois à la sortie des bars il se forme des bandes qui se mettent à la recherche d’un endroit pour finir la nuit, quelques un sniffent du popper pour se tenir réveillé. Ça m’a pris longtemps avant de comprendre que les jolies jeunes filles travaillaient, qu’elles étaient là juste pour faire boire le « client ». Je vous écris pas ça avec nostalgie, je suis content d’en être sortis, l’alcool et la drogue c’étais la guerre parfois j’apercevais des chauves-souris… Je vous écris toujours ça dans mes insomnies… À la fin de mon alcoolisme actif je donnais pas très cher de ma peau. La psy et la T.S. du C.L.S.C. se payait ma gueule, elles discutaient pendant que je pleurais dans le bureau. Je suis aussi heureux d’être sortis de ce monde là. Je devais quand même être dégueulasse on m’aidais pas, je crois qu’ils attendaient que je meure où que j’atteigne mon bas-fond. C’est triste tout ça, y’a déjà pas mal de temps. Parfois dans ma paranoïa j’ai peur des anciens soldats je crois qu’ils sont là pour nous contrôler. Ce que je vous écris là c’est mon senti pour ce soir, j’ai toujours mon beauf en tête et cette nuit j’ai peur, j’angoisse… J’essais maintenant de prendre soin de moi, mon beauf j’y pense pour le bon pas pour le mal. Lentement je termine ce texte lourdingue, j’ai encore mal ce soir c’est la peur pourtant je suis seul et tranquille chez moi. Je suis pas parfait mais j’essais de pas faire de mal. Je termine vraiment encore une fois ce soir. J’espère que ça vous a plu. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir et je vous laisse sur un Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! On a quand même eu un beau samedi. J’essayais de nommer comment je me sens. J’étais un  peu triste comme ça sans trop savoir pourquoi. Y’a eu un kiss-in aujourd’hui à Montréal, je suis pas homophobe, j’aime pas plus les hétéros qui se frenchent en public, se roulent une pelle disent les français, que les gays qui font la même chose, la discrétion me semble que ça a sa place… Encore de la controverse, voilà j’aime pas ça. Je me souviens de la première photo que j’ai vu de deux hommes qui s’embrassent c’était dans un livre sur les bandes de motards, y’a longtemps dans les années cinquante je crois. « I am a cowboy on a steelhorse I ride cause I am wanted dead or alive »-Bon Jovi. Je sais pas pourquoi j’ai de la peine, je pense à mes valeurs comment c’est important parfois on me manque de respect… La fenêtre est encore ouverte, le vent entre en brassant les stores, ça rafraichis la pièce… Je vieillis le temps passe et je suis resté vivant, me souviens toujours d’avant, comment c’était à chier. De la moto je passe aux scooters qui roulent les pneus dégonflés c’est assez pour se tuer en entrant dans un nid-de-poule… Parfois je crois que je suis lu autant qu’un best-seller, je me vends cette idée là, ça seras jamais comme je pense bien que j’essais de ne pas me faire de scénario d’écrivain populaire. Je pense à ça, un écrivain ça a pour but de faire des scénarios ça vous montre comment je suis dans le champ… Aujourd’hui à Cannes y’avait le scandale des talons hauts que ne portait pas une star. Elle a fait la manchette avec ce geste féministe, ma lectrice secrétaire à la retraite lui aurait certainement prêtée des gougounes. Je pense aux motards qui appellent leurs blondes des « old lady » je sais pas pourquoi, je fréquente plus ce monde là. Il pleut, il vente, ils vont ranger la moto pour une couple de jours. J’aime bien les publicités du gouvernement du Québec sur la prudence en moto. Moi de toute façon j’ai jamais été un bon conducteur même pas de tracteur. Je vous ai rien dis avec ça sur mon état intérieur, quand je vous écris ça passe, je crois toujours qu’il y a quelqu’un au bout de mon écris, que vous allez recevoir ma tristesse ma nostalgie… Cet après midi dans le goulag occidental j’ai vu un couple faire un deal de dope, comme ça en plein jour sans prendre la peine de se cacher… Lentement je me rétablis. Encore quelques mots, j’entends les pneus des voitures sur la chaussée mouillée, ce que j’écris c’est marqué de solitude, je lisais je ne sais où qu’écrire c’est un geste profondément solitaire. Je suis quand même heureux que la directrice du Théâtre du Nouveau Monde ais pris la peine de mettre en forme mon texte. Merci! Au cas où elle lirais ceci. Je termine, merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit j’ai des souvenirs de mes soirées latine à Montréal, j’y dansait la salsa avec des filles qui disait jamais non, ça se passait à La Playa une salle de danse disparue à Montréal, on nous passait au détecteur de métal pour savoir si nous étions armés, c’était l’endroit pour boire du rhum cubain, on s’imprégnait un peu de la violence virile et macho des cubains pendant ce temps là ici une voiture passe avec de la musique latino à fond la caisse. On est dans la nuit de vendredi à samedi, les muchachos sont heureux d’avoir terminé la semaine, ils vont faire gronder la voiture toute la nuit… Je pense toujours au film West side story, à mon séjour à Cuba, mon passage à La Havane. À un moment dans tout ce délire latino, un agent de voyage québéquois voulait me vendre un voyage en Colombie. J’y serais allé ça aurait été vraiment suicidaire avec ma mauvaise habitude de coké. J’avais bien aimé la fête nationale de la Colombie dans le parc Jeanne-Mance avec des groupes qui arrivaient directement du pays et de la bouffe typique. Je reviens aux cubains qui mangent du poulet, du porc et du poisson, les charcuteries sont très bonnes quand nous sommes passé à La Havane on a mangé dans un restaurant assez chic où y’avait de la viande haché piquante et du poulet c’étais pas mauvais juste un peu monotone. Après avoir visité la vieille ville on a bu un cola dans un bar à Pina colada, juste pour vous dire quand j’ai quitté l’hôtel j’ai laissé la bouteille de rhum dans la chambre… Les nuits torrides de Montréal sont terminés pour moi, je salut Jorge si jamais il me lis, il avait tout d’un cubain, étais quand même heureux de son sort en Amérique, en bon macho il tenait a toujours être bien peigné, il se mouillait les cheveux avant d’y passer le peigne… Moi je me prenais pour le garde du corps de mon partenaire, laissé moi vous dire que si quelque chose était arrivé j’aurais rien pu y faire, des petits loubards comme moi les cubains en mangeais dix pour déjeuner… Une voiture passe le conducteur cherche une station de musique, il s’arrête un peu sur de la salsa. Hier on est allé dans une boutique restaurant sud-américaine c’étais sympathique les gars discutaient bateaux… À l’époque à la brasserie on partageait le pichet de bière, y’avait que Jorge qui se prenait pour un Jim Morrison latino … Je rêve encore de La Havane, je crois que ma lectrice de l’Outaouais aurait aimé la danse et la musique mais peut être un peu moins les gardes placés au bord de la porte des toilettes. J’y arrive c’est des souvenirs d’une « culture » qui m’avait rattrapé dans le goulag occidental. Y’avait ce roman de Norman Mailer, les vrais durs ne dansent pas disont que c’est vrai. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!!

Bernard




 
 
 
 
 

vendredi 13 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Lentement je prépare le voyage à Washington. Je lis un guide du National Geographic, c’est sérieux et bien fait. Pour le moment je suis chez moi, il pleut mais il fait chaud. Je me demande si on peut demander des renseignements aux chauffeurs d’autobus de Washington? J’ai reconnus un peu le trajet de l’aéroport Dulles à l’hôtel… Je pense aux nièces qui vont avoir des bébés, tout devrais bien se passer. Je dors très mal c’est pour ça que je vous écris si souvent même si mon goulag occidental est vide. Je me fouille dans les entrailles pour trouver un mot une phrase qui exprime mon senti. Fouiller dans les entrailles! C’est une image je me suis quand même pas éviscéré au couteau… En attendant j’écoute les oiseaux et je respire par le nez sur le bruit des camions. « Quien toé bein j’arrive »-Luc Plamondon. J’ai hâte de partir c’est dans trois mois si je m’écoutais je partirais tout de suite pour une autre destination, mais ça coute cher faut économiser pour les U.S.A. Je serai allé à Boston, à New-York et maintenant Washington, j’espère qu’en attendant tout va bien se passer. Je vous parle pas de Provincetown à Cape Cod bondé de monde pendant les vacances, c’est pour ça que je voyage pour soigner ma phobie… Je suis seul je prends la destination que je veux, je vais marcher dans le cœur de la capitale américaine. Dans le goulag occidental cet après-midi c’est que des averses. Je sais vous voulez rien savoir de ma folie, l’été seras presque passée et je partirai, je crois que c’est mieux comme ça. J’entends la basse d’une boîte à musique, la voisine se promène sur la passerelle « et moi! Et moi! À propos et moi je suis rendus à dos de chameau »-Robert Charlebois. Y’a des moments de silence où on entend les merles chanter. Je sais plus pourquoi je vous écris peut être pour vous dire qu’il y a un parfum de steak à la poêle. Ouais! Je rêve de littérature, d’être reconnus comme un écrivain pourtant l’écriture, la littérature c’est surtout présent dans les écoles. Je me lâche lousse et même là avec ces essais d’écriture automatique j’arrive à rien. Je peux pas, aujourd’hui vous raconter que je termine parce que j’ai mal c’est faux, je tiens beaucoup à être vrai à ce que mes propos aient de la véracité. Je sais pas quel oiseaux siffle, il y eut une époque où je détestais les chants des oiseaux ça m’empêchais de dormir le matin quand j’avais bamboché toute la nuit. C’est plus ça et c’est tant mieux il y a longtemps déjà, on me disait qu’après vingt- cinq ans de maladie ça prenait vingt-cinq ans pour me rétablir. J’approche, j’approche, pense à l’amour à ceux qui m’aiment pas, y’a rien a faire que Dieu les bénisse. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard