Bonsoir!
Bonjour! Je vous reviens rapidement c’est parce que je suis insomniaque. Je
pense au chercheur en santé mentale qui ne me lis certainement pas et qu’y
crois que je suis paresseux… Quand je vous écris comme ça ça me demande
beaucoup de jus, je lui prête des pensées au chercheur je devrais pas, je vais
donc revenir à mon senti de malade mental insomniaque, je pense aux anxieux qui
voudraient qu’on empêche les gens de parler dans la rue après dix heure
pourtant le silence c’est encore plus terrible que ces vrai voix de gars qui s’amusent.
« Holy mackerel! » Je bave! J’ai
commencé a lire mon guide sur Washington, c’est un défi de retarder la
satisfaction, y’a une théorie qui dis que l’alcoolique préfère la satisfaction
immédiate d’une consommation et par le fait même il brise tout que d’attendre.
Moi je bois pas pour aujourd’hui et j’essais de pas me faire de scénario, non,
non! Je me prépare pas une rechute ce monde là c’était avant. J’essais d’avouer
mon impuissance devant l’alcool une fois par jour. C’est vraiment ça que je
sent cette nuit, je suis pas malheureux je suis heureux un jour à la fois et là
j’ai une pensée pour mon brave lecteur de Deux-Montagnes et ses bolides. Y’a
une voix de bonne femme dans ma tête je sais pas ce qu’elle dis mais elle
chiâle en esti!!! Elle se tait, j’en fait pas de cas ça s’arrête toujours parfois
je crois pas être schizophrène, j’ai encore de la difficulté a rédiger ce mot
là « Cette voix que j’ai, cette voix je vous la donne, c’est tout ce que j’ai »-Gilbert
Langevin le regretté de La Dorée au Lac Saint-Jean. Y’a quelques secondes des
portes claquaient et une femme criais dehors les gens ont pas vraiment de
savoir vivre la nuit dans le goulag occidental. La psychiatrie c’est surtout
pour faire taire la voix pourtant si on est capable de distinguer une vrai voix
d’une hallucination c’est moins grave. Moi je refuse que ça me paralyse je suis
en rétablissement, le serai toujours… Je crois qu’il y a des cokés dans le
boutte, ils discutent comme si il étais midi. Le poète veux toujours panser sa
douleur avec des mots, ça fait mal, ça fait mal et pourtant j’endure c’est pas
une coupure, les mots saignent parfois j’ai envie de me faire un garrot autour
du cou pour que cesse la saignée verbo-motrice. Non! Non! Je me suis pas
peinturé dans le coin, j’arrête tout ça quand je veux mais j’aime ça à toute
les fois que je termine je suis heureux. Je pense aux amazones du Cabaret
poétique, je les ai pas vu ça devais être bon les gens ont applaudis. Je retire
une fierté d’avoir participé à ça. Beaucoup de « ça » cette nuit on
demanderas pas, au lui aussi regretté, Lacan… Bon je termine sur ces excès
psychanalytique en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque là!!! À la
prochaine j’espère!!!
Bernar
jeudi 12 mai 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Il fait un temps superbe, ai marché rue Ontario me suis acheté un
guide et une carte de Washington. J’étudie ça, j’ai déjà hâte de partir suis un
peu anxieux j’ai un peu peur de me perdre mais je suis pas un enfant je vais
trouver l’hôtel. C’est bien la fenêtre est ouverte, j’ai deux plateformes pour
écrire mon cahier et ce blog… Je connais les tarifs d’autobus à Washington mais
je sais pas de quelle façon on paye, on achète un billet? Je suis déjà anxieux
mais ça risque d’être amusant. Rue Ontario y’avait un café fenêtre ouverte
rempli de jeunes étudiantes qui travaillaient. Elles étaient toutes dans leurs
univers. J’ai faim la dernière fois que j’ai préparé des pommes de terre et
rédiger mon blog elles ont brûlées. Bon les pommes de terre et les carottes
sont sur le feu je vais accompagner ça de saucisses italiennes fortes.
Lentement le temps se couvre, aller pas boire votre paye sur les terrasses y’a
des comptes a payer!!! Ce soir à la télé y’a une de mes émissions préférées « Des
racines et des ailes » Ça me fait rêver. Je pense au Young American du
regretté David Bowie, veux, veux pas le Québec c’est aussi l’Amérique. Québec j’y
suis allé souvent, c’est tout petit, le commis de la boutique de guides et de
cartes me disait que Washington c’étais petit, on verras,. Je fais attention a
ce que j’ai sur le feu, ça bouille. C’est pas prêt. Je vais étudier mon guide
pendant quelques mois c’est un guide du National Geographic c’est pas rien,
semble que leurs bureau est à Washington. « Quelle belle journée, quelle
fraîche matinée, qu’elle joie de te rencontrer »-Gilles Valiquette. J’y
vais à toutes les fois pour le coup de circuit et c’est toujours des fausses
balles, je passe rapidement de in à out. Ce dont j’ai peur chez les américains
c’est les armes à feu… Avant de faire rôtir les saucisses je les fait bouillir
on se croirais dans le livre de recettes de Bernardo, rapide et simple. Je suis
pas tellement intérieur cet après-midi, mon âme, mon âme celle-là!!! Elle est
parfois intolérable, ce midi sur la rue
Visitation y’avait un magnifique parfum de bouffe maison. J’avais envie de m’inviter
et de manger. Finalement j’ai souper, la saucisse avait un excellent gout de
réglisse, j’ai ouvert la télé manger ça me calme on dirais qu’après je suis
moins fou. Lentement j’y arrive mais à quoi, quand j’ai finis de vous rédiger
ça je me sent mieux, par la fenêtre entre une odeur de marihuana… Rien pour me
geler quand il fait beau y’en a qui en profitent pour toker leur joint dehors.
Quelques mots encore, mon état psychologique je crois qu’il est bien, on feras
pas de miracle icitte. Je ne fume pas, je ne fume plus n’importe quoi. Je
termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!
Bernard
mercredi 11 mai 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! J’arrive un peu tard ce soir, y’avait un jeune noir qui fouillait dans
les boîtes postales… Rien a faire avec ça, ces gestes là ce sont toujours les
pauvres qui les posent, ça me fait pensés aux terroristes aux jeunes
radicalisés… Je pense à ces deux jeunes, noirs eux aussi, qui m’ont volé ma
tablette électronique après ils vont dire qu’on est racistes appliquant leurs
racismes à l’envers… Bon j’abandonne ça là. Parfois j’ai peur de ces jeunes
hommes… Je reviens sur mon sentie les cons qui fredonnent des airs inconnus, ça
me fout l’angoisse. Dehors les chiens jappent, les maîtres crient et moi j’y
vois que des ennuis… Aujourd’hui c’est l’été, j’imagine que les terrasses sont
bondées, quelques un vont se saouler. J’entends les balançoires qui grincent.
Je sais pas trop trop où je vais avec ça, on entends aussi les mouettes. C’est
toujours la même rengaine, la même chanson… J’aimerais beaucoup écrire quelque
chose de réjouissant, à la télé ce sont les stars de Cannes toujours aussi
sexy. Je suis d’accord avec Woody Allen, les œuvres d’art c’est pas fait pour
les concours, on joue pas au football, la compétition c’est pas très artistique…
Pourtant un écrivain qui gagne le prix Goncourt il s’assure d’un bon revenus,
ici c’est le prix du Gouverneur Général qui arrive avec une belle somme, faut
pas rêver y’a pas de prix pour la littérature on-line. Je radote, vous voyez
bien que je radote incapable du moindre humour. Ça a pris du temps avant que je
prenne conscience que c’est chez soi qu’on est le mieux. Je pense à la très
chère amie qui s’en va en Roumanie, j’espère qu’elle va faire bon voyage… Quand
la chaleur arrive le goulag occidental s’agite. Je sais pas où je vais, à tous
les jours comme ça c’est le défi que je m’impose écrire pour vous. Lentement la
nuit s’en viens mais les journées s’étirent… J’ai commencé a lire un Malraux
une œuvre importante du siècle précédent. Vous allez me dire on en a rien a
faire de Malraux ce qu’on veux c’est de l’argent et du plaisir facile. Je vous
répondrai que c’est pas dans mes valeurs, je valorise toujours l’effort même si
parfois le résultat est pas terrible. Le plus grand des talents demande
toujours du travail. C’est très moraliste mon affaire on est pas avec Burroughs
ni avec Miller n’empêche y’a de la beauté dans leurs œuvres, le sexe est bien
présenté. Je crois que les voisins lisent pas leurs journal, ils font grogner
leurs chiens enragé trop stupide pour voir que l’animal peux dévisager un
enfant. Ce soir c’est pas fort ce que j’écris. J’aime les chiens, les bouviers
bernois mais j’ai pas de place et je veux pas d’un chien qui pleure de
solitude. J’arrive à la conclusion encore quelques mots. Je vous salut tous mes
lecteurs. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! J’étire un peu mets de l’eau
dans la soupe. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
mardi 10 mai 2016
Au présent
Bonne nuit!
Bonjour! Tant qu’a être debout autant vous en taper un. J’ai reçu les
réservations pour mes vols vers Washington. J’ai hâte si vous saviez comme j’ai
hâte. Me semble que je vous ai pas assez parler du Challenger ce bolide que mon
lecteur de Deux-Montagnes s’est acheté, une force d’accélération brute qui vous
colle à vôtre siège, une voiture d’un autre âge, une voiture de loisirs je
dirais… Je vais revenir à mon senti, les insomnies me dérangent mais pas assez
pour que je prenne des somnifères. Mais oui! C’est la nuit il est assez tôt et
les bars sont encore ouvert mais je vois pas ce que j’irais faire là, risquer
de rencontré des alcooliques et des toxicomanes actifs qui n’en veulent qu’à
ton porte-monnaie… Le philosophe si j’ai bien compris nous dis que la machine,
le réseau c’est le goulag, je pense aussi aux rhizomes de Deleuze, l’hyper-machine
arborescente en pensant aussi à des espèces de synapses et de neurones
électroniques, je m’excite, je m’excite!!!
Je sais qu’il y a beaucoup de monde qui voient le web comme une espèce
de téléphone rose où tu passe le temps en regardant des jeunes filles et en t’adonnant
à de basses besognes érotiques… Comment je me sent? Un peu décalé vis-à-vis de
la « vrai » littérature, je vois pas pourquoi je continue, la vie est
vache mais je peux pas me permettre le ressentiment vous le savez. J’ai
souvenir de la fête des moniteurs des parcs où une gentille fille m’avait
invité malheureusement je venais de me faire arracher toutes les dents, si y’a
une chose qui m’a brisé mes nuits c’est
bien les rages de dents. « J’ai souvenir encore d’une rue d’un quartier »-Claude
Dubois. Je réfléchis ces mots que je vous écris là c’est presque ma chair…
Étrangement quand je dors pas la nuit c’est comme si je partais en voyage le
matin, je suis fébrile…
Je le répète j’ai très hâte d’aller à Washington, encore une fois j’ai pris une
douche et je me suis parfumé, j’aime avoir une bonne odeur, un jour les gars de
la gang ont découvert le punk, ils se sont fait rasé le crâne, ils étaient désormais
anarchiste même si je soupçonne que pas un ne savaient ce que ça voulais dire.
À la brasserie le serveur qui crie « attention c’est chaud » et il ne
transporte qu’un plateau de bières foides. Ouais! Ils ne s’est jamais passé grand-chose
dans cette brasserie on cuvait notre bière en écoutant la musique du juke-box…
Je me souviens du premier jeu de ping-pong électronique. Y’avait de tout dans
cette brasserie, des calmes et des agités, des brutes et des doux, des méchants
et des gentils, la ville était encore petite on se connaissait tous, le chômeur
et le facteur buvaient au même endroit, c’étais la vie de ce moment. Je termine
comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir et à bientôt!!!
Bernard
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! J’ai fait une sieste comme vous voyez j’essais de vous donner a lire
chaque jour. Cet après-midi je me branche encore sur mon senti. À force de
faire ce que j’aime je crois que je vais devenir bon. Je pense à mon prof de
discours poétique au CÉGEP, je l’aimais bien… C’est vieux tout ça, la poésie on
y crois plus, on y crois pas, moi je crois qu’il y a quelque chose de salvateur
et de thérapeutique dans le geste d’écrire. Je suis allé chercher du lait, sur
le bord du trottoir une jeune fille qui avais la craque du plombier lavait sa
bicyclette, une belle raie comme on en porte qu’au printemps et souvent à notre
insu… L’ami du cabaret poétique en avait aussi une on pouvait l’apercevoir
quand il faisait le foetus de bébé, c’était indécent pourtant on ne lui en pas
parlé, il perd toujours ses culottes, c’est ce qui arrive quand on porte des
pantalons taille basse. Ce sont des considérations esthétiques d’habillement
mais ça me dérange un peu… Je suis fatigué c’est ça mon senti cet après-midi. J’essais
encore de ne pas m’auto-dénigrer. J’ai lu à quelque part que le regretté poète
Gaston Miron n’avait écrit qu’un livre, Miron c’étais le poète de la révolution
tranquille. Je me triture l’intérieur, me bat l’âme pour y trouver je ne sais
quoi d’original. Je pense aussi à Gérald Godin et ses Cantouques très
montréalais son dernier recueil, il ne demandait qu’à brûler, est une
merveille. Godin c’est la Montréalitude… Je vous donnerai pas un cours de
poésie ici, même si vous vous faites vieux, vieilles plongez y dans la poésie
on y vie de belles émotions. Faute de vous faire vivre les miennes je vous
dirige vers les autres… Le Québec est la terre de grands poètes. Moé je suis
bein mal amanché pour faire des vers de solitude, on écris pas en groupe c’est
un travail solitaire où on ne sait pas ce qu’il donneras, à qui, à part soi. J’ai souvenir de cet immense sentiment de
solitude, je tape sur mon clavier et je crois être Glen Gould dans les
Variations Goldberg. J’essais d’y mettre de la musique dans ces mots j’y arrive
pas trop, vous suivez? Voilà déjà une semaine je jouais dans un cabaret
poétique, ce fut un succès… Lentement j’avance j’ai des déjà vu, des émotions
déjà vécu innommables. Je pense à Milan la capitale de la mode, une année j’y
suis allé ce fut un beau voyage, un vrai pas le voyage des hallucinations. La
grande place à Milan est superbe le duomo aussi. Ça me faisait tout drôle de marcher
seul dans une ville inconnue. J’espère revivre ça dans une autre ville… C’est
pas terminé les voyages j’en fait encore, je vais à la rencontre de mon
prochain. Une moto passe elle fait bien du bruit mais n’avance pas Bon! J’espère
que je vous ai pas trop ennuyé, j’arrête en vous remerciant d’avoir lu jusque
là!!!
Bernard
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Les réservations pour le voyage à Washington sont faites. J’ai déjà
hâte de partir. Il est quatre heure vingt-quatre je suis debout, Narcisse pue
il va prendre une douche, c’est fait! Je sent bon. Hier j’ai regardé un
reportage sur la bataille de Verdun pendant la guerre quatorze-dix-huit c’était
horrible pourtant y’a encore des guerres et le front est partout. Je pensais à
ces illustrés que je lisais dans mon enfance la guerre y étais idéalisé, les
américains gagnaient toujours, ça donnais l’envie d’y aller, j’étais incapable
de visualiser la mort d’en faire autre chose qu’un concept pour bandes
dessinées. J’ai petit-déjeuner,des toasts avec du beure ai j’ai aussi regardé
les numéros et le parcours des bus jusqu’à l’hôtel en attendant je suis collé
dans le goulag ocidental, pense à « l’affection particulière » qu’avait
le cheuf pour le faubourg à m’lasse, on dis de lui qu’il lui manquait une
couille… À Verdun les hommes d’état faisaient des discours pendant que les
poilus crevaient. Ce matin il fait beau soleil et c’est doux. Je me suis
recouché et j’ai dormis. Le repos parfois ça inspire vous rappelez vous du film
Alexandre le bienheureux c’était extraordinaire. J’ai rêvé mais je ne me
souviens plus de quoi. Je lis présentement sur la littérature et internet ça s’intitule
Google Goulag, c’est un livre, l’auteur est pas chaud chaud à l’idée d’un cyber
espace littéraire, c’est un penseur un philosophe qui a de bonnes idées sinon
des intuitions. Il parle pas beaucoup des tirages de livres qui sont parfois
eux aussi très confidentiel. J’arrête ça là je vais laisser décanter cette
écriture et je vous en reparlerai. Aujourd’hui c’est mardi je me croyais
samedi!!! Écrire c’est ça, ça se fait envers et contre tous, seul et pour se
faire aimer parfois on aime l’œuvre même si l’auteur est un parfait abrutis « mea
culpa ». Me suis habillé, on aime
pas que je raisonne à pleine page, j’avoue que le contact direct je l’ai pas,
je suis lu mais y’a pas d’interaction c’est tant mieux. Le Google Goulag me
prête des intentions que je n’ai pas… Je ne me dénigrerai pas encore aujourd’hui.
J’ai pas besoin de votre avis. Je suis en écriture comme on est en analyse vous
pouvez peut-être lire ma part d’inconscient. Ce matin je pense aux
col-bleu à comment ils sont essentiel à
la bonne marche de la municipalité. Bravo messieurs! Je bave mon café, je sais
vous dites c’est pas de la vrai littérature c’est quand même écris dans l’urgence
de créer, le désir de s’exprimer vous allez me dire c’est pas suffisant ça
prend la qualité que validerais un éditeur, pourtant… Vous êtes ici sur les
berges de la folie où je ne me rappelle plus si je l’ai dis où écris… Dehors
une ambulance passe un peu tôt pour faire un A.C.V. voilà j’ai écrit une
niaiserie. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!!
À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!
Bernard
lundi 9 mai 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Je prépare mon voyage à Washington… En attendant ici c’est gris mais
les arbres deviennent vert. Je pense à l’aéroport, aux avions de Porter. J’espère
que je me ferai pas écoeuré parce que je suis célibataire… L’agent de voyage m’a
téléphoné pour régler tout ça, tout ce voyage. J’ai déjà hâte de partir… Je
cherche de quoi vous écrire? Ce petit voyage je crois que ça va m’inspirer…
Dans le parc y’a un gars avec un lévrier. Ce matin j’ai eu une réunion, une des
participantes dormait debout, elle voulait pas retourner se coucher, ça me
rappelais l’époque où je passais des nuits debout et dormais dans les
toilettes. Je travaillais pas fort, fort. La poésie le jour c’est moins
lyrique, le cœur du goulag occidental est agité tout ce qu’on peut lire ce sont
les publicités sur les camions en voilà un de fruits et légumes Gaétan Buono,
très coloré. Je suis quand même fatigué, je vie au rythme de la circulation et
des klaxons… À l’aéroport de Washington y’a peut-être des navettes jusqu’à l’hôtel.
Le vieux mon’onk pense aux bébés de ses nièces. J’ai mis un chandail, la
journée est fraîche… Je trouve pas, je trouve pas c’est une journée très
ordinaire, on a pas le droit de me faire ça, parfois le soleil veut percer mais
il n’y arrive pas. Je suis pas Walt Whitman le grand poète américain, ai reçu
la confirmation de mes vols et j’aurai la confirmation de l’hôtel vingt huit
jours avant le départ. Je suis déjà tout excité… Ça va me faire des choses a
raconter, peut être un autre texte pour les humeurs culturelles. De tants à
autre y’a une percée de soleil, j’entends le bourdonnement des scooters, de
vrai guêpes de vrai mouches… Je suis reposé cet après-midi, je vais regarder
les actualités… En panne d’inspiration ça arrive parfois rédiger à chaque jours
ça demande des efforts et de la discipline en plus de rester près de mon
ressentis, ai reçu la confirmation de l’assurance voyage je souhaite ne pas
avoir besoin de m’en servir. Lentement j’avance dans ce texte, j’ai lu que les
gens ne lisaient pas j’écris donc pour rien mais j’espère quand même qu’il y a
quelques maniaques de mon acabit qui lisent autre chose que la boîte de
céréales. Si on écoute certains philosophes la littérature est mortes, bein
voèyons!!! J’ai qu’a rédiger des modes d’emploi pour les télévisions c’est très
poétique. Quand tout ce que vous avez a rédiger c’est une demande de sécurité
du revenu je suis bien d’accord ça fait pas de la grande littérature. J’entends
un gars dehors parler de commentaires, n’hésitez pas si vous en avez faites les
moi parvenir. C’est pas une très belles phrases ça aussi!!! J’essaye de créer
quelque chose dans mon écran j’aime toujours voir apparaitre cet amoncellement
de mots. Je pense que celui-ci tire à sa fin. Les mauvaises habitudes sont difficiles
à perdre. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!!
Bernard
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