mardi 10 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai fait une sieste comme vous voyez j’essais de vous donner a lire chaque jour. Cet après-midi je me branche encore sur mon senti. À force de faire ce que j’aime je crois que je vais devenir bon. Je pense à mon prof de discours poétique au CÉGEP, je l’aimais bien… C’est vieux tout ça, la poésie on y crois plus, on y crois pas, moi je crois qu’il y a quelque chose de salvateur et de thérapeutique dans le geste d’écrire. Je suis allé chercher du lait, sur le bord du trottoir une jeune fille qui avais la craque du plombier lavait sa bicyclette, une belle raie comme on en porte qu’au printemps et souvent à notre insu… L’ami du cabaret poétique en avait aussi une on pouvait l’apercevoir quand il faisait le foetus de bébé, c’était indécent pourtant on ne lui en pas parlé, il perd toujours ses culottes, c’est ce qui arrive quand on porte des pantalons taille basse. Ce sont des considérations esthétiques d’habillement mais ça me dérange un peu… Je suis fatigué c’est ça mon senti cet après-midi. J’essais encore de ne pas m’auto-dénigrer. J’ai lu à quelque part que le regretté poète Gaston Miron n’avait écrit qu’un livre, Miron c’étais le poète de la révolution tranquille. Je me triture l’intérieur, me bat l’âme pour y trouver je ne sais quoi d’original. Je pense aussi à Gérald Godin et ses Cantouques très montréalais son dernier recueil, il ne demandait qu’à brûler, est une merveille. Godin c’est la Montréalitude… Je vous donnerai pas un cours de poésie ici, même si vous vous faites vieux, vieilles plongez y dans la poésie on y vie de belles émotions. Faute de vous faire vivre les miennes je vous dirige vers les autres… Le Québec est la terre de grands poètes. Moé je suis bein mal amanché pour faire des vers de solitude, on écris pas en groupe c’est un travail solitaire où on ne sait pas ce qu’il donneras, à qui, à part soi.  J’ai souvenir de cet immense sentiment de solitude, je tape sur mon clavier et je crois être Glen Gould dans les Variations Goldberg. J’essais d’y mettre de la musique dans ces mots j’y arrive pas trop, vous suivez? Voilà déjà une semaine je jouais dans un cabaret poétique, ce fut un succès… Lentement j’avance j’ai des déjà vu, des émotions déjà vécu innommables. Je pense à Milan la capitale de la mode, une année j’y suis allé ce fut un beau voyage, un vrai pas le voyage des hallucinations. La grande place à Milan est superbe le duomo aussi. Ça me faisait tout drôle de marcher seul dans une ville inconnue. J’espère revivre ça dans une autre ville… C’est pas terminé les voyages j’en fait encore, je vais à la rencontre de mon prochain. Une moto passe elle fait bien du bruit mais n’avance pas Bon! J’espère que je vous ai pas trop ennuyé, j’arrête en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!!

 

Bernard

 

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Les réservations pour le voyage à Washington sont faites. J’ai déjà hâte de partir. Il est quatre heure vingt-quatre je suis debout, Narcisse pue il va prendre une douche, c’est fait! Je sent bon. Hier j’ai regardé un reportage sur la bataille de Verdun pendant la guerre quatorze-dix-huit c’était horrible pourtant y’a encore des guerres et le front est partout. Je pensais à ces illustrés que je lisais dans mon enfance la guerre y étais idéalisé, les américains gagnaient toujours, ça donnais l’envie d’y aller, j’étais incapable de visualiser la mort d’en faire autre chose qu’un concept pour bandes dessinées. J’ai petit-déjeuner,des toasts avec du beure ai j’ai aussi regardé les numéros et le parcours des bus jusqu’à l’hôtel en attendant je suis collé dans le goulag ocidental, pense à « l’affection particulière » qu’avait le cheuf pour le faubourg à m’lasse, on dis de lui qu’il lui manquait une couille… À Verdun les hommes d’état faisaient des discours pendant que les poilus crevaient. Ce matin il fait beau soleil et c’est doux. Je me suis recouché et j’ai dormis. Le repos parfois ça inspire vous rappelez vous du film Alexandre le bienheureux c’était extraordinaire. J’ai rêvé mais je ne me souviens plus de quoi. Je lis présentement sur la littérature et internet ça s’intitule Google Goulag, c’est un livre, l’auteur est pas chaud chaud à l’idée d’un cyber espace littéraire, c’est un penseur un philosophe qui a de bonnes idées sinon des intuitions. Il parle pas beaucoup des tirages de livres qui sont parfois eux aussi très confidentiel. J’arrête ça là je vais laisser décanter cette écriture et je vous en reparlerai. Aujourd’hui c’est mardi je me croyais samedi!!! Écrire c’est ça, ça se fait envers et contre tous, seul et pour se faire aimer parfois on aime l’œuvre même si l’auteur est un parfait abrutis « mea culpa ». Me  suis habillé, on aime pas que je raisonne à pleine page, j’avoue que le contact direct je l’ai pas, je suis lu mais y’a pas d’interaction c’est tant mieux. Le Google Goulag me prête des intentions que je n’ai pas… Je ne me dénigrerai pas encore aujourd’hui. J’ai pas besoin de votre avis. Je suis en écriture comme on est en analyse vous pouvez peut-être lire ma part d’inconscient. Ce matin je pense aux col-bleu  à comment ils sont essentiel à la bonne marche de la municipalité. Bravo messieurs! Je bave mon café, je sais vous dites c’est pas de la vrai littérature c’est quand même écris dans l’urgence de créer, le désir de s’exprimer vous allez me dire c’est pas suffisant ça prend la qualité que validerais un éditeur, pourtant… Vous êtes ici sur les berges de la folie où je ne me rappelle plus si je l’ai dis où écris… Dehors une ambulance passe un peu tôt pour faire un A.C.V. voilà j’ai écrit une niaiserie. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

 

 

lundi 9 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je prépare mon voyage à Washington… En attendant ici c’est gris mais les arbres deviennent vert. Je pense à l’aéroport, aux avions de Porter. J’espère que je me ferai pas écoeuré parce que je suis célibataire… L’agent de voyage m’a téléphoné pour régler tout ça, tout ce voyage. J’ai déjà hâte de partir… Je cherche de quoi vous écrire? Ce petit voyage je crois que ça va m’inspirer… Dans le parc y’a un gars avec un lévrier. Ce matin j’ai eu une réunion, une des participantes dormait debout, elle voulait pas retourner se coucher, ça me rappelais l’époque où je passais des nuits debout et dormais dans les toilettes. Je travaillais pas fort, fort. La poésie le jour c’est moins lyrique, le cœur du goulag occidental est agité tout ce qu’on peut lire ce sont les publicités sur les camions en voilà un de fruits et légumes Gaétan Buono, très coloré. Je suis quand même fatigué, je vie au rythme de la circulation et des klaxons… À l’aéroport de Washington y’a peut-être des navettes jusqu’à l’hôtel. Le vieux mon’onk pense aux bébés de ses nièces. J’ai mis un chandail, la journée est fraîche… Je trouve pas, je trouve pas c’est une journée très ordinaire, on a pas le droit de me faire ça, parfois le soleil veut percer mais il n’y arrive pas. Je suis pas Walt Whitman le grand poète américain, ai reçu la confirmation de mes vols et j’aurai la confirmation de l’hôtel vingt huit jours avant le départ. Je suis déjà tout excité… Ça va me faire des choses a raconter, peut être un autre texte pour les humeurs culturelles. De tants à autre y’a une percée de soleil, j’entends le bourdonnement des scooters, de vrai guêpes de vrai mouches… Je suis reposé cet après-midi, je vais regarder les actualités… En panne d’inspiration ça arrive parfois rédiger à chaque jours ça demande des efforts et de la discipline en plus de rester près de mon ressentis, ai reçu la confirmation de l’assurance voyage je souhaite ne pas avoir besoin de m’en servir. Lentement j’avance dans ce texte, j’ai lu que les gens ne lisaient pas j’écris donc pour rien mais j’espère quand même qu’il y a quelques maniaques de mon acabit qui lisent autre chose que la boîte de céréales. Si on écoute certains philosophes la littérature est mortes, bein voèyons!!! J’ai qu’a rédiger des modes d’emploi pour les télévisions c’est très poétique. Quand tout ce que vous avez a rédiger c’est une demande de sécurité du revenu je suis bien d’accord ça fait pas de la grande littérature. J’entends un gars dehors parler de commentaires, n’hésitez pas si vous en avez faites les moi parvenir. C’est pas une très belles phrases ça aussi!!! J’essaye de créer quelque chose dans mon écran j’aime toujours voir apparaitre cet amoncellement de mots. Je pense que celui-ci tire à sa fin. Les mauvaises habitudes sont difficiles à perdre. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!!

Bernard

dimanche 8 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est lundi matin et je suis debout tôt. C’est un beau moment pour explorer mon monde intérieur et laisser advenir un peu de spiritualité. Me suis couché tôt ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide hier après midi j’ai fait un tour de « machine » la Challenger de mon frère, tout un bolide. On a roulé au son de Whole lotta love de Led Zeppelin, j’ai eu plein de souvenirs de jeunesse… C’étais la fête des mères on a mangé du gâteau avec la matriarche. Je pense toujours à mon voyage à Washington, je crois que c’est la chose a faire cet été. « Montréal est une femme »-Jean-Pierre Ferland. Les voitures c’est le passe-temps de mon lecteur de Deux-Montagnes, une belle folie étrangement il deviens presque granola dans son alimentation, c’est bien… Et ma nuit deviendras le jour, de l’obscurité jailliras la lumière, ça fait un peu gourou comme phrase. Je pense aussi à ma lectrice de Deux-Montagnes, je sais pas pourquoi j’ai sentis un petit froid hier chez elle. C’est pas très grave c’est juste mon senti, . Moi j’essais de pas être dans le ressentiment, c’est mortel pour moi je dois accepter. C’est vraiment la nuit je suis réveillé et je vous écris. Je remercie aussi mon lecteur de Terrebonne qui est venue me déposé à la porte hier c’est très gentil. En bon paranoïaque je voudrais que tout le monde m’aime, je pense à un photographe de Terrebonne un vieil ami que J’ai pas vu depuis des lustres, la dernière fois il exposait ses œuvres dans un café de la rue Saint-Denis, c’étais bien, c’étais beau… Je pense au ronronnement de la Challenger, à comment à une certaine époque ce bruit me déstabilisait, ça ronronnait dans ma tête pourtant y’avait pas de voiture, c’étais ma folie, ma schizophrénie, je me sentais poursuivis… Le   goulag occidental est tranquille, j’essais de l’animer avec l’écran. Point limite zéro en anglais Vanishing point un film culte à voir pour les amateurs de poursuites en voitures. Je veux pas vous raconter le film acheter le où louer le vous m’en direz des nouvelles. Bein oui! On est lundi matin y’auras pas de courses folles pour rentrer au boulot étrangement je pense aux gars qui travaillent à l’île des Moulins,ça fait bien des années tout ça, j’ai construit ma vie ailleurs. Je le regrette pas. Maintenant j’écris j’aimerais bien dire une œuvre mais je sais pas… C’est étonnant comment je permets la créativité aux autre mais moi je me le permets pas. J’arrête ça là ce matin je me dénigrerai pas. J’essais de voir quel grand artiste a habiter à Terrebonne, hier le long de la traque je voyais Ville Mont-Royal la huppé. Je suis vraiment pauvre. Je pensais à ce qu’aurais été mon destin si j’avais habité là. Ça sert à rien tout ça je viens de Terrebonne. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

samedi 7 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Joyeuse fête à toute les mères, moi j’ai presque soixante ans et je discute souvent avec ma mère, on parle de la pluie et du beau temps mais c’est ça qui me dis si elle va bien où moins bien. https://www.youtube.com/watch?v=ANj6StScGYU   écoutez ça c’est excellent. Je me paye une semaine à Washington, c’est dans mes prix, merci pour les conseils à ma lectrice de l’Outaouais. J’ai dormis un peu, y’a un parfum de café, dehors il pleut, c’est la nuit… C’est vraiment l’amorce du printemps. Un petit salut à ma lectrice chorégraphe du théâtre aphasique. La ville profite de la pluie pour nettoyer la rue… On pense à deux autres mamans de l’Outaouais qui en est à son quatrième bientôt et une autre à son premier. Comment écrire que l’Outaouais est fertile… Je ne pue pas, j’ai une odeur de parfum que j’aime bien. Je préfère passé mes insomnies a faire ceci que de passé la nuit dans une discothèque a me faire envahir dans mon espace intime. Les gens sérieux ne vont pas « en boîte » comme disent les français. Comme toujours quand je pars j’ai hâte de prendre l’avion. Je pense déjà au taxi à l’aéroport de Washington. Je sais pas si on peux se perdre dans les rues de Washington, je crois que mon anglais rudimentaire vas être suffisant. Je cherche comment on dis vieux garçon en anglais, c’est pas utile… J’ai un souvenir d’avoir demandé un renseignement à un homme à Boston il m’avait pris pour un prostitué et d’autre quand nous étions assis sur un muret nous prenais pour des dealers de drogue… Je sais pas trop si c’est des hallucinations que j’ai eu, c’était réel… Encore une fois je veux voir pour vrai la ville de certains films. Bon! Là je me branche sur mon senti, ça ressemble à un mal de dos mais c’est bien peu de choses comparé aux douleurs de l’ami sclérosé. Je sais pas si avec ce voyage je vais devenir américanophile, disons que je pense aux armes à feu… Je m’égare, je m’égare, j’ai le profond sentiment de faire œuvre utile mais je sais pas si ça va resté pour la postérité si quelqu’un quand je serai plus là va prendre la peine de lire. Je veux que ce blog reste vivant après ma mort. Je vais acheter une carte géographique de Washington, je sais y’a google map mais je me retrouve mieux avec une carte. Les mots se bousculent dans ma tête, ça! Pas ça! Ça! Voilà comment ça se passe quand je veux écrire sur mon senti, comme toujours dans mon prochain voyage je vais essayer de rédiger quelque chose… La nuit passe je suis toujours devant mon écran. J’aurai passé une autre nuit a écrire. Je souhaite encore une bonne fête à toute les mères. Maintenant je termine en pensant à toute cette chance d’avoir encore ma mère. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Adios!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sais vous dites il se prend pour un intellectuel mais c’est pas une affaire d’intellect mais de senti. Aujourd’hui c’est une journée superbe où la fenêtre ouverte joue son rôle, j’entends l’avion qui passe et l’air est bon. Mon senti est au niveau de mon enfance, des souvenirs du Lac Saint-Jean, de mes grands-parents c’est loin tout ça j’étais encore bien… Les feuilles sortent et on souhaite de la pluie à Fort McMurray, parfois on y crois pas à l’été ça prend du temps. Le samedi matin on écoutais les petits bonhommes à la télé, ça nous gardais tranquille pendant que la mère faisait des galettes à la mélasse… Mes parents faisaient le ménage du bureau et j’avais horreur de ça, c’est peut-être pour ça que j’ai pas fait une longue carrière en entretien ménager. Dehors une mustang décapotable passe, une voiture d’une autre époque, je pense au gaz à effet de serre ça semble pas avoir d’influence sur le parc automobile… J’ai toujours les avions dans la tête, je vais peut-être prendre un vol pour Washington y’a surement des choses à voir dans cette capitale… Vous voulez savoir comment je me sent? Bien mais y’a place à amélioration, le profond sentiment de solitude est disparu, y’a longtemps je sais pas combien de fois j’ai regardé la vie de Benny Goodman à la télévision, qui se termine quand il se marie, belle finale!!! Je me répète j’ai surement écris ça quelque part, ce matin j’ai écris dans le cahier une sorte de prologue, de prélude. Le printemps et l’été c’est le paradis des voitures sport… Me suis préparé un café pendant que des tuques passent dehors, c’est le genre de journée pour fouèrer sur les terrasses. Lentement le ciel se couvre on aurais aimé avoir une journée pareille demain… Ce matin j’ai perdus mon porte-feuille je l’ai retrouvé sur l’imprimante j’étais heureux. C’est assez difficile de nommer le flux et le reflux d’émotions, j’écoute ça me fait moins mal, j’y arrive, je meuble les temps mort. Je viens d’entendre la sirène d’un bateau, je me rappelle plus comment on appelle ça, une corne de brume? Pourtant y’a pas de brume, je crois que je vous ai jamais dis que le goulag occidental est sur la rive du fleuve, on a tout ici, les voitures, les camions, les trains, les bateaux et les avions un peu plus loin. Cet après-midi j’ai chaud… Quoi écrire encore? Je reviendrai pas sur les souvenirs du bistro, j’étais jeune, j’étais fou pourtant ce fut long avant de comprendre qu’il y avait des gens pathogènes. Je sais pas si ça s’écris. J’avais aussi des habitudes pathologiques, je me faisait mal. En ce moment tout est bien je me détruis pas, le café est bon et les amis sont là où il faut. Je terminerai pas en pas d’allure, reste de la place pour quelques mots. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt vous tous!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 6 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sais vous croyez qu’on est pas écrivain parce qu’on tiens un blog. Pour vous l’écriture c’est fait pour les érudits, les génies scolarisés rien en bas de docteur. Je viens de regarder La Grande Librairie à TV5 ça me donne juste le désir de retourner à Paris. À tout prendre je préfère les français, le français… Je vais peut-être attendre à l’automne pour m’envoler vers l’Europe. L’idée comme toujours c’est écrire malgré le fait que je suis sans instruction sans éducation, les docteurs cherchent moi aussi mais je ne trouve rien. Comme toujours je pense à la rue Mouffetard à Paris… Aujourd’hui il fait un temps superbe dans le goulag occidental, comme toujours quand la fenêtre est ouverte j’entends les avions qui passent et les éboueurs qui ramassent… Je veux pas répéter, elle est où la Mecque des écrivains? Auster est à New-York, il viens de publier un énorme bouquin, moi je suis à Montréal et je cherche le statut d’écrivain… C’est vendredi le week-end qui arrive mais j’ai pas de congé le ciboulot me travaille toujours. Déjà on a mis ses bermudas, ses jeans coupés aux genoux. L’ami à force de fréquenter des médecins aimerait bien lui aussi avoir un doctorat c’est vrai que mon pauvre secondaire trois c’est pas grand-chose mais je crois avoir appris à l’université de la vie. Une voiture passe on entend Rod Stewart, je pense qu’il y a des gens qui vont ouvrir le chalet… L’écriture je sais pas où ça va me mener quand on m’a demandé d’écrire je l’ai fait et j’ai livré la marchandise. Je sais y’a toujours des faux-jetons pour dire que la littérature est morte souvent ce sont des gens qui ne savent pas lire, vous aussi croyez que ce que je vous écris là c’est pas littéraire mais enfin on est au vingt et unième siècles…. Oui c’est absurde tout ça! Mais je cherche à donner un sens, une direction c’est plus près de vous qu’un livre à la librairie où à la bibliothèque… J’entends le marteau-piqueur heureusement j’ai pas de hangover ça me fait pas mal à la tête. Quelle histoire a raconter? Le « poète » est en manque d’inspiration, j’entends les enfants qui jouent dehors, y’a encore du plaisir au goulag occidental. Les feuilles de l’arbre d’en face sont en pleine éclosion, l’été arrive…J’en suis encore à mon senti à ce qu’il me dis, le bonheur parfois ça fait pleurer, c’est pas parfait mais on peux aimer. Y’a un chauffeur d’autobus qui va prendre la relève, y’a un parfum de B.B.Q. Lisez ça comme un long poème à la vie, une sorte d’ode pour qui écris. Je suis pas très lyrique c’est pas ma génération, je suis plus un ti-père ti-pop. L’autobus viens d’arrêter… J’écris pour m’en sortir, ne pas languir, y’a pas beaucoup d’angoisse cet après-midi. Je vais terminer ça lentement sans aucune certitude. Merci d’avoir lu jusque là!!! Je vous reviens bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard