samedi 7 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sais vous dites il se prend pour un intellectuel mais c’est pas une affaire d’intellect mais de senti. Aujourd’hui c’est une journée superbe où la fenêtre ouverte joue son rôle, j’entends l’avion qui passe et l’air est bon. Mon senti est au niveau de mon enfance, des souvenirs du Lac Saint-Jean, de mes grands-parents c’est loin tout ça j’étais encore bien… Les feuilles sortent et on souhaite de la pluie à Fort McMurray, parfois on y crois pas à l’été ça prend du temps. Le samedi matin on écoutais les petits bonhommes à la télé, ça nous gardais tranquille pendant que la mère faisait des galettes à la mélasse… Mes parents faisaient le ménage du bureau et j’avais horreur de ça, c’est peut-être pour ça que j’ai pas fait une longue carrière en entretien ménager. Dehors une mustang décapotable passe, une voiture d’une autre époque, je pense au gaz à effet de serre ça semble pas avoir d’influence sur le parc automobile… J’ai toujours les avions dans la tête, je vais peut-être prendre un vol pour Washington y’a surement des choses à voir dans cette capitale… Vous voulez savoir comment je me sent? Bien mais y’a place à amélioration, le profond sentiment de solitude est disparu, y’a longtemps je sais pas combien de fois j’ai regardé la vie de Benny Goodman à la télévision, qui se termine quand il se marie, belle finale!!! Je me répète j’ai surement écris ça quelque part, ce matin j’ai écris dans le cahier une sorte de prologue, de prélude. Le printemps et l’été c’est le paradis des voitures sport… Me suis préparé un café pendant que des tuques passent dehors, c’est le genre de journée pour fouèrer sur les terrasses. Lentement le ciel se couvre on aurais aimé avoir une journée pareille demain… Ce matin j’ai perdus mon porte-feuille je l’ai retrouvé sur l’imprimante j’étais heureux. C’est assez difficile de nommer le flux et le reflux d’émotions, j’écoute ça me fait moins mal, j’y arrive, je meuble les temps mort. Je viens d’entendre la sirène d’un bateau, je me rappelle plus comment on appelle ça, une corne de brume? Pourtant y’a pas de brume, je crois que je vous ai jamais dis que le goulag occidental est sur la rive du fleuve, on a tout ici, les voitures, les camions, les trains, les bateaux et les avions un peu plus loin. Cet après-midi j’ai chaud… Quoi écrire encore? Je reviendrai pas sur les souvenirs du bistro, j’étais jeune, j’étais fou pourtant ce fut long avant de comprendre qu’il y avait des gens pathogènes. Je sais pas si ça s’écris. J’avais aussi des habitudes pathologiques, je me faisait mal. En ce moment tout est bien je me détruis pas, le café est bon et les amis sont là où il faut. Je terminerai pas en pas d’allure, reste de la place pour quelques mots. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt vous tous!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 6 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sais vous croyez qu’on est pas écrivain parce qu’on tiens un blog. Pour vous l’écriture c’est fait pour les érudits, les génies scolarisés rien en bas de docteur. Je viens de regarder La Grande Librairie à TV5 ça me donne juste le désir de retourner à Paris. À tout prendre je préfère les français, le français… Je vais peut-être attendre à l’automne pour m’envoler vers l’Europe. L’idée comme toujours c’est écrire malgré le fait que je suis sans instruction sans éducation, les docteurs cherchent moi aussi mais je ne trouve rien. Comme toujours je pense à la rue Mouffetard à Paris… Aujourd’hui il fait un temps superbe dans le goulag occidental, comme toujours quand la fenêtre est ouverte j’entends les avions qui passent et les éboueurs qui ramassent… Je veux pas répéter, elle est où la Mecque des écrivains? Auster est à New-York, il viens de publier un énorme bouquin, moi je suis à Montréal et je cherche le statut d’écrivain… C’est vendredi le week-end qui arrive mais j’ai pas de congé le ciboulot me travaille toujours. Déjà on a mis ses bermudas, ses jeans coupés aux genoux. L’ami à force de fréquenter des médecins aimerait bien lui aussi avoir un doctorat c’est vrai que mon pauvre secondaire trois c’est pas grand-chose mais je crois avoir appris à l’université de la vie. Une voiture passe on entend Rod Stewart, je pense qu’il y a des gens qui vont ouvrir le chalet… L’écriture je sais pas où ça va me mener quand on m’a demandé d’écrire je l’ai fait et j’ai livré la marchandise. Je sais y’a toujours des faux-jetons pour dire que la littérature est morte souvent ce sont des gens qui ne savent pas lire, vous aussi croyez que ce que je vous écris là c’est pas littéraire mais enfin on est au vingt et unième siècles…. Oui c’est absurde tout ça! Mais je cherche à donner un sens, une direction c’est plus près de vous qu’un livre à la librairie où à la bibliothèque… J’entends le marteau-piqueur heureusement j’ai pas de hangover ça me fait pas mal à la tête. Quelle histoire a raconter? Le « poète » est en manque d’inspiration, j’entends les enfants qui jouent dehors, y’a encore du plaisir au goulag occidental. Les feuilles de l’arbre d’en face sont en pleine éclosion, l’été arrive…J’en suis encore à mon senti à ce qu’il me dis, le bonheur parfois ça fait pleurer, c’est pas parfait mais on peux aimer. Y’a un chauffeur d’autobus qui va prendre la relève, y’a un parfum de B.B.Q. Lisez ça comme un long poème à la vie, une sorte d’ode pour qui écris. Je suis pas très lyrique c’est pas ma génération, je suis plus un ti-père ti-pop. L’autobus viens d’arrêter… J’écris pour m’en sortir, ne pas languir, y’a pas beaucoup d’angoisse cet après-midi. Je vais terminer ça lentement sans aucune certitude. Merci d’avoir lu jusque là!!! Je vous reviens bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 5 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas a dormir, ça sent le souffre. Je me rappelle du centre-ville de Dolbeau et des voitures stationnées en diagonales le long de la place. Me rappelle aussi de l’hôpital où j’avais fait un court séjour qui m’avait effrayé. J’ai aussi souvenir de cette longue attente à l’hôpital Sacré-Cœur où je m’étais fait recoudre le visage, en attendant je rigolais avec un jeune footballeur à la jambe cassée, c’est depuis cette époque que j’aime le football. Je m’étais blessé et tout ce que la matriarche avait trouvé bon de faire c’est de m’engueuler. J’étais un enfant!!! C’est pas bon de revenir sur le passé mais je crois qu’à Sacré-Cœur ils ont mal fait la job, ils auraient du me suivre pour un traumatisme, la psychose étais prévisible c’était tout de même une blessure à la boîte crânienne au début de l’adolescence, un mélange explosif. Quelques années de plaisir tout au plus dix et le départ pour la tournée des urgences hospitalière. Jusqu’à une première hospitalisation avec la peur au ventre. Je savais pas, je ne sais toujours pas pourquoi on m’a pas soigné mieux que ça, j’ai eu le temps de devenir alcoolique et toxicomane, psychotique aussi que des ennuis. J’ai gueulé, j’ai pleuré, j’ai voulu mourir mais la vie est forte je suis encore ici et je me rétablis. Je demandais pas grand-chose juste d’être un roadie pour un groupe rock et courrir après les petites filles dans les coulisses, le summum du gros rock sale… J’ai réorienté ma « carrière » quand j’ai cessé de boire. J’avais écris quelques poèmes dans les toilettes du bruit court un bar de la rue Saint-Denis, le public avait aimé, c’est un peu mince comme arguement de départ pour une carrière littéraire mais enfin on prend l’espace éditorial qu’on nous donne. Le bar a fermé, les poèmes sont partis, j’ai continué dans les chiottes d’une brasserie y’avait un tableau et de la craie, ces endroits là c’est fait pour chier et pisser, sniffer aussi pas pour écrire de la poésie. Y’a un gars qui égrenait le placo-plâtre pour faire de la coupe pour la coke qu’il revendait. Parfois à la brasserie on me demandait de réciter ma poésie j’y allais de mes niaiseries… On se passait le pichet de bière autour de la table de billard. Y’avait un latino qui se prenait pour Jim Morrisson… Une fille s’était assise à ma table pour que je lui parle de Jacques Ferron, elle venait de Louiseville. Ce qui est triste c’est que j’étais trop saoul pour en parler correctement. J’ai jamais revue la fille… Les derniers temps y’avait un bonhomme qui arrivais d’Australie qu’il disait, y’avait une fille avec le vrai accent qui l’a fait parlé pour déterminer si il arrivais bien des antipodes. C’est finis tout ça la brasserie a brûlée ils ont pas reconstruit et moi je suis ici à vous écrire du vieux stock.  Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il fait beau. Je vous écris et peut être que je m’en demande trop. Les kids à vélo passent, ce soir j’ai un C.A. avec les amis de la radio, c’est ma part citoyenne… Je me branche sur mon senti, je sais plus pourquoi j’écris. Y’a beaucoup de monde dans le goulag occidental, l’évidence est que je suis pas Marcel Proust, les motos et les minis voitures sont sorties, semble que dans le nord les lacs sont pas callés. Je pense que cette année y’auras pas d’embâcle, c’est loin de mon senti tout ça c’est plus monsieur météo. Comment vous écrire que le temps passe et que j’essaye de construire quelque chose avec l’écriture. Je veux pas inventer les sentiments des autres je pense aux miens, à cette peur que j’ai parfois de sortir… Rien de criminel dans ma façon de vivre, je vous ai raconté je crois avoir retrouvé mon passeport. Je sais que plusieurs rêvent d’une vie comme la mienne, j’écris ça en pensant aux migrants. Je crois être reconnaissant, je dis merci. J’ai pas à me cassé la tête pour donner une belle image aux enfants j’en ai pas pourtant je crois qu’il est important que je reste sobre… Dehors j’entends les avions qui passent, j’ai écrit ma page dans mon cahier, je crois pas que je serai publié, c’est pas de la littérature de toute beauté… « Mais comment voulez vous parler chanter où rire sans nous en parler »-Robert Charlebois. Cette semaine j’ai beaucoup aimé jouer au TNM, vous me l’auriez raconté je vous aurais pas cru. C’est pas une très belle phrase. Étrangement je pense aux Punks qui mangent des biscuits, c’est vraiment brillant et tordant. La difficulté c’est de mettre des mots sur ce que je ressent, je l’écris souvent, je suis désemparé, j’essais de vivre le moment présent même si ces mots semblent être bons que pour les désoeuvrés. C’est ça mon défi construire et écrire quelque chose à partir de là. On a dis de moi que j’avais une belle plume, une voie et une voix voilà j’y crois je vous écris pour pas faire déshonneur aux gens qui ont dis ça. C’est l’après-midi… Dans quelques mois j’aurai soixante ans, je me souviens d’une longue et agréable balade à pieds avec ma sœur y’a quelques années, on avais parlé de tout ça, de nous voir vieillir, je trouve qu’on vieillis bien… Je pense à la publication papier, je crois que je verrai jamais ça se réaliser. J’écris quand même puisque vous êtes là pour lire. C’est une sorte d’obsession juste là ça fait deux fois que je vous en parle. Je lis, j’ai lu, et je lirai, je cherche comment terminer, je prends mon temps en essayant de pas bâclé, encore quelques mots, vous avez lu mes désirs un jour peut être ça se réaliseras mais d’ici là je continus comme ça. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao à tous!!!

Bernard

 

mercredi 4 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Le feu est pris à Fort McMurray… Y’a que ça aux actualités cet après-midi. C’est pas drole quatre vingt dix mille pesonnes déplacées, des gens de qui la maison à brulées. C’est triste, ils ont tout perdus… Pas d’essence au pays des sables bitumineux, paradoxal… Je ferme la télé. J’ai réussis a dormir me sent plus reposé. J’irai pas dans l’ouest du Canada encore cette année. Lentement dans le goulag occidental les gens rentrent à la maison. Je pense à ceux qui sont encore au CÉGEP enseignants comme étudiants je crois pas que leur journée est terminée. Le bébé est pas encore au monde il est déjà sur Facebook. Je suis vieux et passé de mode, faut laissé la place aux enfants. Je récupère de mon travail au Cabaret Poétique, je crois que les gens ont aimé ça. Ai passé la nuit la fenêtre ouverte j’ai eu froid, maintenant je me réchauffe. Je vais peut-être manger de la soupe au pois pour souper, de la « french-canadian pea soup » comme il est écris sur la boîte. Une autre journée de passée, ça va vite quand on vieillis. Ils ont étendus de la terre dans le parc ça semble verdir. Je pense encore à Londres au Tate Museum le magnifique… Les britanniques veulent sortir de l’Europe ça serait une erreur selon moi. Je reviens à mon sentis, je me rétablis ça fait un bon bout de temps que j’ai pas eu de déjà vu, d’hallucination. Les gens passent sur le trottoir en jouant avec leurs téléphones. Aujourd’hui j’ai répondu au questionnaire du recensement, c’est fait en ligne… « Quand je pense à la mer et à l’orage ce jour là, tu riais au éclat et moi je chantais tout bas »-Daniel Lavoie. La télé diffuse en direct l’incendie, c’est certain que leurs vies est bouleversée.  Là-bas on attend la pluie ici on attend la chaleur. J’arrive pas a écrire comment je me sent, un peu fébrile je sais pas pourquoi… Je veux pas partir seul et m’asseoir aux terrasses ni visiter les pubs de Londres quoi qu’un bon fish’n’chips… Partir! Partir! Encore s’inspirer outre-mer mais parfois la voix déraille, les voix font un cœur dénigrant, je pense là a mon voyage en autobus à New-York, je préfère l’avion y’a moins de niaisages. Je suis exilé dans le monde virtuel. Un schizophrène bonnasse voilà ce que je suis. Parfois je me laisse aller je m’étais promis de pas m’auto-dénigrer. Je continus a écrire, j’ai souper c’étais bon, c’étais chaud. Y’a toujours ce long discours intérieur, un discours sans fin… Ce matin je me suis parfumé,  ce soir ça sent encore bon… Je pense à Hyde Park un bel endroit pour marcher, je sais pas si je vais y retourner. Encore quelques mots, si vous avez un endroit à me suggérer n’hésitez pas. Je vous laisse donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! J’étire un peu ça pour le lectorat. À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 3 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ai dormis la fenêtre ouverte, c’est une vieille recette d’insomniaque. Je suis heureux de ne pas partager mon lit étrangement je vous dis ça et je pense à Londres et faut pas oublier qu’on a toujours le portrait de la reine sur l’argent. Me suis laissé emporter par cette première idée qui s’annonce stérile, ai parlé avec l’agent de voyage du train, de l’avion plutôt pour Vancouver et du train panoramique dans les Rocheuses. J’ai pas eu les tarifs encore mais je crois que c’est trop cher… C’est la nuit dans le goulag occidental j’irai pas jumper le train dans la gare de triage. Je pense à la grande crise de vingt neuf à comment on voyageais de ville en ville pour trouver du travail, entendre les chansons de Woody Guthrie…Là ou je veux aller ça s’appelle toujours Colombie Britannique, bien souligner le britannique, un éclat de l’empire. Je pense à cette chanson du show, à cette ligne « peut-être bein que la vie t’aime » je me souviens plus de qui elle est mais c’est magnifique. Bon ici je me branche sur mon sentis, j’ai dormis je suis quand même reposé … Je pense à l’amie psychologue que j’ai été heureux de voir en coulisse lundi soir. Je la salut ici. Tout ce travail qu’elle a fait réduit à rien par des politiques rétrogrades. Je pense comme Gérard D. Laflaque qu’ils croiront réussir leurs réformes quand y’auras plus de malades. C’est idiot. http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201604/29/46-1-les-poetes-maudits.php/10b0145470df4f3cbe73dbace3ebe89a  Ai placé un vidéo de La Presse sur moi et quelques collègues. Quand la lecture s’est terminé j’étais tellement ému j’en avais les larmes aux yeux. Comment je me sent? Comment je me sent? Tout drôle, tout chose et y’a l’odeur de la levure dans le goulag occidental. Ce soir je me questionne sur le nombre d’intoxiqués qui sillonnent les rues du goulag occidental. Je suis devant mon écran et je pense que c’est dans l’action qu’on arrive à quelque chose. Je crois que mes écris font partie de cette action. Je m’en allais vous écrire sur les travaux domestique mais pas besoin vous savez ce que c’est. Lentement j’y arrive en pensant à la matriarche à son courage, à comment elle est bien en vie malgré son âge. J’aimerais bien qu’on se souvienne de moi comme d’un artiste, mais je suis pas pressé de partir… Me suis préparé un autre café, j’aime toujours autant vous écrire. C’était prévu comme ça que je me lèverais dans la nuit pour vous écrire. Ici tout tourne autour de moi, évidemment je suis seul et j’avance dans la nuit. Je vais me chercher un muffin… J’aime mieux être assis devant mon écran que devant les miroirs du bar a regarder ma gueule d’alcoolique. Bon! Cette thématique là reviens souvent, comme si je la regrettais, mais pas du tout. Encore quelques mots, je suis bavard et ce soir ça pue dans le goulag occidental. Je termine en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

lundi 2 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Finalement j’ai joué, ça été une belle soirée. Je remercie tous les gens qui sont venus nous encourager, je vous embrasse tous très fort… Tout s’est bien déroulé… Lentement je redescend de mon high, on m’aurais raconté il y a plusieurs années que mes textes seraient joués au TNM, je vous aurais pas cru… Je pense que j’ai été correct j’ai fait de mon mieux, lentement je pense à tout ça, la nuit est arrivé c’était une soirée. Mon monde mon univers a changé pour le mieux, on a réussis a faire rire avec ce qui parais sérieux la santé mentale, des rires fins je dirais… Si j’ai oublié de saluer quelques un d’entre vous au théâtre je m’en excuse. Quand on lis et on joue comme ça c’est difficile de revenir a son sentis. Je bouderai pas mon plaisir j’ai aimé ça. C’est probablement utile pour d’autre qui voudraient prendre ma place l’an prochain et faire mieux… Y’a longtemps que j’avais travaillé avec un aussi grand groupe. Une actrice nous tenait un discours brillant sur l’ego, le mien est gros mais je crois l’avoir bien mis de côté et j’ai joué, j’ai lu et j’ai joué… Quelques heures avant j’avais le tournis maintenant c’est passé. Me suis pris une menthe Life Savers la nuit avance, on a mangé au portugais c’étais bon. Ce soir je suis content d’avoir des frères, une sœur et des amis… Je pense à mon urbanité, pour en dire quoi je ne sais, peut être que je mange dans les beaux quartiers. Aujourd’hui je me suis pas senti repoussé par personne, pas de siflotage et le fredonnage je l’ai fait sur la scène avec une berceuse. À la fin du cabaret on nous a donné une magnifique rose rouge, pour moi ça symbolise la passion, c’est pour ça que je vous écris ce soir hypersensible oui! Mais passionné aussi. J’allais écrire que je suis fou mais c’est redondant on le sait. Je remercie, j’ai de la gratitude, j’ai vidé une poche qui était encore remplie d’étoiles multicolores… Lentement j’avance dans la fatigue de la nuit, me reste plus que quelques mots à vous raconter, voilà l’anxiété qui se présente j’ai peur que tout ça tourne mal, ça va trop bien c’est comme si j’y avais pas droit. C’est pour ça que je me couche pas tout de suite, je veux faire durer le plaisir. J’espère que ce soir je suis pas partis trop vite que j’ai pas froissé les collègues. J’ai dit aux journalistes que j’étais près à faire d’autre entrevues avec eux « anytime ». C’étais très excitant et stimulant l’ambiance à la fin du spectacle. Je crois qu’on a créé une belle chose. J’avance lentement, je veux pas me répéter. Quelques mots encore pour les insomniaques qui me liront cette nuit, vous allez me trouver collant je vous embrasse aussi. Bon! Je termine en vous remerciant comme tout le temps, d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!!

Bernard