Bonjour!
Bonsoir! Comment vous dire? La police me harcèle où du moins ils se paient ma
gueule. Je devrais pas écrire ça, ça va les nourrir dans leurs mépris. Si ils m’en
veulent tant que ça qu’ils viennent me chercher chez moi mais j’ai rien sur la
conscience. L’écrivain les traitait de « parking lot attendant ». J’y
arrive pas la dernière fois que j’ai eu affaire à eux on m’a emmené en prison,
mais je sais que je suis pas criminel mon passeport est en ordre. Pour les voix
je vais vous avouer que j’en ai qu’une et c’est celle là qui vous écris. Je
crois que la médication joue un grand rôle… Ce soir j’écris des bêtises
tranquille chez-moi. J’ai peur des policiers, bonne raison pour rester
tranquille, je crois que ce midi ils savaient que j’allais manger un papa
burger chez A&W… Semble que la police en sais beaucoup plus sur nous qu’on
le crois. Bon! Pour tout de suite je la lâche la police, ils peuvent me faire
beaucoup de mal. Je me souviens y’a pas longtemps une femme policier est venue
répondre à nos questions, elles étais pas très très méchante. D’autre vont vous
dire que c’est ma paranoïa, ils font leurs jobs. Ce matin à la répétition c’étais
bien tout le monde était à l’heure… Tout à coup j’ai des souvenirs de gare et
aussi du grand-père de mon lecteur designer à la retraite, son grand-père donc
qui était ingénieur des trains c’est pas rien. C’est bien aussi comme lieu de
passage la gare et une fois partis se faire bercer par le train. Je sais pas ce
que ça évoque pour vous mes textes parfois on y lis des choses qui ne sont pas
là. J’écris beaucoup je veux devenir meilleur… Ce soir je suis moins fatigué,
le soleil se couche doré… Me rappelle ces gares d’Europe aux toits très haut et
la foule qu’il y avait là à Montréal la gare est souterraine et surtout
fréquenté par les trains de banlieue quoi qu’il y a des destinations pour les
villes américaines et aussi Toronto et Ottawa. Encore une phrase ratée mais je
veux pas trop la travailler ça fait partie intégrale de mon écriture gauche. On
nous annonce un train électrique pas loin du goulag occidental complémentaire
au métro et aux autobus, on va pouvoir filer jusqu’à l’aéroport… J’ai toujours
ces policiers dans la tête, c’est des gens a ne fréquenter qu’une fois
retraité. Non ce soir je me dénigrerai pas, je vaux plus que ça. Je suis
honnête et authentique si ça vous plait pas allé voir ailleurs, y’en a plein à
la prose incertaine, au destin incertain. Ça aussi je répète, la confiance en
soi c’est difficile parce que souvent j’ai peur. Je vais terminer avec
confiance mais sans certitude de vous plaire avec ce texte. J’arrête donc ici
en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque là!!! Je vous étire ça
encore merci et à la prochaine j’espère!!!
Bernard
lundi 25 avril 2016
dimanche 24 avril 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Cet après-midi je cherchais le sculpteur d’une œuvre sur la Place
Paul-Émile Borduas dans le quartier latin. J’ai trouvé la photo mais jamais
aucune mention de l’artiste. Pour illustrer je me suis donc rabattus sur un
silo du Vieux-Montréal, le seul qui reste je crois. Je sais c’est toujours
préférable de parler de l’architecte mais faites vos recherches. C’est confus
mon affaire aujourd’hui, disons que je suis pas de l’époque du Refus Global,
mon manifeste à moi disait que les élus c’était tous des trous-du-cul rien pour
faire peur mais un manque de décorum pour les autorités. Le printemps est
arrivé rien ne change, c’est toujours l’austérité… Je voulais vous parler des
fonctionnaires comment ont en leur demandais, mais je connais pas ça je suis
prestataire pas fonctionnaire. Je veux toujours vous parler de mon sentis mais
parfois ça semble impossible, je dors le jour, je dors la nuit je suis tout
mêlé, vais-je y arriver? Je dois absolument rester connecter avec mes émotions
sinon je deviens psychopathe. Je pense au In cold blood de Truman Capote, c’est
de la folie ce que j’écris là… J’écoute mon âme et essaye d’écrire de la
romance, de la romance du goulag occidental où on mange des patates bouillies à
la mode poor british, irish,… Bon! Devrais-je m’acheter un shack à
Saint-David-de-Falardeau? J’aime trop le goulag occidental je veux rester près
de l’aéroport. C’est pas le mal de l’âme que j’ai c’est le mal des poumons, des
glaires! C’est dégueulasses… L’ami viens de me téléphoner on a pas de réunion
du groupe d’entraide demain, je pense que ça nous affaiblis comme groupe ces
activités extérieures. J’avais ouvert la télévision, je l’ai fermé on peux pas
vraiment dire que je suis déconnecté, la machine gobe ce que je lui donne, je
pense que c’est très enfantin ce que j’écris là. Je suis toujours a essayer de
voir ce qu’un auteur adulte sérieux écrirais. Je veux mettre d’autre mots qu’amour
dans ce que j’écris, je veux que ce soit plus effectif affectif. Je m’arrête,
réfléchis pense à ce silo à comment parfois ça deviens une façon de travailler,
mais c’est pas pour les ouvriers la force des choses font qu’ils travaillent
avec différentes équipes, peut être que je me trompe? À l’usine j’étais très
seul dans ma production. Je me souviens plus de ce que ça veux dire « se
faire rouler dans la farine », c’est mentir, embellir les choses, on
étoufferas pas dans le silo. Je sais pas comment je suis arrivé à ça, on peux
me reprocher bien des choses mais je suis pas menteur. Je pense à vous qui
rentrez au boulot demain moi j’ai une répétition en fait je répète toute la
semaine. Je vous souhaite une excellente semaine. J’essais comme souvent de
terminer ce texte d’une manière élégante. Je salue tout mes lecteurs en les
remerciant d’avoir lu jusque là!!! Encore quelques mots pour vous dire que j’apprécie
votre lecture. À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!
Bernard
samedi 23 avril 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui je mange des Life Savers , il fait un temps superbe. Je
cherche quoi vous raconter dans l’actualité c’est le décès du dramaturge Marcel
Dubé. J’aimais pas beaucoup ses téléromans, il employait un langage trop châtié
un peu loin du monde enfin c’est ce que j’en pense avec le petit peu d’émissions
que j’ai regardé. Mais je reviens à moi, à mes sentiments intérieurs. Je rêve
encore à Paris, je crois que je serais bien accueillis, je retournerais visiter
le Louvre. Vous devez me trouver fatigant avec les voyages et les avions mais
je veux en profiter avant d’être trop vieux, ce week-end y’avait les courses de
Formule E à Paris, des rapides voitures électrique. La matriarche m’a téléphoné
pour que je regarde les images, la tour Eiffel et les immeubles on s’est dit qu’on
étaient tous les deux passé là. Je crois qu’un jour je vais y retourner. Je
salut ici l’ami professeur d’histoire de l’art, hier on est allé petit déjeuner
au Miami un restaurant à la décoration au sommet du kitch. J’espère que j’ai
pas été trop bête avec lui c’est tout de même un homme des arts et de culture.
Je crois pas avoir dis de bêtises. Y’a aussi les snowbirds je sais pas si ils
continuent la lecture de mon pauvre blog… Je crois que j’ai des acouphènes dans
le silence ça sille dans mes oreilles remarquez que c’est pas en passant des
années la tête dans les boîtes de son de la discothèque qu’on développe son ouï.
Je crois que j’ai déjà écris là-dessus. Une vie c’est bref y’a des moments de
solitude que j’ai su apprécier. Je pense à cette époque où je travaillais dans
le recyclage de carton et de papier. Je ramassais des poches de jute remplies
de papier, ce qui valait le plus cher c’était le papier d’ordinateur, ça existe
plus je crois. Aux actualités, des écrivains qui parlent de leurs droits d’auteurs,
moi j’y pense même pas, je trouve ma satisfaction juste de savoir que vous me
lisez. Pour un écrivain qui en vie combien ont d’autre métiers? La course des E
cars se passait dans le quartier des Invalides recouvert de bitume qu’on va
enlever. Ça fait quatre cent ans que Shakespeare est mort, je me demande qui
retire ses droits d’auteur? C’est difficile de se renouveler, la palette d’émotions
est quand même pas si grande. Je sais c’est froid ce que je vous écris du moins
c’est ce que je ressent tout ce que
je vie c’est de la peine où de la joie de la peur parfois et du courage aussi
en anglais ils écriraient « mixed emotions ». À la télé j’ai encore
vu de ces images magnifiques des capitales d’Europe. J’y retournerai, j’y
retournerai. Ça ressemble à du délire continental ce que je vous écris. Je
crois que je vais terminer ici en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!!
Encore quelques mots pour terminer. À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!
Bernard
vendredi 22 avril 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! Cet après-midi j’ai ouvert la fenêtre, j’entends les voitures qui
passent c’est un peu comme le ressac de la mer. Longtemps j’ai ri des gens au
camping Sainte-Madeleine qui disait s’endormir au son des voitures qui passent
sur l’autoroute vingt. Voilà maintenant c’est moi je suis un peu comme la
grosse madame accoté sur son oreiller dans la fenêtre qui regarde l’action
dehors. Les stores se balancent au vent pendant ce temps-là les carottes et les
pommes de terre cuisent. C’est pas une très belle phrase, j’ai quand même pas
envie de vous raconter mes rêves érotiques de toute façon je m’en souviens plus
il est trop tard, je vous laisse imaginer. Le parc est vert les arbres c’est
pour bientôt. Je crois que mon lecteur de Terrebonne disait que la pêche était
ouverte. Ça roule lentement y’a surement des policiers pas loin… Les mouettes
crient pour se partager des miettes de pain. Les mouettes c’est un peu ce qu’il
y a de plus sauvage dans le goulag occidental. J’essais d’imaginer le vendredi
soir des gens qui rentrent à la maison ceux qui ont l’âge vont s’occuper de
leurs enfants peut-être faire du sport avec eux, une sortie au cinéma? Parfois
quand tu vie en banlieue t’a pas envie de retourner dans le traffic. Ils vont
peut-être passé le rateau sur la pelouse pour après faire un B.B.Q. C’est ça la
banlieue, il est un peu tôt pour ouvrir la piscine quoi que si ils la font
chauffé mais c’est pas très écologique. Je pense à mon lecteur de
Deux-Montagnes et sa nouvelle voiture sport, elle est magnifique, un bijou a
frotter. Je crois que les petits garçons vont faire comme nous faisions et joué
au hockey balle dans leur bout de rue. Je dirais qu’on fait des nouvelles rues
pour ça, joué. Bientôt ce seras le baseball, j’aimais moins ça, je vous en ai
déjà parlé. Y’a surement des jeunes hommes qui ce soir vont jouer aux cartes dans
le sous-sol chez un copain et en fin de soirée ils vont se commander un
sous-marin et se régaler. Je me souviens on écoutais les Carpenters et la
chanson The Letter, reprise par plusieurs dont Joe Cocker. Moi parfois je
jouais de la « air guitar » avant la lettre je me roulait par terre
les copains rigolaient. Je me sentais déjà bien seul. J’aimais pas rentré à la
maison rapidement est venu le temps des grills et des hôtels. Je me rappelle y’avait
un scopitone, on me laissait entré je restais tranquille, les plus vieux s’amusaient
dans la discothèque, c’était avant les brasseries. Soudain chez moi ça sent le
brûlé, c’est moi les patates ont pris au fond. J’ai mangé si y’a une chose que
j’ai appris c’est de pas jeter la bouffe, j’ai enlevé ce qui étais brûlé et j’ai
mangé. Voilà ce que ça donne pour ce soir. Je vous remercie d’avoir lu jusque
là!!! Je vous dis au revoir!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Lu un texte sur le suicide, on le considère comme la vrai la seule
question fondamentale. Je pense à cette chanson de Brassens « Mourir pour
des idées, oui, mais de mort lente ». Plutôt que le suicide on devrais
offrir une sortie de ce monde de souffrance, là où ça deviens difficile c’est
dans le monde carcéral, devrait on libérer les gens qui font des tentatives
dans les murs? Je peux pas m’empêcher de pensés aux itinérants, sans toits sans
travail la vie les faits chers payés leurs erreurs. Je crois que je vais
revenir à mon sentis, j’ai pas de réponse aux problèmes que j’évoque
précédemment, ça me fait quand même mal de pensés à ça, la prison où la mort,
moi je suis simplement fou, c’est vivable mais parfois je souffre à vouloir en
finir mais je me raccroche toujours. La ville, la société c’est ça, des destins
qui se croisent parfois pour le mieux, d’autre fois pour le pire. Cette nuit j’ai
mal pourtant je m’en tire avec la gratitude, merci d’avoir un lit un toit et à
manger pour le reste à part les livres je crois pas que le matériel soulage les
douleurs de l’âme. Je crois que le mot raccroché que j’utilise précédemment est
équivoque, je sais pas trop quoi écrire peut être que je tiens bon. C’est quand
je veux faire le philosophe que je suis au pire. Je m’en veux un peu, ma vie d’avant
est toujours très présente, la semaine prochaine on travaille la création collective,
j’ai hate. Je pense au père qui parlait d’une façon incompréhensible dans une
réunion politique télévisé, c’est là qu’il a raté sa chance d’être sénateur, il
voyait ça comme la poule aux œufs d’or parlés en à Duffy. Ici la nuit les
voisins sont tranquille, y’a personne qui fait comme moi dans le temps à la
maison de chambre. J’écoutais de la musique la fenêtre ouverte. Je me pensais
le DJ de Montréal. Tout à coup y’a un parfum de soupe, poulet et nouilles y’a
rien de meilleur… Je suis comme à boutte, je m’écoute ça se passe dans ma tête
c’est loin d’être le silence je compose sans décomposé. Ai sortis les biscuits
salés, cette nuit c’est très Montréal, très goulag occidental. Je vous écris ça
pendant que dehors il pleut, ça se passe au plexus mon affaire heureusement je
suis pas boxeur. Dans ma tête je me dénigre je vous l’écris pas c’est toujours
la même histoire. Je suis pas le plus grand des hommes mais quand même à chaque
victoire que j’ai sur moi je grandis intérieurement. Peut-être qu’à force de l’écrire
je vais le croire, s’estimer voilà une chose importante sans oublier l’humilité.
Je crois que cette nuit et ce texte vont bien se terminer. Je suis heureux d’écrire
avec la machine c’est pas très organique mais pour lire vous pouvez toujours
imprimé. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!À
bientôt!!!
Bernard
jeudi 21 avril 2016
Au présent
Bonjour!
Bonsoir! J’ai de la peine cet après-midi, Prince un grand de la musique est
décédé, https://www.youtube.com/watch?v=F8BMm6Jn6oU
, Purple Rain c’est une magnifique chanson, je me rappelle aussi sa moto dans
le film, j’ai eu quelques larmes c’est un peu jeune pour mourir. Je voulais
juste vous le signaler au cas où vous vivez sur Mars. C’est les années quatre-vingt
qui sont en deuil malgré tout c’était de bonnes années. J’écris lentement, je
veux pas écrire de niaiseries n’empêche j’ai un peu de nostalgie… Dehors les
motos sont sorties, je les entends ronronner, le film avec Prince j’ai l’impression
d’y avoir rêvé je l’ai vu une fois ça m’a fait pensés à West Side Story,
peut-être que je suis dans le champ, vous pouvez me le signaler… Je pense que
je me reconnais plus dans les artistes que dans les hommes politiques, tout ces
décès c’est triste quand même. J’ai une boule dans la gorge, les larmes aux
yeux, ça me rajeunis pas mais je suis pas si vieux… Quand je veux rejoindre
quelqu’un au téléphone et qu’il n’est pas là je laisse un message et après je
téléphone trois où quatre fois sans en laisser, je m’excuse. Je suis tellement
anxieux ça me fait faire des choses comme ça. Lentement le ciel se couvre, dans
le parc une femme fait du jogging, c’est pas une bonne idée de dire que je fais
mes niaiseries à cause de l’anxiété. J’ai qu’à me contrôler. Je pense à mon
goulag occidental dans mon Amérique du nord pas loin de New-York où il faut
attendre des heures en autobus pour passés les douanes. Prince c’était ce que l’Amérique
avait de meilleur dans la création pop, l’ami dirait du rock des familles.
Dehors les balançoires grincent, les enfants courent dans le parc mais à quoi
bon puisqu’on va tous disparaitre faut quand même faire de son mieux et gagner
notre ciel faute d’avoir su gagner sa vie. Les jeunes filles sont très souples
elles font des pirouettes sur l’herbe. J’ai toujours des problèmes avec les
métaphores j’arrive pas à en faire je suis perdus comme un blanc à
Montréal-Nord, ça c’est raciste je crois disons que je suis perdus comme un
chrétien dans une mosquée, ça aussi c’est douteux… Mais le goulag occidental c’est
pas un endroit pour être politiquement correct. J’attends de ressentir quelque
chose, un sentiment, une émotion aujourd’hui de ce côté-là j’ai été servis, je
pense à cette sœur que j’avais qui est partie à tous ces amis aussi, j’ai une
prière pour eux et j’espère qu’ils veillent sur moi. C’est vivant dans le
goulag occidental, jeudi soir la paye on arrête au bistro prendre un verre où
deux et on en ressort qu’au bout de la nuit. Hier on m’a dis de me faire
plaisir mais mon plaisir c’est de vous écrire ceci que je termine. Voilà! C’était
ça pour aujourd’hui! Merci d’avoir lu jusque là!!! Quelques mots encore, une
finale comme je sais pas en faire. À la prochaine j’espère!!!
Bernard
mercredi 20 avril 2016
Au présent
Bonsoir!
Bonjour! Ce soir je suis fatigué la réunion à l’institut m’a beaucoup demandé.
Je sais pas si j’étais à propos. Couché de soleil orange ce soir, ça annonce
beau pour demain. Je crois que les chercheurs de l’institut rient de moi, je
fais de mon mieux avec ce que j’ai… Dans ma tête on me paye pour que je prenne
soin d’un collègue.Ce soir je suis complètement vide. J’ai ouvert la fenêtre je
suis torse nu, ce soir j’essaye, j’essaye, j’essaye, je pars toujours trop tôt
pour les réunions mes journées sont pas assez meublées. Cet après-midi quand je
suis revenus je me sentais comme un moins que rien. Je préfère les répétitions
du Cabaret Poétique aux réunions de comité. Lentement je me calme comme dis la
matriarche j’étais partis en peur, ça définis bien le paranoïaque que je suis.
Les enfants jouent dehors dans la ruelle, ils crient c’est bien le beau temps.
Nous on jouais sur le parterre de l’école Jeanne-Lajoie sur la rue St-Vital à
Montréal-Nord je me souviens très bien de ça, la gang de petit gars j’avais
neuf dix ans parfois je croyais que j’étais grand et je fumais en cachette deux
où trois cigarettes volées. J’ai fait un long détour avant de m’installer dans
le goulag occidental, j’y suis bien, mais oui c’est le Centre-Sud! Je sais pas
si ma lectrice d’Aylmer se rappelle du magazin chez Marguerite sur la rue
Monselet où du disque d’imitateurs des Beatles acheté par papa à la pharmacie d’en
bas. Des fois j’aimerais bien redevenir un enfant, y’avait des contraintes mais
c’étais quand même amusant. Mais ça on le sait pas qu’on vie les meilleurs
moments, l’adolescence a été un gâchis, de la douleur, de la souffrance et j’en
ai pas vu venir la fin. Je crois que je suis devenu un adulte à la fin de la
trentaine. Dans le parc en face les gars jouent au soccer. Je me rappelle avoir
brisé bien involontairement la bicyclette mustang d’un copain. Je crois que ma
mère avait payé pour les réparations essentiellement des rayons de roue. C’étais
pas une enfance de pauvres ce que les autres avaient ont voulait l’avoir,
parfois oui, parfois non… On jouait au football dans le champ de sable, en
anglais ils appellent ça du sandlot football. Je pense qu’un de mes frères
jouait avec nous. Je commence a avoir des problèmes avec le PC, c’est pas très grave
je l’ai arrangé. Ce soir j’essaye comme toujours de mettre des mots sur mon état
mais je m’égare, deviens nostalgique et oublie le plus important le moment
présent. Les voitures klaxonnent, la semaine passée je suis allé à Terrebonne y’a
longtemps que j’ai mis les pieds là, je m’en ennuie pas, beaucoup de voitures,
beaucoup de commerces, hé oui! C’est très commercial. Comme souvent je sais pas
comment terminer, quelques mots encore avant d’oublier. Je termine donc là-dessus
en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!!
Bernard
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