mardi 19 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je m’essaye encore pour un autre, pense à Cuba à la mer chaude. J’ai vraiment rien vu du quotidien des gens à part peut-être à La Havane. Je pense au capitole en réparation, à cette place centrale où y’a plein de taxi, ce bistro ombragé mais vide, ces terrasses d’hôtels avec un band de musique en plein vendredi après-midi. Avant de partir cette serveuse qui me donnait du chéri et me demandait si j’allais revenir. Je me souviens aussi de la place dans la vieille Havane où on vend de vieux disques et livres. Discuté un peu avec notre guide qui disait être privilégié de travailler avec les touristes. Vous devez vous dire que j’en reviens pas de ce voyage, c’est vrai je veux juste repartir je ne sais où mais non j’ai pas acheté de cigares ni de rhum, souvenir aussi de cette balade en autobus entre Varadero et La Havane, le long de la mer c’étais bien. J’avais de la difficulté je parle pas espagnol même avec les madames Pipi. Je vous ai pas parlé du café comment il est bon, comment la serveuse répondait à mes désirs en me le servant sans que je le demande, un espresso allongé double, magnifique au goût superbe. Ce soir dans mon lit j’ai la danse de Saint-Guy j’arrête pas de virailler, j’ai même je crois de petites convulsions fatigantes… Vous le savez je vie presque pour le prochain voyage. Je sais que nos snowbirds sont de retour avec leur Courailleuse qui a rendu je suis certain de fier service. Je reviens sur mon sentis à comment quand j’écris j’aime la nuit. La Havane c’était faite belle pour la visite d’Obama, cette semaine Raoul Castro a déclaré que les services sociaux, étude, médecin, agriculture ect. Allaient demeurer nationalisé même avec l’arrivé des américains. Malheureusement sur place même dans les tout-inclus on sent que les cubains ont faim. La nuit à Cuba j’écoutais Radio Rebelde, de la musique et des propos du cru et même une ligne ouverte. Je ne sais trop comment vous dire mon sentis cette nuit. Je pense à mon père à cette main gauche aux doigts manquant à comment toujours assis à sa gauche elle m’obnubilait, ça aide pas a travailler de ses mains j’ai quand même réussis à me servir des miennes un temps pourtant… Pas de métier beaucoup de misère, quelqu’un cette semaine me racontais avoir acheté une maison à Cuba, je crois pas que c’est possible, quoi que bientôt les cubains de Miami vont pouvoir rendre visite à leurs familles. Je connais bien peu de choses de cette réalité là. J’ai tendance a croire que ceux qui sont contre Castro sont des voleurs… Je vous aurai pondu ça cette nuit c’est pas nouveau j’attends le prochain voyage je ne sais où. J’ai finis mon café et j’ai terminé la rédaction. Merci d’avoir lu jusque là!!! À bientôt et à la prochaine j’espère pour d’autre propos et un peu plus de sentis. Merci!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je m’y prends de bonne heure cet après- midi. Le vide me fait mal, dehors un toxicomane à vélo s’arrête dans le parc, il prépare sa dose sur le banc et dans l’abribus. C’est plein soleil, un autre gars fait les poubelles pour ramasser les contenants recyclables. Je sens ça lourd dans ma poitrine, pense au mal de l’âme c’est pour ça que j’écris pour le projeter m’en débarrassé mais c’est toujours à recommencé… Je devrais pas m’en faire sinon de mon mieux, la voisine passe sur la passerelle, elle claque sa porte, je crois que pour quelques dollars elle vend ses meubles. Aujourd’hui j’ai décidé d’illustrer mon blog avec une œuvre de Laurent Gascon un co-fondateur de l’escouade de la muralité dans les années soixante dix. C’est une céramique en hommage à l’affichiste Vittorio une œuvre de 2009 au coin de Fleuran et Ontario, dans mon goulag occidental où dans le Centre-sud de Montréal si vous préférez. On peut qualifier le style de monsieur Gascon de « néo-pop art ». Ça met de la beauté dans un quartier qui en a bien besoin… J’ai beau écrire j’ai quand même mal, l’anxiété qui me ronge et la peur de je ne sais quoi, la paranoïa… « Je voulais te dire que je t’attends »-Michel Jonasz. Oui j’attends, c’est que je sais faire de mieux attendre, je suis patient et même patient dans les urgences où on soigne pas en attendant… Je croque une pomme en pensant à ces logements mal insonorisés qui créent de la chicane entre voisins. La pomme ça remplis un peu ce vide existentiel, ce mal au plexus solaire. Dans ma tête ça va quand même bien, je suis conscient du chemin qui me reste a faire, j’en fais un peu chaque jour en sachant très bien que la perfection n’est pas de ce monde. Une pensée pour le mécanicien père de famille à Cantley qui semble pas bien allé je lui souhaite un prompt rétablissement. N’oubliez pas Le Cabaret poétique, Quête d’identité et d’imaginaire c’est le 2 mai à 19hrs vous pourrez me voir sur scène avec d’autre au TNM. Bon! Étrangement quand j’ai plus beaucoup de mots je tombe dans l’auto-dénigrement, ce que je ne ferai pas ici je vais essayer d’être bon avec moi de donner une autre forme à mon narcissisme. Je me tape l’épaule ça se peut pas que ce que je fais ce soit rien que de la merde. Si je prends mon temps que j’écoute pas cette voix négative qui veux toujours prendre le dessus, ça devrais aller. En attendant toujours dans le parc un gars joue au ballon. Plus de travail que de talent, y’a de ça dans l’écriture beaucoup de transpiration et un peu d’inspiration, c’est vieux comme le monde tout le monde sait ça… Ça tire sur la fin pour aujourd’hui ce que je vous écris. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine et à bientôt j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 18 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir il pleut, j’essais de composer  à partir de mon vécu quelque chose qui va aider.Aujourd’hui on parlais consommation comment le fait de trop consommer sabotais notre santé mentale. Moi je sais que je dois pas consommer même si parfois j’envie certain pairs-aidants qui consomment. Le mieux pour moi c’est l’abstinence totale. J’ai un programme de douze étapes que j’essais de mettre en pratique ça me demande de l’humilité voilà pourquoi je dois être en contact avec mon sentis. Je suis près a avouer que je suis impuissant devant l’alcool que j’ai perdus la maitrise de ma vie. Vingt-quatre heure à la fois je me rétablis. Je vous en parle pas plus j’ai brisé mon anonymat quoi que parfois je me présente comme un schizophrène paranoïde avec co-morbidité. Ce week-end je réfléchissais à ça, je me demandais si c’étais bien utile de me présenter comme ça si ça ne me stigmatisais pas encore plus. Je  dois choisir les gens devant qui je m’ouvre, si c’est pour aider ça va sinon je m’abstiens. Je veux me rétablir mais je veux pas être pair-aidant au sein d’une équipe multidisciplinaire en santé mentale. Comment vous dire que je crois pas à l’attrait d’une personne qui travaille dans un hôpital. Le fait est que j’ai le vécu mais pas le parcours académique. Je sais pas si le pair-aidant est efficace, l’idée du mentor est bonne mais parfois je me dis que c’est assez difficile de réhabiliter toutes ces personnes dans le réseau de santé mentale, patients comme donneurs de soins. La vérité c’est que j’ai vraiment pas de réponse à ça, j’aimerais bien que les gens cessent de souffrir, souffrir de cette intense maladie qu’est la schizophrénie. C’est mon sentis de ce soir eux ils ont le savoir, moi j’ai le vécu. Je me répète, si y’a quelqu’un de souffrant qui lis ça, qu’il entre en contact avec moi je vais essayer de l’aider en lui présentant un camarade pair-aidant. Lentement je reconstruis ma vie, bien qu’il soit un peu tard, je te fait par de ça et je comprends que dans la vingtaine on veux plus que ce qu’un vieux bougre de soixante ans peux donner. Lentement le temps passe et le poète se recycle dans le rétablissement. Je ne lis plus le dictionnaire, je me sent plus oppressé pense à ces années derrière moi, y’en a plus que devant. Ce soir c’est vraiment mon sentis que je vous ai écris, j’essais d’être authentique en me demandant si c’est bien utile. Bon! J’ai des problèmes de mise en page c’est pas grave, quelques mots encore si des inconnus qui souffrent lisent ceci qu’ils hésitent pas a aller chercher de l’aide. La force elle est là dans la demande d’aide. Ce soir j’ai plus beaucoup de mots. J’y suis allé avec mon vécu. J’essais de terminer sur une bonne note, le meilleur est à venir. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!

Bernard

dimanche 17 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’espère que c’est pas interdit, je vous en écris un autre j’arrive pas a dormir. Cette nuit je suis étourdis je viraille dans mon lit. Me suis quand même fait un café, ça va être difficile, ce matin j’ai une formation communication, je ne fais que ça communiquer j’espère que ça va m’aider a raffiner mon affaire. La nuit est tranquille dans le goulag. J’écoute mon âme, me gratte le cuir chevelus, tout le monde dors dans l’édifice. J’essais de vous traduire en mots ce que je ressent, ressentir c’est très près de ressentiment mais c’est pas de ça qu’il s’agit. Je suis pas en colère, je veux juste écrire mon état. Je pense aux voitures de mon lecteur de Deux-Montagnes, elles sont belles mais ils en aurait pas on l’aimerais pareil. Je dors très mal y’a longtemps que j’ai pas fait une nuit d’une traite. Je trippe toujours autant à remplir l’écran de caractères. Si j’étais zen j’écrirais que mon mantra, Oum padne Oum où quelque chose qui ressemble à ça comme toujours quand j’écris ça je pense au Boubla d’Abel dans le magnifique Race de Monde de Victor Lévi Beaulieu. Je respire comme il faut, d’autre dirait que je prends mon gaz égal, ça me fait du bien. C’est plus facile d’être zen la nuit on est plus loin du bruit et de la fureur. Le frigo démarre et arrête après quelques secondes… De la fureur j’en ai pas j’essais de rester calme et d’avoir une nuit « productive ». Ça se bouscule pas trop dans ma tête ni dans mon âme. Y’a pas de voix mais plutôt la peur… Je pense à cette intervenante anglophone y’a longtemps, je crois qu’elle étais pourris pour faire cette job là, c’est que mon jugement. Je mange quelques biscuits à l’avoine. Pense aux publicités du restaurant Barbi’s, le temps passe. Je mange comme un cochon, je crois que c’est la médication. J’ai hate de voir de quoi ma face vas avoir l’air dans LaPresse+. Je suis impatient c’est que dans deux semaines. Ce soir je pourrais intituler ça l’art de ne rien dire. Je me malaxe l’intérieur y’a rien qui sort. Tout à coup un pincement à l’estomac c’est l’angoisse je crois. J’essais de pas me mordre la langue, j’ai tout mangé la boîte de biscuits. Pour les voix vous repasserez j’en entends pas, y’a un parfum de désinfectant pour les mains du Purrell. J’avance lentement dans la nuit sans voir le temps qui passe, c’est une insomnie qui a du sens elle est pas source de souffrances. Je vais essayer de vous terminer ça sur une note magique un sol universel qui joué à la guitare démarre bien des chansons. « Partons la mer est belle »-La Bonne Chanson. On les avait oublié ces chansons elles sont revenues. Je pense à celle du vieillard je sais pas si vous vous rappelez. Bon! On termine sur cet air en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sors de mon cahier, ai commencé a lire un roman où on mentionne la rue Vaugirard à Paris, la rue où était mon hôtel quand j’y ai séjourné. J’ai beau y être allé, je rêve encore d’y retourner, me rappelle des commis de l’hôtel qui disait « si il vous plait » à tout propos. Dehors un voisin attend l’autobus, il boîte depuis qu’il s’est fait opéré pour la hanche, une chirurgie… Les bancs de parc ont été réinstallés, c’est bien… Je veux pas placer une œuvre d’art en photo, je veux prendre la place avec mon texte, les motards ont sortis leurs engins, j’entends sonner les cloches de l’église je sais pas pourquoi elles sonnent, ça annonce le printemps une sortie de l’hivernement infernal. La fenêtre est ouverte, vive le temps doux! Je pense a téléphoner à l’agent de voyage, il est trop tôt j’ai encore beaucoup de choses a faire, je prends ça un jour à la fois… Les handicapés passent dans la rue avec leurs chaises roulante électrique, je pense à l’ami qui souffre de sclérose en plaques, faut pas que je me plaigne je suis juste fou… Ça bourgeonne je crois ça va être vert ce seras pas long. Je regarde passé les autobus c’est ça aussi la vie dans le goulag occidental, les junkies heureux de pouvoir se faire un fix dehors… Ce matin j’ai marché jusqu’au supermarché ai acheté du lait et attendus l’autobus sur un banc. Cet après-midi j’essaye comme toujours d’être honnête avec vous, c’est pas très inspiré mon sentis c’est juste un peu d’ennuis. Je pense à cette grosse bonne femme dans le restaurant fast-food au retour de New-York, elle voulait que j’aille à la guerre,  une grosse folle! Je préférerais me perdre dans Paris me perdre dans ses rues remplies d’histoire. Je pense pas aux terroristes, j’ai pas peur faut vivre. Maintenant y’a les nuits debout place de la république, vont ils réinventer la démocratie? Je suis toujours fasciné par les français. L’ami de Repentigny a du beau temps pour jouer aux boules. Je lui souhaite bien du plaisir. Me semble que je vous chante toujours le même refrain, partir! C’est très fou d’en parler je vais surement le faire je sais pas quand, c’est ma névrose du départ. Tant qu’a vous faire des confidences disont que je remet en question mes implications citoyennes. Je devrais peut-être faire attention à qui je me dévoile, je verrai, pour l’instant je continue. Ouais! Quelques mots encore au son de la musique dans les voitures qui passent. Disont que c’est un beau temps pour une balade en voiture et arrêter dans un stand à patates frites pour manger un burger et une poutine. Je sais, je sais c’est pas très écologique et pas plus diététique mais ici aussi faut vivre moi je suis pas très grano. « Plattsburgh Drive inn blues » -Luc Plamondon. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

samedi 16 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Dehors il fait un temps magnifique. J’ai quand même fermé les stores pour que le soleil reflète pas dans l’écran. J’ai lu dans le détail LaPresse+ étrangement je me sent en compétition et je devrais pas, l’amour ça s’achète pas… Y’a une controverse de plagiat à propos de la chanson Stairway to heaven de Led Zeppelin. Moi je crois pas au plagiat des notes similaires oui mais des arrangements différents. J’écoutais ça couché par terre la tête entre les enceintes du système de son, que j’ai encore d’ailleurs, c’est devenue une antiquité. Je me sens tout doux, tout drôle dans mon goulag occidental ensoleillé. La semaine passée j’ai posté mon rapport d’impôt. Je crois que tout vas être O.K. Je peux vous écrire avec ma tête ça donne ça mais avec mon cœur ça donne autre chose pour l’instant y’a un parfum de fromage en grains, Je racontais comment c’était difficile d’écrire quand je me sens bien. Hier j’étais à la maison du citoyen de Saint-Eustache c’est sympathique de voir comment tous les citoyens et leurs différents intérêts se croisent. Je crois que la pleine citoyenneté ça passe par là, une mixité, un mélange de gens pour ne pas créer de ghetto. Dans la grande ville c’est plus difficile, un quartier est si différent d’un autre et y’a toujours une difficulté a maintenir un bon voisinage. Dans le goulag occidental on a le centre Jean-Claude Malépart, on y rencontre tous les âges et intérêts. J’ai souvenirs de la messe dans l’amphithéâtre de l’école. On y allait en gang avec les copains du quartier, ça pas été long la foi a pris le bord quand le vicaire a défroqué. Pour l’école au secondaire même si elle était tout près de la maison j’avais pris la mauvaise habitude de pas rentré manger le midi. Je pense à ma lectrice de Aylmer qui même si elle n’a qu’un an de plus que moi fréquentais pas la même école, j’ai jamais compris pourquoi, mes mauvais résultats scolaires? Les copains eux fréquentaient le Mont-Saint-Louis c’est pas rien, je crois qu’ils ont pas connus ce qu’est la marge. Ça me fait mal de vous raconter ça, je suis pas jaloux je suis resté un prolétaire et je suis pas devenus fonctionnaire… J’avais écrit que je cesserais de m’auto-dénigrer c’est pas facile, je pense à ce commis d’hôtel à Milan qui m’appelait docteur, surprenant! Je pense toujours a voyager Rome peut être? Barcelone? C’est pas les destinations qui manquent… Ce soir je me sens pas trop lourd, j’entends des gars rire dehors mais ils ont pas un rire franc. C’est un magnifique couché de soleil demain dimanche il va faire beau, encore quelques mots dites le moi si vous trouvez que je radote. J’ai l’âme en paix devant mes croix quand je vous écris c’est un peu un acte de foi. Je salut tous mes lecteurs où qu’ils soient. J’écris et je réalise mes rêves voilà!!! Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

vendredi 15 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’espère que j’ai aidé quelqu’un aujourd’hui, je crois que oui. Je pense que je vais mettre fin à mon auto-stigmatisme. Je crois quand même que c’est important parfois de dire que je souffre de schizophrénie avec co-morbidité. Y’a un bonhomme qui a voulu me donner une boîte de beignes scellée, je crois que c’étais pour me faire du mal je l’ai pas pris. Y’en a plusieurs qui veulent pas entendre que je souffre d’une maladie mentale. En tant que paranoïaque je suis toujours sur mes gardes, des gens méchants y’en a… Je dois quand même avoué que je suis courageux. Ce soir je sais pas trop quoi vous écrire tout à coup j’ai les larmes aux yeux. Je pense à tout ces gens que j’aime, toute ma fratrie… Je crois que les snowbirds sont de retour dans leurs nid du nord, bon retour! Mon lecteur de Deux-Montagnes a une magnifique Challenger de l’année, je l’ai vu ce soir il s’amusait comme un jeunot, bravo! Ce soir j’ai pas envie d’aller me coucher, suis de retour dans le goulag occidental. Je suis aussi heureux d’avoir jasé avec l’amie réceptionniste chez le docteur. Je lui souhaite un beau voyage… Ce soir en voiture je suis passé tout près de Dorval, j’ai pensés aux avions, à comment j’aime me préparer au voyage en attendant l’avion, écrire! Écrire! Voilà ce que je fait, je sais pas si je dis mais j’essais de vous faire sentir mon sentis c’est un peu absurde, je perd mes souvenirs. À la nuit! À la mort! Et on vie! Et on tord! Comme un cheval je prend le mors, je galope puis je m’endors… Je pense aux menteurs à quoi ça peut leur servir de mentir, ils se sentent plus intéressant? Heureusement j’ai un peu vu pleuvoir je les détecte d’assez loin. Ce soir je suis dans les souvenirs des parents et amis décédé, dans tout ceux là y’en a qui m’ont beaucoup aidée. Je chemine et je ne les oublie pas, j’ai compris si ça se peut qu’il fallait accepter… Même si il est tard je me suis fait un café, je pense à ces émissions de marionnettes dont j’ai oublié le titre, ce soir j’ai vu Mike Mercury au volant de son bolide, Les escadrilles de l’air je crois que c’étais le titre d’une émission, on aimait bien les jouets en vaisseaux volants différents. Je vous parle pas tellement de mon sentis tout à l’heure j’étais au bord des larmes et tout à coup je pense aux bons mots de mon ami critique d’art. Je pense aussi à l’amie psychologue qui dis que je suis hypersensible, c’est vrai et c’est pas toujours de tout repos. Quelques mots encore pour être dans les temps et terminer avant minuit c’est pas important mais je prends ça comme un défi. J’y arrive, je termine et c’est comme une longue agonie mais je vais quand même m’en sortir vivant. Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard