lundi 8 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Semble qu’avec ma poésie je me chie dessus, me dénigre et manque d’estime de moi. Je vous dirais que je suis pas partis pour faire un Gaston Miron de moi, un homme rapaillé y’en a eu un et je serai pas le deuxième pas plus qu’un Vanier du fond de ses enfers les miens sont bien ordinaire. Pourtant quand je lis ce que j’écris les gens écoutent et semblent apprécier, y’a peut- être une petite parcelle de que j’écris dans chacun d’eux. Sur le moment ce qui me viens en tête ces pauvre nigaud que je suis et qui sur son passage entend les gens fredonner des airs inconnus mais dirigé vers moi pour m’irriter. Vous voyez bien que je suis fou, j’ai dit à la scénariste du théâtre aphasique que malgré tout c’est ce que je veux faire écrire advienne que pourras. J’ai presque soixante ans physiquement y’a longtemps que j’ai finis de grandir mais spirituellement j’ai énormément de chemin à faire. L’ami me dis qu’il accepte pas, qu’il compose avec la maladie, il me parlait de l’école en me demandant si mes professeurs m’avaient aidé à avoir une meilleure estime de moi, malheureusement au secondaire j’étais déjà au prise avec mes gros problèmes. Je sais une chose c’est que j’aimais bien délirer en avant de la classe. Ce que j’écris c’est pas non plus Dale Carnegie «Comment se faire des amis » au cabaret poétique une dame voulais lire ce que j’écris. Ça me fait toujours plaisir quand ça intéresse les gens… Faute de s’intéresser à moi on s’intéresse à ce que j’écris, disons que je suis mal parti pour me faire une copine moi et ma crise d’identité perpétuelle. Quand je participe à ces ateliers là je pense à la pièce « Appelez moi Stéphane! » des intrigues farfelues autour d’une pièce de théâtre amateur. Je vous raconte un peu ma matinée. Je crois que je pourrai pas vous écrire de Cuba quoi que dans le hall de l’hôtel y’a des postes internet. Ce soir c’est calme dans le goulag occidental, dehors des enfants jouent et crient. Quelques voitures passent. Ça me calme de vous écrire comme ça. Je sais que je vaux mieux que cette misérable poésie, je crois que je vais demander l’adresse de courriel de la dame aphasique pour lui envoyer quelques textes de mon cru.  Je reviens à l’estime, l’intervenant me disait de parfois me féliciter me donner une tape dans le dos mais je pense pas à ça. Je pense à l’ami philosophe qui cite de grands extraits de ses lectures pour ensuite revenir avec des farces salées. J’essais de me rendre à cinq cent mots après j’arrête, le philosophe dirais que je fais un « strip-tease de l’âme ». J’ai hâte de partir pour les pays chauds pas longtemps mais juste assez pour m’inspirer me remonter. Je crois pas qu’en un si court laps de temps je vais changer bien des choses, mais j’ai un nouveau cahier pour écrire et deux romans qui se passent à Cuba. Voilà c’était ça pour ce soir, y’a pas de photos, je laisse la place au texte. Encore une fois merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

dimanche 7 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir je prends un break pour la photo. Ce matin j’ai ramassé un cartable, un dictionnaire, et une bible tout ça déchirée. Je les ai mis dans le bac à recyclage ça me fait mal. Je vois ça comme un signe, je sais pas ce que ça veux dire… Le Canadien a gagné ses deux matchs du week-end, ça fait plaisir, le soir est tombé c’est le Super Bowl, le trophée Vince Lombardi. J’ai vomis la pomme, je suis anxieux, j’ai hâte de partir… La télé fonctionne elle est sur les publicités les plus chères de l’année… Dehors c’est tranquille, demain j’ai une préparation pour le projet cabaret poétique. Je vous écris, je vous révèle mon monde intérieur, c’est pas facile. Je vais me reposer pas besoin de cuisiner. Comme toujours j’atteins jamais la poésie, je suis un grand niais qui crois à la puissance des mots. Je suis bien d’accord avec monsieur D’Ormesson, je discuterai pas de points virgules et d’accent pendant qu’il y a des gens qui se suicident. Les poètes sont souvent géniaux à leur première œuvre mais ensuite ils mettent fin à leurs jours où deviennent fou. La semaine passée j’étais aussi bien d’accord avec le journaliste qui disait que la maladie du cancer c’est pas un combat, ça se traite mais y’a pas de bataille. J’écris ça et je pense à ces dames que j’ai connues et qui sont décédées. J’ai mangé un pâté au saumon il était très chaud. Je me suis brûlé la bouche. Poésie, viens t’en poésie je t’attends je veux mettre le feu franc. Brûlé pour toujours le néant et dire tout le temps pourtant… Ça coule ça roule pour la poésie j’ai perdus mes dents, cent fois j’ai eu mal pourtant, je m’arrache au vent tourne autour de l’étang. Je vous l’ai dis je suis niais, épais. Un grand veau incapable de dire ce que ça vaux. Y’a longtemps que j’ai écris comme ça, un palefrenier dans l’écurie, à cheval sur la cure. Essayez pas ça veux rien dire c’est que des mots en mal du pire. J’arrête ça là… En vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

samedi 6 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Vingt trois heure trente, je suis debout un peu énervé avec la décision de partir en vacances. J’écoute, j’écoute ce qui se passe à l’intérieur, on est presque dimanche. J’entends les voisins ronfler, c’est la nuit, la neige a cessé, y’avait combien de crapules dehors cette nuit… Je dis ça, j’en étais une de ces crapules, les voisins toussent… Je trouve pas la poésie, le mot qui me colle à la peau c’est schizophrénie, une longue maladie ou les objets apparaissent et disparaissent. Parait que la maladie fait qu’on a une mauvaise perception de soi… Je me demande ce que je serais devenu avant la réforme des asiles, j’aurais cultivé des tomates dans le potager de Saint-Jean-de-Dieu. Là je pense aux magnifiques fougères dans l’hôpital du temps des sœurs. Cette nuit je puais, ai pris une douche, me suis rasé pense à ces deux gars qui se frenchaient pendant le temps de la toilette à l’hôpital de Joliette, j’y passais le temps en lavant la vaisselle et en regardant à travers les barreaux de la fenêtre, j’avais peur très peur… Je réfléchis à ce que je vous écris, y’a quelques temps je partais souvent pour l’hôpital en ambulance, ma vie était une longue attente de soins pour ma folie, ma terrible mélancolie. J’entend Pagliaro chanter « Et j’ai marché pour une nation! ».  Je courre après le temps trouve que ça passe vite, pense à l’auteure Gabrielle Roy malgré qu’hier j’ai acheté deux polars qui se passent à Cuba. Dehors une voiture klaxonne, ai pris deux pastilles contre les brûlements d’estomac. « Love me tender » -Elvis. Les bars sont toujours ouverts pour à peu près trois heures. Trois heures de défonce dans le night life de Montréal. Trois heures à jouer un autre personnage que soi. Trois heures a vraiment se prendre pour un autre, heureusement j’ai quitté ce monde là, je reste moi. J’ai hâte d’être assis dans l’avion. Je pense à un petit logiciel de graphisme qui m’a bien amusé. Ça fait plus de vingt ans. Tout ce temps, tout ce temps qui a passé, je me répète c’est épeurant.  J’ai peur d’écrire que je pense aux pourboires pour les employés de l’hôtel. Je veux aussi dire au lecteur à la retraite de Repentigny. « Inquiète toi pas pour ma quéquette je suis capable d’en prendre soin! ». C’est pas vraiment la fin, je veux vous parler de l’œuvre de Jean-Pierre Morin. Depuis la fin des années 1980 l’artiste a réalisé une trentaine d’œuvres publiques.Né en 1951, Jean-Pierre Morin étudie la scupture à l’École de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli (1968-1971) il a obtenu un baccalauréat en beaux-arts de l’Université Laval à Québec (1978) et une maîtrise en beaux-arts, option sculpture, de l’Université Concordia à Montréal (1984). Cette sculpture s’intitule Temps d’arrêt elle appartient à la ville de Montréal c’est une commande publique, les matériaux sont acier intempérique, aluminium de dimensions générales 500 x 145 cm les techniques sont, assemblé, coupé, soudé, elle est au parc Molson dans Rosemont-La Petite-Patrie à Montréal. L’œuvre s’inspire de l’esprit du parc comme lieu de rassemblement, de détente et de jeu.Érigée comme un monolithe, l’œuvre répond à la symétrie de ce parc. Le choix de matériaux industriels (acier Corten et aluminium) ainsi que le style tubulaire de la composition sculpturale tranchent radicalement avec la nature environnante. La couleur orangée du Corten, qui se démarque autant de la végétation estivale que de la neige en hiver, crée, à elle seule, un point de repère incontournable. Merci au site art public Montréal. Bon! La nuit avance, les gens plus un sou en poche après avoir veillé, rentrent chez eux à pied, parfois c’est long quand on a bamboché au centre-ville et qu’on dors à Cartierville. J’arrête tout ça là en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je m’en vais dans les pays chaud. Ce matin il neige dans le goulag.  Je me sens tout drôle j’ai hâte de partir, presque pas de circulation automobile dans le goulag occidental. J’ai très mal dormis, je crois que je vais sortir m’acheter un cahier et de la lecture pour les vacances. J’essais de vous écrire un texte qui a du sens. J’ai écouté mon conseiller lecteur de Deux-Montagnes, assez parlé je suis passés à l’action. Je pense à l’avion j’ai hâte, je le répète, j’ai mon billet électronique. Je commence a faire mes bagages ai sortis mes culottes courtes. Semble que la plage est belle. Je suis loin de mon senti ce matin, un peu anxieux, je vais le croire quand je serai dans l’avion. Dehors ça poudre, c’est un samedi d’hiver je suis vraiment mordu des voyages. J’écoute ce qui se passe dans ma tête je sors, sors pas, une longue voix d’hésitation. Y’a longtemps que j’ai pas eu l’hallucination des envahisseurs. J’ai peur qu’écrire là-dessus ça va les faire revenir. Je prends mon temps tout le monde semble heureux que je parte. Ai bu un verre d’eau, lu LaPresse+ pas très intéressante aujourd’hui. On y parle des fugues de ces jeunes filles, je déteste les maquereaux. J’aimerais quand même pas revivre mon adolescence. Heureusement c’est finis tout ça maintenant je suis un vieux bonhomme en rétablissement. J’écris oui j’écris et je lis, j’entends la radio d’une voiture qui passe. Je suis toujours assis au même endroit, y’a de la musique dans l’édifice, les voisins discutent. L’autobus passe, les passagers montent. En voyage je serai pas branché wi-fi ils ont des stations internet, je vais essayer de me rappeler mes mots de passe sinon c’est pas grave, je vais profiter de la plage. Ai parlé au camarade peintre, il dis que le voyage va me faire du bien. Mais oui! J’aime ça prendre l’avion. Je crois que je suis désagréable quand je téléphone à tout le monde pour dire que je pars. Je vais pas grimper l’Himalaya c’est juste des vacances à Cuba. J’ai du miel collé dans le poil aujourd’hui la photo c’est une sculpture située dans la cour arrière des habitations De Maisonneuve. L’œuvre a inspiré à Francine Lemieux fille de l’artiste cette réflexion « Tout comme un voilier voguant sur l’océan à voile déchirée; nos pionniers ont fait face aux entraves que la vie leur apportait en étant tenaces et courageux. » F.Maurice Lemieux (1931-1994) a fréquenté l’école d’Arts et Métiers de Valleyfield. Il produit ses premières sculptures dans les années cinquante. Il participe à la Biennale de Madrid en 1957 et réalise en 1961 une imposante sculpture murale pour le séminaire Saint-Jean-Iberville entre 1964 et 1971 il réside à Los Angeles ou il met au point un nouveau matériau qu’il nomme « aluminium-mousse » Au début des années 1980, il crée Calcite une œuvre permanente pour le métro de La Savane à Montréal. À voile déchirée est un titre attribué par l’ayant droit de Maurice Lemieux, l’œuvre était initialement sans titre. C’est une sculpture d’art public dont la date de fin de production est de 1972. Les matériaux sont de l’acier peint, les dimensions générales sont 469 x 315 x 394 cm derrière les Habitations De Maisonneuve au 2485 boulevard de Maisonneuve est à Montréal. Je termine donc là-dessus, j’ai mon billet électronique. Je pense que je vais avoir du plaisir. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

vendredi 5 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je vous écris du matin, en pensant aux snowbird en Floride. Chez moi c’est frais semble que dehors il fait froid. J’ai mis une petite veste ça fait un peu vieille fille. J’ai remarqué que lorsqu’on parle de rétablissement les gens reviennent sur leur passé, sur ce qui n’a pas marché pourtant le rétablissement c’est aujourd’hui maintenant le passé on peut rien y changé c’est quand même de l’expérience. Ai mis le chauffage, comme toujours j’essais de vous écrire mes sentiments intérieurs, je sais pas si ça se dis. J’ai un monde intérieur assez riche peut être trop, j’ai une migraine… Parfois je suis moins paranoïaque, je veux aller vite dans l’expression comme si mes émotions allaient disparaitre. Je pense au gars dans un documentaire qui disait se battre contre des milliers de voix, moi j’en ai qu’une et c’est déjà très compliqué, je vois pas comment je vivrais avec plusieurs. Il fait plus chaud dans le studio, mes comptes sont payés ça me laisse libre pour autre chose… J’ai toujours Paris en tête c’étais pas un voyage de noces, j’y retournerai un jour. Me suis préparé un café, faut que ça bouge ce blog là,  je parle pas tellement des actualités. Je trouve dégueulasse les proxénètes et les jeunes filles en fugues. Mes amies les puéricultrices doivent avoir hâte que ça se règle dans les CPE. « Quelle vie d’orgie, quel monde de sexe, y’a plus rien à l’index »-J.P.Ferland. L’index des livres c’étais garant d’un succès sous la couverture. Henry Miller a longtemps été interdit dans son pays les U.S.A. j’ai lu ça y’a longtemps dans la période décadente de ma vie, tout se passait dans ma tête, la lecture de ces textes hot me laissaient froid. Y’avait aussi Bukowsky et sa folie ordinaire qui rimait avec une forme d’alcoolisme que j’appréciais. Quand j’y pense on peux pas tous être créatif et alcoolique. Plus près de nous y’a Desbiens le poète du nord de l’Ontario très précis dans sa poésie. Je prend mon café et je bave comme un cochon qui a la rage. Viens de regarder les actualités rien de neuf… Je trouve Geneviève Asselin, la lectrice de nouvelles, très jolie. J’essais de vous amener vers la photo d’aujourd’hui, c’est l’œuvre Trois disques d’Alexander Calder et le dôme géodésique de la Biosphère de l’architecte Richard Buckminster Fuller. L’œuvre de Calder est une structure en acier inoxydable non poli composée de cinq arches qui se chevauchent et s’appuient sur six jambages effilés dont la cime est ornée de deux pointes et de trois disques. La sculpture symbolise le progrès et la puissance humaine. Le « stabile » est d’une hauteur de 22 mètres, il est le deuxième stabile le plus imposant.À la demande de L’International Nickel du Canada, il n’a pas été peint ce qui en fait le seul exemple de stabile non peint. Commandée à Calder par l’International Nickel du Canada pour l’Expo 67. Alexander Calder est né en 1898 à Lawnton Pennsylvanie, il possède une formation d’artiste et d’ingénieur. Considéré comme l’un des sculpteurs les plus marquants du XXei siècles. Stabile est un mot inventé par Jean Arp qui désigne ces œuvres monumentales composées de formes simples fixées au sol. Calder est décédé à New-York en 1976. C’est une sculpture qui fait partie de la collection d’art public de Montréal la fin de la production est en 1967, la date d’accession est le 30 octobre 1967, la technique est découpé; assemblé;boulonné;soudé en acier inoxydable Ses dimensions sont de 2130 x 2200 x 1625 cm.Y’a des variations du titre Man, Three Disks; L’Homme;Man; The Man. On peux la voir au Parc Jean Drapeau de l’Île Sainte Hélène tout à côté y’a la Biosphère de Montréal un dôme géodésique, le plus imposant du genre au monde due à l’architecte Richard Buckminster Fuller, en 1976 un incendie a consumé le revêtement de polymère. La structure construite en acier est demeuré utilisable. Je termine là-dessus en vous remerciant de votre lecture!!! Merci! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

P.S. Si vous voulez mieux voir la photo cliquez dessus.

jeudi 4 février 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Comment vous raconter que je ne dors pas mais que je prends plaisir à écrire. Je salut ici l’ami prof d’histoire de l’art et le remercie pour ses bons mots. Aujourd’hui il fait plus froid, les camions font du bruit quand ils se vident, la portière arrière bat, ça claque… La voisine tousse et moi j’ai sommeil pourtant j’irai pas me coucher c’est l’après-midi. Je veux pas entretenir la confusion pour vous écrire sur mon senti, je pense à cet autre ami peintre toujours en recherche. J’essais de l’accompagner avec mes écris l’œuvre est toujours en devenir. Je sais pas vraiment ce que j’écris, les camions passent et repassent sur la rue. J’ai la tête molle comme les montres de Dali. J’écoute la voix c’est pas un discours très conséquent, j’essais de la suivre de la diriger pourtant c’est comme si elle éclatait, c’est ça la folie toujours vivre avec ce soliloque, un intérieur bavard qui mène je ne sais ou. Toujours seul, j’aime plus vraiment les bistros depuis qu’on m’a volé ma tablette électronique. Soudain une odeur de fritures, des frites… Comme toujours la voisine passe sur la passerelle. Quand t’est hospitalisé pour des problèmes de santé mentale tu entre en contact avec des gens, ça brise la solitude mais pas nécessairement pour le mieux. Là je me pose la question si ça se négocie une relation au contraire de « tomber en amour ». Je reviens donc à mon affect déglingué. Le bonhomme se demandait ou allais toutes ces voitures, « personne travaille » qu’il disait. Je viens d’avoir un court flashback c’est pas souffrant mais c’est déstabilisant. J’aurai écrit la même chose toute ma vie. Je suis assis et j’attend… Juste d’écrire comme ça, ça calme la voix. J’ai un peu peur de devenir alzheimer, ça cogne dans le corridor. Étrangement je me sent comme à la campagne, le goulag occidental m’est rentré dedans… Aujourd’hui la photo c’est un obélisque en hommage à Charles De Gaulle, il est au parc Lafontaine c’est une œuvre de 1992 d’Olivier Debré, une œuvre à mi- chemin entre la figure de la pyramide et de l’obélisque. Debré est une grande figure de l’abstraction française de l’après-guerre, membre de l’académie des beaux-arts, né à Paris en 1920. Il fut avant tout un peintre de grande réputation à l’échelle nationale et internationale. Debré ne compte à sa carrière que très peu de sculpture. L’obélisque a comme fin de production 1992, accession 1er janvier 1992. Les matériaux sont granite;époxy;ciment;peinture d’une dimension de 1780x240x270 cm on peux voir au parc Lafontaine sur la rue Sherbrooke à Montréal. Je me calme un peu pense aux impôts. C’est absurde ce que je fait, je suis pas dans l’ordre de l’urinoir de Duchamp. L’art est rendu, je ne sais comment écrire je pense à ce gars qui faisait gicler son sang dans les musées… Moi c’est plus de l’ordre des Impatients et pourquois pas? Je sais pas si je vous en demande beaucoup pour la lecture, si c’est trop faite moi signe. Je termine et vous dis merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

 

mercredi 3 février 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Comme toujours je suis seul et le Canadien va en perdre une autre je crois. J’ai fermé la télé, je réfléchis, je sais pas trop si c’est la schizophrénie. La fenêtre est ouverte c’est la nuit. J’essais de trouver quelle destination je pourrais prendre. Ça aussi c’est pas une très belle phrase, partir oui! Mais pour ou ? Pas tout de suite. J’ai laissé les cahiers j’écris mes post pour mon blog. Si j’ai appris une chose c’est vivre seul. Toujours la même chanson dans la tête. Je suis pas un vacataire, je dérive… Deux fois par jour, pas surprenant que je manque d’inspiration, dehors les gens parlent j’entends les automobiles qui passent sur l’asphalte mouillée. Dans ma grande frénésie poétique j’ai des brûlements d’estomac, vous n’en avez rien à foutre moi non plus… Je me souviens de Linda qui voulait toujours que je la reconduise à la station de métro, le goulag occidental c’est pas évident pour les femmes. Ce midi je racontais à la matriarche comment je trouve que ça passe vite, j’ai peur de finir et de dire « ce n’était que ça ».  Like they say, go with the flow! Je pense toujours à ce film avec un poète qui rature et déchire des pages et des pages, c’est jamais correct sa femme et sa fille sont exaspéré, un poète torturé. Moi je vous envois ça, les questions je me les poses avec vous. Je viens d’arrêter… « T’attend ton train! ». Je regarde pas le match « ça m’énarve! ». Dehors y’a un taxi qui klaxonne. Le beat! Le beat! Le beat et je le répète c’est pas celui de Jack Kérouac, la beat generation c’est vieux! Je me promène entre l’écran de l’ordi et la tivi. J’aimerais bein ça être un génie mais je transpire pas assez. Je pense à ma lectrice de Deux-Montagnes, j’espère qu’elle continue son cheminement. Y’a mon lecteur amateur de boxe de Deux-Montagnes aussi. Je sais pas qui étais son favori mais c’étais pas un grand match. Je sais pas pourquoi j’écris ça dehors c’est le festival des minounes aux silencieux brisés et d’autre à la basse compressé. Je suis assis, ai refermé la tivi. Ce que je vie ce soir me rappelle les premiers jours de ma schizophrénie, ça ronronne entre mes deux oreilles et j’ai peur. Étrangement j’ai des souvenirs de grands joueurs de hockey Frank et Peter Mahovlich, je crois que mon lecteur technicien à la mise en onde s’en souviens. Bon! C’est finis le niaisage! On perd c’est toutte!!!  Je suis désolé je me suis laissé emporté vous vous demandez peut être c’est quoi la photo, la fille je la connais pas mais la sculpture c’est Love au coin de la 55ei rue et de la 6ei avenue à Manhattan New-York créé a l’origine par l’américain Robert Indiana dans une démarche d’art populaire. Il s’agissait au départ d’une image pop utilisé pour la carte de Noël du MoMa dans les années soixante et aussi pour des timbres. Les dimensions sont de 3,66mx 3,66mx1,83m le matériel c’est du Cor-Ten. La première sculpture fut créé en 1970  pour l’Indianapolis Museum of art dans l’Indiana. On retrouve la réplique dans les grandes villes comme Philadelphie, Madrid, Singapour, Paris. Je termine là-dessus je pense que j’ai fait mon goddam best pour aujourd’hui. Comme toujours merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard