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Bonjour ! Bonsoir ! Souvenir de cette gentille demoiselle qui m’avais prêté son téléphone portable pour que j’appelle mon lecteur de Deux-Montagnes avant le show hommage à Black Sabbath et à Led Zeppelin. J’étais impressionné de voir toutes les limousines qui arrivaient là… Le jour de l’an arrive encore une couple de nuit. Je sais pas trop quoi vous dire à propos de la nouvelle année, je vais la vivre un jour à la fois … Cette année faut pas se casser le bicycle on est confiné pas de rassemblement on reste chez soi. Aujourd’hui c’est un peu moins gris il neige, je trouve ça beau … Pour moi c’est vraiment l’hiver, la radio est ouverte ils parlent de lutte à la pandémie… N’empêche j’écris et je pense toujours aux grands poètes à Hector de Saint-Denys-Garneau à Anne Hébert à comment j’ai vécu loin de leurs monde bourgeois des grandes familles de Westmount. Les essais et la littérature c’étais tellement loin de ma classe sociale surtout qu’on y appréciait pas la culture le mot … La schizophrénie me rapproche plus d’Émile quoi que je n’ai jamais lu ses poèmes d’hospitalisation semble qu’ils étaient pas très bon que l’œuvre étais terminé. Tout ce que je vous raconte là fait partie de mon délire « littéraire »… Dans mon univers intérieur vie le monde poétique de plusieurs, ça me touche et me bouleverse. Je me donne à vous en quelques mots simples… Je suis pas de Westmount plutôt de ce que j’appelle le goulag occidental anciennement le faubourg à m’lasse mon monde c’est plus l’asphalte que la flore Laurentienne de Marie Victorin qui évoque pour moi une sorte de retour à la terre qui a pas réussis, on voulait la ville à la campagne, le beurre et l’argent du beurre … Les plantes ça me fascine pas surtout en hiver j’en aurais trop à apprendre en plus j’ai pas le pouce vert et suis pas vraiment amateur de jardin communautaire… Non vraiment c’est pas pour moi le charme bucolique de la campagne… Je sais pas ce que c’est le travail de la terre. Je sais pas pourquoi je vous amène là peut-être parce que Garneau y est disparus très jeune… Bon ! Je vais vers le senti le mien ce qui précède est bizarre j’ai pas en mémoire les vers des poètes ça me fait défaut … Je pense à Gilbert Langevin qui se promenais dans le quartier latin avec un carosse d’épicerie c’était un grand poète. En ce moment je pense que comme dans la construction ça prend des cartes pour être poète, j’en ai croisé des orgueilleux qui croyais être les plus grands poètes de leurs génération … Je vous touche pas avec mon délire discours ce soir, tout le monde attend le bye bye au y’able la poésie. Demain minuit pour plusieurs ce seras là télé, voilà comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard