lundi 26 août 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Lundi dernière semaine du mois d’août, je suis incapable de vous écrire sans m’arracher le cœur. Je crois que la semaine prochaine c’est la rentrée scolaire, j’ai des souvenirs de poussée d’eczéma à cette époque, je détestais porter des vêtements neuf qui « piquaient »… J’amenais toujours une pomme à la maitresse d’école elle devait en avoir des centaines… Le midi je rentrais diner et la matriarche écoutais les joyeux troubadours à la radio, j’ai pas beaucoup de souvenirs de cette époque. Je ramenais toujours mes devoirs et mes leçons me souviens aussi d’avoir eu une médaille d’honneur…  Je jouais pas tellement avec les copains dans la cour d’école je préférais attendre avec la matriarche avant de partir, j’avais qu’à traverser la rue… en fait je traversais la rue Saint-Vital pour me rendre à l’École Jeanne Lajoie à côté… Les premiers jours de la rentrée c’étais pas mal on nous remettais nos livres et la liste du matériel scolaire dont on avait besoin à cette époque j’aimais l’école je commençais… Pas vraiment de grands souvenirs à part des livres recouvert de papier bleu et d’ autre de rouge, souvenirs aussi d’avoir été trop malade pour aller à l’école je restais couché et la matriarche m’achetais des bandes dessinées. Souvenir aussi de ces visites chez les disciples d’Emmaüs, je sais pas si c’est parce qu’on était pauvre ou qu’on voulait faire des économies… Y’avait ces bacs humides où on retrouvais des reliés du journal de Mickey, dans les bons jours j’en ramenais un je me souviens plus si c’était dix cents où vingt-cinq cents… Les jours passaient fallait savoir s’ennuyer, samedi au cinéma Rio avec les animations de concours de dessin et dimanche la salle paroissiale avec les films de cape et d’épée, c’est pas très original tous les enfants ont vécu ça… C’est de la nostalgie quand même de bonnes années… Ont jouais sur l’asphalte en face de la pharmacie… De l’autre côté de la rue Monselet c’était le magasin chez Marguerite qui tenais un peu de tout sur Saint-Vital pas très loin y’avait le tailleur, je me souviens de l’année où le patriarche s’était fait couper un habit, on en étais fier il ressemblait à un parrain…  À l’époque c’était un coin de rue, un quartier assez grouillant… Parfois on remontais Monselet vers l’est pour aller chez Woolworth au centre d’achat Forest ça semblait loin mais pour les enfants les distances sont pas les mêmes. On a grandis là jusqu’au déménagement à Terrebonne tout était à recommencer, la nouvelle école les nouveaux amis j’avais tellement peur je me suis battus avec un camarade de classe sans savoir ce qu’il voulait, les jeux de punching ball de Missisippi c’était nouveau fallait apprendre on avait pas ça à Montréal… Pour se rendre à l’école on passait dans les champs sans perdre trop de temps… Je suis certain de vous l’avoir déjà écrit… Quelques mots encore et pardon pour la répétition. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard




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