Bonsoir!
Bonjour! Ce soir c’est la féria du vélo, le tour de l’île la nuit. Je me suis
toujours demandé pourquoi ils passaient pas dans Outremont plutôt que dans mon quartier,
on a pas le choix faut entendre leurs litanie, aller donc rouler à Brossard j’ai
un ami cycliste de haute performance qui serait très heureux… Je bougonne, je
sais pas si ce genre d’activité aide les pauvres et les maganés de mon
quartier après la procession de la fête Dieu, on a le tour en vélo une autre
sorte de religion inconsciente.On se
fait toute sorte d’activités païennes…Une espèce d’hommage au printemps pour
les enfants criards, j’aime pas ça, quand je faisais du vélo sérieusement c’était
en solitaire, je m’entrainais seul, je vous dis ça c’était y’a longtemps… J’en
connais qui attachent leurs vélos sur leurs voitures et viennent nous embêter à
Montréal… C’est la folie furieuse la rue Mont-Royal est fermée à la circulation
automobile… Je pense à la fameuse procession dans la Famille Plouffe de Roger
Lemelin tout y étais, Sacré-Cœur et fleurs, prêtre en soutane et cardinal comme
évêque de toute les couleurs. Je sais pas si les cyclistes font des promesses,
le Sacré-Cœur en faisait… Je les entends sur leurs bécanes, ils ont oublié l’histoire
et comme un troupeau ignare se garrochent dans leurs randonnées laïque, je
crois qu’à la fin y’a une grande messe musicale… Je sais pas ce qu’il aurait
fait là-dedans notre Guillaume Plouffe…Des processions religieuses voilà de
quoi étais fait notre Québec d’hier… On célèbre du pareil au même, perdus nos
prières qu’on a remplacé par des chansons, le Pater est quand même resté on le
récite discrètement… Souvenir d’une autre époque où on faisait du camping en
famille, un dimanche on s’était arrêté dans une église d’un village pour
assister à la messe, le prêtre dans son sermon avait mentionné notre présence…
La randonnée cycliste est terminée, le calme est revenu… Oui j’en faisait du
vélo avant que la maladie mentale fasse ses ravages, ce soir après cette
randonnée je sais pas si mes pairs vont finir ça dans un bar du quartier, la
nuit c’est un peu ça le désir de s’encanailler… Encore un autre souvenir où les
abbés étaient ultra-présent, c’était peut-être les espions du curé qui veillait
sur la famille, j’ai toujours été mêlé entre les abbés, les pères et les
frères, c’est vraiment d’une autre époque… Hé oui! On a prié pour moi, je suis
en rétablissement, je le dois peut-être à tous ceux qui prient… La circulation
automobile a recommencée, on a rangé nos revendications pour la bécane jusqu’à
l’année prochaine… J’aimerais bien qu’ils fassent une randonnée jusqu’à Québec
et à Ottawa… Je fais plus de vélo j’ai trop peur et j’aime pas assez le monde
pour participer à des féria comme celle-là… J’ai presque terminé, pense à la
randonnée Terrebonne- Hull que j’avais fait avec l’ami de Brossard y’a
longtemps, que de bons souvenirs. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine!!!
Bernard
P.S. En fait
j’ai deux amis à Brossard, un cycliste praticien ressource à la retraite et un
autre ingénieur à la retraite avec qui j’ai fait du vélo dans ma jeunesse.
Bonjour!
Bonsoir! Je suis ensommeillé dehors c’est frais et gris je voudrais faire de
belles métaphores comme les écrivains aguérris… Aujourd’hui c’est la navigation
et le port de San Francisco. L’ami commence sa traversée de l’atlantique
demain, il est brave… J’ai remarqué que les gens « cultivés » ne se
gènent pas pour utiliser les adverbes… J’écris gens, j’aime pas ça, c’est trop
populiste je devrais plutôt utiliser personnes je dis pas mes pairs, ce ne sont
pas eux. Je suis bien seul quand j’écris comme ça…Moi j’étais au bord du
pacifique et tout près des bateaux de pêche, l’ami va commencer par la rivière
Hudson et ensuite filer vers les Açores au Portugal. Je sais c’est mêlant, j’arrive
pas à écrire de belles poésie obscure que personne ne comprend mais qui vous
met tout à l’envers, loin de moi l’idée d’écrire comme un criminel… Quoi que
mon écriture n’est pas fine je la veux crû comme j’écris souvent… Quand j’écris
de cette manière j’arrive toujours à la même forme auto-dénigrante. Je m’en
veux, je vais me préparer un café, je crois que le poète radical utilisait un
dictionnaire médical pour moi pas de langage obscur juste le vocabulaire du
petit matin… J’aurais tant aimé être poète, trouver une belle phrase pour vous
dire que j’ai mangé du pâté de foi à l’ail et que j’ai soif comme un bédouin
dans le désert… J’ai rêvé que je retrouvais ma première flamme elle était avec
moi chez le patriarche j’étais tellement heureux de la voir, je crois qu’aujourd’hui
elle est décédée… Y’a pas de poésie dans la mort faut savoir vivre, je sais pas
comment vous dire autrement… Je gagnerai jamais de concours avec mon écriture,
la gouverneure générale a d’autre chats à fouetter, moi ce que je fouette c’est
la crème… J’ai redémarré le climatiseur, je sais vous préférez les poètes
écologiques dans la sueur de leurs chambres chauffé par le trop gros frigo pour
rafraichir la bière, on sue et ça dégoutte sur le tapis, on glisse sur le
clavier, c’est l’été… Vous vous croyez écologique parce que vous vous envoyez
dans la dalle de la bière artisanale au fond vous êtes alcoolique… Ça fait de
bon client pour la brasserie à la mode du coin… Vous faites l’intéressant
pourtant vous avez tout perdu, vous ne retrouvez personne restez seul et battu…
Tout à coup ça sent bon l’after-shave… Je veux pas vous monter de bateau, ma prose
est ordinaire… Je serais incapable d’enseigner quoi que ce soit à quiconque vous
voyez c’est très mauvais, pourtant je continue dans le vernaculaire, je veux
mon écriture d’ici… Encore une fois je suis dans la pourriture finale, rien d’édifiant
juste de l’écriture banale. C’est ma tâche de chaque jour, trouver la finale,
je pense à ma regretté sœur, vous me l’avez remémoré, je suis brisé… Voilà c’est
comme ça que je termine. Quelques mots de plus pour vous remercier de m’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! Je fais une indigestion j’ai mangé trop de biscuits, quand je vide des
boîtes comme ça je suis comme un enfant qu’on a privé. Je sais fallait m’arrêter
c’était pour mon bien, maintenant je les vides… Comme si j’avais été carencé…
Je me vois encore fouiller dans le garde-manger de la cuisine essayant d’attraper
quelques biscuits avant le souper assez pour me gâcher l’appétitet avoir des hauts le cœur… Après je disais j’ai
pas faim pour quelques heure plus tard me faire des tartines de beurre d’arachide,
À la maison fallait manger à l’heure sinon on passait sous la table,je vous écris ça et je bave… Je savais pas
vivre avec les années j’ai pas appris beaucoup de choses on s’est pas arrêter
pour m’expliquer, je dévalisais le garde-manger parce que j’étais trop
angoissé, je voulais me paralyser… Il pleut, j’ai démarré le climatiseur, j’aime
quand c’est frais… Jeudi soir comme toujours les bars et les tavernes sont
remplis, on s’y saoule allègrement entre copains… Les lieux ont changé mais ça
reste la même maudite bullshit alcoolique…
Avant, puisqu’il y eut un avant, je pouvais prendre le taxi et descendre dans
le bas de la ville pour boire à mon bar préféré, à la fin cochonnerie je
pouvais me vomir dessus et puer le rance on me jetais pas dehors, la belle
époque était terminé le bar étais sur le déclin… Tout près y’avait une maison
de thérapie analytique j’en soupçonne quelques un d’avoir péter les vitrines du
bar… Miroir, vitrine, éclairage et alcool les moments de détente artificiel, le
lendemain ont était vanné … La nuit avançait bientôt on aurais plus un rond en
tout cas plus moyen de jouer à Bukowsky toujours prisonnier de la folie
ordinaire, juste névrosé pas encore psychotique… Cette semaine j’ai croisé un
pair psychotique ça semble pas simple cette tension… C’est toujours mon thème
de prédilection… Le climatiseur viens d’arrêter… Je sors plus la nuit, fallait
être un peu tête folle pour répéter ces sorties toute les nuits… L’ivresse ça
fait combien de fois que je vous en parle, tous ceux qui se sont suicidé parce
qu’incapable de vivre sobre. Je crois qu’il y a une profonde blessure, une âme
blessée, amochée qui répète… On cherche de l’amour un peu partout même auprès
des serveurs et serveuses des grands bars… Je sais je me répète c’est pour
mieux me souvenir. L’ivresse c’est aussi la pornographie, les mauvaises valeurs,
l’argent sale qu’on veut laver… Je voulais plus vivre là-dedans… J’ai pas tous
vu mais j’aurai fait le tour… Cette nuit je termine dans la solitude et la
tristesse… La littérature est aussi dans les revues que l’on tiens d’une seule
main pour paraphraser le chanteur… Voilà! J’arrive à la chute, y’a un parfum d’ail,
comme toujours l’épilogue est difficile, je pense à la lecture comment on
associe ça à la folie, la maladie… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À
la prochaine je l’espère, au revoir et à bientôt!!!
Bonjour!
Bonsoir! Je sais pas si je vais arriver à vous écrire quelque chose d’original
aujourd’hui… C’est l’anniversaire de quelqu’un de très cher, elle est
maintenant grand-mère. J’aurais pas cru ça… Ça fait de moi quelqu’un de plus
jeune jeune… Pour moi depuis quelques années la vie s’est apaisée, tout à coup
y’a un parfum d’orange… J’ai la paix chez moi, je vous écris et le bonheur je
vous le chuchote tout bas. Je vous écris j’essaye de réaliser quelque chose
pour moi écrire ça toujours été important… Je me suis adoucis en écoutant mon
senti… L’idée de vivre en plein jour me réussis, j’ai si longtemps vécu la nuit
et mes échecs je les ai nourris. Je pense toujours aux aéroports aux avions, je
repartirai bien à un moment, je sais vous me trouvez très bôf avec mes voyages
mais j’ai cette chance- là, pouvoir partir… J’aime bien la poussée dans le
siège quand l’avion décolle… À mon départ pour San Francisco j’ai bien aimé la
rapidité avec laquelle tout s’est fait, bagage, douane, embarquement… Quand je
suis sur un vol j’en profite pour visionner des films… J’aime bien les
super-héros Marvel, les Avengers… Je vous raconte ça avec de la nostalgie j’ai
déjà hâte à mon prochain départ. Y’a l’ami de Brossard qui me demande la
réaction de Clémence Desrochers à qui on rendait hommage en début de semaine,
elle était très enthousiaste et a fait quelque jeux de mots, elle a apprécié et
nous a encouragé à continuer… J’ai appris qu’il y aurait peut-être des reprises
de certaines scènes au congrès de l’association québécoise de réadaptation
psycho-sociale. Je sais pas si je vais en être ça reste à confirmer. J’ai un
peu discuté avec madame Desrochers mais j’ai fait un fou de moé, c’est
difficile de parler avec quelqu’un qui a tant de métier. Je vois qu’il fait
beau en Provence, moi je vais repartir le printemps prochain j’ai pas encore
décidé de la destination mais j’y pense, j’ai Rome en tête pour aller
rencontrer l’ami de Diane… Je pense aux enfants qui doivent avoir hâte aux
vacances, j’aimais bien l’été bâtir des cabanes dans les arbres et marcher dans
le boisée derrière la maison, me reposer en faisant de la lecture quand il
faisait trop chaud. Parfois dans le stationnement de l’église je rencontrais l’ami
maintenant de Brossard avec son triporteur. Je sais pas si vous vous souvenez
de la foire dans le parking du centre de Loisirs tout à côté de l’école
Saint-Louis… Ça aussi c’est de la nostalgie de bons souvenirs quand-même… Je
sais que mon lecteur technicien à la Rolls-Royce développait déjà sa passion
pour la pêche… Quelques mots encore… J’aimais pas tellement tondre le gazon et
jardiner, j’ai jamais eu le pouce vert. Je touchais aux plantes et elles
disparaissaient… J’avais essayé de faire pousser du cannabis mais la matriarche
l’avait découvert. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!
Bonjour!
Bonsoir! Dans la nuit de mercredi à jeudi, j’ai de plus en plus de difficulté à
être original… Le climatiseur s’est arrêté. Hier j’étais heureux il n’en tiens
qu’à moi de continuer ce bonheur aujourd’hui. Je vous illustre ça avec une photo
du musée de la beat generation à San Francisco. Tout est tranquille, y’a plus d’implication
cette semaine… J’ai beaucoup aimé tous mes collègues de l’hommage à Clémence de
même que j’apprécie tous les commentaires pour la photo… Aujourd’hui c’est l’anniversaire
de ma lectrice privilégié secrétaire retraitée du syndicat des enseignants du
Collège d’Enseignement Général et Professionnel de l’Outaouais, faites lui un petit bonjour…
Je sais que l’écriture est un moyen archaïque d’utiliser toute cette
technologie mais c’est ce que j’aime faire, j’aime ce contact presque direct
avec le lecteur… Je pense que ça fait grandir mon senti… Encore une journée et
c’est la paye… Dans notre groupe d’entraide on a maintenant une étudiante
française en travail social, on lui souhaite la bienvenue si jamais elle lit
ceci…Pour ce qui est de mon
rétablissement, je crois que je me respecte, j’essaye d’être authentique c’est
pas toujours la façon de faire la plus facile mais je crois que c’est la plus
gratifiante… Lundi dans la salle de répétition j’ai bien aimé pousser la
ritournelle avec Jean-François au piano… Souvenir d’il y a longtemps un
pianiste qui croyais reprendre son métier mais qui étais miné par l’alcool… Je
dis bonjour à mon lecteur de Deux-Montagnes qui a pris la peine de me
téléphoner hier. Lentement la poussière retombe après le show, je le répète j’ai
apprécié vos interventions à tous sur Facebook… J’ai ouvert une boîte de
biscuits Oreo, je pense au jeu intense du gars qui interprétais le MC,j’aurais été incapable de faire ça… J’aime ces jours méditatifs d’après
la représentation, ça fait des souvenirs que malheureusement je ne pourrai
raconter à personne j’ai pas d’enfants, le blog c’est un peu ça je veux laisser
une trace… Voilà une difficulté traduire le senti pour qu’on ressente l’émotion
du moment, je sais plus trop quoi vous raconter, la scène et le trac vous savez
moi et mon lecteur de Deux-Montagnes on était d’accord pour dire que le doute
est essentiel… J’ai regardé un peu cequ’étais
le psychodrame, je crois que c’est une discipline encore jeune qui dois faire
ses preuves, disons que à mes yeux juste le nom ça fait pas sérieux…Ouais! J’y
arrive, je pense à la gentille médiatrice théâtrale cette femme-là elle est en
or, j’apprécie beaucoup de travailler avec elle… Tout ça pour dire que mon
expérience a été très positive, ça me prend un peu de temps avant de tourner la
page de passer à autre chose… C’est presque terminé je vous salue bien bas tout
le monde. Encore une fois j’espère que vous avez apprécié. Quelques mots encore
pour écrire une chute décente. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!
Bonjour!
Bonsoir! J’ai vu que vous aviez apprécié plus les photos de bibi que les
textes, merci à vous tous, le modèle à pas grand-chose à y faire ce sont des
photos de mon amie Nicole Khoury une photographe professionnelle de grand
talent. Le soleil a finis par percer, je viens de sortir de ma sieste… Ce matin
j’ai parlé avec la matriarche c’était agréable… Je lui ai raconté que je
voulais aller à Rome elle semble trouver que c’est une bonne idée, je vais
attendre encore quelques mois pour me décider… Ça me fait rire quand vous dites
que j’ai l’air d’un artiste, si j’en suis pas un qu’est-ce que je suis? Parfois
vous croyez que c’est comme dans la construction avec des cartes de cotisation
syndicale mais je suis plus libre que ça… Cette semaine à la radio j’ai entendu
parler de la belle ville de Trieste, une affaire européenne de transport je
crois… La température est étrange parfois c’est chaud et ensuite le thermomètre
descend… Je me sens reposé c’est bien, j’en viens à mon senti, dehors y’a
beaucoup de bruit… Cette semaine je crois vous avoir déjà dit qu’il y a des
pairs qui vont mieux respirer c’est le revenu qui arrive on va manger. On va se
mettre chic pour aller à la banque, d’autre moins heureux vont passez au
guichet au milieu de la nuit… Je sais que le travail est libérateurmais j’aime pas cette pression sur le
travailleur, cette façon de dire qu’au moindre accroc il va prendre la porte c’est
très aliénant… Moi je vous écris pour montrer que c’est possible de se rétablir…
Je veux pas avoir de discours débilitant mais conséquent quelque chose qui a de
l’allure… Je veux pas me cacher derrière la schizophrénie, mais je me rétablis,
je me rétablis… Vous écrire ça me permet d’articuler mon discours… C’est
toujours de trouver comment vous dire ma joie comme ma peine sans accusé la
société… Je suis différent et je m’assume… L’émotion, le senti c’est ce qui me
fait avancer… J’aime toujours être chez moi et vous écrire, je sais que pour
certains d’entre vous ça n’a pas d’importance mais c’est une question de
valeurs… J’ai essayé beaucoup de choses mais j’ai jamais été plus heureux qu’aujourd’hui.
Je dois faire attention de pas attirer le malheur et me faire mal… Aujourd’hui
j’ai pris toute la journée pour moi… Des petites réussites c’est bon… Y’a
beaucoup de monde autour de moi qui apprécie… Je pense à ces moments de
solitude maladive vécu il y a longtemps, je vais tout faire pour pas retourner
là… Comme toujours je sais pas comment terminer, j’ai de la difficulté à parler
du bonheur, je sais que vous allez rire… Si c’étais pas possible y’a rien qui
se ferait, faut croire qu’on sera heureux un jour, voilà!!! J’en suis à l’épilogue
et comme toujours je sais pas comment. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir et à bientôt!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! Deux heure vingt-trois, les alcooliques ont encore le temps de boire
une bière au bar. Lundi je me suis confié à la gentille médiatrice, je lui ai
expliqué pourquoi je buvais pas d’alcool et comment j’étais heureux que ce soit
comme ça… Ça part mal cette nuit mais c’est la chose qui a longtemps pris le
plus de place dans ma vie… Déjà mercredi j’ai une chanson de tire le coyote
dans la tête… Je pense au parfum Burberry Britt Rhythm je l’adore… C’est
différent de l’odeur de mauvais tabac, de mauvaises cigarettes… Je remercie la
très chère Nicole pour les jolies photos… Je suis plus en mode théâtre, je vais
me mettre en mode conférence… Dans le quotidien c’est juste le normal, on se
fait voler nos bacs à déchets. Je vais laisser faire certains ont plus besoin
que d’autre surtout à la fin du mois… Aujourd’hui je reste tranquille à la
maison… Vendredi va être fou cette semaine, c’est la journée de la sécurité du
revenu… Voilà c’étais le « last call » y’en à qui vont quand même
trouver un endroit pour finir la nuit en buvant en se gelant...Parfois j’ai le sentiment qu’il n’y a que moi
qui ais combattus des démons pourtant… J’aimerais ça que mon écriture sois
comme la source, que les mots coulent et coulent et rafraichissent la vie… Je
sais l’écriture parait tellement simple pour certain on pense pas à nos
nombreux analphabète sans estime d’eux. Au Québec y’a eu une époque où l’écriture
n’étais permise qu’au profession libérale, médecin, avocat, notaire, religieux…
Autrement tu restais dans ton milieux sans accès au monde des lettres, c’est
encore un peu comme ça, les enseignants ont toujours un monopole c’est encore
comme on disait hors des institutions point de salut… Lentement j’avance… Je me
suis parfumé, j’essais d’éviter les blagues homophobes. Je vous raconte une
histoire absurde que j’ai vécu, un homosexuel qui y’a cinquante ans étais
baillonné par sa condition refuse la
présence de religieux à une réunion qui eux y’a cinquante ans aurait refusé la
présence de l’homosexuel, je sais pas si vous comprenez… Je trouve la situation
malheureuse j’espère qu’il y a des façons de s’asseoir à la même table… Je ne
veux offusquez personne. Je croyais être plus avancé que ça dans mon texte, la
nuit est pas mal avancé je suis bien réveillé… Souvenir d’une époque où on
appelait les photos indifféremmentdes « portraits »…
Voilà encore quelques mots pour compléter arriver à la chute à l’épilogue,
encore cette nuit j’aurai écris… La fin, la finale c’est jamais simple, je
pense à ce gars qui voulait faire de l’argent avec l’écriture, je crois pas ça
possible à moins de travailler dans une agence de publicités. Bon! Quand il
faut il faut, ce seras ça pour cette nuit c’est pas très inspiré. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Y’auras surement une
prochaine, j’espère vous y voir!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Bye!!!
Arrivederci!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui j’ai mangé à la française baguette et pâté. C’est pas très
élaboré mais c’est bon. Je suis libre toute la semaine ça fait du bien y’a
longtemps que c’est pas arrivé… La représentation est donné la pression est
partie. J’ai les chansons de Clémence gravés dans la tête, je retourne au senti…
C’est la fin de l’après-midi je vous écris… J’ai un peu dormis, une sieste,
suis alanguis… Je pense pas trop au voyage j’attends la nuit, j’envie quand
même un peu les amis en voyage en Provence… Ce matin j’ai croisé et salué la
très gentille directrice de la fondation de l’institut, j’ai aussi discuté un moment dans le corridor avec le directeur
des psychiatres… On a parlé de San Francisco, me suis ouvert une Sanpellegrino
à l’orange c’est bon… Le climatiseur est démarré, je veux enlever un peu d’humidité.
Toujours étonnant d’entendre l’adjectif possessif quand on parle des professionnels
comme mon médecin, mon infirmière, ma travailleuse sociale, mon ergothérapeute…
Comme si on les possédait alors que c’est beaucoup plus eux qui nous possèdent…
Je suis encore fatigué, abattus je me coucherai pas tard ce soir. On a pas eu
de critique de la pièce, le rétablissement c’est pas un thème assez important,
quand les drifters font du théâtre on en parle pas… J’étire la soupe, j’étire
la sauce l’eau ça coûte pas cher mais c’est un peu fade comme élément
culinaire. Je suis toujours étonné de voir comment ils se posent comme poète
comme artiste, moi c’est toujours le doute, je sais pas ce que je suis… Armand
Vaillancourt le détestable disait qu’il fallait savoir se poser comme artiste
comme écrivain et dire franchement je suis poète, je suis écrivain… C’est pas
qu’il a tort mais c’est difficile. Je vais vous illustrer ça avec un tramway
dans le port de Frisco. Je suis pas très inspiré je veux tout donner afin que
vous sentier l’esprit dans lequel j’écris. Hier soir à cette heure-ci je
soupais dans la salle de répétition. J’étais rongé par le trac, l’angoisse la
peur mais je ne le disait pas. Dehors il pleut un peu… Presque dix-huit heure,
ça sent le pâté à l’ail… J’ai changé mon horaire de rédaction. Cette semaine c’est
déjà juin qui arrive, les festivals de toute sortes… L’été les vacances, j’aimerais
faire un peu de plein air marcher dans la nature, faire des feux de camps et
dormir au grand air… Je sais pas comment terminer, je vous laisse la lecture,
si vous aimez pas vous me le direz… Lentement comme tout le temps je vais y
arriver. Quelques mots encore dans cette rédaction d’halluciné. Tout à coup ça
sent bon, ça sent le parfum et j’aime ça. Je tord les mots, les raccordes, les
empiles ça finit toujours par faire des phrases pas toujours heureuses mais
elles sont là. Le climatiseur viens d’arrêter je n’ai pas froid. Enfin je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en espérant vous revoir à la
prochaine!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! C’était des moments exceptionnels je croyais qu’ils se reproduiraient
aujourd’hui, Les applaudissements du public c’est la meilleure des dopes
sèches. Pas de danger d’en faire overdose… Cette nuit le Théâtre du Nouveau
Monde ne dors que d’un œil hanté par le fantôme de Lilly Saint-Cyr, aujourd’hui
le bas de la ville s’est gentrifié on ne le fréquente plus pour les mêmes
raisons, les mœurs aussi on se trouve d’autre raisons. Dans le temps ça s’appelait
le « red light » les gens bien ne voulaient pas y être vu au risque d’être
excommunié par le Cardinal Léger c’était pas dans ce coin là qu’on disait le
chapelet . Le Nouveau Monde quel nom évocateur et plein de promesses, une
société à refaire, un monde plus juste par les arts. Je suis bien heureux d’y
avoir mis les pieds dans ce théâtre d’avoir rencontré sa directrice… J’hésite à
le dire mais j’y ai joué c’était magnifique, Nouveau Monde quelque chose de
neuf le départ d’une aventure qui dure depuis des années, de la culture à en
crever… J’ y étais, j’ai vu, j’ai vaincu, vaincu ce trac impressionnantet j’ai apaisé ce mal de l’âme. J’étais là
dans ces lieux mythiques où j’ai vu la mort de l’ignorance. Nouveau Monde c’est
aussi l’espoir d’un monde meilleur, une nouvelle terre où tout recommencé pour
le bien pour le mieux… Où les fous dénoncent les abus… Ces mêmes fous qui
aujourd’hui tissent le tissu social et peuplent la trame urbaine. Nouveau Monde
aussi comme l’espoir aussi d’être autre chose qu’une mode, une tendance de l’air
du temps… Voilà le jour se lève et on est déjà au matin, on va passer la
journée à se remémorer cette pièce qui nous a tant fait plaisir… Voilà on retourne
à sa routine en espérant encore une fois qu’on réfléchisse sur la place qu’on
laisse au gens différents… De l’amour c’est ce que je ressent quand je monte
sur la scène, vous allez peut-être me trouver énervé, agité du ciboulot, mais
hier j’ai reçu de l’amour à la pochetée… Je sais c’est pas facile de
bouleverser les gens pour du changement, ils restent ému en nous regardant et
se rappellent leurs ,longs séjours à l’institut qui comme soignant, qui comme
patient… Je sais certains ne croient pas au bienfait de l’art pourtant c’est
très humain, très palpable. J’ai participé à cette création j’ai pas envie de
tout démolir et de me dénigrer… Un bonheur je crois qu’on appelle ça un bonheur…
Ce fut le printemps. Voilà c’est presque la chute, comme d’habitude terminer
est difficile, je cherche comment passés à la conclusion comment partager cet
amour du jour. Je pense que je vais remercier ceux que j’ai pas vu et qui sont
venus à la pièce… C’est presque terminé et le théâtre m’a soigné. Je remercie
toute l’équipe du Théâtre du Nouveau Monde de nous avoir permis de passé une si
belle soirée. Quand à vous je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! De retour du Théâtre du Nouveau Monde, on a finalement joué la pièce
le vol rose du flamant en hommage à Clémence Desrochers. J’étais partis avec l’idée
qu’on allait se planter mais à force de travail on a réussis et je crois que le
public a apprécié… Une dame m’a même dis que je lui faisais penser au regretté
Robert Gravel avec ma façon de projeté les mots… J’ai dit quelques mots à
madame Desrochers je crois que j’ai fait un fou de moi… Le public a beaucoup
ris c’est pas mauvais, on a terminé tout ça dans une belle ovation… Voilà ce
soir je suis chez moi au bout de certains projets et je vais en commencer d’autre…
Sur la scène j’étais fasciné par l’éclairage sur mes collègues, ce grand trou
noir devant la scène… Je voulais aussi écrire à ma lectrice secrétaire
retraitée du collège de l’Outaouais que j’ai rencontré Normand Gélinas je sais
pas si elle se souviens de ce comédien? Très sympathique… C’est beaucoup de
travail monté une pièce comme ça et même si j’ai été absent pendant mon voyage
j’ai réussis je crois à me rattraper… On m’a dit que ce rôle de gérant videur
de boîte de nuit m’allait bien, ce sont peut-être mes années de galère qui
déteignent. Quand-même les applaudissements c’est gratifiant… Je suis pas la
vedette de l’heure mais j’aurai fait quelques petites choses dans cette grande
chose qu’on appelle l’art… Je suis étonné que tout ça soit déjà derrière moi…
Communiquer! C’est toujours ça que j’essais de faire, j’ai beaucoup aimé
discuter avec les amis à la sortie du théâtre. C’est la nuit, le climatiseur
fonctionne, comme toujours c’est mon senti, aujourd’hui dans la salle de
répétition je me suis promené de table en table pour discuter, c’étais pas
comme au bar dans le temps où il fallait rester à sa table et boire sans dire
un mot au voisin de table. Je viens d’enlever le maquillage de théâtre, on a
pris des photos de moi je crois qu’elles sont très bonnes… Je vous ai pas parlé
du pianiste qui m’a joué Kind of blue de Miles Davis il était magistral… Dans
la pièce ça grouillait y’avait de l’action et des textes émouvants… Enfin c’est
finis, la semaine prochaine je vais parler du Recovery College à la journée de
la recherche… Je mange un peu de fromage avant d’aller me coucher… Je sais pas
comment terminer peut-être juste vous dire qu’on était tous bien costumé, digne
de l’endroit et des circonstances… En vieillissant je trouve la vie moins dure, pour commencer à
jouer dans la pièce quelqu’un m’a donné une douce poussée, j’y suis allé et j’ai
plongé c’est-ce que je devais faire… Je parle de l’ouverture de la pièce
comment pour débuter j’ai fait…Je vous
parlerai pas de la psychologie du personnage je crois pas que ce soit
nécessaire. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! Vous avez un Bernard épuisé devant vous ce soir. Ce sont des
répétitions difficiles… Si vous y pensez faites une petite prière pour nous… J’espère
que ça va faire plaisir à Clémence cette représentation de ses textes, qu’on se
casseras pas la gueule, hier pour la générale j’étais en costume de scène,
chemise blanche pantalon noire, veste de cuir et soulier de suède. J’ai dormis
un peu lentement je me réveille… Ce soir ce seras la seule et unique
représentation, je crois que je paye pour mes absences à la répétition j’étais
à San Francisco. Plus ça approche plus j’ai peur qu’on se plante pourtant mon
rôle est pas si difficile quelques répliques de gérant de bar… J’ai le senti
tout chamboulé faut faire honneur au Théâtre du Nouveau Monde qui nous accueille
encore une fois cette année… Demain c’est une autre générale et après veux veux
pas on joue… Je devrais pas écrire comme ça j’attire le mauvais sort. Encore
une fois je vous invite c’est au Théâtre du Nouveau Monde demain lundi dix-neuf
heure, J’abandonnerai pas le bateau si on coule on coule ensemble sinon on
cruise et ce seras bon… Je médite là-dessus… J’ai redémarré le climatiseur, je
vais relire le texte pour bien m’imprégné de l’œuvre. On a tous de la
difficulté, moi dans le rôle de cet espèce de videur, de portier… Je suis
nerveux, j’ai le trac mais je crois qu’on va le faire et bien le faire. J’ai
peur de paralyser que l’angoisse gagne sur moi… Je fais une prière ça a jamais
fait de mal à personne… Je me sent un peu plus reposé, c’est pas le sort du
monde qui est en jeu c’est une représentation théâtrale… Si ça plante ce seras
ma faute, uniquement ma faute… Je vais me diriger encore une fois vers mon
senti ce soir, à toute les fois c’est un défi, cette année… J’ai envie de pleurer, la représentation est
difficile cette année, advienne que pourras… C’est difficile jouer, c’est un
métier que je ne possède pas… Je pense à ce copain qui étais régisseur au théâtre,
c’était son métier, après les représentations il passait ses nuits dehors…
Parfois il passait chez moi et on partait sur la bringue, aujourd’hui je ne joue
plus à ces jeux là… C’était la mort voilà pourquoi… Y’a tout ce langage du
théâtre que je ne possède pas… Ils sont bien bon de nous laisser jouer dans la
cour des grands avec leurs techniciens leurs équipements, l’éclairagiste va
peut-être sauvé le show… Je vais essayer d’être à la hauteur, c’est difficile
je suis qu’un amateur. Faut pas que j’oublie, faire de mon mieux pour essayer
de combattre la stigmatisation, c’est pour ça que je participe montré que la
maladie c’est pas que la mort on peut se mettre au service d’une œuvre… Voilà!
J’en suis rendu à la chute cette nuit. Je termine, je lis et je vais dormir.
Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bonsoir!
Bonjour! Demain c’est la générale, j’ai peur de me déplacer sur la scène comme
une poule à la tête coupée pourtant c’est pas la guillotine… Cet après-midi
j’ai regardé l’extraordinaire émission des Racines et des Ailes ça m’a donné le
goût de repartir en voyage, la France est tellement belle vue comme ça… Je dis
bonjour aux amis lecteurs en Provence… À mon premier voyage en France je suis
passé dans ces villes du chemin de Napoléon, Chalon-sur-Saône, Auxerre
ect.Que de souvenir j’étais en voiture
sur cette magnifique petite route, je pense aussi à Chambéry… Ses éléphants, un
peu plus au nord-est de Grenoble, y’avait aussi Lyon et Macon… Que de bons
souvenirs. J’ai que la pièce en tête ceux qui sont à Montréal lundi soir venez
voir ça, c’est au Théâtre du Nouveau Monde à sept heure, l’entrée est libre… À
mon premier voyage en France j’étais dans la région Rhône-Alpes, la Provence
c’est plus au sud… Pour les amis de l’Outaouais qui seront à Lyon cet automne
ne manquez pas la grande place c’est à voir, elle est immense… J’ai finalement
donné mon scrap-book a la metteur en scène je sais pas ce qu’elle vas en penser
c’est pas très travaillé… J’ai essayé de dormir tôt ce soir j’y suis pas arrivé…
On me dit de pas m’en faire pour la pièce que ce seras un succès, je préfère
quand même le mot de Cambronne… Il était l’avant-garde de Napoléon celui-là… Je
pense que les français doivent le code civil à Napoléon par ricochet on lui
doit aussi avec les notaires… Je sais pas si je vous ai dit avoir installé le
climatiseur, je l’ai démarré il fonctionne bien… J’ai entendu dire que dans les
centres hospitalier et de soins de longue durée le système électrique était
trop désuet pour qu’on installe des climatiseurs quelques ingénieurs
conseillaient d’installer des groupes électrogène … J’espère qu’on me placera
pas là de sitôt, j’aimerais ça finir mes jours chez nous… Je pense encore à
Camille Claudel qui a plus de cinquante ans voulait retourner vivre chez son
père… Je la vois comme beaucoup d’artistes de cette époque à l’asile, elle
écrivait mais personne ne prenait la peine de lui répondre, les
« insensés » on les gardait éloignés. Voilà que ce soir j’aimerais
faire profiter de mon expérience, j’ai gardé aucun document pour attester ce
que je fais, je pense que le Recovery College va m’aider pour ça… J’ai peur que
ça m’entraine dans une profonde descente, je ferai plus de jokes sur les
incisives des anglaises. J’ai eu trop mal, j’ai pas envie d’en faire… Le
climatiseur vient de s’arrêter automatiquement. Quelques mots encore, c’est mon
travail pour cette nuit… Je pense à tous ces professionnels qui sortent de
l’université qui vont avoir de la difficulté à me mettre sur le même pied
qu’eux. Voilà! C’est la chute avec une partie d’expérientiel… Comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Hier j’étais heureux de ma rencontre au théâtre Aphasique. Cette nuit
j’ai dormis… Demain c’est la générale et on joue lundi tout ça fait partie de
mon processus de rétablissement. Je suis nerveux j’espère que je serai pas trop
gauche… Je crois pas vous l’avoir dit qu’on jouait les textes de Clémence en
présence de l’auteure. Je pense à mon senti pour une fois que ça va être utile
de jouer la comédie… Je trouve pas quoi vous raconter, hier je disais à une
amie comment j’aimais être à l’aéroport, comment j’aimais prendre l’avion. Je
radote!!! Je radote!!! Je me penche sur ce que j’écris j’aimerais que ce soit
tout en introspection, qu’entre les mots apparaisse le non-dit… Vous le lisez
surement mieux que moi… Ouais! La nuit de vendredi à samedi, les couche-tard s’en
donnent à cœur joie on s’engourdis la tête sur des rythmes infernaux… La rue
Saint-Laurent est toute en activité grouillante comme une ruche, on passe d’un
bar à l’autre dans l’ivresse, les riverains trouvent ça bruyant, c’est le night
life de ce quartier. Je ne me lasse pas d’écrire, il reste je crois encore
quelques boîtes à chanson, des lieux d’une autre époque. Souvenir de cette
détestable adolescence où dans le cours d’art plastique pour s’aider à créer on
écoutais Bécaud, Moustaki, Reggiani, c’était la sensibilité féminine, les gars
écoutaient John Mayall, les Allman Brothers tout en blues… Ce sont tous de
mauvais souvenirs dont j’arrive pas à me débarrasser ma descente aux enfers
était commencée… Je sais pas comment je vais vous illustrer ça cette nuit, je
crois que ce seras un avion… Je pense à l’alcool ce tue monde, l’ivresse assassine,
la combinaison automobile et consommation, moi y’a longtemps que j’ai plus de
voiture et que je ne consomme plus c’est tant mieux pour tout le monde. Encore
aujourd’hui ce seras un vingt-quatre heures sans boire… Je me rappelle ces
nuits où nous étions fauchés et où nous cherchions à emprunter de l’argent, on
y arrivais souvent c’était pour boire et se coké… De la folie, le partner
semblait se relever sans trop de difficulté moi je développais des psychoses à
répétition j’avais la tête dans un étau… J’ai pas encore perdu mon habitude de
vivre la nuit, je le fait encore mais dans la sobriété, tant que je reste chez
moi y’a pas d’urgence… Tout à coup je sais pas pourquoi y’a une odeur de pâté à
la viande… Lentement j’avance dans ce texte c’est la dernière partie la
conclusion c’est difficile. Bon on est samedi, demain dimanche c’est la
générale… J’arrive à la chute je vous aurai raconté les mêmes choses qu’à l’habitude,
je suis fait de ça. Je vous vois avec votre bouteille de Rye, de Whisky où de
Scotch, ça vous calme pour un moment mais vous y arrivez pas c’est un sommeil
artificiel sans repos. Voilà! On y est, comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard
Bonjour!
Bonsoir! Encore du terrorisme en France, moi ça me fait peur. J’ai peur qu’on
nous attaque, je veux pas être raciste mais quand je vois des arabes je suis
pas gros dans mes culottes, je crois que c’est le Ramadan fidèle à la foi ils
ne doivent pas tuer personne… Mais au fond faut se l’avouer c’est la guerre, j’ai
très hâte qu’on hisse le drapeau blanc… J’ai soixante-deux ans j’ai longtemps
cru que la paix était possible sur la terre, semble que je verrai pas ça de mon
vivant… Ce matin j’étais content j’avais des répétitions théâtrale avec de très
belles femmes, de quoi faire des jaloux… Dimanche c’est la générale, je vais
relire le texte, on s’encourage je crois que ça va le faire… C’est une lecture,
je suis pas un pro mais je vais faire de mon mieux. Je pense à tous ceux qui
critiquent ce qu’on fait… Je suis fou… J’ai dîner de macaroni tomates gratinées
et comme dessert c’était pouding au chômeur. Je pense que les gens aiment nous
voir jouer et nous on y prend plaisir. Après cette production ça va être la
pause, l’été en espérant le soleil… Dehors enfin c’est vert, je pense à la
bruine de San Francisco, le Golden Gates reste beau… L’ami me disait de pas
avoir peur de vivre mes émotions, encore faut-il que je mette un nom dessus… Je
sais pas, je sais plus, j’écris en pensant au senti… J’ai hâte de me faire
maquiller, chose que j’ai pas habitude de faire… Beaucoup discuté aujourd’hui
je raconte un peu tout ce que je fais, comment je me rétablis… La nuit passé je
vous ai parlé du bonheur avant j’aurais hésité même à écrire le mot… Je pense à
vous qui prenez le temps de me lire… Le ciel s’est couvert, le climatiseur s’est
arrêté… J’essais de me visualiser sur la scène… Demain j’ai rien au programme
je vais lire les pages voyages de LaPresse+, j’ai regardé le prix des vols pour
le Vietnam c’est cher et c’est long un ou deux transfert. Je suis pas très
présent sur les réseau sociaux, je mets toujours quelques chose de mon cru… Je
comprends pas les gens qui placent des post auquel ils n’ont pas participé. Ma
prose je crois pas qu’ailleurs vous en trouverez pareille. Non! Je ne me
dénigre plus c’est ça et just too bad… Ce matin le poète essayait de vendre sa
prochaine poésie dans un recueil, on ne lui paye qu’une moitié de l’édition il
doit trouver la balance… J’en viens à l’institut j’apprécie les gens qui
travaillent avec moi… Une chose de difficile c’est le stigmate du poète fou, y’a
moyen d’écrire en rétablissement en faisant valoir nos droits et en remplissant
nos devoirs. Laissons tomber la haine, le poète à pas toujours besoin d’être
sulfureux… Voilà!!! C’est la chute, l’épilogue comme toujours je vous remercie
bien bas d’avoir lu jusque-là!!! C’est presque terminé encore quelques mots. À
la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! J’espère que vous allez bien, cette fin de mois est intense. J’ai pas
le temps de vous écrire aussi longtemps que je voudrais. J’ai eu quelques
suggestions de voyage en Asie, le Viet-Nam, le Cambodge, la Corée du sud ça
semble possible mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord y est allé.
Je vous illustre ça avec une de ses photos. En attendant j’y pense, je croyais
pas qu’on était déjà dans la nuit, j’ai dormis c’est bien, je vais me faire un
café… Le prochain voyage je vais bien le préparer comme celui de San Francisco
qui est un de mes best à date… Ce matin j’ai une répétition spéciale qui n’étais
pas programmée, je me dis ça vaut mieux plus que moins. Je commence à être
nerveux encore trois jours et c’est la représentation… J’ai hâte de voir ce qui
va arriver avec le Boeing sept trente-sept Max, j’espère qu’on va lui donner la
permission de voler en toute sécurité. Voilà je vous entends vous questionner
sur mon senti, il est toujours là… C’est la nuit de jeudi à vendredi dans le
temps c’était pas mal occupé dans les clubs, jour de paye et d’allocation de
toute sorte.J’ai reçu les formulaires
pour le paiement de mes allocations transport thérapeutique. Si je pars en
voyage le printemps prochain, je veux pas être trop baroudeur je coucherai à l’hôtel…
Hier j’ai croisé deux psychiatres dont un que j’aime bien avec qui j’ai discuté
et que j’ai salué… Je lui ai dit que j’étais allé à San Francisco, il a
cru que c’était par affaire j’aurais dus préciser que c’était pour des vacances…
Le dernier voyage ça reste quand même l’Amérique du Nord c’est pas trop
dépaysant, le Viet-Nam c’est aussi un haut lieu de l’histoire contemporaine, la
défaite des Américains ils l’ont jamais digéré. Le beau temps a pas duré
aujourd’hui c’est pluvieux je parle comme un gars qui a rien à dire, c’est
toujours étonnant la confusion entre l’écris et la parole, je pense à mes amis
aphasique je sais pas comment ils font. Je vais vous avouer que jamais j’aurais
cru bien vivre comme aujourd’hui. J’ai un peu peur de le dire mais je suis
heureux… Je viens de me raser et j’ai pris une douche, on oublie souvent ça
comment ça peut-être agréable, se parfumer aussi… Voilà ou j’en suis cette
nuit. Je trouve pas trop quoi écrire, il est hors de question que je vous fasse
la morale, le patriarche aurais dit chacun mène sa vie… Quelques mots encore et
c’est l’épilogue… Je pense à tous ces gars dehors cette nuit, le psy me
racontais que aux États-Unis y’a seulement une personne sur deux qui a besoin
de soins qui en reçois et de l’autre côté y’a toute cette folie des armes, ça
fait réfléchir… J’ai vu pas mal d’itinérants qui semblaient malades à Frisco.
Je termine là-dessus pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! On en finis plus de répéter, j’espère que la représentation seras
bien. Je suis tout mêlé dans mes dates de réunion, vendredi on fait un petit
extra pour la pièce deux heures de mise en place… J’ai finalement compris de
quel bord sont le côté jardin et le côté court. J’ai le trac, je sais pas
si je vais être bon sur la scène… Je crois que j’y met de la bonne volonté, un
ami dis, et il a raison, que nous sommes des amateurs… Ça fait déjà quatre où
cinq fois que je participe à des productions différentes. Ça bardasse pas mal
dans cette pièce… Quand même, je crois pas en avoir finis de mes ambitions
littéraire, cette année on joue pas de mes textes. C’est le monde de Clémence…
Je sais pas si ça va faire une histoire tout ça, tous ces poqués en
rétablissement qui se réunissent au service d’un auteur faut pas lui faire
déshonneur… Je vous ai pas écrit encore sur ces magnifiques femmes qui
travaillent avec nous, j’en ai rien à dire elles sont parfaites, je butine les
baisers et les câlins et je crois qu’on va me punir parce que je l’écris ici.
Demain c’est jeudi, j’ai une réunion du comité des usagers de l’Institut
Universitaire de Santé Mentale de Montréal… Je saison peut parler du CIUSSS-de-l’Est-de-l’Île-de-Montréal…
Ces jours ci je suis éloigné de mon senti, je suis ému quand j’entends les
filles chanter la factorie, c’est si biens écris et avec tellement d’élégance
de sensibilité, venez nous voir ça vaut la peine… J’ai une bonne fatigue ce
soir, une fatigue saine… J’ai hâte de jouer devant le public c’est là qu’on va voir
si on a fait la job… Ce soir je pense à Lille l’an passé, l’institut qui m’envois
les représenter seul là-bas, j’appelle ça des soins citoyen avancés. J’ai rien
ramené et j’ai continué mon rétablissement… Je viens de préparer des muffins ensuite
je suis allé au toilette. Les muffins sont au four… Je vais l’écrire, ce qui
manque c’est l’étonnement y’en a plus pour des gars comme moi qui avec un
diagnosticlourd partent seul en voyage,
vous savez comme je suis fou des aéroports, des avions aussi… Je pense à la
classe moyenne dont je ne fais pas partie, ça diminue mon espérance de vie personne
en parle… Les pots d’échappements des voitures, des autobus et des camions c’est
mon obsession. En attendant l’inspiration je mange les muffins… J’en ai mangé
une demi-douzaine c’est pas très santé. Mon ancienne voisine aujourd’hui
décédé du cancer me disait que lorsque ça allait bien dans sa vie elle
faisait des muffins… Je vais faire attention à ce que j’écris, ça va pas mal
mais c’est pas la grâce ni l’apothéose… Lentement j’approche de la chute
quelques mots encore pour le plus difficile terminer, conclure, j’y suis
presque comme toujours j’y vais avec les remerciements, merci d’avoir lu
jusque-là!!! Et je vous souhaite une prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Voici encore quelque mots, j’entends le train qui gronde tout près
sous le viaduc . Je me suis préparé des toasts avec une préparation de fromage
fondus à tartiner. Vous voyez c’est tout ce qu’il y à a faire la nuit manger et
lire les étiquettes de contenant. Je suis bien réveillé, je vais me préparer un
autre café, bientôt mercredi et la répétition, j’ai déjà le trac, l’angoisse d’avant
la représentation. Je veux pas décevoir personne et être à la hauteur…Je trouve
pas je trouve plus quoi vous raconter d’original, j’ai pas de grandes notions
de mythologie, je pense à ce que Francoeur écrivait « je suis rongé
par mon mythe ». Je sais pas pourquoi tant de gens de nos jours se disent
poète, ils croient l’avoir plus facile? Détrompez-vous les mots c’est dur très
dur et ça vous amène à faire de jolies choses comme plongeur dans un bistro
pour manger. Comme à la boxe les mots vous travaillent au corps avant la droite
au menton pour le K.O. vous avez eu beau danser faire vos petits pas la poésie
vous a noqué… et même quand vous vous relevez elle vous renvoie pleurez dans
les câbles. Encore vous avez eu beau vous entrainer et faire la pute comme
sparring partner, on vous a donner votre chance devant la foule vous avez perdu
la poésie vous a apostrophé … Entre deux poèmes comme entre deux mauvais round
vous n’avez plus de souffle, vous n’êtes pas dans Rocky ni aussi fort que
Georges Saint-Pierre, vos ceintures vous ont servis à rien les mots vous ont
assassiné. Et on y retourne on fait le tour du ring l’autre est plus fort au
chat et à la souris faut comprendre que vous boxez pour une tranche de pain,
une bourse qui paye le motel pour dormir… Une fois le coach et les soigneurs
payé il reste presque plus rien, ça prend du temps avant de monter dans la
world boxing association ne serait-ce que pour knocker un jambon ou de l’être vous-même…
Des fois tu te demande pourquoi tout cet entrainement, t’apparait même pas sur
une carte locale, les promoteurs croient pas en toi… Et tu tape, tu tape dans
le sac de sable, et tu saute tu saute à la corde, qu’on m’en donne un combat
ils vont voir comment je suis sérieux, j’ai hate de l’avoir après j’en prendrai
deux. Je sais c’est pas un jeux, c’est le sport le plus viril… En attendant j’irai
courir et après regarder encore une fois Rocky des fois je mélange toutte la
vie pis les vues. Aujourd’hui on me dis que je suis trop vieux pour boxer ça
fait des années que je m’entraine j’ai raté ma chance, je vais me trouver un
bon prospect que je vais entrainer et on va la gagner la ceinture… Je suis à
terre sur le tapis du ring et j’attends, j’ai perdus je suis paralysé. Merci d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bonsoir!
Bonjour! Je suis debout, j’ai toujours le voyage en tête parfois c’est le parfum
qui me rappelle des endroits. J’ai plus cette idée du voyage qui dit que ça
prend une Harley pour traverser l’Amérique. Souvenir du Beresford un petit
hôtel simple mais tranquille, un peu vieillot aussi… Vingt et un mai c’est l’anniversaire
de la matriarche, demain ce seras répétition au théâtre pour dimanche faire une
générale et lundi prochain jouer. J’ai la chienne peur de me planter, ça vient
de loin une représentation au cours secondaire que j’avais fait sans papier et
que j’avais raté. J’avais eu l’air d’un beau fou mon père y avait assisté… Le
vieux barbu m’avait aussi déconseillé d’y participer… J’ai de meilleurs
souvenirs, cette longue marche dans les quartiers et les parcs centraux de
Montréal avec ma lectrice de l’Outaouais. Cette nuit je vous écris, je dors
très mal avec la bouche sèche… Mardi déjà, j’ai hâte de voir si notre
représentation seras un fiasco où un succès, je m’engage à faire de mon mieux…
J’ai du plaisir à vous écrire même si parfois je crois que personne ne lis, les
plus braves m’envoient souvent leurs commentaires j’apprécie… Je sais que la
matriarche aurait aimé que je voyage quand j’étais dans la vingtaine, ça excuse
rien mais j’étais malade la schizophrénie venait de m’attaquer… Criss de
maladie! J’ai fait ce que j’ai pu avec ce que j’étais… On m’a jamais donné la
clé pour entrer dans la maison paternelle… Et voilà que ça reviens comme si je
n’avais fait que boire… La douleur d’entendre ce claquage dans l’appartement du
dessus, les prestations d’assurance chômage tiraient à leurs fin, je n’aurais
plus d’argent pour payer le loyer. Je suis partis pour le sofa des amis, je les
remercie ici… J’ai dormis là un mois où deux… Je me calmais avec du mauvais vin
et des ativans, je sais je devrais pas écrire ça mais c’est pour combattre le
stigmate dire qu’on me meurt pas tous… Ça fait longtemps tout ça presque
quarante ans et je radote, je radote. J’étais partis douloureusement jamais
plus je ne reviendrais chez le patriarche, j’ai vécu ma misère dans différents
endroits avec différentes personnes, ça s’est terminé ici y’a vingt -cinq ans et
je ne prévois pas de partir… J’ai survécu à la souffrance, je crois pas que la
majorité des gens passent par là c’est possible qu’il y ait des gens qui me détestent.
Maintenantj’ai de la peine de vous
avoir raconter ça, c’est un peu comme un stress post-traumatique ça ne disparaitras
pas, faut savoir vivre après les difficultés… Je me suis donner un défi ne plus
jamais demander et remplir mes obligations… Mais oui j’en suis presque à cette
partie finale la plus difficile, la chute… Je vous mentirai pas les souvenirs s’échappent
pas… En voyage j’ai rencontré quelques Australiens de Brisbane… Voilà! Comme
toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots
encore pour espérer vous revoir dans une prochaine!!!
Bonjour!
Bonsoir! Cet après-midi j’ai rêvé qu’on était dans la neige avec une ancienne
douce et un copain. La police m’avait monté sur une espèce d’échafaudage à plus
de cent mètres j’avais le vertige j’ai gardé les yeux fermés en bas y’avait une
femme dans un scaphandre avec une caméra avant j’étais sortis d’un bistro où on
savait que je ne buvait plus. En partant j’ai croisé la douce, le copain est
arrivé on a cherché un café où on pouvait manger léger, dans la cuisine y’avait
une femme qui avait de la difficulté avec son personnel… De retour chez moi une
voisine avait gagné beaucoup d’argent, elle voulait savoir où ma famille
habitait… Je sais pas ce que ça veut dire ce rêve… J’ai installé le
climatiseur, il fonctionne encore très bien… Je vais me préparer un café… C’est
un lundi férié, les patriotes, dehors il vente à écorner les bœufs… Je pense à
ce bar que j’ai longtemps fréquenté, j’aurais bien aimé être ami avec le staff,
c’était pas possible je crois que ça leurs ai interdit de discuter avec les
clients… Aujourd’hui même l’édifice n’existe plus, y’avait aussi cette
brasserie une des premières à faire de la bière artisanale elle aussi est
disparue dans les flammes. Je racontais à l’intervenante que je pouvais pas
oublier ce long pan de ma vie, je crois que c’est bien comme ça ça m’empêche d’y
retourner… Le climatiseur viens de redémarrer il fonctionne au poil… Souvenir d’une
douce qui aurais préféré que je boive et reste avec elle que d’être abstinent
et de m’en séparer… Encore mon sujet de prédilection, parfois je me dis que c’est
du délire… J’ai fait mon scrap-book pour la pièce au Théâtre du Nouveau Monde,
je sais pas ce que la metteur en scène vas en penser.Je sais pas trop quoi dire sur les patriotes,
ils ont perdus, avec la victoire on aurais tous vécu autrement… Je pense aux
lendemains qui chantent, y’en a pas eu… Ça fait dur ce que je vous écris
aujourd’hui… Je sais que les serveurs et serveuses ont beaucoup de charme ils
rencontrent beaucoup de monde et ont une variété de relation sexuelle, je crois
que plusieurs de mon époque se sont rendu malade du VIH… Le bon temps ne dure
qu’un temps, fallait payer pour la popularité. Ça aussi le virus d’immuno
déficience acquise on en parle plus pourtant il est encore très présent et
plusieurs succombent de ses suites… Ouais! Aujourd’hui je suis pas mal dans la
maladie… Protégez-vous! J’ai remarqué qu’il y a des endroits où on ne parle pas
de la mort, pourtant elle est bien là qui guette et attends de frapper… C’est
toujours étonnant parce qu’on a rencontré une personne une ou deux fois on s’imagine
la connaitre, on vous oublie vite… Je pense à toute ces rencontres ratés au
collège, ça me fait mal! Voilà! C’est la chute je termine là-dessus en vous
remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Il fait chaud chez moi, j’ai mis mes jeans et ouvert la porte
pour faire de l’air. Beaucoup aimé les photos d’Antoine et de la matriarche. J’ai
retrouvé le numéro de téléphone de l’heureuse secrétaire retraité du syndicat
des enseignants du Collège d’enseignement général et professionnel de l’Outaouais.
La semaine va passer vite demain une rencontre avec l’intervenante, mercredi
répétition au théâtre ce qui me mène à la générale de dimanche et la
représentation lundi prochain. Je mène deux ou trois projets de concert j’espère
que ça va être O.K. Je fais un scrapbook y’a longtemps que j’avais pas fait ça,
ça me rappelle mes jeunes années… J’ai ressortis la plume fontaine et retrouvé
les cartouches d’encre. Hier j’avais encore en mémoire San Francisco j’aime
beaucoup les souvenirs de voyage, dans la navette pour l’aéroport une dame
disait que je suis un « handsome man » ça fait plaisir, en voyage en
général je parle pas longtemps mais je rencontre des gens sympathiques, j’ai
pas pu voir la banlieue de Frisco on arrive le soir quand il fait noir et on
part le matin très tôt… Cette année je commanderai pas mon voyage trop tôt, il
faut que je me fixe une destination… Rome? Lisbonne? Italie? Portugal? Je vais
voir, je vais peut-être avoir une illumination soudaine pour une destination inattendue.
Les amis de Brossard partent pour la France, Marseille! Aujourd’hui… Ça fait du
bien l’air frais cette nuit… J’ai rêvé à un ancien voisin de chambre, je le
verrais j’en aurais peur, ça fait plus de vingt-cinq ans, partis comme il était
partis il ne doit plus être de ce monde… Je mange des biscuits OREO… Nous
sommes maintenant lundi, j’ai le souvenir des B.B.Q. des T-Bones steak, à la
maison de chambres… Y’avait toutes sortes d’intrigues dans cette maison. Je suis jamais étonné de voir comment la
misère s’abat sur les défavorisés. C’est assez étonnant comment on a peu de
souvenirs, ça fait quand même soixante-deux ans bientôt soixante-trois et je me
souviens pas de grand-chose, j’aimais bien le camping en famille, lets go
Stéphane! J’ai pas mal fait le tour de mon jardin, cette nuit c’est les orages
le tonnerre, j’aimais bien être à l’abri dans la tente, ce sont les dernières
nuits où je crois avoir bien dormis, la lecture c’est ce que j’aimais le plus,
vous le savez je le répète toujours… Lecture et écriture, après un long passage
en enfer, j’aurai rebâtis ma vie sur ces deux pratiques c’est important pour
moi écrire, je peux dire et éclaircir… Le sommeil viens de me rattraper, j’ai
les yeux à moitié fermés. J’en suis presque à la chute, dehors des gens
parlent, ce sont des anglophones, y’a pas que dans les rues de Frisco que les
gens parlent la nuit. Voilà c’est l’épilogue, je termine, les gens honnêtes dorment
la nuit, quelques mots encore avec les mêmes difficulté que toujours. Voilà! Je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bonjour! Bonsoir!
Aujourd’hui j’ai beaucoup dormis, me suis levé et suis allé acheter un
scrap-book pour faire un collage que la metteur en scène nous a demandé… Je
fais toujours les choses à la va vite ça donne pas de bons résultats. Cet
après-midi j’irais bien prendre un café au marché avec une amie, mais je crois
qu’elle est occupée. Le temps s’est découvert il ne pleut plus… La première de
notre pièce approche lentement… J’essaye de faire ce qu’on appelle du cut-up dans
le scrap-book, j’y arrive pas, c’est trash mon affaire… Demain, la fête des
patriotes, je sais pas pourquoi on célèbre des défaites. J’ai remarqué que mon
lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord avait la même façon de parler
que le patriarche, je me suis jamais entendus avec lui… Je me prépare un café…
Cet après-midi y’a un parfum de pâtisserie, y’a beaucoup de circulation
automobile… Mon lecteur chauffeur d’autobus semblait croire que je pouvais
partir comme ça sans aviser personne… J’ai quand même ma vie, mes activités à
Montréal, je peux pas tout lâcher… Pour le scrap-book j’ai peur d’être jugé je
suis pas très délicat, en tout cas ce seras ce que ça seras… Je préfère m’exprimer
par l’écriture. Mon senti pour tout de suite semble évanescent je force
beaucoup pour pas qu’il disparaisse c’est en quelque sorte ma muse… Combien de
temps faut-il pour arriver à écrire son senti correctement. Je pense à cet ami
que je m’étais fait à mes débuts sur internet je sais pas ce qu’il est devenus
voilà ce qu’il avait fait de mes écrits…http://editions-hache.com/parauteur.html#saulnierLe temps à passer, je sais pas si j’ai
encore des lecteurs. L’écriture c’est quand même la seule chose dans laquelle
je suis capable de mettre de l’amour. Pourquoi? Je sais pas, je réussis à pas m’auto-stigmatisé…
J’essaye de pas faire semblant, de pas être faux, une goutte d’alcool vaux pas
un texte, bon! Je m’en vais pas encore dans cette direction, j’ai bu mon café,
j’ai pas soif, je pense à ces restaurants à la mode qui ne durent pas… À l’époque
rue Saint-Denis y’avait beaucoup de cafés de bistros et de commerce, aujourd’hui
la rue est un désert, l’action est sur Saint-Laurent je crois qu’il y a pas de
place pour les deux… Je crois aussi que c’est une question de génération on avait nos habitudes, au Fridolin où au
Bruit coure par exemple… C’était y’a plus de trente ans, le quartier était
grouillant. Je pense aussi au Passeport et sa musique, c’était une mode on
essayait dans faire un mode de vie de la musique industrielle… La climatisation
était quand même bien l’été mais je me roulais par terre sur la piste de danse
et j’arrivais pas à avoir une conversation. Je vous ai déjà écrit tout ça…
Voilà! J’en suis presque à la chute, à la difficile épilogue. Comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en essayant de trouver une
photo. À la prochaine j’espère!!!
Bonsoir!
Bonjour! Y’a mes lecteurs de Brossard qui s’en vont, je leurs souhaite un bon
voyage. Aujourd’hui c’est dimanche j’ai pas connus l’hégémonie de l’église je
crois qu’à cette époque les gens se posaient pas trop de questions… Je me souviens
que pour faire des études les jeunes hommes prétendaient avoir la vocation, à
la révolution tranquille ils ont défroqué et son devenus directeurs d’écoles… J’ai
pas eu cette option toute mes tentatives de réintégré le système scolaire ont
été raté. Je crois qu’en haut lieu on avait décidé que je deviendrais un peu
moins qu’un éboueur, une épave, peut-être un membre du lumpenprolétariat… Des
hommes ont dirigé des hommes et moi je me suis réfugié dans la folie ont a pas pu
en faire beaucoup pour moi j’étais en mode autodestruction… À part le chômage
et l’aide sociale j’ai jamais eu plus du gouvernement qu’une entrevue d’embauche
ratée à la voirie… Ils m’en ont fait croire de belles histoires avec leurs
indépendance c’était un peu comme la religion… Aujourd’hui je trouve que parti
au pouvoir comme opposition ils ont tous de sales gueules et je veux pas me
laisser gouverner par eux… J’ai hâte de voir ce qu’ils vont faire avec les
sinistrés des inondations. Enfin tout ça c’est de ma responsabilité j’ai pas su
persévérer comme préposé à l’entretien ménager c’était pas ma vocation
j’ai toujours cherché…. Tout ce qu’on avait à dire c’est ta gueule fait ta job
pis écoeure nous pas… Je sais pas si y’en a qui s’imaginait que j’allais passer
des années à balayer… Je suis un traumatisé retraité de la petite semaine… Je
vous dirai pas que tout ça proviens de la schizophrénie, j’aime pas beaucoup
rendre la maladie responsables de mes conneries… Je reste et je resterai
paranoïaque moins virulent mais ce seras toujours là… C’est le printemps
pourtant il fait encore froid, un jour peut-être j’irai me louer une cabane au
bord de la mer et j’écrirai peut-être à la manière du regretté Hemingway. En ce
moment j’ai des brûlements d’estomac c’est loin du senti… Je remercie les gens
qui prennent la peine de partager ce que j’écris… Sauve moi maudite poésie je n’arrive
pas à toi c’est dis… Hey bein! Je suis à court de mots, je pense à cette usine
de verre taillé de vitrine où j’ai travaillé quelques nuits comme d’habitude j’ai
eu peur et j’ai laissé la job là… J’en suis presque à la chute, cette nuit je
pense moins à San Francisco, je vous met le logo de la banque dans le village…
J’ai plus rien à dire, rien pour vous entretenir. Dans une vingtaine de minutes
on ne serviras plus d’alcool, les gens vont aller manger du gros stuff gras
pour désaouler… On va continuer à rigoler de façon cynique, la nuit auras passé
encore une fois on rentreras seul… Rien pour avoir de la peine, juste assez
ivre pour s’endormir. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bonjour!
Bonsoir! C’est l’après-midi et pourtant j’ai sommeil. J’ai fait des courses et
la lessive, les t-shirt de San Francisco sont restés beau… Autant à une époque
je parlais en sacrant autant maintenant quand j’entends ça j’ai peur… Souvenir
d’avoir passé y’a longtemps le week-end au parc du Mont-Tremblant, on avait
dormis sur le dur de la boîte de pick-up, il pleuvait c’était le plein air à la
dure, on avait croisé un orignal… On était trop bum pour faire du camping
confortable… Quand même ça meublait ma solitude viscérale trop triste pour m’amuser…
Souvent on ne pensait qu’à la bière. Je sais pas pourquoi nos sorties étaient
toujours tout croche… Moi j’étais monsieur Motel, je me sentais poursuivis je
me cachais paranoïaque dans un motel, cette peur cette angoisse c’était très
difficile, je voulais mourir… Dehors y’a une bande de motards qui passent… Ça
aussi ça me paralysait… J’étais pas très brave. Je crois que bientôt y’a d’autre
chantiers de construction qui vont ouvrir… J’ai jamais rêvé à la fortune, j’étais
plus une sorte de psycho-socialiste… Je parlais de syndicat et je fuyais.
Maintenant j’ai finis mon temps sur le marché du travail, je comprends très
bien pourquoi on voulait pas de moi, un paquet de troubles… Je vais essayer de
m’en tenir à ma prose… Au présent m’y voilà pourtant je suis triste et j’attends…
La schizophrénie me laisse en paix aujourd’hui, la maladie parfois vous veut
mort, c’est pas le bon choix… Aujourd’huiy’a un peu de musique chez les voisins mais ça dure pas, ça aussi à un
moment dans ma vie j’étais incapable de tolérer, je pense aux effets secondaire
des antipsychotique qui m’empêchaient de vivre, c’est une chose assez difficile
à décrire je vous souhaite pas de passé par là… Je pense qu’il y avait pas de
solutions simples à cette folie… Encore une fois y’a un gars qui gueule dehors,
quand je vous aurai rédigé ça je vais lire le texte de la pièce de théâtre
juste pour me souvenir un peu plus… Je cherche c’est difficile, je pense
à l’amour comment ça sonne sentimental… La vie est plus toffe que ça,
écrire c’est pas que de la romance… Souvenir d’un grand souper à Milan, les
bonzes de la santé Mentale italienne y étaient, je m’étais fait dire que mes
textes étaient rafraichissant, pourtant… Je l’ai certainement déjà écris
ailleurs… Je descends dans la chute… Vous devez vous demander quel est le propos
pour garder ça simple on va dire que c’est la santé mentale et ses aléas. C’est
bien un endroit où je peux en parler pourtant vous réagissez pas… C’est
toujours une histoire de rétablissement, d’ancien souffrant qui maintenant
accepte… Y’a des samedis comme celui-là où je me retrouvais à l’urgence de l’hôpital
parfois je me demande si j’ai attendus tout ce temps là pour rien… J’ai quand
même vieillis et changé ma façon de vivre… Voilà! Je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Vendredi soir tout est calme, étrangement je me couche en bavant ma
salive et quelques minutes plus tard j’ai la bouche sèche à m’empêcher de
respirer… De pauvres considérations pour vous écrire… La boucherie Limoges à
Terrebonne semble avoir d’appétissante charcuterie va falloir que j’aille faire
un tour… Comme vous voyez ce soir je suis en surface quoi que je vais plonger
dans pas long… L’introspection c’est difficile nommer ce qu’on sent et ressent…
Je m’ennuis des pics-nics et des fins de semaine de camping avec la douce. Si j’avais
les moyens je m’achèterais un camping car… C’est toujours l’agitation dans ma
tête je devrais faire de la méditation pleine conscience ça me calmerais… Je
comprends pas pourquoi je respire pas mieux que ça pourtant c’est la vie… Je
pense encore à la gracieuseté des boissons douces à l’hôtel c’était bien… Je
vais vous illustrer ça avec une photo de
San Francisco que j’aime bien… Cette semaine on parlait de l’éclairage du pont
Jacques-Cartier à Montréal, comment ça deviens une signature… Les femmes disaient d’un air détaché c’est que
de l’écriture elles semblaient pas accorder d’importance aux mots, pourtant les
mots moi j’en fait toute ma vie j’essais de toucher les âmes sensibles… La
douleur du senti on la ressent dans cette solitude alcoolisé assis dans un bar
à écluser des drinks pour faire taire la voix,mais viens un moment qu’on y arrive pas qu’on y arrive plus… Parfois je
crois que ce que j’écris c’est de la sensiblerie, ça me prendrais une ligne
plus éditoriale pourtant j’écris pas politique… Ai pris une douche et je me
suis parfumé, je prends soin de moi. Quand j’ai plus rien à vous raconter je me
retourne vers moi et je me dénigre, me souviens d’une fille qui se sentait jugé
disons que l’accueil inconditionnel c’était pas pour elle… Samedi s’en viens
avec la toujours très intéressante chronique voyage dans LaPresse+… À l’automne
si tout va bien je devrais suivre une formation pour devenir formateur au
Recovery College, j’en ai parlé avec mon lecteur de Deux montagnes et il y a
effectivement une professeure-chercheure de l’Université du Québec à Trois
Rivières. Les écrivains pour se faire connaitre ça gagne des prix, avec mon
écriture brinquebalante je gagnerais pas grand-chose, il est un peu tard pour
gagner des prix et me diriger vers l’enseignement…J’écris c’est toujours ça que j’ai voulus
faire et advienne que pourras… Encore une semaine et on joue envoyez moi le mot
de Cambronne… Voilà! C’est la nuit et je cherche une façon de terminer. J’ai
encore plein de chose à faire, je vais relire la pièce… Je crois qu’encore
une fois aujourd’hui j’aurai fait de mon mieux, plus que ça je suis incapable.
Je pense à un petit cousin qui étais présent sur les réseaux sociaux, j’ai un
peu peur qu’il ait fait l’irréparable. Si tu me lis fait moi signe. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au
revoir!!!
Bonjour!
Bonsoir! Viens de regarder une émission des Racines et des ailes sur le
Vaucluse. C’est tellement beau j’en pleure, un jour j’irai… Ce matin j’ai
rencontré un ami immigrant, je sais pas d’où il vient mais quand on se voie à l’arrêt
d’autobus on discute. Il a un gros accent difficile à comprendre mais c’est
toujours intéressant. Je pense aux amis qui s’en vont en Provence… J’aime
beaucoup les abbayes, les monastères Cistercien ça aussi je devrais y aller pour
méditer… En France plus de milles appellation de fromage, je crois que maintenant
au Québec ont peu en goûter quelques un… La France, y’a tellement de choses à
voir, j’aime bien ce pays… J’y suis allé quatre fois mais pas assez longtemps à
mon goût… C’est mon senti de cet après-midi… Il fait encore un temps gris et
triste… Je pense à mon costume pour le théâtre, je vais me préparer un café…
Parfois je suis calme mais on dirait que je fais tout pour me déranger… C’est
vendredi une soirée de sortie pour plusieurs, je m’ennuie un peu du vin c’est
le seul alcool que j’aimais mais ce seras pas pour aujourd’hui… Je pense à la
regrettée qui travaillait à la société des alcools qu’aurais-je pu faire pour l’aider?Souvenirs de vendredi soir où j’arrivais du
boulot, je me rasais, prenais une douche, mangeais un sandwich et je partais
pour la soirée au bar… Quand je revenais au petit matin je puais le tabac et l’alcool
pour me réveiller le lendemain matin fauché avec un hangover, un mal de bloc…
Maintenant je suis tranquille un peu trop vieux pour ce genre de soirée… J’y
retournerai pas. Je médite chez moi, je prie aussi c’est mieux comme ça. Les
arbres sont en feuilles, je me répète, c’est le cycle de la nature… Je pense à
ma jeunesse à ma folie on m’avait jamais expliqué comment ça se passait dans le
monde de la nuit. Aujourd’hui je crois qu’ils parlent du bling-bling… En ce
moment y’a un délicieux parfum… Je crois qu’écrire c’est une sorte de prise de
parole, je vous raconte mon senti dans la métropole. Au moment où j’ai cessé la
consommation, les choses se sont améliorées pour moi, j’irai pas tout démolir
pour un minable verre de vin… Y’a encore de la place à l’amélioration, je sais
ça sonne comme de la morale pas chère mais pour moi c’est comme ça… Ce soir les
étudiants sérieux rentrent à la maison, d’autre s’en vont travailler et une
minorité va se saouler… Moi je bois pas parce-que je veux pas vous décevoir et
surtout me décevoir. Voilà encore ce soir je suis dans ma thématique de
prédilection… IL ne me reste que quelques mots avant d’arriver à la chute… Je
suis toujours prêt à entendre les commentaires même des inconnus. Un jour à la
fois j’y arrive, encore une fois je vous aurai écris. Merci d’avoir lu
jusque-là!!! Comme toujours j’espère qu’il y aura une prochaine!!! Au revoir!!!
Bonsoir! Bonjour! C’est silencieux dans l’édifice,
me souviens de l’époque de la maison de chambres où j’écoutais de la musique à
plein volume. Je plaçais la radio dans la fenêtre pour que les voisins
entendent comment j’avais du goût j’étais débile, c’était une façon de meubler
la douleur de la solitude… Je pouvais pas imaginer que les voisins voulaient
juste être tranquille et qu’on leur foute la paix… J’en écoute plus de musique,
les derniers airs à la mode m’intéressent pas, j’ai beaucoup diminué l’écoute
et je marche beaucoup moins je crois que c’est l’âge… Je pense aux amis de
Brossard qui doivent se préparer à partir pour la France. Moi je pense à une
prochaine destination je suis toujours aussi fervent des aéroports et des
avions… Je me vois sur le quai de l’aéroport Trudeau je marche jusqu’à la porte
d’embarquement… Si je partais pour l’Allemagne? J’ai enregistré l’émission des
Racines et des Ailes, la France y est très belle… Faute de repartir ce
printemps je regarde les émissions télé de voyage, je pense que je vais pouvoir
partir l’année prochaine en attendant je fais des économies, je devrais pas
raconter ça y’a des requins qui vont lire… Je savais pas qu’à un moment je
vivrais en paix… Aujourd’hui je crois que mon lecteur de Deux-Montagnes rend
visite aux lecteurs de l’Outaouais. Je sais c’est de la poésie, de l’art de bôf
que je fais, quand même j’ai jamais prétendus être d’avant-garde, le désir c’est
toujours de trouver des mots nouveaux et de me faire comprendre… J’ai ouvert le
sac de chips… On entends plus parler de la réparation des Boeing c’est surtout
l’acquisition d’Air Transat par Air Canada qui prends la place… J’ai volé à
bord d’appareil de différentes compagnie le service est pas mal similaire en
classe économique… Franchement j’ai hâte de repartir je ne sais pour où, je
pourrai en faire un texte une chronique, mardi j’ai parlé de Chicago avec les
gars, une amie m’a conseillé le Portugal… Y’a tant d’endroit à voir… Je
sais pas, je trouve pas je vais revenir à mon idée de base Rome, je prends mon
temps avant d’acheter et de réserver… En attendant je vais marcher dans
Montréal… Je sais j’ai pas une belle petite écritureproprette mais comme disait l’autre « c’est
ça qui est ça! » Depuis que j’ai acheté des pantalons sur la toile,
Facebook arrête pas de m’inonder de publicités de pantalons. Je pense qu’il y a
jamais eu autant de travaux et d’annonce de travaux à Montréal, le nouveau pont
Champlain est presque terminé, l’échangeur Turcot continue, on va continuer l’autoroute
dix-neuf et réparé le pont Pie-IX et allons y… Montréal est encore un vaste
chantier et le matin toutes les voies d’accès sont congestionné, bus, route et
métro… Y’a juste en avion que les départs gèlent pas… Voilà quelques mots
encore, on est déjà vendredi. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! C’est terminé je vous souhaite à une prochaine j’espère!!!