Bonjour!
Bonsoir! Je viens de terminer la lecture d’un recueil du journal Spirou. Ça me
sort de mon angoisse et c’est comme si je retournais en enfance. Ai beaucoup
aimé le numéro sur les vacances… Cet après-midi c’est comme si le soleil
voulait apparaitre. C’est toujours étonnant de voir comment l’écriture, la
même, peux décrire les grandes angoisses et les pires niaiseries qui ne sont
souvent que les deux facettes d’une même pièce, je crois que bientôt ce seras l’anniversaire
de naissance d’une lectrice de L’Outaouais et de son fils, elle attends un
autre enfant ces jours ci, c’est le quatrième on l’aime déjà. Je prends une
douche!!! J’aime le parfum, l’eau de toilette ça me fait toujours pensés au
départ en voyage. C’est pour bientôt, une semaine encore… Je regardais les
sportifs aux Olympiques, j’étais ému. Je sais pas trop pourquoi j’ai jamais été
proche des milieux sportifs. Semble qu’il y a des gens à Montréal qui veulent
organiser des Olympiques culturelles, j’y crois pas beaucoup, la mesure des
émotions? Les meilleures? La culture c’est quand même la rigueur mais je crois
que les concours font tomber dans le kitch… Mais oui! Mais oui! Je pars loser…
me sens toujours vide. Je regarde passé le temps, j’aime encore et pourtant
pense à ces textes impubliés, impubliables sur la haine des jeunes filles… Non
je tomberai pas dans l’autodénigrement. J’ai pas beaucoup de lecteurs
lectrices. J’arriverai jamais à avoir un lectorat plus grand de toute façon je
sais que la plupart de nos écrivains québécois sont dans l’enseignement, me
semble que c’est un lieux commun… On est américain avec nos casquettes de
baseball, nos blue-jeans et nos bouteilles de Coke. Là je pense aux Bérets
blanc, au Crédit social j’ai jamais trop su leurs visions politico religieuse.
Je prends un café, tout à coup j’ai mal, mal de n’avoir rien à dire aussi
prolifique qu’un rédacteur de la revue Vers Demain. Je vais terminer de rédiger
ça en vous exprimant ma peine, c’est des mensonges et puis après, la vérité est
souvent vide et anxiogène. J’arrive pas à vous écrire autre chose que ces phrases
sans suite comme si je recommençais à chaque fois une nouvelle idée une
nouvelle expression. Suis-je un échec? Je sais pas, le beau est loin, la beauté
littéraire autant… Je pense aux copains qui avaient aucun livres chez eux… Je
pense au pusher qui m’avait donné des photocopies de livres comment écrire un
scénario… La façon ça m’intéresse pas sauf la mienne que j’essais de garder
unique. C’est pas fort cet après-midi, je fais du rase-motte avec le logiciel
Word, ça vole pas haut. J’entends des loops de guitare électrique… Je cherche
la raison, non j’ai pas de raison c’est du délire comme toujours… Je sais pas
si vous estimez ce que j’écris mais je vais pas vers les grands prix
littéraire. Je suis pas assez fin. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je
termine sur ces pauvres mots!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
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