Bonsoir!
Bonjour! Encore debout au milieu de la nuit, je prépare mes bagages, quatre
jours avant de partir. Ce matin le petit déjeuner c’était des céréales. Je
pense à la nièce et à son bébé… Ça fait deux jours que je gosse pour avoir une
alarme courrier. J’y arrive pas semble que c’est le serveur. J’ai toujours tous
mes voyages en tête… Je retourne me coucher… Bon! Viens finalement de me lever,
ce matin ce sont des troubles électriques… Je crois que c’est parce-que le
climatiseur tire trop de jus pourtant il est à l’arrêt. Je crois avoir une
tonalité décati, défaite… Il est quatre heure quarante, souvenir de l’oncle
Rolland qui se levait à cette heure-là
pour aller faire son train, traire ses vaches. Cette nuit avant de dormir je
pensais au genre de vie qu’on avait offert à mon père. Bungalow, voiture,
piscine, roulotte, maison à la campagne moi je voulais pas ça, je l’ai pas eu
mais j’ai souffert, maintenant ça fait plusieurs années que je vie dans un
studio du goulag occidental, c’est pas mal, cette nuit c’est quand même humide
j’ai eu de la difficulté à démarrer le climatiseur. J’arrive pas à vous écrire
mon senti, à vous dire comment je suis désolé et désemparé, c’est toujours très
narcissique ce que j’écris… Après une longue « carrière » à recevoir
des soins psychiatriques j’imagine que ça mène à ça. Je sais pas trop si j’écris
« pour l’amour de l’art ». Une fois, une bonne fois je devrais
essayer d’écrire une histoire mais je sais pas si c’est aussi libérateur que ce
que je vous écris là. Encore une phrase laide. J’aurai passé la nuit entre le
lit et l’ordinateur… Je pense à la photo qui vas illustrer le texte, cherche
quelque chose dont je pourrais faire l’éloge c’est plutôt quelqu’un Sabrina
chez Apple une demoiselle bein de service et qui connais son boulot. « Matagami
blues » https://soundcloud.com/felix-b-desfosses/03-matagami-blues-mathieu
je sais pas d’où ça viens ce genre de toune ça remue toujours quelques
chose en moi. Je sais bien le goulag occidental c’est pas Blanc-Sablon, ici on
a tout ce qu’il faut mais rien entre les deux oreilles… Viens de me réveiller c’est
une rédaction en plusieurs étapes que je viens de faire. Quand je me lève le
matin je suis rarement très angoissé, je croyais être capable de me souvenir de
mes rêves mais non! L’ami viens de téléphoner je termine ceci et je le
rappelle. Me suis préparé un café dehors c’est très beau temps, c’est un
désavantage du matin on a pas grand-chose à raconter la tête vide. Je me
souviens du patriarche qui faisait ses exercices matinaux. Je sais pas pourquoi
je me dépêche y’a rien qui presse. Le propos est toujours le même mes affres
intérieurs. Encore une fois j’aurai broder et pas dis grand-chose Je vais
arrêter bientôt je crois pas que celui-ci vous plaise. Je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
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