jeudi 17 mai 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est un bel après-midi. Je suis allé au supermarché je viens de rentrer, avec des écrits pareil je suis plus dans le domestique que le poétique. Je pense encore au dédommagement  en bon paranoïaque j’ai l’impression qu’on veut se débarrasser de nous, c’est juste une impression c’est pas les faits cette semaine j’ai mentionné l’argent au directeur santé mentale de l’institut, il a pas dit un mot… Je pense que je fais trop de millage sur ce sujet, j’arrête ça là, je suis impuissant devant ces mesures. Pour ce qui est de mon senti ça va bien, j’entends les oiseaux dehors malheureusement j’ai pas reçu de courrier… Aujourd’hui sur Facebook y’avait de la scatologie, j’aime pas ça… Je sais pas qui a mis ça en ligne c’est pas très édifiant. Je suis vidé, c’est jeudi, la semaine se termine, les gars vont arrêter à la taverne avant de rentrer chez eux. Je pense à ceux qui boivent « normalement » les alcooliques eux vont partir sur une bringue en sachant pas quand ils vont rentrer. Parfois je réalise que ma voix compte pas pour beaucoup qu’elle porte très peu, je suis pas l’éditorialiste d’un grand journal où l’animateur des nouvelles télévisées. Ce que j’écris c’est perdue dans cette grande machine qu’on appelle les réseaux sociaux ça a pas une grande portée, les gens préfèrent l’humour et la musique aux éditoriaux. Je vous ai pas dit que dans la pièce je jouais une sorte de transgenre, je crois que j’ai réussis un ami m’a dit que c’était plus structuré que les productions précédentes, il m’a dit que j’étais pas un mauvais comédien. J’ai fait de mon mieux… Je prends une pause ça sert à rien d’être préoccupé. Mon monde de patients-partenaires s’écroule, on veut nous utiliser mais pas nous dédommager, comme souvent les bénévoles auront eu raison. Si les choses restent telle qu’elle je vais en appeler à la dissolution de mon groupe Reprendre Pouvoir, on allait le reprendre ce pouvoir mais on nous coupe l’herbe sous le pied… Je comprends que les travailleurs sociaux du ministère en appellent à la solidarité, à la dé-stigmatisation mais quand vient le temps de faire des actions qui sortiraient vraiment les patients-partenaires du pétrin, ils s’abstiennent… Je me sent comme Don Quichotte et les moulins à vent… Je me souviens d’avoir discuté avec le regretté patriarche, je luis disais que c’est pas le psychiatre qui allait me donner des milliers de dollars, on s’entends y’a une distance entre le monde des psys et le pauvre malade… Les soins c’est dispendieux mais quand arrive le rétablissement… J’entends une musique toute douce, et un chien un cabot qui jappe par-dessus… C’est des gars dans le parc qui entrainent un chien à l’attaque, ça m’énerve! Je trouve toujours ça étonnant les gens qui dans un quartier populeux font comme si ils étaient seul en ville. Viens de réaliser que c’est la police. Je termine là-dessus et vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mercredi 16 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous reviens déjà, j’ai encore la pièce de théâtre dans la tête, l’ami sclérosé y a assisté et il a trouvé que je suis bon comédien. J’ai fait de mon mieux comme ce soir en vous écrivant. J’ai sommeil, j’attends un peu avant de me recoucher je vais m’éveiller. J’espère qu’il y auras du courrier encore aujourd’hui… J’entends un moteur tourné dehors, gaspillage! Hier je vous ai écris un texte plus politique, parlez-en avec vos amis. Je me fait un peu vieux pour ces combats, bien que je vais essayer de le mener à la mesure de mes moyens… La rue est redevenue silencieuse, le bruit de moteur a cessé. Je continus avec mon senti. Je crois que les gens ont aimé mon personnage de Fabiola… J’ai commencé la lecture de mon recueil Spirou ça aussi ça me fait du bien par la liberté et l’histoire du magazine. J’ai recommencé à m’intéresser à la bédé parce que je veux pas me prendre la tête. Il est vingt-trois heure, je ne dors pas… Je crois pas qu’écrire aux journaux serait efficace on nous publierait pas, y’a longtemps que j’ai cessé de lire les journaux papier. Je vais voir ce que je peux faire avec La Presse + je pense qu’ils en ont rien à cirer. L’actualité est tellement dense… Je vais m’en remettre à la mesure de gravités de mon lecteur de Deux-Montagnes, c’est pas très grave mais j’aimerais bien que des collègues soient rémunérés pour le partage de leur expérience… Semble qu’on pourrais nous dédommager dans une recherche qui confirmerait hors de tout doute que le dédommagement des patients partenaire contribue au rétablissement, pour le dire simplement. Tout ça remet en cause ma participation au groupe reprendre pouvoir. Je vais laisser passer l’été et voir ce que je ferai cet automne. La fenêtre est ouverte, je l’ai déjà écrit le bruit c’est de la vie. J’essaye de vous dire comment je me sent, je veux pas faire la guerre au Ministère de la Santé et des Services Sociaux, ils sont beaucoup plus fort que moi pourtant il y va de mon rétablissement… J’ai peur de décompenser, de rentrer dans une psychose douloureuse, ce serait contre-productif pourtant c’est comme si il m’envoyait me bercer chez moi. Je pense que je m’étais trouvé une niche, un créneau maintenant on me dit retourne chez toi avec les tickets d’autobus qu’on te donne. Cette expérience ce refus de nous dédommager pourrait être un apprentissage dans le rétablissement. Je sais pas si le Ministère peut se revirer de bord rapidement. Je crois que je serai pas rembourser pour mon voyage à Lille, je veux pas faire mon quêteux. Mais au fond je crois qu’ils me le doivent je faisais du travail de représentation sur le rétablissement. J’ai compris qu’ils avaient l’argent. Voilà je suis un peu accroché à ça, je cherche comment terminer, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore,  à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Grand et beau soleil aujourd’hui. Y’a quelque chose que j’hésite à vous écrire à propos du dédommagement des patients-partenaires. Le ministère de la santé et des services sociaux a décidé que ça n’aurais plus cour même si il compte faire appel à notre expérientiel. Il annonce que c’est un vrai partenariat, pourtant en santé mentale autour d’une table on a des travailleurs sociaux et différents intervenants très bien payé, y’a que nous, je le répète les patients partenaire, qui n’auraient pas droit à autre chose qu’un ticket d’autobus et un lunch pourtant l’expérience ça se paye, faut comprendre aussi que les différents comités consultatifs permettent de s’impliquer et que souvent ces implications préviennent une hospitalisation qui est beaucoup plus dispendieuse qu’une participation, ça fait partie de notre rétablissement. Faut comprendre aussi qu’aucun de nous est à l’aise financièrement, la pauvreté, comment dire? Rend malade. On veut bien nous donner la parole mais seulement pour quelques sous. Y’a personne qui deviens riche avec ce dédommagement, ça nous permet juste de mieux vivre au quotidien. Pour moi avec cette décision le ministère va juste provoquer un désengagement. J’irais même jusqu’à dire que moins d’implication plus d’hospitalisation, tant qu’a faire les choses gratuitements, je vais choisir mes associations. Semble que le paradigme, je sais pas si c’est le bon mot, veux que le patient paye pour une fois on semblait l’avoir inversé pour le mieux et tout le travail a été fait pour maintenant être désavoué par le ministère. C’est une façon de se rétablir qui donnait aussi son crédits aux intervenants qui permettaient l’engagement. Je sais aussi que maintenant on forme des mentors de rétablissement mais on ne leurs fait pas de place dans le système de santé à part peut-être quelques programmes de la sécurité du revenu. Y’a pas beaucoup de gens avec un problème de santé mentale qui sont à l’aise financièrement. On mise encore et toujours sur le vieux système du bénévolat. La maladie mentale c’est rien de facile, je crois qu’avec cette décision le ministère contribue à la stigmatisation, on ne veux en parler que dans des lieux clos et hiérarchiquement dédié. C’est encore tabou, même si on nous met sur la même problématique que d’autre maladie, on nous camouffle dans la foule. À quelque part ça me dis que j’aurai fait ce travail de rétablissement pour rien, on disait que ma participation à différentes conférences donnait du crédit aux décideurs. J’y crois plus, j’y crois moins, les choses avaient pourtant bien démarré maintenant on nous laisse en plan. Ce qui me viens spontanément pour terminer, c’est encore gagner sa vie à la sueur de son front comme si je devais me rétablir dans la peur et le malaise. J’ai fait le choix de vous écrire ça et je l’assume, c’est peut-être un coup d’épée dans l’eau mais c’est encore un endroit d’expression du rétablissement. J’aimerais bien qu’on révise cette décision mais je crois que la machine est trop grosse. Je vous remercie d’avoir lu avec attention.
Bernard Saulnier 16/05/2018
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore assez fatigué de ma journée de lundi. Je sais pas si la super maman de Cantley me lis mais bientôt y’auras un recueil Spirou pour les petits gars. Je prends le temps de le lire et après je l’envoie. J’espère que ça dérange pas trop. On m’a remboursé le montant de la fraude sur ma carte de crédit, reste encore neuf dollars à rembourser. Ce matin j’aimerais bien encore recevoir du courrier. Hier j’ai eu une crise de ressentiment, c’est un luxe que je peux pas me permettre, les gens ont le droit de pas pensés comme moi. Ce matin c’est toujours mon senti, j’ai dormis et me suis calmé. Je me prépare un café, c’est la nuit, je pense aux amies Libanaise.  Lentement je reviens au quotidien, les moments extraordinaires ça dure pas. C’est mercredi, merci à ma lectrice retraitée du CÉGEP de l’Outaouais pour ses commentaires. J’écoute, la voix est silencieuse, pense à ce copain disparus qui parlait de son ami imaginaire. Voilà où j’en suis, tout est calme, hier j’ai mangé un burger et une frite comme je me l’étais promis… Aujourd’hui je suis pas trop schizophrénique, parfois je me questionne sur ce diagnostic mais je fais très attention j’ai pas envie de me retrouver psychotique au fond du baril. Le propre de l’inconscient c’est de n’être que ça… On peut pas le voir seul ça prend un tiers entre soi et l’inconscient. Je peux évidemment vous parler de mon senti qui cette nuit est agréable… J’aime pas raconter mes engueulades hier j’ai pété les plombs, je me suis excusé dans un courriel au directeur. Faut que ça avance cette écriture, que ça prenne une forme, je doute toujours je l’ai pas l’affaire… J’en ai terminé avec mes différentes activités pour l’été, l’an passé au mois d’août j’étais en Espagne tout près de l’attentat terroriste de la Rambla. J’ai beaucoup aimé mon séjour, hier j’ai entendus dire à la radio que les Catalans étaient exaspéré par tous ces touristes qui vont chez eux, pourtant économiquement ça doit les aider. J’ai ouvert la fenêtre, le jour se lève, on entends les oiseaux, je me souviens que dans mon alcoolisme je détestais les entendre le matin, souvent je réussissais pas à dormir et je devais partir travailler, c’était difficile, je me souviens aussi de ma sortie des bars clandestins ouverts toutes la nuit. Bon! Pour plusieurs c’est l’heure de partir pour le boulot, ils commencent tôt mais vont finir tôt, souvenir de cette époque où je passais la serpillière aux piscines olympiques, je détestais ça… J’attends le remboursement de mes frais de voyage à Lille… Je me suis habillé, ai mis le T-shirt que j’ai eu en cadeau. Voilà! J’y arrive, j’ai encore réussis à vous écrire quelque chose, c’est important pour moi. Je crois qu’on entends les merles, les corneilles aussi… Quelques mots encore pour terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère que ça vous à plut. À la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 15 mai 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! L’espèce de confort dans lequel j’étais après la représentation a pas duré. J’écoutais les actualités sur le réseau de l’information et la présentatrice a terminé en disant « écrire pour rire ». Je sais pas pourquoi ni à qui ça s’adressait mais je l’ai pris pour moi et ça me fait mal… Ma paranoïa me dis qu’ils peuvent savoir quelles chaînes télé j’écoute et quelle émission mais au fond je sais bien qu’il y en a des millions… C’était quand même bien hier, je me sentais à ma place même quand j’ai terminé et que j’ai rencontré tout ce monde. Cet état dans lequel je me sent c’est toujours la fin du monde l’apocalypse, je me sent persécuté… Faut pas, je continus à faire ce qui me plait, tout ça c’est peut-être la schizophrénie, le sens que je donne au chose qui n’en ont pas. Je suis désolé de vous écrire ça après de si beau moment, je me demande ce que j’ai fait pour qu’on me traite comme ça… J’abandonne cette histoire et je vais essayer de me réfugier dans mon senti. J’ai pas envie de prendre un médicament pour me calmer après c’est deux fois pire. Je l’ai pas vu venir cette crise, hier je pensais pas du tout à ça j’avais un répit. Comment vous dire ce ne sont que des ennuis?  Voilà je suis accroché dans l’angoisse avec une voix qui chuchote schizophrénie… Je persévère j’écris et les actualités nous déversent les drames internationaux. J’aime pas ça, j’aime pas ça cette écriture de malade, mais je sais pas où ça m’amène, ça me tue, ça me tue et j’écris justement pas pour rire. J’ai envie de m’arracher le cœur, de me briser dans la mort, quand je suis comme ça je veux qu’on me débarrasse… Je suis un peu tanné de l’histoire d’Émile de ses rimes, la poésie c’est tellement plus que ça… Ils écrivent n’importe quoi sous couvert de licence poétique. Y’a parfois quand même de belles rimes. Je suis un fou seul dans la ville tout ça a commencé avec un envoi pornographique, j’ai tout de suite rayé le personnage de ma liste. J’ai envie de crier de hurler au mal, vous voyez j’arrive pas à rester bien plus de vingt-quatre heures. J’aimerais bien me transformer mais semble que le bonheur se colle pas à moi. C’est quand même vrai que si j’étais persécuté ça couterais cher, mettre des hommes là-dessus… Je m’excuse ma baloune se dégonfle, c’est rien d’intéressant, j’ai bien aimé les amis du théâtre. Ce soir je participe à un conseil d’administration, je veux terminer ça sur une bonne note malheureusement y’a des journées qui sont moins enrichissantes. Hier les voix étaient positives, magiques dirait l’amie. Je suis étourdis, les alarmes d’automobiles cessent pas… Je sais pas comment me sortir de tout ce fatras. Ça m’a fait du bien de vous écrire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots et à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! On a finalement joué hier. Je crois que les gens ont apprécié, je remercie tous les amis qui étaient présent. Quand on termine c’est magique moi j’éprouve un grand sentiment de satisfaction… Cette nuit je vous écris en pensant à tout ça ce fut un succès. Je pense à Madame Pintal à sa grande générosité… J’espère que l’ami sclérosé a assisté, qu’il a réussis à entrer. Je reviens donc au blog je vous avais un peu abandonné, je crois que les gens ont aimé mon rôle de travesti je ne sais trop, mais de quelqu’un d’efféminée… Ce soir j’ai un conseil d’administration… J’éprouve un sentiment de plénitude, je crois que j’ai accomplis mon devoir, on a réunis beaucoup de monde autour d’une pièce de théâtre et de la santé mentale. Mon senti cette nuit en est un de calme… Comme le disait un vieux maître je prends tout mon temps pour vous écrire. Je vous raconterai pas la pièce je crois que vous allez pouvoir la voir en ligne. J’étais content de voir que tous les « patrons » étaient là. Les gens ont passé un bon moment… J’en profite pour remercier tous les collègues toute l’équipe, c’était beaucoup de travail mais tout s’est bien déroulé. J’ai de la difficulté à vous écrire mon monde intérieur est pas agité, c’est comme si on avait fait de la magie, une magie qui me calme. Faut dire qu’hier j’étais entouré de gens que je considère magique. Je pense à l’ami agent de programmation comment il se donne dans son travail, c’est inspirant. Y’a aussi la magnifique médiatrice culturelle qui avait toujours un bon mot pour encourager… Ouais! Des gens formidables… Tout à coup je suis ému, je sais que je réussis à faire ça parce que je ne consomme pas. C’est dans ces moment-là que j’aime vivre… Il se passait quelque chose, je me sentais vivant, très vivant. J’ai serré la main à plusieurs personnes et donner des câlins. Je sais pas si c’était juste mon jeu, je crois que ça a fait la job, après quand j’ai quitté la metteure en scène m’a tendue la main gauche, je crois que c’est parce qu’il y a chez moi quelque chose qu’elle n’apprécie pas. Enfin laissons ça là c’est dans ma tête… Voilà! J’avais réussis à cacher le négatif il reviens c’est pas long. Hier pour jouer, j’ai fait ce qu’on m’a dit et j’y suis aussi aller à l’instinct, je pouvais pas me tromper, un mot pour l’extraordinaire Pascale Monpetit qui nous a fait l’honneur d’être avec nous sur les planches, merci! Je sais cette nuit ça ressemble à un discours ce que j’écris mais je vais essayer de terminer avec mon senti. Je suis content c’est une autre expérience souvent pour moi c’est plus difficile d’écrire les bonnes choses que les mauvaises, les muses sont souvent négatives. Voilà pour ce moment! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’arrive au mot de la fin. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 13 mai 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, je vous remercie de vos petits mots rassurant. https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1100617/art-therapie-tnm-theatre-sante-mentale-jveux-dlamour  voilà pour ceux qui n’ont pas vue le reportage télé. Je cherche un peu quoi vous écrire cette nuit. J’y vais avec mon senti, aujourd’hui c’est la première. J’ai lu la pièce une couple de fois heureusement que c’est une lecture je serais incapable d’apprendre mon texte par cœur. J’espère qu’il y auras beaucoup de monde, je trouve que c’est une chance et un privilège d’être mis en scène par madame Pintal. J’ai plus de mots, j’y arrive plus, je deviens muet et ça me fait peur. Les sirènes d’ambulance et de voitures de police n’arrêtent pas. Je viens de regarder le lien du reportage vidéo ça me donne un message d’une erreur provenant du média. J’espère que vous pourrez le voir… Je pense à mon bôf qui dois voir ce que je fais d’un œil critique… Je sais pas pourquoi je pense au quant à soi… C’est une chose que j’ai pas dans les réseaux sociaux, mais dans la vrai vie je suis plutôt réservé. Je viens de retrouver le reportage, votre humble serviteur y est très présent… Pour ceux qui sont libre ce lundi soir je vous invite à venir nous voir. C’est la nuit et je suis debout, je crois que c’est le stress de la représentation… J’en profite pour vous écrire ceci. J’ai détruit ma carte de crédit on va m’en envoyer une autre… Je vous écris et après je vais relire la pièce. C’est le cas de le dire mes collègues viennent de différents horizons, différentes problématiques qui partagent un même intérêt pour la création. Je pense, je ne sais pourquoi, à ce gars qui avait une plaque de métal vissée au crâne, c’est pas reposant… Y’a pas de gars comme ça dans la pièce à ce que je sache. Je pense à cette femme au centre local de services communautaires qui disait à l’infirmier, le petit monsieur est là, j’ai jamais entendus rien d’aussi condescendant, elle est qui elle pour m’appeler petit monsieur? Faut pas trop en demander, le respect se perd, trop de monde, elle pouvait pas simplement dire monsieur Saulnier est là, l’infirmier aurais surement fait la déduction que c’étais moi. Mais non, les pauvres comme moi on appelle ça des petits monsieur, c’est enrageant. Je sais ma « plume » est pas très raffinée, mais c’est mon écriture la plus vrai… J’ai sortis les menthes Life Saver’s pourtant je coule pas, je suis bien à la surface des choses, la profondeur c’est une chose qui me manque. On me l’avait dit de rester à l’école, j’ai préféré l’argent, de toute façon j’avais pas les notes pour aller au collège, quand j’ai quitté ça faisait un fardeau de moins pour les enseignants. Je les vois pas mes soixante et un ans, j’y crois pas que je suis rendus là. Voilà! Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard