lundi 12 février 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je cherche un thème. J’ai l’impression que la snowbird secrétaire retraitée du cégep de l’Outaouais m’a laissé tomber, elle ne me commente plus… Lundi ennuyant comment me suis-je rendu là? Aujourd’hui, ce matin, je suis allé à la rencontre de mon groupe d’entraide, ça s’est bien passé je leur ai parlé de ma difficulté à dire,  de ce blog comment ça à de l’importance pour moi. Le temps passe je cherche une destination pour l’ami et moi l’automne prochain en même temps j’ai peur. Ai fait une sorte de fricassée poulet et lentilles, c’est bon… Ai rendez-vous au dispensaire vendredi, je sais c’est le centre local de services communautaire mais dispensaire c’est plus simple. Me souviens de ces gars qui disaient être payé pour aller à l’école ça m’a pris beaucoup de temps pour réaliser qu’ils mentaient. J’ai toujours été un gros bonasse parfois je voudrais dire oubliez moi, oubliez moi et ma vie de patachon… Le recueil Spirou est arrivé il est au comptoir postal, j’irai le chercher demain, vais le lire pour ensuite le poster au petit gars. Il est dix-sept heure il fait clair, j’écris rien de fort c’est toujours centré sur moi. Si tout va bien à la fin du mois je devrais commencer une rédaction de groupe, j’ai hâte…  Je devrais pas faire le discours de « Je perds mon temps ». De mon mieux, je le dis souvent je fais de mon mieux. Dans tout ça ça vie de toutes les manières de toutes les façons parfois je me demande comment ils font. J’ai plus tellement envie de regarder la télévision, je vais peut-être faire comme mon lecteur de Deux-Montagnes et me contenter des réseaux sociaux. Ça fait plus de trente-cinq ans et je me souviens de mes retours à la maison après avoir trimer à la shop où au port, les mains sur la tuyauterie frette du bateau. Quand je travaillais j’avais toujours de la difficulté à communiquer avec les collègues… J’arrête ça là je vous en ai déjà parlé, c’est là que la schizophrénie à commencer, le patriarche voulait pas l’entendre, j’étais incapable de discuter avec lui. Maintenant il est parti, la discussion se fait que dans un sens il ne répondras plus jamais. J’ai quand même de la difficulté à inventer une discussion avec lui, on s’intéressait pas aux mêmes choses, lui c’était la pêche à la truite et la chorale moi c’était la musique et la littérature, la culture en général, tout ça avant mon alcoolisme virulent. Je peux pas vraiment dire que je m’ennuie de lui, le temps passe et bientôt ce seras moi qui partirai le rejoindre, je sais pas si on va en avoir plus à discuter, le patriarche encore ce qui l’intéressais c’était money. J’espère que vous ne m’en voudrez pas de parler de lui comme ça, il nous a quand même donné une belle enfance. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 11 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il est une heure du matin, j’essais de vous écrire quelque chose qui a du sens, j’avais écrit du sang… Cette nuit il ne neige pas, je vous illustre ça avec la rue Sainte-Catherine la rue principale du goulag qui est pas encore le quartier gay. C’est la nuit de dimanche à lundi plusieurs sont rentré tôt ils travaillent ce matin… J’entends les camions gronder, j’ai dormis une partie de la soirée je suis bien réveillé. Je sais pas pourquoi je pense au VIH, au virus d’immunodéficience humaine, on en parle plus c’est comme si c’était disparue, y’a la trithérapie mais personne n’est guéris… Sobre et sans injection, pas de relation sexuelle on diminue les risques… Je sais pas si les schizophrènes paranoïaque sont plus à risque mais je crois avoir éviter le pire… Pas besoin d’antibiotique, je sais que plusieurs sont infecté et vont quand même décédé, syphilis, gonorrhée, chlamydia pas de condom c’est comme jouer à la roulette russe, là aussi je préfère être abstinent ça me fait moins mal, que vous soyez d’accord où pas c’est comme ça que je sauve ma peau. Avec les sites d’injections supervisés on diminue les méfaits mais j’y crois pas à la réduction des méfaits quand tu t’injecte… Y’en a qui rajoutent la méthadone par-dessus ça et en profitent pour faire le traffic des médicaments narcotiques. Une fois ivre y’a plus rien pour les arrêter ils vendraient leurs mère pour une dose d’héroïne, de smack… On va les retrouver sur un carton inconscient dans une ruelle, frigorifié presque mort, ils cherchent un squat… Je parle au travers de mon chapeau quand j’étais gelé et saoul je m’arrangeais toujours pour avoir un abri malgré tout, j’étais ce qu’on appelle un itinérant. J’ai mis longtemps avant de poser ma peau dans le goulag, cette nuit je suis seul et je suis bien. Je suis abstinent un jour à la fois. J’essais de tenir loin les drogues de rue et là aussi j’ai fait un pléonasme j’avais écrit les drogues de bru… Je crois que j’en ai beaucoup dis sur mes mauvaises habitudes, j’essaye de faire du bien autour de moi plutôt que de courir après la dope et l’alcool… Je sais pas ce qu’ils sont devenus les gars avec qui je buvais… J’entends cette femme racontée avec fierté que son conjoint est décédé d’une overdose comme Jim Morrisson, Jimi Hendrix et Janis c’est de la folie, fallait l’entendre braire « Je l’aiiiiime » à propos de ce gars, une vrai folle. Là aussi j’aurais pu y laisser ma peau. Maintenant y’en à qui vont parler de Kurt Cobain, de Prince, Michaël Jackson, Georges Michaël mais les toxicomanes sont pas tous des génies de la musique… Moi je me suis ruiné l’esprit à consommer faut que je le rebâtisse, je prie  j’essais de pas mettre trop de pop-psychologie dans ma vie. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Merci pour tout, votre patience surtout. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Pendant que dehors il tombe du verglas moi je déprime… J’ai fait le tour des chroniques littéraire et j’ai de la difficulté à lire… Un avion russe s’est écrasée et ici y’a eu quelques accidents de motoneige. J’aimerais bien être publié en livre mais j’y arriverai jamais. Je tiens à écrire c’est ma survie… Je pense à mes lecteurs, lectrices mon senti est pas celui du plaisir, c’est le carnaval à Venise et à Rio… Je ne peux rien en dire je suis jamais allé. Je pense au Flesh for Fantasy https://www.youtube.com/watch?v=dw1oM7LBbxE de Billy Idol, le carnaval c’est un peu ça de la chair, me souviens des boîtes remplies de monde où j’allais plusieurs avaient les mains baladeuses, ils entraient dans mon espace vital… Ce matin j’ai rêvé d’une jolie jeune fille dans une rangée de case, elle me laissait l’approcher la caresser, j’avais perdus mon portefeuille, je l’ai retrouvé, elle devait partir pour le travail chez Bell sur la rive-sud. J’avais l’âge d’être son père c’était une espèce de Lolita de Nabokov… Ça me manque la présence d’une femme pourtant quand y’a quelqu’un dans ma vie j’ai de la difficulté à m’accorder. Je pense aux jeunes filles sérieuses elles travaillent toutes. Tout ce temps à chercher, tout à coup y’a un bon parfum… C’est affreux ce mutisme… La matriarche viens de me téléphoner on a un peu discuté des snowbirds en Floride… Le soir comme ça l’angoisse s’empare de moi, je crois que c’est la solitude qui me pèse, c’est triste… J’ai envie de vous parler de pleine citoyenneté, de comment il faut être alerte et aider son voisin, son semblable, on a tous souffert, on souffre tous mais faut pas rester isolé… Je vous fatigue peut-être avec ce senti douloureux mais la nuit ça m’emporte. Parfois j’entends rien que cette douleur… La lectrice super-maman de Cantley s’en va en Floride bientôt, j’espère qu’elle va faire un beau voyage. J’ai pas encore reçu le recueil Spirou mais il devrais arriver bientôt. Je pense aux gens qui travaillent qui ont un métier, je sais pas comment ça se passe, y’a trop longtemps, je suis retraité. Demain matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide pourtant quand la journée commence j’ai moins mal donc pas grand-chose à dire. Je me fouille me triture l’âme pour que ça arrête… J’essaye de vous dire le malaise et la peur, le triste temps qu’il fait. Life in a northern town, Dream Academy https://www.youtube.com/watch?v=9wLQNrr15sA Voilà une chanson que je trouve touchante, c’étais y’a longtemps déjà, je suis toujours resté sensible ça m’a pas aidé à survivre, parfois je trouve étrange d’être schizophrène et sensible en même temps, c’est probablement parce qu’elle est mal placée et que j’ai des vues d’halluciné… La noirceur est tombée et je sais plus pourquoi je me tue à vous écrire, ça fait trop mal, je termine avec encore quelques mots et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 10 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai mal, toutes les chansons ont volé les mots… Comment trouver une façon originale de dire la douleur, le malaise… J’ai marché trois stations de métro sans m’arrêter en croyant que l’effort de marcher sur les trottoirs enneigés allait me calmer, mais non... Il neige encore, je veux pas vous faire peur dans le coin de la place Émilie Gamelin c’est un quartier chaud, quand on porte attention on voie tout le traffic. Encore cette saloperie de thème du bas de la ville… J’ai marché une bonne heure et demie, je croyais que ça m’aiderais quand même je crois que mon cœur est assez fort… Je pense à ma lectrice snowbirds qui est maintenant mannequin, c’est bien y’a pas d’âge… Je me suis pris au jeu, je suis pas un vrai écrivain tout juste un scribouillard qui passe ses humeurs dans quelques mots sur les réseaux sociaux. Je cherche à dire je ne sais quoi… Maintenant je passe mes soirées chez moi à me faire laver le cerveau devant la télévision. Je ne regarde plus les mêmes émissions ce qui m’intéresse c’est le voyage, je vais dire comme on dit quand l’occasion seras belle je partirai… Partir malgré l’angoisse malgré la peur… Chez la voisine y’a beaucoup de monde parfois je crois que ces gars-là entrent chez moi quand je suis partis. C’est un classique de la schizophrénie paranoïaque… Je pense à cette façon mercantile d’entrer en contact avec un autre être humain qui a pas plus d’argent, elle essayait de me vendre quelque chose, je ne sais quoi, c’est comme une habitude de pusher… Ce soir je suis seul, je pense que j’ai fait une bonne affaire j’ai téléphoné à mon copain, je croyais avoir perdus son numéro de téléphone je l’ai retrouvé. Je sais pas pourquoi quand je souffre je veux mourir, les êtres humains souffrent c’est normal quand on accepte c’est moins pire, pas plus facile… Dans les chroniques de voyage de LaPresse+ il y en avait une sur Trieste, une ville que j’ai visité et que j’ai beaucoup apprécié, beaucoup aimé la grande place et le bord de la mer. Je radote je suis certain que je vous ai déjà écrit là-dessus… Pensez à l’Ulysse de James Joyce, un écrivain qui a pris dix-sept ans à écrire cette œuvre et si j’ai bien compris il voulait réinventer le langage… Ce matin quand j’ai marché, je pensais aux sentiers de montagne comment c’était plus difficile à pratiquer que les trottoirs enneigés du quartier gay. Voilà! Je reviens à mon senti comment mon ego me fait souffrir. Je vais essayer de bien terminer… Une chute potable, je peux pas toujours finir en apothéose. Quelques mots encore pour remercier les bons amis, lecteurs. Pendant ce temps-là il neige encore, je pense que je vais me taire pour ce soir. Tout ça pour vous remercier comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! Vous reviendrez me lire et me faire vos commentaires. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 
 

vendredi 9 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! À peine vingt-deux heure. J’ai dormis un peu. Je le répète pour ceux qui serait pas au courant y’a pas de voyage à Lille. C’est pas grave j’ai plein d’autre activités, bibliothèque vivante, pièce de théâtre et  lecture avec l’association des libraires indépendants. Je vais peut-être partir l’automne prochain avec l’ami col bleu qui sera à sa retraite. C’est le week-end je me rappelle que c’est dans ce moment que je devenais psychotique et qu’on m’amenais à l’hôpital trop bête pour voir que c’était dû à la consommation. Je pense aux vieux amis, amies leurs dire que je regrette, la consommation m’a éloigné d’eux. Je suis partis avec les pareils comme moi, j’espère que vous ne m’en voulez pas ça fait vingt-quatre ans que je ne consomme plus… Voilà où j’en suis ce soir. Je pense à l’époque de mon adolescence comment j’ai détesté ça tous ces changements hormonal, je dirais que c’est là qu’à débuter mon entrée dans la schizophrénie, l’idée qu’on complotait contre moi, l’ignorance de certains principes de vie, cette voix qui me le répétais. J’aimerais retourner à Paris mais c’est pas tellement le temps, ils sont inondés, la Seine est sortie de son lit. Fin février je commence une rédaction de groupe au Théâtre du Nouveau Monde, je sais pas si je vais être capable de « travailler » comme ça. http://www.iusmm.ca/institut/humeurs-culturelles/psychose-parisienne-1-de-3.html  Voilà un texte que j’ai écrit y’a déjà quatre ans, ça donne un peu l’esprit dans lequel je voyage. Je pense que je vais vous illustrer ça avec une sculpture du Musée Rodin tout près de Matignon, la maison du Président Français. Je vous raconte ça et j’ai plein d’images des matins à Paris de toutes ces marches dans la ville d’Haussmann. Je prends mon temps, pense à l’ami historien de l’art qui aime bien que je décrive les œuvres qui illustrent mon blog, cette nuit sachez que c’est Rodin je peux pas vous en dire plus. J’ai remarqué que ma lectrice snowbirds et mannequin est revenue à la lecture… Ça me fait plaisir de voir qu’elle lis. Je sais pas pourquoi je pense à l’ex-chroniqueur maintenant à la retraite, Foglia, c’est un être immense qui à marquer le journalisme québécois contemporain. Me souviens de ses chroniques sur l’épicerie la Vieille Europe sur la rue Saint-Laurent… Moi je suis pas très fort sur les importations et la façon de faire les courses chaque jour à l’européenne… Pourtant la dernière fois que je suis allé au marché Jean-Talon j’ai adoré… J’ai mangé des huîtres avec la lectrice secrétaire de chiro, c’était agréable et délicieux. Me souviens d’avoir habité la petite Italie pas très loin de chez Milano pourtant j’y allais jamais, pas plus qu’au marché… Voilà j’ai pas vécu beaucoup d’aventures pendant les courses. Je mangeais ce qui restais dans le frigidaire comme un bon béesse… C’est ma chute pour cette nuit, Je, comme toujours, vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je sais pas sur quel ton vous quitter!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 8 février 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me revoilà encore, réveillé en sursaut… Nuit de jeudi à vendredi les couche-tard s’amusent rue Sainte-Catherine. Je connais mal la musique qu’ils écoutent dans les immenses clubs, les immenses discothèques, plusieurs se gèlent dehors avant d’entrée d’autre gobent de l’ectasy malheureux chemin vers la schizophrénie. La dope ça peut sembler attrayant quand on mène une vie plate quand on a pas une bonne job sans parler de la jeune femme qu’on a rencontré avec qui on peut consommer, une façon artificielle de remonter l’estime de soi… Nous sommes tous seul dans la nuit, la musique est loud on arrive pas vraiment à parler. C’est de la musique house, on nous demande si on veut vivre de nouvelles expériences, d’un junk à l’autre c’est pas mal la même chose sans oublier qu’aujourd’hui plusieurs se promènent avec des armes à feu… Je sais pourquoi je ne dors pas j’ai oublié de prendre un médicament… Je fais quand même du café… Parlant dope, ici on est pas dans la revue Mainmise qui n’existe plus, la rédaction applaudirais de savoir qu’on va légaliser la marijuana. Moi je suis contre ça les hôpitaux ont déjà des urgences engorgées que va on faire de cette bande de psychotique? Retrouvé un médicament dans une assiette sur le comptoir, l’illusion où l’hallucination que j’ai c’est que quelqu’un est entré chez moi et l’a déposé dans l’assiette. Voyons y’a que moi qui sait que je l’ai pris comme ça! C’est ça aussi la schizophrénie c’est pas très agréable. J’ai mis du hip-hop et du blues, Red house de Jimi Hendrix et living life by the drop de Stevie Ray Vaughn, Twist in my sobriety de Tanita Tikaram. Je pourrais en faire  des listes comme ça. Voilà cette nuit je cherche l’inspiration dans la musique, me souviens de la piste de danse, je me faisait aller dans des nuits où il se passait rien de constructif, la sueur à danser à essayer d’attraper une fille, fallait-il être con de passé des nuits pareilles… Viens d’écouter Black Magic Woman de Santana, j’étais qu’un enfant quand s’est sortis… Les gars de la rue Saint-Sacrement avaient leurs band ils jouaient les tounes à la mode dans l’entrée de garage… Moi j’étais que le public, j’ai toujours été que ça le public quand je montais sur la scène c’était pour lancer des invectives… Ces jours ci je veux dire des choses plus construite moins spoken word… Je me sens comme dans une bande son de film documentaire de l’Office National du Film. Ouais! Je glandais dans les bars sans me demander où ça menais. C’était pas la contre-culture, on était pas à la Casa espagnole, dans les endroits que je fréquentais je crois que personne savait ce que c’était… Y’avait personne-là qui avait jamais ouvert un bouquin pas un haut niveau de culture générale, pour la contre-culture pensez y même pas. Voilà! Cette nuit je termine là-dessus pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore une fois devant le gouffre d’une écriture que je voudrais libre. Hier je suis passé chez une coiffeuse pour une coupe de cheveux. Je pense plus tellement à partir, fin février je commence des ateliers de création d’une pièce de théâtre et au mois de mars je me prête au jeu de la bibliothèque vivante je fais le livre… Je manque d’inspiration, j’ai fait la sieste et je pense aux snowbirds en Floride. Mon senti est muet quand ça va bien j’arrive pas à écrire. Hier j’ai lu une chronique de Jamil qui faisait la tournée des tavernes, ce monde là je l’ai longtemps fréquenté jamais trouvé d’amis, toujours dans la consommation destroy, viens un moment où on est trop vieux pour ça, l’alcoolisme ça use son homme… Je pleurais assis au bar des Bobards les endroits que je fréquentais n’existent plus, de longues soirées seul à écluser des bières. Vous devez commencer à les connaitre mes histoires. Je crois que c’était dangereux de fréquenter ces endroits… Maintenant je suis un vieux bonhomme à la retraite qui essaye d’écrire des choses originales ce soir j’y arrive pas on a qu’une vie et maintenant je la passe chez moi. Comment vous dire ces relations perturbées parfois des femmes mais jamais assez… Les journées s’étirent parfois je crois que je devrais partir… Londres encore? Peut-être… J’écris ça et je crois pas quoi que je pense à la magnifique Tate gallery, la salle de l’art russe… Je vous ai déjà écrit là-dessus, ça montre comme je suis vide et sans douleur pourtant la tête me tourne de mots en maux… Je suis pas inspiré, j’aimerais encore une fois vous donner à lire, quand on est bénéficiaire on attends que le mois passe sans faire trop de dégât. Je pense à la chapellerie Scully où j’ai travaillé pas longtemps dans Ho-Ma, une shop avec en majorité des femmes qui coupaient les fils des casquettes. Je me souviens plus si je vous en ai déjà parlé… Tout à coup ça me fait mal, c’est pas bon ce que je vous écris, c’est de la bouillie pour les chats et même encore ils n’en voudraient pas. C’est plus le temps des enfantillages, je me pose toujours la question qu’est-ce que les hommes sérieux font? Ils débloquent des artères? Je sais pas pourquoi j’ai pas fondé une famille probablement parce que je voulais pas suivre l’exemple du patriarche, faut dire aussi qu’il y avait cette schizophrénie. Parfois je croise un voisin qui est au début de la maladie avec les tremblements, le parkinson effet secondaire des médicaments, c’est difficile heureusement j’ai plus ça. Mais c’est assez pour ruiner une vie, comment faire pour donner espoir, les schizophrènes se cachent dans leurs boulots sans dire un mot, un rétablissement anonyme qui aide personne. J’espère que je retomberai pas, je tiens toujours le même discours. Voilà c’est là-dessus que je termine avant de vous écoeurer. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard