mardi 18 juillet 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça fait du bien il fait beau. Me suis reposé un peu… Je compte les jours pour mon départ, ça fait partie du plaisir. Je crois que j’ai perdu un lecteur, il est en amour. Moi je suis seul, je pense à ma dernière copine, ça fait déjà une couple d’année. Je le savais que ça durerais pas, on a pas passé le test de sortie du quotidien. Barcelone bientôt et Madrid, c’est une journée magnifique quelqu’un m’a dis que Barcelone ça ressemblait à Montréal mais avec beaucoup plus d’histoire. J’ai passé une journée tranquille, j’essais d’en revenir à mon senti. C’est toujours la difficulté de nommer ce que je vie, l’impatience, l’angoisse, la douleur intérieure en voilà trois parmis tant d’autre pourtant en ce moment c’est plutôt le vide… Ce soir j’aimerais bien avoir quelqu’un dans ma vie mais avec le temps j’ai découvert que mes relations étaient pas mal pareilles, l’enthousiasme et les échanges de confidences du début après l’espèce de confort au quotidien et ensuite les différents de l’habitude, et les chicanes, ça dure pas on met fin à la relation, quelqu’un me disait avoir réussis sa rupture, je crois que moi aussi je suis pas allé niaiser devant chez elle… Ce soir j’aimerais beaucoup vous faire rire oublier ma paranoïa sans pensés aux policiers mais j’ai pas le sens de l’humour. Je pense que je vais trop vite, j’ai changé mon horaire d’écriture. Le défi est toujours le même me saigner l’intellect pour quelques mots. Je sais pas pourquoi je veux faire ça en vitesse. Elle aimait pas que je parle de elle, maintenant qu’elle est plus dans ma vie j’y arrive pas. Étrangement j’ai comme une urgence, j’ ai pas appelé le neuf un un, d’écrire… J’en suis pas au chef-d’œuvre et tout à coup je suis au bord des larmes, ça me fait mal je pense à la sexualité comment je peut m’en passés comment c’est source d’ennuis, je crois je le dis. Je mange des PoGos vous allez peut-être faire encore la joke du phallus, y’a que vous pour voir mon inconscient. La voisine à des brûlements d’estomac elle m’a demandé deux comprimés anti-acide, je lui ai donné. Ce soir je suis seul et le soleil se couche, je pense à la dame Latino en charge du restaurant à l’hôtel à Washington elle étais sympathique. Je peux même pas me payer une chambre à l’hôtel des cœurs brisés, c’est une traduction de Stephen Faulkner. https://www.youtube.com/watch?v=8vruDJ-Z_cM , où peut-être une composition… Lentement je vais essayer de vous terminer ça, étrangement tout à coups je me sent bien. J’ai hâte de partir, j’espère qu’il arriveras rien de mal. Je sais pas pourquoi il parait qu’en écriture utiliser les adverbes c’est pas bien, pourtant… La dame m’a dis que je suis une bonne personne, je crois, je fait de mon mieux. Voilà c’est tout pour aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’essaye de vous laisser sur une bonne note. À la prochaine!!!
Bernard

lundi 17 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis déjà de retour. Comme d’habitude j’y vais avec mon senti, je me souviens plusieurs étaient en vacances et remplissaient les bars avant de partir pour la Gaspésie, le Nouveau-Brunswick où le Lac Saint-Jean. Je me rappelle on y étais allé avec un copain mais on était pas présentable, on avait essayé de raser une barbe de cinq jours avec une pioche Bic. Laissé- moi vous dire que tout ce que j’avais réussis à faire c’est de me charcuter le visage, on en avait quand même profité pour manger de la tourtière et niaiser sur le perron de l’église de je ne sais plus quel village. Depuis que je suis à jeun je fais de plus longs voyages, je me reprends pour ces voyages de brosseux où on dormais dans la voiture. Le copain avait acheté la grosse Dodge de son père, on filait sur l’autoroute les fenêtre ouvertes en écoutant la psychotique Laurie Anderson. https://www.youtube.com/watch?v=Vkfpi2H8tOE  des road trips néo-dépressionistes. On étais pas très bien équipé ce qu’on aimait faire c’est boire mais on avait presque pas d’argent parfois on réussissait à téter une grosse mol. Parfois on couchait dans des auberges où on louait un lit dans une cabine, me souviens du Balcon-Vert dans Charlevoix qui n’existe plus, c’était un très bel endroit avec vue sur le fleuve, on y restait quand même jamais très longtemps, la dernière fois que j’y suis allé j’ai laissé un « poème » dans le livre de bord. On appelais ça partir sur la brosse, c’était plus fort que nous fallait le faire. Parfois on s’appelait les mauvais compagnons comme ceux de Plume Latraverse y’en avait toujours un qui avait une minoune, il réussissait toujours à la faire avancer en la raboudinant avec des bouts de broches, on niaisait pas on remplissait le char, cotisais pour l’essence et vogue la galère… Me souviens que dans le rang avant un pont on avait dérapé et capoté littéralement, scrapé la Renault, personne ne s’était fait de mal heureusement, on avait sortie la voiture du ravin avec le tracteur pour l’amener à la scrap. Ce soir je suis plus au passé qu’au présent, j’ai jeté l’ancre au bon endroit je crois… Des bums des vrais osties de bums, faut pas s’étonner que j’ais développé une schizophrénie. J’en reste encore debout la nuit. Mais c’est pas là que j’ai cessé de boire, je me suis presque perdus en me rendant dans des grottes dans le bas du fleuve. J’ai jamais su où elles étaient je suis pas descendus. Cette fois j’avais un énorme et pesant câble dont je me suis pas servis, j’aurais pu me pendre avec dans le bois mais je me suis pas perdus. Y’a pas tellement longtemps je suis allé voir les grimpeurs à Saint-André-de-Kamouraska je suis monté à pied pour la falaise j’étais incapable. Voilà quelques étés que j’ai passé dans une sorte de folie. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir il fait très beau, je suis quand même épuisé. Je souhaite un bon retour à mes lecteurs de Deux-Montagnes. Je sais pas pourquoi j’ai mal partout… C’est l’âge et ces nuits à pas trop bien dormir. Pour certains tout ce qui ressemble à une tour fait référence à un phallus, c’est idiot… Comment dire les centres villes sont en érection. Les structures d’acier je connais pas ça, faut pas avoir le vertige pour travailler là-dessus. Me suis préparé un café, cet après-midi j’ai eu une réunion pour mettre sur pied une sorte d’espace détente et de socialisation à l’institut. Un endroit où tous se mélangerais et socialiserais, c’est une bonne idée d’essayer de développer un espace culturel intégratif, le réflexe quand on est à l’institut c’est souvent d’y rester le moins longtemps possible mais pourquoi pas y créer des lieux attractifs attrayant. Un espace d’échange et de vie communautaire… Moi je parlais de coopérative comme à Trieste mais semble qu’il faut voir si y’a un intérêt pour ça. Je pense que si la communauté ne viens pas à toi il faut aller vers la communauté en créant des lieux d’échange culturel et poétique des espaces ludiques. Un endroit excentrique qui permettrais le rétablissement dans la pleine citoyenneté… Psychotique c’est une grande difficulté, un état dont je ne sais pas comment sortir, parfois le bruit et la musique c’est trop, la psychose narcissique qui permet pas rien d’autre que souffrir au travers des mots. Je me rétablis mais parfois je trouve qu’il y a certains projets utopiques. Parfois j’essais d’engager la conversation avec des inconnus mais je me fait rabrouer, c’est souvent comme ça chez les gens qui ont beaucoup souffert. Un lieu de paroles pourtant y’en a qui ont fait vœux de mutisme, de ne plus parler on a trop ris d’eux. Ça change quoi que je parle que je m’ « exprime » chacun prend sa gorgée et regarde l’autre travailler. Un fauteuil une table un café un lieu pour méditer et parfois échanger sur l’actualité… Ce soir j’ai de la difficulté à dire, à écrire à mon âge on aime les jolies jeunes filles mais on est trop vieux. Y’a une collègue qui voulait savoir ce que je faisait avec ma paye, elles croyait que je partais fêter je suis trop vieux pour ça, je veux pas recommencer à me détruire. Ça fait deux choses à oublier la fête et les jeunes filles. Voilà où j’en suis le lieux de socialisation pourrait peut-être permettre de faire une rencontre agréable mais souvent les choses du boulot on les amène pas chez soi, encore moins quand il s’agit d’un gars. Mais non je « travaille » pas, mais tout ça me passe dans la tête. Je me souviens de certains cinq à sept à l’institut c’étais bien… Dans un an ça va faire dix ans que notre groupe d’entraide existe. Ça m’a aidé. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

dimanche 16 juillet 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore debout la nuit, j’arrive pas à dormir. Le climatiseur fonctionne très bien, ce matin j’y vais avec un voilier à Trieste sur l’Adriatique. Je pense au camarade navigateur je crois que ça lui plairais. J’ai pas sommeil,  je crois que c’est le nombre de dodos qui me reste avant mon départ. J’espère que vous confondez pas l’Italie avec l’Espagne, cette nuit y’a une excellente odeur de café. Hé oui! Barcelone bientôt si il fait aussi beau que lors de mon voyage à Washington ce seras extraordinaire. Je reviens souvent avec celui-là c’est mon dernier et j’ai adoré. Je pense à la copine d’un de mes anciens boss, comment elle voulais pas socialiser avec moi, je la comprends je l’insultais dans mon délire alcoolique. C’est loin tout ça mais je me souviendrai toujours comment j’étais con en tout cas assez pour déménager au mois de janvier. Vous voyez maintenant je traine plus dehors la nuit, je préfère vous écrire https://www.youtube.com/watch?v=5cYj0LLUH94  voilà une belle chanson que je dédie à mon capitaine. Ce week-end il naviguait de Beauharnois à Lévis… Je pense au Banquet de la mémoire à comment ça été une belle expérience de jeu et d’écriture. Cet après-midi on fait un brainstorming sur l’idée d’installer un lieu de vie sociale dans l’ancien casse-croûte de l’institut. Cette nuit je suis toujours debout, un lieu de rencontre c’est pas bête je crois que ça rend les soins plus humains. C’est toujours étonnant de voir comment on répète les mêmes expériences et comment les résultats sont différents. Un psychiatre chercheur me signalait comment les sœurs à l’époque faisais faire de l’art dramatique au patient, il croyait que je le savais pas. Les fous crient moins au secours depuis qu’ils reçoivent un chèque et sont parké dans des HLM… Je me trompe peut-être l’anonymat et la solitude des grandes villes font parfois mal, l’institut à maintenant un beau nom mais la folie et les stigmates sont toujours douloureux, douleur d’être rejeté parce qu’on ne veut pas s’associer à ces gens différents mais pas tant que ça. On ne peut dire aux gars qui fréquentent la Maison du Père et l’accueil Bonneau qu’en d’autre temps ils auraient été interné à l’asile. La folie est sortie de l’Hôpital un peu en même temps que la création des groupes de douze étapes, c’est un lieu pour reconnaitre et accueillir la souffrance. Se reconnaitre aussi à travers l’autre. Mais y’a toujours des gens qui souffrent et fréquentent ce qu’on appelais à l’époque des drops in je sais pas si ça existe encore… Après avoir libéré les fous il faut maintenant les rendre responsables c’est pas une mince affaire… Quand je fréquentais l’aile psychiatrique je cherchais à me protéger, à me cacher et même là j’avais peur, paranoïa… Je vais quand même un peu partout, c’est pas une cure géographique, je ne fuit rien. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore vos commentaires sont bienvenus. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Mon souper étais pas mal ce soir, foie de veau, pommes de terre et carottes… Je lis un livre sur la vie de Goya le peintre espagnol, vais essayer de voir une partie de son œuvre au Prado à Madrid. Là j’essaye de vous dire comment je me sent ç’est toujours ça le défi… J’ai envie de vous parler d’une œuvre de Frederick Hart qu’on peux voir face au mur des vétérans sur le Mall à Washington, La statut des trois soldats un bronze de mille neuf cent quatre-vingt-quatre aux personnages volontairement identifiable en un soldat africain, un caucasien et un hispanique, une œuvre controversée qui prolonge la tradition figurative du dix neuvièmes et vingtième siècle. Je pense à la guerre du Viet-Nam à cette usine de pièces d’avions où mon père travaillait. J’ai toujours cru qu’ils produisaient des pièces pour les machines de guerre, peut-être que je me trompe… Maintenant on combat le prétendu état islamique et ses terroristes. Comment je me sent vous dites? J’y reviens j’ai pas vraiment de mots d’esprit, ce matin je suis sortis le soleil étais magnifique ça m’a rappelé mon séjour à Washington l’an passé, une ville riche, l’histoire des États-Unis est toutes là… Le Viet-Nam ça s’est terminé en mille neuf cent soixante-douze, j’avais seize ans et j’étais déjà dans la folie, j’aimais pas beaucoup nos voisins américains et j’avais pas compris qu’il fallait travailler pour manger. J’essais de vous dire la larme à l’œil, je pense à ce vétéran alcoolique qui habitait la même maison de chambres que moi il a failli me tuer, mon admiration pour les vieux soldats est resté là. Je vous raconte ça et j’ai mal, je suis plus du genre peace and love, depuis que je ne bois plus je ne me bat plus. Le bonhomme anglophone qui restais toujours au lit parlais de « Top notch » from Iowa pour venir me régler mon cas, il me traitais de jaune… Ça fait plus de vingt ans déjà j’ai failli pas en sortir vivant de cette maison là. De mauvais souvenirs, ces chambreurs là sont probablement tous décédés, ils étaient déjà vieux… Tout ça vous dit rien de mon état d’esprit, je crois que les américains fabriquent de la chair à canon sinon tu crève de faim… Depuis ma visite je suis moins drastique, ils sont accueillants. Y’a pas beaucoup de senti dans tout ça, j’ai toujours mon départ en tête, toujours hâte de prendre l’avion. J’écoute ce que ça me dis, on me dois de l’argent j’ai encore là aussi hâte de l’avoir. J’aimerais pas me retrouver les membres arrachés sur un champ de bataille. Pas avoir le choix entre se battre et essayer de vivre, je sais pas si vous comprenez je suis déjà vieux pour ça. La grosse bonne femme du rest area américain, voulait que je m’engage que j’aille à la guerre. Je termine ici en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 15 juillet 2017

Au présent





Bonsoir! Bonjour! Je vous écris de ma nuit, j’ai dormis ai démarré le climatiseur. Les nuits passent et j’approche du voyage. Suis quand même plus reposé. Je crois que vous avez pas aimé le post précédent que vous préférez quand j’écris sur mon senti… C’est tellement difficile de nommer ces états d’âmes anxieux. Je croyais pas que je ferais affaire avec cet organisme de support au logement toute ma vie. Hier j’ai discuté avec un camelot de l’Itinéraire. Le magazine, il voulait pas me dire ce qu’il faisait à part vendre le journal. Je crois qu’il se bat il a les doigts tout enflés. Je sais que j’ai pas d’affaire à me mêler de sa vie, il fait ce qu’il veux mais il me semble qu’il y a des moyens moins violent de vivre. Je cherche les mots pour décrire mon senti un de ceux là est anxiété… Ce matin je vais vous illustrer ça avec la fontaine au jeunes garçon de Laliberté, en fait ça s’intitule, les petits baigneurs, d’Alfred Laliberté ils sont sur la façade du bain public au dix-huit soixante-quinze rue Morgan. Ils ont été réalisé en mille neuf cent quinze et installé en mille neuf cent seize. Cent ans et plus, je crois que c’est resté un beau monument. Je peux me tromper mais on y sent une certaine école européenne qui rajoute à sa beauté. J’ai des souvenirs de logements peuplés de coquerelles, de la douleur d’être seul un symptôme de schizophrénie où je ne savais faire rien d’autre quand j’avais le désir d’en finir, de téléphoner au neuf un un qui envoyait les ambulanciers, je crois que c’étais plutôt suicide action mais le résultat étais le même on m’emmenait à l’hôpital… Ça soignait pas vraiment mon angoisse mais ça m’empêchais de faire des conneries… Je savais qu’il existais des centres de crises mais j’avais aucune idée de comment ils allaient m’aider dans mon profond désarroi. Ça a finis par me quitter ce malaise, ces pensées mortifères faute de mieux nommer, ce qui m’habitais c’étais la honte et le remord de ne pas être actif. L’aide sociale parfois ça tue, je crois que si je déménageais ça me tuerais, on me tuerais… J’en ai connus comme ça qui sont déménager et qu’on a trouvé mort quelques jours plus tard. Quand j’écris j’espère que c’est utile… Je sais pas si ma schizophrénie est plus « canadian » que québécoise.  Quand j’écris j’essais de survivre à cette peur, cette paranoïa… Bientôt le paranoïaque pars en voyage, quelques jours encore j’ai moins peur. Ces malaises que je vous ai nommé c’est propre je crois à la schizophrénie qui est la mère de toutes les maladies mentales. Je sais je me répète mais c’est comme ça… Je n’arrive que là, la répétition d’un gnôchon… J’en suis comme toujours à la difficulté de terminer le texte. Je sais plus vraiment quoi vous raconter. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!


Bernard


 



Au présent

Bonjour! Bonsoir! Finalement il fait beau, je vous écris après ma vraie nuit d’insomnie. Cet après-midi j’arrive pas à dormir pourtant je suis bien chez moi c’est frais. Ai regardé cette série Vidéo French PQ http://tv5.ca/videos?v=xuu8qowr291ri  ça va faire réfléchir quelques français. Moi c’est pas les français que j’aime c’est les françaises… Je pense à l’ami qui a vécus quatre ans à Marseille, il avait la couenne dure en voilà un qui peux dire que La France et le Québec c’est pas pareil. Il m’est arrivé de dire pardon à une personne dans l’escalier mobile du métro Mont-Royal, la femme qui me suivait à eux un sourire et m’a dit « Tout à fait comme à Londres! » pourtant je suis allé à Londres et j’ai pas remarqué cette parenté, est-ce qu’on a aussi le flegme britannique, où le savoir-vivre Canadian? J’y ai pris le thé mais je suis beaucoup plus café que thé. À Montréal on aime bien se vanter de notre côté latin, mais le quadrillage des rues de la ville est très british, les rues perpendiculaires au fleuve ça date des colonies. Là je me demande si je vais pouvoir marcher sans trop me perdre dans les rues de Barcelone et Madrid, eux sont vraiment latin… Cette nuit, un gars a jouer du saxophone dehors, j’imaginais ça comme un message dopé à la Charlie Parker, un appel à la came. Heureusement je suis plus beaucoup psychotique, ça sonne pas comme des hallucinations… J’ai pensé au propriétaire du bistro qui soufflait mais mal et à ce copain qui jammais très bien dans un petit bar de la rue Saint-Laurent… Le sax c’est un jeune instrument dont on a pas exploité toute les possibilités, les sonorités. Je pense à John Coltrane, Parker et beaucoup d’autre des précurseurs. Ornette Coleman, Sonny Rollins, Coleman Hawkins, Cannonball Adderley, voilà les virtuoses qui ont donné sa couleur au saxophone jazzé moderne… Ont peu aussi parlé de père du free jazz. Le jazz je me suis intéressé à ça assez jeune mais j’ai pas de talent de musicien, j’étais plutôt un auditeur attentif dans les boîtes où on en jouait. J’ai toujours aimé la liberté, le justement free qui faisait vibrer. Montréal malgré son festival a pas créé de grand génie du sax, le souffle étais pas là. Le cinéma a donné deux bons films jazz je crois, Bird et Around Midnight, j’ai oublié Dexter Gordon et Theolonious Monk… Je vois le saxophoniste pawné son sax pour acheter de la dope et trouver une gig payable à l’avance pour aller chercher l’instrument. Je me demande toujours pourquoi les génies ont de si grandes parts de souffrances et malgré tout n’arrêtent jamais. C’est un écart aujourd’hui je suis partis de ce que j’ai sentis cette nuit. Je termine en vous parlant de l’indémodable Kind of Blue, le grand trompettiste Miles Davis avec de grands saxophonistes. Voilà! C’est tout pour tout de suite merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard