samedi 14 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit j’ai des souvenirs de mes soirées latine à Montréal, j’y dansait la salsa avec des filles qui disait jamais non, ça se passait à La Playa une salle de danse disparue à Montréal, on nous passait au détecteur de métal pour savoir si nous étions armés, c’était l’endroit pour boire du rhum cubain, on s’imprégnait un peu de la violence virile et macho des cubains pendant ce temps là ici une voiture passe avec de la musique latino à fond la caisse. On est dans la nuit de vendredi à samedi, les muchachos sont heureux d’avoir terminé la semaine, ils vont faire gronder la voiture toute la nuit… Je pense toujours au film West side story, à mon séjour à Cuba, mon passage à La Havane. À un moment dans tout ce délire latino, un agent de voyage québéquois voulait me vendre un voyage en Colombie. J’y serais allé ça aurait été vraiment suicidaire avec ma mauvaise habitude de coké. J’avais bien aimé la fête nationale de la Colombie dans le parc Jeanne-Mance avec des groupes qui arrivaient directement du pays et de la bouffe typique. Je reviens aux cubains qui mangent du poulet, du porc et du poisson, les charcuteries sont très bonnes quand nous sommes passé à La Havane on a mangé dans un restaurant assez chic où y’avait de la viande haché piquante et du poulet c’étais pas mauvais juste un peu monotone. Après avoir visité la vieille ville on a bu un cola dans un bar à Pina colada, juste pour vous dire quand j’ai quitté l’hôtel j’ai laissé la bouteille de rhum dans la chambre… Les nuits torrides de Montréal sont terminés pour moi, je salut Jorge si jamais il me lis, il avait tout d’un cubain, étais quand même heureux de son sort en Amérique, en bon macho il tenait a toujours être bien peigné, il se mouillait les cheveux avant d’y passer le peigne… Moi je me prenais pour le garde du corps de mon partenaire, laissé moi vous dire que si quelque chose était arrivé j’aurais rien pu y faire, des petits loubards comme moi les cubains en mangeais dix pour déjeuner… Une voiture passe le conducteur cherche une station de musique, il s’arrête un peu sur de la salsa. Hier on est allé dans une boutique restaurant sud-américaine c’étais sympathique les gars discutaient bateaux… À l’époque à la brasserie on partageait le pichet de bière, y’avait que Jorge qui se prenait pour un Jim Morrison latino … Je rêve encore de La Havane, je crois que ma lectrice de l’Outaouais aurait aimé la danse et la musique mais peut être un peu moins les gardes placés au bord de la porte des toilettes. J’y arrive c’est des souvenirs d’une « culture » qui m’avait rattrapé dans le goulag occidental. Y’avait ce roman de Norman Mailer, les vrais durs ne dansent pas disont que c’est vrai. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!!

Bernard




 
 
 
 
 

vendredi 13 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Lentement je prépare le voyage à Washington. Je lis un guide du National Geographic, c’est sérieux et bien fait. Pour le moment je suis chez moi, il pleut mais il fait chaud. Je me demande si on peut demander des renseignements aux chauffeurs d’autobus de Washington? J’ai reconnus un peu le trajet de l’aéroport Dulles à l’hôtel… Je pense aux nièces qui vont avoir des bébés, tout devrais bien se passer. Je dors très mal c’est pour ça que je vous écris si souvent même si mon goulag occidental est vide. Je me fouille dans les entrailles pour trouver un mot une phrase qui exprime mon senti. Fouiller dans les entrailles! C’est une image je me suis quand même pas éviscéré au couteau… En attendant j’écoute les oiseaux et je respire par le nez sur le bruit des camions. « Quien toé bein j’arrive »-Luc Plamondon. J’ai hâte de partir c’est dans trois mois si je m’écoutais je partirais tout de suite pour une autre destination, mais ça coute cher faut économiser pour les U.S.A. Je serai allé à Boston, à New-York et maintenant Washington, j’espère qu’en attendant tout va bien se passer. Je vous parle pas de Provincetown à Cape Cod bondé de monde pendant les vacances, c’est pour ça que je voyage pour soigner ma phobie… Je suis seul je prends la destination que je veux, je vais marcher dans le cœur de la capitale américaine. Dans le goulag occidental cet après-midi c’est que des averses. Je sais vous voulez rien savoir de ma folie, l’été seras presque passée et je partirai, je crois que c’est mieux comme ça. J’entends la basse d’une boîte à musique, la voisine se promène sur la passerelle « et moi! Et moi! À propos et moi je suis rendus à dos de chameau »-Robert Charlebois. Y’a des moments de silence où on entend les merles chanter. Je sais plus pourquoi je vous écris peut être pour vous dire qu’il y a un parfum de steak à la poêle. Ouais! Je rêve de littérature, d’être reconnus comme un écrivain pourtant l’écriture, la littérature c’est surtout présent dans les écoles. Je me lâche lousse et même là avec ces essais d’écriture automatique j’arrive à rien. Je peux pas, aujourd’hui vous raconter que je termine parce que j’ai mal c’est faux, je tiens beaucoup à être vrai à ce que mes propos aient de la véracité. Je sais pas quel oiseaux siffle, il y eut une époque où je détestais les chants des oiseaux ça m’empêchais de dormir le matin quand j’avais bamboché toute la nuit. C’est plus ça et c’est tant mieux il y a longtemps déjà, on me disait qu’après vingt- cinq ans de maladie ça prenait vingt-cinq ans pour me rétablir. J’approche, j’approche, pense à l’amour à ceux qui m’aiment pas, y’a rien a faire que Dieu les bénisse. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

 

jeudi 12 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vous reviens rapidement c’est parce que je suis insomniaque. Je pense au chercheur en santé mentale qui ne me lis certainement pas et qu’y crois que je suis paresseux… Quand je vous écris comme ça ça me demande beaucoup de jus, je lui prête des pensées au chercheur je devrais pas, je vais donc revenir à mon senti de malade mental insomniaque, je pense aux anxieux qui voudraient qu’on empêche les gens de parler dans la rue après dix heure pourtant le silence c’est encore plus terrible que ces vrai voix de gars qui s’amusent. « Holy mackerel! »   Je bave! J’ai commencé a lire mon guide sur Washington, c’est un défi de retarder la satisfaction, y’a une théorie qui dis que l’alcoolique préfère la satisfaction immédiate d’une consommation et par le fait même il brise tout que d’attendre. Moi je bois pas pour aujourd’hui et j’essais de pas me faire de scénario, non, non! Je me prépare pas une rechute ce monde là c’était avant. J’essais d’avouer mon impuissance devant l’alcool une fois par jour. C’est vraiment ça que je sent cette nuit, je suis pas malheureux je suis heureux un jour à la fois et là j’ai une pensée pour mon brave lecteur de Deux-Montagnes et ses bolides. Y’a une voix de bonne femme dans ma tête je sais pas ce qu’elle dis mais elle chiâle en esti!!! Elle se tait, j’en fait pas de cas ça s’arrête toujours parfois je crois pas être schizophrène, j’ai encore de la difficulté a rédiger ce mot là « Cette voix que j’ai, cette voix je vous la donne, c’est tout ce que j’ai »-Gilbert Langevin le regretté de La Dorée au Lac Saint-Jean. Y’a quelques secondes des portes claquaient et une femme criais dehors les gens ont pas vraiment de savoir vivre la nuit dans le goulag occidental. La psychiatrie c’est surtout pour faire taire la voix pourtant si on est capable de distinguer une vrai voix d’une hallucination c’est moins grave. Moi je refuse que ça me paralyse je suis en rétablissement, le serai toujours… Je crois qu’il y a des cokés dans le boutte, ils discutent comme si il étais midi. Le poète veux toujours panser sa douleur avec des mots, ça fait mal, ça fait mal et pourtant j’endure c’est pas une coupure, les mots saignent parfois j’ai envie de me faire un garrot autour du cou pour que cesse la saignée verbo-motrice. Non! Non! Je me suis pas peinturé dans le coin, j’arrête tout ça quand je veux mais j’aime ça à toute les fois que je termine je suis heureux. Je pense aux amazones du Cabaret poétique, je les ai pas vu ça devais être bon les gens ont applaudis. Je retire une fierté d’avoir participé à ça. Beaucoup de « ça » cette nuit on demanderas pas, au lui aussi regretté, Lacan… Bon je termine sur ces excès psychanalytique en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernar

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Il fait un temps superbe, ai marché rue Ontario me suis acheté un guide et une carte de Washington. J’étudie ça, j’ai déjà hâte de partir suis un peu anxieux j’ai un peu peur de me perdre mais je suis pas un enfant je vais trouver l’hôtel. C’est bien la fenêtre est ouverte, j’ai deux plateformes pour écrire mon cahier et ce blog… Je connais les tarifs d’autobus à Washington mais je sais pas de quelle façon on paye, on achète un billet? Je suis déjà anxieux mais ça risque d’être amusant. Rue Ontario y’avait un café fenêtre ouverte rempli de jeunes étudiantes qui travaillaient. Elles étaient toutes dans leurs univers. J’ai faim la dernière fois que j’ai préparé des pommes de terre et rédiger mon blog elles ont brûlées. Bon les pommes de terre et les carottes sont sur le feu je vais accompagner ça de saucisses italiennes fortes. Lentement le temps se couvre, aller pas boire votre paye sur les terrasses y’a des comptes a payer!!! Ce soir à la télé y’a une de mes émissions préférées « Des racines et des ailes » Ça me fait rêver. Je pense au Young American du regretté David Bowie, veux, veux pas le Québec c’est aussi l’Amérique. Québec j’y suis allé souvent, c’est tout petit, le commis de la boutique de guides et de cartes me disait que Washington c’étais petit, on verras,. Je fais attention a ce que j’ai sur le feu, ça bouille. C’est pas prêt. Je vais étudier mon guide pendant quelques mois c’est un guide du National Geographic c’est pas rien, semble que leurs bureau est à Washington. « Quelle belle journée, quelle fraîche matinée, qu’elle joie de te rencontrer »-Gilles Valiquette. J’y vais à toutes les fois pour le coup de circuit et c’est toujours des fausses balles, je passe rapidement de in à out. Ce dont j’ai peur chez les américains c’est les armes à feu… Avant de faire rôtir les saucisses je les fait bouillir on se croirais dans le livre de recettes de Bernardo, rapide et simple. Je suis pas tellement intérieur cet après-midi, mon âme, mon âme celle-là!!! Elle est parfois intolérable, ce midi  sur la rue Visitation y’avait un magnifique parfum de bouffe maison. J’avais envie de m’inviter et de manger. Finalement j’ai souper, la saucisse avait un excellent gout de réglisse, j’ai ouvert la télé manger ça me calme on dirais qu’après je suis moins fou. Lentement j’y arrive mais à quoi, quand j’ai finis de vous rédiger ça je me sent mieux, par la fenêtre entre une odeur de marihuana… Rien pour me geler quand il fait beau y’en a qui en profitent pour toker leur joint dehors. Quelques mots encore, mon état psychologique je crois qu’il est bien, on feras pas de miracle icitte. Je ne fume pas, je ne fume plus n’importe quoi. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Au revoir!!! Ciao!

Bernard

mercredi 11 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’arrive un peu tard ce soir, y’avait un jeune noir qui fouillait dans les boîtes postales… Rien a faire avec ça, ces gestes là ce sont toujours les pauvres qui les posent, ça me fait pensés aux terroristes aux jeunes radicalisés… Je pense à ces deux jeunes, noirs eux aussi, qui m’ont volé ma tablette électronique après ils vont dire qu’on est racistes appliquant leurs racismes à l’envers… Bon j’abandonne ça là. Parfois j’ai peur de ces jeunes hommes… Je reviens sur mon sentie les cons qui fredonnent des airs inconnus, ça me fout l’angoisse. Dehors les chiens jappent, les maîtres crient et moi j’y vois que des ennuis… Aujourd’hui c’est l’été, j’imagine que les terrasses sont bondées, quelques un vont se saouler. J’entends les balançoires qui grincent. Je sais pas trop trop où je vais avec ça, on entends aussi les mouettes. C’est toujours la même rengaine, la même chanson… J’aimerais beaucoup écrire quelque chose de réjouissant, à la télé ce sont les stars de Cannes toujours aussi sexy. Je suis d’accord avec Woody Allen, les œuvres d’art c’est pas fait pour les concours, on joue pas au football, la compétition c’est pas très artistique… Pourtant un écrivain qui gagne le prix Goncourt il s’assure d’un bon revenus, ici c’est le prix du Gouverneur Général qui arrive avec une belle somme, faut pas rêver y’a pas de prix pour la littérature on-line. Je radote, vous voyez bien que je radote incapable du moindre humour. Ça a pris du temps avant que je prenne conscience que c’est chez soi qu’on est le mieux. Je pense à la très chère amie qui s’en va en Roumanie, j’espère qu’elle va faire bon voyage… Quand la chaleur arrive le goulag occidental s’agite. Je sais pas où je vais, à tous les jours comme ça c’est le défi que je m’impose écrire pour vous. Lentement la nuit s’en viens mais les journées s’étirent… J’ai commencé a lire un Malraux une œuvre importante du siècle précédent. Vous allez me dire on en a rien a faire de Malraux ce qu’on veux c’est de l’argent et du plaisir facile. Je vous répondrai que c’est pas dans mes valeurs, je valorise toujours l’effort même si parfois le résultat est pas terrible. Le plus grand des talents demande toujours du travail. C’est très moraliste mon affaire on est pas avec Burroughs ni avec Miller n’empêche y’a de la beauté dans leurs œuvres, le sexe est bien présenté. Je crois que les voisins lisent pas leurs journal, ils font grogner leurs chiens enragé trop stupide pour voir que l’animal peux dévisager un enfant. Ce soir c’est pas fort ce que j’écris. J’aime les chiens, les bouviers bernois mais j’ai pas de place et je veux pas d’un chien qui pleure de solitude. J’arrive à la conclusion encore quelques mots. Je vous salut tous mes lecteurs. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! J’étire un peu mets de l’eau dans la soupe. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 10 mai 2016

Au présent


Bonne nuit! Bonjour! Tant qu’a être debout autant vous en taper un. J’ai reçu les réservations pour mes vols vers Washington. J’ai hâte si vous saviez comme j’ai hâte. Me semble que je vous ai pas assez parler du Challenger ce bolide que mon lecteur de Deux-Montagnes s’est acheté, une force d’accélération brute qui vous colle à vôtre siège, une voiture d’un autre âge, une voiture de loisirs je dirais… Je vais revenir à mon senti, les insomnies me dérangent mais pas assez pour que je prenne des somnifères. Mais oui! C’est la nuit il est assez tôt et les bars sont encore ouvert mais je vois pas ce que j’irais faire là, risquer de rencontré des alcooliques et des toxicomanes actifs qui n’en veulent qu’à ton porte-monnaie… Le philosophe si j’ai bien compris nous dis que la machine, le réseau c’est le goulag, je pense aussi aux rhizomes de Deleuze, l’hyper-machine arborescente en pensant aussi à des espèces de synapses et de neurones électroniques, je m’excite, je m’excite!!!  Je sais qu’il y a beaucoup de monde qui voient le web comme une espèce de téléphone rose où tu passe le temps en regardant des jeunes filles et en t’adonnant à de basses besognes érotiques… Comment je me sent? Un peu décalé vis-à-vis de la « vrai » littérature, je vois pas pourquoi je continue, la vie est vache mais je peux pas me permettre le ressentiment vous le savez. J’ai souvenir de la fête des moniteurs des parcs où une gentille fille m’avait invité malheureusement je venais de me faire arracher toutes les dents, si y’a une chose qui m’a brisé  mes nuits c’est bien les rages de dents. « J’ai souvenir encore d’une rue d’un quartier »-Claude Dubois. Je réfléchis ces mots que je vous écris là c’est presque ma chair… Étrangement quand je dors pas la nuit c’est comme si je partais en voyage le matin, je suis fébrile… Je le répète j’ai très hâte d’aller à Washington, encore une fois j’ai pris une douche et je me suis parfumé, j’aime avoir une bonne odeur, un jour les gars de la gang ont découvert le punk, ils se sont fait rasé le crâne, ils étaient désormais anarchiste même si je soupçonne que pas un ne savaient ce que ça voulais dire. À la brasserie le serveur qui crie « attention c’est chaud » et il ne transporte qu’un plateau de bières foides. Ouais! Ils ne s’est jamais passé grand-chose dans cette brasserie on cuvait notre bière en écoutant la musique du juke-box… Je me souviens du premier jeu de ping-pong électronique. Y’avait de tout dans cette brasserie, des calmes et des agités, des brutes et des doux, des méchants et des gentils, la ville était encore petite on se connaissait tous, le chômeur et le facteur buvaient au même endroit, c’étais la vie de ce moment. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!

Bernard

 

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai fait une sieste comme vous voyez j’essais de vous donner a lire chaque jour. Cet après-midi je me branche encore sur mon senti. À force de faire ce que j’aime je crois que je vais devenir bon. Je pense à mon prof de discours poétique au CÉGEP, je l’aimais bien… C’est vieux tout ça, la poésie on y crois plus, on y crois pas, moi je crois qu’il y a quelque chose de salvateur et de thérapeutique dans le geste d’écrire. Je suis allé chercher du lait, sur le bord du trottoir une jeune fille qui avais la craque du plombier lavait sa bicyclette, une belle raie comme on en porte qu’au printemps et souvent à notre insu… L’ami du cabaret poétique en avait aussi une on pouvait l’apercevoir quand il faisait le foetus de bébé, c’était indécent pourtant on ne lui en pas parlé, il perd toujours ses culottes, c’est ce qui arrive quand on porte des pantalons taille basse. Ce sont des considérations esthétiques d’habillement mais ça me dérange un peu… Je suis fatigué c’est ça mon senti cet après-midi. J’essais encore de ne pas m’auto-dénigrer. J’ai lu à quelque part que le regretté poète Gaston Miron n’avait écrit qu’un livre, Miron c’étais le poète de la révolution tranquille. Je me triture l’intérieur, me bat l’âme pour y trouver je ne sais quoi d’original. Je pense aussi à Gérald Godin et ses Cantouques très montréalais son dernier recueil, il ne demandait qu’à brûler, est une merveille. Godin c’est la Montréalitude… Je vous donnerai pas un cours de poésie ici, même si vous vous faites vieux, vieilles plongez y dans la poésie on y vie de belles émotions. Faute de vous faire vivre les miennes je vous dirige vers les autres… Le Québec est la terre de grands poètes. Moé je suis bein mal amanché pour faire des vers de solitude, on écris pas en groupe c’est un travail solitaire où on ne sait pas ce qu’il donneras, à qui, à part soi.  J’ai souvenir de cet immense sentiment de solitude, je tape sur mon clavier et je crois être Glen Gould dans les Variations Goldberg. J’essais d’y mettre de la musique dans ces mots j’y arrive pas trop, vous suivez? Voilà déjà une semaine je jouais dans un cabaret poétique, ce fut un succès… Lentement j’avance j’ai des déjà vu, des émotions déjà vécu innommables. Je pense à Milan la capitale de la mode, une année j’y suis allé ce fut un beau voyage, un vrai pas le voyage des hallucinations. La grande place à Milan est superbe le duomo aussi. Ça me faisait tout drôle de marcher seul dans une ville inconnue. J’espère revivre ça dans une autre ville… C’est pas terminé les voyages j’en fait encore, je vais à la rencontre de mon prochain. Une moto passe elle fait bien du bruit mais n’avance pas Bon! J’espère que je vous ai pas trop ennuyé, j’arrête en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!!

 

Bernard