jeudi 29 décembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis triste dans ce nulle part entre Noël et la nouvelle année. Je vous avoue avoir vécu des moments plus difficiles, sur les réseaux sociaux comme partout dans les médias on diffuse de vieux airs du temps des fêtes. Je dis vieux parce qu’à plus de soixante ans on en a entendu d’autre … Je vous écrirai rien de dramatique, l’alcool et la voiture c’est pas un bon mélange. J’ai toujours un désir poétique mais j’ai de la difficulté a y arriver, je reste loin des mots toxiques, l’avenir une tonne de brique et moi d’un sensible pathétique. Souvenir des poétesses croisées dans ma jeunesse elles avaient beaucoup de talent voulaient m’en montrer mais je faisait à ma tête dans des échanges nocturnes… Y’a une espèce de « sagesse » qui s’est installé chez moi, une sorte de foi … Je pense aux chambreurs qui marchent jusqu’à l’accueil Bonneau pour dîner parfois ils ne mangent qu’un repas dans la journée, j’avais à vivre mal peut être mais vivre pour que la vie me donne une leçon. J’en ai encore à apprendre… Je suis bien prêt a essayer de vivre la beauté, le chagrin, et l’amitié ce seras jamais gagné, combien de fois, combien de mots ont à ôté tout à côté comme un vieux nom de famille désespéré. Authenticité c’est difficile de dire la vérité de ne point mentir de ne pas argumenter… Ce soir y’auras des ondées on en sortiras tout mouillé et gelé faut pas désespéré, ils croyaient que j’écrivais des psaumes mais je suis pas un prêtre pas même un faux… Ce que j’écris c’est une litanie, de la sensiblerie pendant qu’à la porte un gars gueule d’avoir tout bu son chèque aujourd’hui. C’est la cruelle poésie de la rue celle qui fait dire j’en peux plus. Comment dire? Comment trouver la douleur dans ces jours exaltés, ces journées de démences embrigadées. À quoi bon les j’aurai j’aurai puisqu’on a rien on auras pas. Voilà que je reviens avec la question du talent, je l’espère mais ne sais pas j’essais et pourquoi pas ? Je pense à un très mauvais texte que j’ai lu à Londres, j’étais le malade de service. C’est la chute je termine ici comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Je continue un peu, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

29/12/2022


mercredi 28 décembre 2022


 

Bonsoir! Bonjour! Je suis un peu à boutte aujourd’hui je parlais des années où on achetais un billet pour un party dans un club et on avais de l’alcool à volonté c’était immanquable à toute les fois je me saoulais étrange façon de commencer l’année. À la fin j’étais brûlé ça me manque pas, je veux dire bravo à une proche qui continue sur le chemin de la sobriété. Souvenir des oncles avec une petite valise qui contenais des verres et une bouteille de fort. Je vais essayer d’avoir une autre thématique que l’alcool. C’est difficile d’écrire quand on écoute les chansons des fêtes tout les sujets y ont été traités. Parfois je chantais des chansons « vintages » on me disait que j’étais pédé mais les gens s’amusaient… Parfois avec le parrain à l’accordéon je giguais, je suis pas un grand chanteur ni danseur ni musicien mon affaire c’est l’écriture. J’ai souvent participé à des ateliers d’écriture où je me faisait voler des textes c’est pas très grave. Je pense au beauf et à ses copains des arts graphiques ils ont jamais travaillé dans ce domaine, j’aurais aimé qu’ils me publient mais ils étaient trop occupé à la brasserie sur la rue Saint-Laurent près du collège, « Que sont mes amis devenus, que j’avais de si près tenu et tant aimé » je crois que c’est la très belle chanson de Rutebeuf. Encore aujourd’hui une journée de sobriété, je préfère ça avec mon mode de vie c’est un jour à la fois je vous raconterai donc pas que je vais rester sobre toute l’année prochaine. J’embrasse tout ceux qui ont eu la grâce. Tout à coup j’ai de la peine, j’aime ça écrire maintenant j’ai tout mon temps. Ce soir c’est tranquille je ne bouge pas d’un fil seul sur cette île de la ville. Et je file je file de mauvais vers en pile en mille. En battant des cils je réalise l’inutile, les mots fragiles je suis pas très viril. Voilà! J’approche de la chute finale, en attendant j’écoute de la musique du bon vieux temps du rock des années quatre vingt. J’étais quand même bien mal pris dans l’univers nocturne… À la fin j’aurai fait ça écrire. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! J’y vais comme ça en espérant vous revoir !!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci !!! Ciao !!!

28/12/2022

 

lundi 26 décembre 2022


 

Bonsoir! Bonjour ! Je commence a manquer de souvenirs. Je crois que bientôt c’est l’anniversaire du cadet je lui en souhaite un joyeux. Dimanche c’est le jour de l’an je me rappelle de la foule dans le quatre et demie des grands parents. On y étais tous pour la bénédiction paternelle qui survivais. Je me souviens des petits pois vert réchauffé de mémère  sa cuisine étais la même que celle de maman, j’aimais ça la dinde le pâté à viande les patates pilées c’étais bon les enfants mangeaient à la deuxième tablée.. Plus tard dans notre vie de jeunesse on fêterais au Grand Salon du Domaine Mascouche à l’époque on pouvait encore fêté avec  le groupe Offenbach… Nous autre enfant au jour de l’an on avait des cadeaux on plaçais un gros bas de laine près de l’arbre qu’on retrouvait au matin remplis de bonbons, du chocolat et des fruits sans oublier quelques bandes dessinées que j’adorais lire pendant la dernière semaine des vacances des fêtes. Papa nous donnait aussi de l’argent si je me souviens bien. On allais aussi en visite chez les grands parents paternel de mes cousins cousines maternelles. Pas d’école c’était congé de devoir de leçon on en profitait pour lire un vieux reliés du journal de Mickey qui venait de chez les disciples d’Emmaüs, Pif Gadget, Pif Poche, Nadine Hodja, la revue Tintin pour les sept à soixante dix sept ans dont je suis tout ému juste à vous l’écrire avec ceux des sœurs et frères ça faisait beaucoup de lecture. J’aimais donc ça les livres j’aime encore ça pour moi c’est l’autre dans ce qu’il a de plus amusant et parfois de plus dramatique avec un livre on est jamais seul. Ma très chère sœur décédé m’avait offert « D’Un château l’autre » du grand, de l’immense Louis-Ferdinand Céline,  le docteur Destouches. Les vacances de Noël c’était aussi les parties de hockey épique dans la rue devant chez un copain on s’amusait bien on arrivait toujours a s’acheter un bâton. Papa une année avait fait une patinoire dans le terrain vague voisin. Les gars du quartier étaient tous là. C’étais des soirées amusantes qui aujourd’hui je le sais ont passé trop vite. Je salut les gars,  je salut la gang je vous oublie pas. Voilà! Je termine à ma façon habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

27/12/2022

dimanche 25 décembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! La veillée est finie on buvais le restant du punch à pépère. Au jour de l’an aussi y’avait une grosse fête parfois les deux familles se mélangeais celle du père et de la mère une toute en business et en chiffre l’autre toute en plaisir et en musique. Papa essayais d’animer ça c’étais difficile. On sortais nos vêtements neuf si je  me souviens bien on parlais pas beaucoup à ces oncles et tantes, les cousins étaient pas là… Mon parrain jouais de l’accordéon mais ça levait pas, c’étais des familles très urbaines nous on arrivait de notre vénéré Lac Saint-Jean.  Je pouvais pas me coucher on avait rangé les manteaux sur mon lit. Le grand père maternel était là, lui aussi travaillait à cette usine qui faisait vivre tout le monde du président au balayeur. Parfois y’avait un invité étrange qui se plaçais derrière le bar et préparais des drinks, ils nous servais des panachés à la grenadine. Faute de mieux on écoutais des disques sur le nouvel appareil stéréophonique ces soirées là se terminais pas tard. Faut dire que les frères à papa se voyait à la semaine longue au travail du moins c’est comme ça que je m’en souviens parfois y’en avait un qui tentais la ritournelle on l ‘écoutais pour ensuite l’applaudir. J’ai aussi souvenir des grands parents paternels de mes cousins cousines avec qui on avais beaucoup de plaisir. De temps à autre quand mes neveux étaient là je les amenais dans une chambre à l’arrière je prenais ma guitare et je leurs « composait »  un blues à partir de leurs prénoms. Pendant ce temps là comme toujours maman était toute à sa cuisine. Faut dire les frères de papa étaient impressionnant, gênant je rajouterais. Fallait déblayer le parking pour les belles grosses voitures américaines qu’ils avaient tous., parfois en allant chercher une caisse de bière dans le coffre arrière d’une voiture on cassait la clé dans la serrure, fallait demander de l’aide on sortais les pinces et on arrivait à décoincer tout ça. Passé de la chaleur de la maison au froid de l’hiver on devenait candidat pour une bonne grippe. Aujourd’hui c’est le boxing day c’est pas ma tasse de thé, je préférais rester chez moi et regarder la neige tombée. Voilà c’est la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

26/12/2022

 

 


samedi 24 décembre 2022


Joyeux Noël ! C’est la veille de Noël on peut écouter Tino Rossi. L’école étais finis papa reviendrais avec les restes du buffet qu’il avait fait pour les machinistes. Parfois il était désolé les ouvriers étaient pas rentré après leurs bière du midi aux danseuses moi je connaissais pas ça j’étais un petit gars. Je me souviens d’un Noël à la menuiserie j’avais été helper pour la livraison on s’était arrêté le midi pour manger au bar de danseuses on était pas les seuls a avoir eu cette idée c’étais bondé. Ensuite on avait bu un verre avec le boss que j’aimais bien, le seul que j’ai jamais considéré, c’étais dans l’office de la shop avec la contremaître qui se faisait toujours un plaisir de m’étriver… Plus tard y’a eu la shop de ski de Cheikh Gazoï à Noêl il achetait une caisse de vingt quatre qu’on buvait autour de la table pendant qu’il disait des obscénités. La veille de Noël à l’ouvrage c’est toujours difficile surtout quand on a pas de blonde et que boire c’est tout ce qu’on sait faire. Y’a aussi cette fois où la brasserie payait le repas du midi, avec les copains ont avait entonné le minuit chrétien on couvrais tout ce qui se disait, on l’a chanté et on est partis sans payer je crois. Les gens semblaient désolé pour nous on avait changé de brasserie, cette nuit là on était bien seul, j’avais vieillis je croyais plus à grand-chose d’autre que l’alcool. Je vous ferai pas le petit renne au nez rouge. Je vous mentirais si je vous disais que j’ai toujours travaillé dans le temps des fête, j’étais souvent au chômage qui étais généreux à l’époque après oui après? Je suis simplement devenu malade, j’ai trainé ma carcasse de centre d’emploi en centre d’emploi pour trouver des jobs où j’étais mésadapté. Je me souviens d’un atelier où ils m’avaient engagé quelques jours avant Noël c’étais des anglophones de Toronto je les avais choqué avec mon mauvais anglais remplis de fucking quand je parlais à la femme du boss dans tout ça l’alcool est omniprésent. J’étais triste mais triste pourtant l’année finissait et la nouvelle arrivait. Je me souviens plus si j’y croyais. Y’a aussi eu la casse des glaces autour du village olympique, je me gelais les pieds… Voilà! Je souhaite du bonheur à tous et à toute le paradis à la fin de vos jours.

24/12/2022

    

vendredi 23 décembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! On est en pleine tempête, hier je suis sortis pour acheter du lait il ventait a écorner les bœufs comme on disait. J’ai un désir de poésie a m’en arracher des mots. L’hiver arrive en même temps que noël cette année. Le froid la neige ça mord il est pas question de sortir nu dehors. On prépare une pièce de théâtre pour le mois de mai, y’auras pas de voyage je veux être ici pour travailler là-dessus. Les mots viennent du cœur et du corps sans brûler le sens, y’a rien de pire qu’un aspirant poète, je mélange les mots sans trop savoir ce que je dis à l’humanité souffrante, l’humanité régnante… Mais quand même le peuple adviendras avec la terreur mais ça se calmeras je serai à bout de souffle avec la peur d’être fasciste allons y pour la république du Québec y’a longtemps que Danton est mort. Je veux faire beau, je suis tyran, j’exige des mots qu’ils me prennent… Perdus dans mon pauvre vocabulaire d’ignare mais comment allez vous ? J’ai toujours en tête les grands poètes de l’hexagone, l’espoir y’en a jamais trop on l’apprend dans la douleur l’espérance. Je veux la flamme bien au présent avec sa mèche bleu son désir de chauffe. Vingt quatre heures encore et c’est Noël, il neige toujours, l’hiver a sa façon de définir l’urbanité. Souvenir de cette tempête y’a longtemps où les motoneiges circulaient dans les rues. Cette nuit je suis heureux d’écrire autant que les enfants qui attendent le père Noël. Je me donne la permission d’écrire j’ai pas besoin de la votre au contraire je vous dis pas quoi faire vous qui survolez mes écrits comme si c’étais « mort à crédit ». Parfois j’ai des envies de vieille guitare Gretsch, je la trouve belle, hier j’ai donné la dernière formation de décembre j’ai tout janvier à moi, ce seras un Noël blanc. C’est quand on veux faire beau que ça deviens un ratage je me propose de lire plus de poésie c’est pas difficile on est un pays de poète. Souvenir de ces petits boulots qu’on me donnais j’avais rien a mangé j’empruntais de l’argent au confrère pas plus riche que moi c’étais la galère. Voilà c’est la chute sur ce digestif, je vous l’écris comme à l’habitude en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

24/12/2022


jeudi 22 décembre 2022


 

Bonsoir! Bonjour! Un peu plus de quarante-huit heures et c’est Noël. En attendant la météo annonce une tempête. Aujourd’hui j’ai bien mangé ça m’a fait du bien. Je vais peut-être partir à Paris au mois de mai mon idée est pas faite… Là c’est les vacances des fêtes, les enfants vont s’amuser. On entend beaucoup de chansons de la saison, je pense à mes cousins et cousines qui vivaient dans Villeray sur Boyer je crois… Demain c’est une dernière formation sur la stigmatisation, hier j’ai exprimé la profonde douleur que j’ai eu dans le marché du travail… Deuxième Noël de retraité, ça va mieux. Encore j’ai croisé un voisin sur la rechute parfois le désespoir est trop grand, il quête au coin de la rue, je respecte ses choix mais je fait les miens un jour à la fois, c’est surement terrible de rechuter après des années de sobriété, d’abstinence. Je pense à mon enfance à ces mononcles à l’odeur d’alcool de cigarettes et d’after-shave. Le patriarche vendait ses produits Amway je crois que c’est pas devenus un succès. J’ai toujours eu un rapport étrange avec l’alcool, veux veux pas le temps des fêtes me rend conscient de ça. Je raconte souvent la même histoire… Souvenir du sous-sol remplis de monde chez le patriarche, le lendemain la matriarche ramassait les bouteilles vides et à moitié vide ce qui la choquait elle vidait aussi les cendriers ça puait mais ça puait parfois pépère fumait la pipe avec du bon tabac c’était déjà mieux. Chez le patriarche on invitait parfois des couples de copains copines, après la soirée quand le yable avait cessé on passais à table dans la cuisine y’en avait pour tout le monde.. Je vous dirais que j’ai longtemps été désolé de pas avoir de copine dans le temps des fêtes c’était difficile j’espèrais même rencontrer à la messe de minuit. Je vous écris ça je suis ému je remonte dans le temps. À l’église le curé faisait son sermon sur les présences rares aux messes ordinaires. Les premières années où tout le monde qui habitait chez le patriarche et travaillait étaient prospères moi je voyais pas venir le futur et j’étais généreux plus tard la vie s’est chargé de me rappeler à l’ordre, je peux pas dire économe j’avais des habitudes couteuses. Voilà! J’ai terminé je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

22/12/2022