mercredi 26 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Ce soir j’ai présenté la dernière formation du mois sur la stigmatisation. Je pense que j’ai fait une bonne job … Je sais pas trop quoi écrire, je crois que si certaine personnes avaient pas été stigmatisé elles seraient encore vivantes. Parfois je crois qu’on nous interdit de vivre avec nos maux, on nous interdit même de se rétablir faudrait parler et s’exprimer comme le dernier quidam venu. Sombrer dans la folie, la schizophrénie et ne plus en revenir. Le stigmate c’est quand ils disent pauvre fou est tu malade? Mais oui je suis malade mais fou probablement pas. J’ai écouté de la musique en pleurant je pensais à une personne chère disparue. Le stigmate voudrais qu’on s’efface qu’on devienne gris comme l’asphalte et qu’on se taise en laissant nos pairs souffrir. Le stigmate une marque dévalorisante un symbole simple qui fait qu’on est pas des vôtres, on se démarque négativement, la plaie béante à vif au vent et le sang. J’ai réalisé que j’étais marqué en allant à la pharmacie. »Normal !!! » Voilà ce qu’on voudrais tous être mais ça n’existe pas. Mais j’ai réglé ça retraité je ne suis plus stigmatisé à moins qu’on fasse de l’âgisme. Ça prend du courage pour demander des soins et les suivre. Différent stigmatisé et rejeté désintégré plutôt qu’intégré . Notre façon d’être nous désengage, nous débauche. Ce soir un co-constructeur croyait que j’avais suivis des cours pour donner la formation en fait l’expérientiel ça s’apprend pas, j’avoue que c’est pas la première fois que je parle en public mais c’est mon vécu mon expérience . Le stigmatisé on le tiens à l’écart de tout si c’est un de vos proches collez le sur vous pansez sa blessure à l’âme faites attention soyez attentif. Ne le laissez pas se placer à l’écart . J’ai dormis un peu oublié la stigmatisation un moment la difficulté c’est que le stigmate est plus difficile a soigner que la maladie. Le stigmate c’est très social difficile à combattre autrement que par la communication, moi je prie. Voilà c’est presque finis, comme toujours et à ma façon je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Je continue encore je veux pas vous laisser là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Allez allez allez !!! À bientôt !!! Arrivederci!!! C’est vraiment ici que ça finis !!! Bye !!!! Ciao !!!!

27/10/2022


mardi 25 octobre 2022

 

Bonjour ! Bonsoir ! J’ai essayé de dormir un peu j’y suis pas arrivé. Ai mangé des biscuits à l’avoine à m’en rendre malade. Les vrais poètes parlent pas de ça ils sont tout au travail de dire poétiquement. Comment faire mais comment faire pendant que les outardes retournent au sud. Je me déhanche pour me démancher, je suis pas un ange juste la page blanche ça penche ça penche sans sens … Sent sent tranche quitte avec élégance pense à la planche laisse la romance le poète faisait bombance j’étais dans l’absence essayant le dire de l’enfance. Double quittance. C’est un cirque tout ça, un cirque près de la crique proche de la pompe à fric, la carte à mic. Une tonne de brique une course épique pique et pique épique. Ça pique ça pique je nique applique. Je le redis j’aimerais être un vrai poète surréaliste peut-être, j’ai pas le droit j’ai que la foi la voix la voie ça vaux pas des noix ça fout pas de soi pourquoi? Pourquoi? Les vrais poètes glissent parlent d’eux et gisent de leur désir sans empire humble pour l’avenir que de mots désespérés pour finir aluné allumé.  J’espère y arrivé. C’est que du jeu écrire avec si peu en faisant de mon mieux pour parcourir mille lieux au sens dangereux, parcimonieux voilà! Je le suis pas. Vous y voyez de l’abus comme dans la rue quand on marche nu physique trapu que suis-je devenu un « poète » menu aux rimes pentues. J’en peux pu, j’en peux pu … Je ne pose pas, je ne compose pas je décompose loin de l’osmose quoi faire du désir sinon que le garder dans la mire, l’écrire comme on cire comme on lire. Y’a rien de pire mais rire de l’avenir et sourire. Voilà un de plus dans la nuit y’a rien qui fuit on approche de minuit je poursuis,  je poursuis  c’est un circuit de l’ennuis. Voilà c’est presque finis lentement j’y arrive j’ai quitté la rive il s’agit de survivre c’est pas pire, c’est pas pire… J’aime beaucoup mes journées ces jours ci, c’est agréable ce soir à la radio y’a de la très bonne musique. Je vous aurai encore écris cette nuit. Comme toujours et avec constance je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao!!! Arrivederci !!!

26/10/2022

 


lundi 24 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! J’y suis encore, à me débattre avec mon monde intérieur pourtant je suis pas une jeune fille en fleur. Je vous écris comme si vous étiez ma fiancée qui m’attend outre-mer ici le monde est sordide et je me réfugie dans la poésie même si elle aussi  parfois est cruelle, on s’intéresse au poète que mort. Hier la machine a été très active ça grouillais partout , j’ai partagé ce qu’étais ma vie avant d’arrêter de consommer… Y’avait beaucoup de monde sur le webinaire, j’étais très nerveux mais je crois que mon témoignage a bien illustrer une forme d’itinérance.. J’avance avec ma patrie, la folie, en tête, ma vision est romantique et insensée, les hommes de lettres sont dans les principes rédactionnels. Je cherche une nouvelle destination pour le printemps prochain. En attendant je rédige ce journal, ce pourquoi électronique on en est plus à la plume et au buvard. Je pense à tout ceux qui espèrent devenir riche en écrivant ils se trompent au mieux c’est séduisant, une syllabe à la fois j’avance vers une terre d’espérance, une langue de foi. C’est toujours le parfois pourquoi. La grande carence le manque de diplôme ça me laisse sans autorité, étudier j’aurai essayé mais j’apprends et je travaille mieux seul, y’a des mots que je n’emploie pas je trouve qu’ils sont galvaudés, servis à toute les sauces ils ne veulent plus rien dire. Laissons faire l’amour il sauras nous guider dans les textes en jachère sur des fermes littéraires inexploitées. Je vous donne mon ignorance a lire je suis au bout et à bout de mots. Amérique française je suis tout à toi je viens vers toi en foule excentrique qui vie de la mère patrie de là on m’enfermeras de trop vouloir vivre. J’ai encore l’espérance quand je réfléchis la langue m’accompagne, compagne de mes questionnements. J’aimerais tant, j’aimerais tant être poète je me répète… Toi là-bas j’écris pour toi j’espère que tu me liras gène toi pas c’est là pour ça, c’est ma voix. J’espère mettre un baume sur ta plaie littéraire, une cicatrice douloureuse que seul le temps guériras. J’y arrive à qui? À toi à quoi c’ est à ça que je m’adonne. Me voilà encore qui termine et c’est toujours de la même façon, je vous remercie d’avoir lu jusque là, je souhaite que ça vous plaise. À la prochaine je l’espère.

25/10/2022


dimanche 23 octobre 2022

 

Bonjour! Bonsoir ! Hier encore je vous écrivais mais je disais pas comment c’étais difficile de pas manger. J’ai vidé la boîte de croissants, j’arrive quand même pas à la poésie, faut l’imposer cette saudite poésie la faire dire la faire chanter en pensant à Mérimée en essayant de se démêler. Jouer avec les mots juste pour le plaisir en éclairant la nuit. Prosper il se prénommait il écrivait avec « l’esthétique du peu » il y a longtemps. Ce matin je participe à un panel virtuel; je parle de mon vécu comme toujours je vais faire de mon mieux. De courtes phrases, des mots qui cognent voilà ce qu’il faut. Du punch! Mais j’y arrive pas. Je suis obligé d’arrêter et de reprendre mon souffle, respirer ouvrir le thorax remplir les poumons et les vider avec de courtes phrases. J’invente rien ! La difficulté c’est d’écrire il fait beau en poésie. Le poète s’engage souvent dans la rime dont on peu se passer. Chez moi dans la rue en face les conducteurs semblent pas au courant que la vitesse tue. C’est affolant… Des dimanche comme ceux là je suis heureux d’être à la retraite j’ai pas a m’inquiéter du nombre d’heures que je vais travailler. Même en banlieue je me sentais pas chez moi après y avoir habité pendant des année on m’appelait toujours « le gars de la ville ». De mauvais souvenirs voilà ce qu’il en reste souvent j’allais boire dans le vieux Montréal j’y ai jamais connus ni rencontré personne. Je connaissais pas encore la rue Saint-Denis le vrai quartier latin. Cette nuit la fenêtre est toujours ouverte y’a une odeur de B.B.Q. de grillade, j’ai toujours le désir d’écrire, hier j’écoutais la prix Nobel de littérature à la télé. Je réalise que j’y arriverai pas, devenir écrivain sans avoir étudié c’est impossible mais j’y vais quand même. Ils se proposent tous de vous aider mais je deviens bien mêlé. J’y vais seul … Un billet par jour c’est suffisant surtout que le propos est pas très bien définis c’est une sorte de philosophie du bâtard, je sais pas où je veux en venir, j’étire, j’étire … Voilà c’est court mais ça rate par manque de précision. Quelques mots encore, j’y prend quand-même plaisir je termine ici comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

24/10/2022


samedi 22 octobre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je me ramène toujours en pensant au voyage, le dernier et les autres cette femme dans la navette pour le transport à l’aéroport de San Francisco qui dis à son fils que je suis un bel homme. L’accueil et le départ de Paris comment ça été simple, en général les gens sont gentils avec les touristes. Cette nuit je mange des chaussons aux pommes, je mange trop ça m’endort … Ce matin je vais écouter La grande Librairie avec la prix Nobel de littérature Annie Ernaux c’est toujours intéressant. Je crois qu’encore une fois je vais me tourner vers mon monde intérieur sa douleur d’être dans le quotidien on s’entend que lors de mes voyages c’est pas comme ça l’univers est plus distrayant, découvrir des villes, des métropoles c’est passionnant. J’ai vu qu’Air Transat gardait ses vols pour Marseille jusqu’à janvier. Je pense à mes snowbirds j’espère qu’ ils vont pouvoir partir pour la Floride, que la tempête tropicale a pas engloutis leur roulotte. Moi je me cherche une destination Européenne, j’ai appris que la chère ville de Trieste en Italie est à la frontière de la Slovénie au bord de la mer Adriatique j’y retournerais à l’hôtel Continental. Je prend la liberté d’écrire parfois je me le permet pas comme on dis je reviens sur mes pas. J’aimerais bien être un grand artiste mais mon affaire c’est plus du côté de l’artisanat, des soupirs à voix basses rien d’éclatant juste de l’écriture, je veux dire la passion des mots sans avoir besoin des dictionnaires je garde ça brut sans tricher, brut, crû j’y arrive pas je réfléchis trop.. À l’époque la barmaid m’appelait « le pur » j’ai jamais compris pourquoi, j’étais plutôt un gros sale c’est peut-être parce que même assis au bar je pleurais.  Quand j’ai sommeil et que j’écris ça tourne autour de l’inconscient, y’a des motards bruyants qui passent dans la rue devant l’immeuble, ils vont vite c’est épeurant. J’approche lentement de la finale je confond les e avec les a les ent avec les ant. J’y suis presque au fond c’est toujours la même histoire un gars qui cherche a dire ce qu’il ressent et qui y arrive pas tout le temps. Je vous laisse comme ça, je vous demande pas de réfléchir. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque- là !!! À la prochaine je l’espère !!!

23/10/2022

 

 

 

 

 

 


vendredi 21 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Samedi j’espère que vous allez vous amuser. J’écoute les verbomoteurs de la radio. C’est la nuit je suis pas trop angoissé, j’utiliserai pas le catalogue des maladies mentales comme toujours je me fouille l’âme j’écoute. J’ai une lourdeur sur les épaules, je viens de sortir du lit c’est difficile de nommer son senti cette nuit j’ai pas peur la paranoïa est absente, souvenir de l’avion entre Barcelone et Madrid, j’avais pas pris le temps à Madrid j’ai marché mais j’avais pas de plan de la ville et elle est grande. Y’a un moment que Franco est disparu que le roi est revenu avec la monarchie l’Espagne est devenue progressiste. Souvent ici à Montréal je crois que la monarchie anglaise me persécute, ça me fait mal. C’est difficile de décrire une psychose d’exprimer la mélancolie, j’ai toujours eu la psychiatrie romantique. Je crois que je me rétablis de là la difficulté de nommer mes malaises, n’empêche je fouille en moi je cherche les émotions, la cruauté de la folie comment elle fait souffrir inutilement. Demandez pas pourquoi je dis que je suis schizophrène c’est un secret quand même je me rétablis. L’homme de lettre dis que je suis neurasthénique si ce n’étais que ça !!! Les malades criminels irresponsables sont sous mandat du gouverneur général. J’ai toujours mon passeport c’est la liberté. À la radio l’excellente musique des premières nations…  Je crois que je vous ai jamais mentionné mon rapport difficile avec l’argent, je sais pas comment vous décrire ça j’en veux toujours plus et je suis incapable d’attendre une rémunération, je devrais pas écrire ça c’est plus précieux que tout mon monde intérieur. Ce que je fait c’est comme Sisyphe je recommence tout le temps, c’est lourd mais lourd. J’ai de la difficulté avec les comédiennes qui parlent comme des divas. La semaine prochaine je participe à un panel vieillir et mourir en itinérance ça risque d’être intéressant. J’ai sommeil, je pense à ces cauchemars qui me réveillent souvent c’est quand j’arrive au sommeil profond. Le poids de l’insomnie est douloureux. J’arrive à toi ma douce, j’arrive à vous mes doux. Je ne suis que ça quelques mots dans la nuit c’est fort mais ça heurte le monde intérieur encore! Voilà c’est ce que vous aurez cette nuit, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

22/10/2022


jeudi 20 octobre 2022


 

Bonsoir! Bonjour ! Hier j’ai brisé ma bouilloire, j’en ai acheté une autre. Y’a pas de poésie là dedans. Un poète est décédé c’était un poète du quotidien malgré son érudition. Moi je vie dans un milieu psychiatrique et populaire, hier je racontais mon admiration romantique pour les écrivains, les poètes ayant fréquenté l’institut universitaire de santé mentale de Montréal. Écrire et chercher le respect je sais pas si c’est possible, le Québec est une terre de travailleurs, d’ouvriers la poésie n’est pas je crois pour eux dans les temps libre on préfère la chasse la pêche je peux pas m’empêcher de vous ramener la bête lumineuse de Pierre Perrault. Moi je suis d’aucune école j’écris sans critique autre que le prof de cégep que j’avais il y a longtemps. Souvent les gens écrivent pour escalader l’échelle sociale mon propos n’est pas là, l’écriture c’est une liberté que je prends. Je suis pas très habile pour filer la métaphore quand même ce que j’écris c’est l’ordinaire des temps gris que je vole. Ouais ! Vous pouvez me traiter de gueurlot mal amanché à Paris ils comprennent pas ce que ça veux dire c’est ça ma liberté. C’est vendredi la nuit, j’ai l’orgueil de la poésie raté, illisible pourtant au fond de moi ça sonne le tocsin de l’espoir, la fin des guerres et des pouvoirs. On est pas au moyen âge on peut tourner les pages, les poètes ne vont plus au bûcher. Parfois j’oublie que j’écris pour le plaisir c’est comme si ma vie en dépendait pourtant une fois l’essentiel écris je devrais être délivré mais c’est pas ça qui se produit je traine ma prose comme des chaines c’est difficile. Maintenant je suis vraiment dans la nuit il est passé minuit… La voix, le rythme ne sont pas là j’écris avec le bout des doigts, j’ai des souvenirs de plus de quarante ans qui remontent. Je pense aux souvenirs du patriarche à ces années passées dans le bois dans des camps de bûcherons. Parfois au souper avec la matriarche il parlait des gens qu’il y avait connus, des noms surgissaient il en rêvait. Je me suis tenus loin de la forêt, le patriarche avait connus le temps où on y travaillait encore avec des chevaux. Voilà je termine à ma manière habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! À bientôt !!!

21/10/2022