dimanche 16 octobre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai dormis un peu, ce matin j’irai à l’hôpital Notre-Dame pour des prélèvements… Cette nuit mon âme est pas déchirée ça y est c’est lundi la semaine est commencée maintenant que je suis retraité ça devrais pas me déranger. Je suis toujours étonné de ce réflexe de chercher une job, pas besoin … J’ai déjà hâte de repartir je sais pas pour où une destination pas trop exotique l’Italie peut être,hier j’ai finalement appris que Trieste est à la frontière de L’Italie et de la Slovénie, c’est une très belle ville, la ville de James Joyce c’est là qu’a commencé la désinstituniolisation en santé mentale pour des raisons économiques plus que philosophique je crois. J’ai longtemps vagabondé la nuit dans les rues de Montréal souvent je me retrouvais aux urgences hospitalières pour me faire dire de revenir le lendemain aux urgences psychiatriques. Je revenais on m’hospitalisait quelques jours j’avais toujours ce désir d’en finir de mourir, on me donnait des anti-psychotiques ça me calmais en attendant le psy j’errais dans le corridor de l’aile. Y’a longtemps que j’y suis pas retourné faut croire que ça va mieux, j’ai plus peur de me réveiller le matin pour chercher du boulot. La nuit je me sent plus calme c’est pour ça que je vous écris ça m’éloigne de la psychose. Faut dire que les petits déjeuner de l’hosto me manquent pas. Je compte pas toutes les heures que j’ai passé à attendre d’avoir des soins. La dernière fois c’était dans ce qu’ils appellent l’hôpital de jour pour rester dans le cliché j’écrivais des poèmes en ergothérapie c’est là qu’on m’a dis c’est pas parce que c’est facile que ça a moins de valeur. Je suis heureux de plus avoir a mettre les pieds là. La tension psychotique c’est difficile à vivre. Avec l’âge je me suis calmé j’ai pas trouvé de réponses à toute mes questions mais je vais mieux. J’ai qu’a pensé à mon épisode maison de chambres maison de fous d’en être sortie vivant ça me calme. Maintenant j’essais de ne pas être le demandeur je veux plutôt offrir mon aide faire savoir que c’est possible de se rétablir. C’est fait pour ce soir quelques mots encore, je suis moins triste c’est bien. Voilà comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère. Au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!!

17/10/2022


samedi 15 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! J’ai pas regardé les actualités je sais pas quel sujet développé, c’est un samedi d’automne je me souviens que le soir j’allais trainer dans un café. Je dépensais mes derniers sous avant d’aller fumer du haschich dans les abris de joueurs du parc de baseball. C’est difficile d’écrire. Lentement les souvenirs de voyage disparaissent j’essais de les garder vivace. Je pense à une prochaine destination j’ai encore beaucoup d’options. Je reviens à mon monde intérieur, à mon hypersensibilité comment vous dire ? J’écoute, essais de traduire ça fait plusieurs tentatives, Pendant mon adolescence j’étais très malheureux c’est assez étrange que je pense encore à ça c’est loin déjà. Je me tournais vers une feuille de papier et j’écrivais souvent ça avait pas de sens mais ça allégeait mon poids. Au bar le samedi soir il commençait à y avoir du monde après vingt deux heures souvent j’y étais depuis longtemps. Je peux pas m’inventer une autre vie c’est ça que j’ai vécu, le monde de la nuit … et dans ces nuits y’avait toujours beaucoup plus d’hommes que de femmes on se faisait aller le popotin sur la piste de danse. Aujourd’hui j’essais de soigner mon stress, je sais pas si ça s’écris comme ça. Une voiture passe on entend Fleetwood Mack… C’est comme si j’étais du pour une grosse crise de larmes, y’a plein de chansons dans ma tête, les yeux me ferment, je veux pas retourner au lit. Je me souviens dans les « clubs » les shows avaient trois sets le meilleur étant souvent le dernier avec les rappels. Après fallait rentrer ça fermais mais on voulait pas quitter, j’aimais bien les shows McGale-Smallwood acoustique avec de vieilles chansons folk du americana je dirais. Hé oui! J’ai perdus et passé tout ce temps dans les « cabarets » maintenant je n’y vais plus, l’alcool n’auras pas le dernier mot. En ne buvant pas je crois que je risque moins de faire un accident cérébral vasculaire. J’ai pas de hangover c’est bien, et j’ai tellement crié entre les spectacles j’en ai perdus la voix. Je suis toujours allé voir ailleurs si j’y étais, j’y étais pas c’est un peu ça la schizophrénie encore je pense au gars du café campus qui m’avait conseillé de consulter un psychiatre, il avait pas tort. Voilà c’est terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine.

16/10/2022


vendredi 14 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Je suis toujours étonné de voir comment le groupe rock, Robert Plant en particulier, Led Zeppelin vieillis bien. J’ai toujours été un grand fan. Encore je vous écris de la nuit, je pense à ce gars qui n’aimait pas la littérature, il aurait préféré qu’on chante le bottin téléphonique quel insensible ! Y’a des gens comme ça pour qui les mots ont aucune valeur émotive, comme ils disent ce ne sont que des mots ils ne se laissent pas toucher pourtant… Moi c’est toujours par l’émotion que j’essaye de vous toucher, écrire ce n’est que ça, je veux pas que ce sois froid. La poésie transporte la chaleur de l’émotion le désir de vous transformer un court instant… Vais-je y arriver cette nuit nommer mon sentis composer avec esprit, quand même on arrive pas à des choses immenses, de petits mots, small talk, voilà ce qu’il en est l’amour est toujours insuffisant ça prend de la prose incarnée le désir l’envie de jouer. Allons amis entrés dans mon monde pas trop sophistiqué, mon âme étriquée. J’aimerais vous traduire le rêve on a souvent dis que la poésie était morte pourtant y’a jamais eu autant de poète qui lui donne un sens les femmes parlent de leurs blessures, nos frères les immigrés nous parlent de leurs pays exsangue et encore en plein mois de juillet l’enfant écris Noël parlons en de ceux là les enfants qui écrivent la plus belle poésie crue et brute, j’aimerais beaucoup arriver à ça mais désormais je suis trop vieux j’arrive pas a vous transposer l’authenticité, la sincérité je veux quand même pas que ce sois alambiqué… Des nuits comme ça a écrire après quelques heures de sommeil, le surréel du rêve apparait parfois voilà l’ennuis, voilà le tracas, souvent les poètes se prennent la tête et tous à l’incompréhension du monde s’enlèvent la vie ne reste que l’œuvre qu’on ne liras pas parce que sont trop nombreux les poètes qui sont partis, la tristesse, la mélancolie bien des pages en sont garnis on lis tous ça avec un frisson pourtant souvent on oublie et retrouve le poète dans sa bière . Excusez moi pour cette mauvaise apologie, je termine en abandonnant la chose. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir, à bientôt. À la prochaine peut être. Ciao!!! Bye!!! Arrivederci!!! Et toute la difficulté de terminer  c’est assez !!!

15/10/2022


jeudi 13 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Ce matin je vais au Centre hospitalier de l’université de Montréal en ophtalmologie je vais faire examiner mon œil gauche c’est très concret comme départ de texte, éloigné de la poésie. Il pleut c’est un soir d’automne, j’ai reçu les très beaux commentaires sur mon livre d’un ami très cher. J’essais de trouver un autre filon d’écriture pour le prochain livre. Hier j’ai rencontré une actrice de dramathérapie à qui j’avais raconté mon histoire qui avait créé une pièce. Hier j’ai vue une vidéo pour un quartier universitaire à Terrebonne ça me fait chier moi dans le temps j’ai été incapable d’y loger décemment, les red-necks de la banlieue qui veulent une université c’est pas un centre d’achat… Je crois que bientôt je serai à la radio pour parler du livre, que de difficultés pour atteindre la poésie. Le papier à lettre de l’ami est très beau il est à l’effigie de Tintin une image tiré de l’album le Sceptre d’Ottokar je crois, ce qui est intéressant c’est comme il écris on a la même culture BD. La ligne claire avait beaucoup de fans. Plus tard y’a eu Bilal, Moebius et Druillet d’immense bédéiste qui ont marqué toute une génération. Je les nommerai pas tous y’en a trop j’adorais lire ça. J’ai arrêté quand on a commencé a parler de roman graphique ça dénaturais la BéDé. J’ai préféré lire des romans de toutes sortes. Encore je trouve fascinant de voir des femmes d’un âge certain s’habiller comme des adolescentes remarques que moi je porte toujours le jeans et le T-shirt. Vendredi la semaine est finis dans le temps je me ramassait à la taverne où j’allais boire ma paye. Je voulais faire quelque chose je ne sais quoi mais je buvait trop, beaucoup trop. Je me souviens plus de l’ivresse. J’ai quitté Terrebonne y’a longtemps maintenant ça me rend pas nostalgique je détestais cette ville…  Lentement j’approche de la fin pour cette nuit, j’espère que ce seras pas trop long à la clinique de l’hôpital. Y’a toujours la difficulté de se renouveler je l’écris souvent, j’ai été dans d’autre univers j’en cherche un nouveau pour m’inspirer pour écrire. Dernière nouvelle!!! Le compostage est devenus obligatoire, on va faire de l’engrais dans le centre-sud, le goulag. Voilà c’est tout comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère. Au revoir !!! À bientôt !!!

14/10/2022

 

 

 

 


mercredi 12 octobre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! Cette nuit il fait doux, la fenêtre est ouverte. Ce matin je serai au salon des ressources en santé mentale de l’est de Montréal. C’est toujours intéressant. Hier j’ai participé à une formation Recovery College sur la stigmatisation, j’ai beaucoup apprécié. C’est un combat quotidien mais avec des activités comme ça on y arrive, c’est une lutte permanente. Ça prend aussi de la poésie dans ce monde dur et difficile même la poésie ne se plie pas à qui veux bien, on est pas poète on y travaille, les mots ne se laissent pas faire ils nous emmènent dans des cités interdites de notre monde intérieur. L’âme la grande place où on s’immole où on brûle la connaissance de soi pour mieux dire l’impossible encore… Je suis un peu révolté contre ceux qui après quelques vers de mirliton se disent poète, la poésie demande beaucoup plus que ça, le stigmate est toujours présent par défaut. Tout ça vaut ce que ça vaux une construction brinquebalante qui essais comme toujours de dire la difficulté d’être avec la foi du charbonnier, oubliez pas c’est une composition, une espèce de mise à jour de l’affect poétique revue avec l’analyse. La poésie on en donne aux oisifs qui n’en ont que faire moi je suis un peu vieux pour me prêter à ce jeu. J’écris parce qu’il n’y a plus autre chose à la fin de sa vie on avait demandé au patriarche de l’écrire, je sais pas quel fantôme se cachait il l’a jamais fait. C’est à mon tour d’être une personne âgée, je sais les religieuses trouvent que soixante six ans c’est jeune je ne demande qu’à les croire mais je sens déjà le poids des années de dérive. Si je reviens à hier je crois que j’ai aidé que j’ai fait de mon mieux plus je peux pas. Je vous ai pas dis qu’on m’envois de très beau mots pour mon livre même avant de l’avoir lu. Je crois que les cols bleu, poète si il en est, se préparent pour l’hiver. Encore hier j’ai très bien travaillé avec ma collègue on a très bien collaboré. Je sais pas pourquoi cette nuit y’a plus de circulation automobile, je pense a ce cours de discours poétique à ce professeur sympathique c’est un peu lui qui m’a guidé vers l’écriture. Voilà, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là.

13/10/2022


mardi 11 octobre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! André Brassard est décédé , les amoureux d’art dramatique sont bien malheureux semble que c’était tout un personnage avec beaucoup de caractère. Ça faisait un moment qu’il étais malade parfois on pouvait le voir marcher sur le plateau, il n’avait plus de projet significatif. Il a laissé dans la tête des spectateurs d’immense projet d’art dramatique. Un homme qui a lui seul a marqué le théâtre québécois ses mises en scène laissait voir un homme avec du talent. Il a longtemps été l’acolyte de l’auteur Michel Tremblay qu’il a servis comme un génie. C’est un peu du Québec moderne qui disparait toute nos sympathies à ses proches. Ce matin je me rend à l’institut pour une photo d’un projet d’excellence. On a pas vraiment besoin de m’hospitaliser j’y vais de moi-même rencontrer la direction, pourquoi? Aller donc savoir, je pense à tout ses hommes de lettres qui ont fréquenté l’institution autant du bord des soignants que des soignés. On en vois plus de ces artistes marquant présent dans la culture québécoise et qui ont consulté et été hospitalisé en psychiatrie. Je crois pas que Brassard était un de ceux là. Moi pour l’instant je donne des formations sur le rétablissement, ces écrits en sont une partie constituante et sur la stigmatisation qui n’est pas très simple mais qui exige qu’on la combatte pour la faire disparaitre. Mes pairs ne méritent pas ces jugements dévalorisants. Encore aujourd’hui je fait de mon mieux on ne peux me demander plus. Quand j’étais plus jeune je voulais créer une œuvre mais je prenais pas le temps aujourd’hui je crois qu’on peux considérer ce que je fait comme de l’art de petit vieux. Parfois l’âge ça permet la distance, je me donne la permission, y’a déjà longtemps que j’écris… Mais elle est où la poésie? On peut jamais la tenir c’est toujours un départ une incompréhension, écrire des vers émouvants c’est pas donné. Les grands écrivains sont souvent concis. Je sais pas pourquoi j’arrive toujours à un moment où je me dévalorise m’auto-stigmatise. C’est la nuit, encore l’insomnie voilà pour ce soir ce seras tout, quelques mots encore pour donner du corps pour la chute. Soudain je respire un gentil parfum. Parfois je me dis que sur le lot de texte que j’écris y’a forcément quelque chose de bon. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère.

12/10/2022  

 


lundi 10 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! J’espère que tout ceux qui ont commandé le livre l’ont reçu ça semble plaire à ceux qui l’ont reçu j’ai aucun commentaire si ça veut dire quelque chose. Y’a une alerte fumée qui fonctionnait, j’ai eu un peu peur pour le feu c’est revenus au silence heureusement.. C’est l’automne les arbres ont des couleurs de feu. Hier l’équipe de football canadien a perdus son match je crois pas qu’ils soient aspirants à la coupe Grey… Je plonge dans mon monde intérieur l’introspection m’amène au taxi que plusieurs grand poètes ont pratiqué pour le pain et le beurre. Tout ça c’est toujours je veux dire je ne sais quoi quand y’a pas de politique ça fait des poèmes ennuyeux. Le gouvernement élu nous a promis cinq cent dollars va-t-il tenir sa promesse? Je suis loin des mots de mon âme, je souffle et je souffre mon cœur bat tranquillement j’essais de trouver quoi dire avant qu’il ne s’arrête…. Sur le boulevard Montparnasse le café terrasse s’appelait la Rotonde j’y ai passé de bons moments comme toujours j’étais à la recherche et à l’écoute de mon monde intérieur… Je vais repartir je ne sais quand c’est trop agréable de voyager,  un ami praticien ressource à la retraite est à Paris en ce moment quand je suis revenus de là-bas il m’a rendus visite et demandé les prix des restaurants pourtant je suis certain qu’il est plus en moyen que moi. Ce matin je donne une formation sur le rétablissement, J’ai le trac pourtant c’est pas la première fois que je le fait, dites vous savez quel bruit ça fait un cœur qui bat ? Mais je me trompe c’est pas le cœur mais l’âme qu’il faut écouter je la laisse s’épivarder ça fait moins mal, parfois ça me monte à la tête et je délire. Je crois que cette journée de congé plusieurs l’ont passé au bar en buvant pour essayer de calmer le bruit cervical. Ça donne rien on tombe rapidement dans la psychose et ses hallucinations. Étrangement j’ai jamais vu personne lancer sa bouteille dans le miroir au fond du bar, une façon de briser le sort, Narcisse s’aime tellement il en est incapable. Quelques mots encore et je termine la finale c’est toujours difficile. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir à la prochaine je l’espère !!! Bye !!! Ciao !!! Arrivederci !!!

11/10/2022