vendredi 14 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Je suis toujours étonné de voir comment le groupe rock, Robert Plant en particulier, Led Zeppelin vieillis bien. J’ai toujours été un grand fan. Encore je vous écris de la nuit, je pense à ce gars qui n’aimait pas la littérature, il aurait préféré qu’on chante le bottin téléphonique quel insensible ! Y’a des gens comme ça pour qui les mots ont aucune valeur émotive, comme ils disent ce ne sont que des mots ils ne se laissent pas toucher pourtant… Moi c’est toujours par l’émotion que j’essaye de vous toucher, écrire ce n’est que ça, je veux pas que ce sois froid. La poésie transporte la chaleur de l’émotion le désir de vous transformer un court instant… Vais-je y arriver cette nuit nommer mon sentis composer avec esprit, quand même on arrive pas à des choses immenses, de petits mots, small talk, voilà ce qu’il en est l’amour est toujours insuffisant ça prend de la prose incarnée le désir l’envie de jouer. Allons amis entrés dans mon monde pas trop sophistiqué, mon âme étriquée. J’aimerais vous traduire le rêve on a souvent dis que la poésie était morte pourtant y’a jamais eu autant de poète qui lui donne un sens les femmes parlent de leurs blessures, nos frères les immigrés nous parlent de leurs pays exsangue et encore en plein mois de juillet l’enfant écris Noël parlons en de ceux là les enfants qui écrivent la plus belle poésie crue et brute, j’aimerais beaucoup arriver à ça mais désormais je suis trop vieux j’arrive pas a vous transposer l’authenticité, la sincérité je veux quand même pas que ce sois alambiqué… Des nuits comme ça a écrire après quelques heures de sommeil, le surréel du rêve apparait parfois voilà l’ennuis, voilà le tracas, souvent les poètes se prennent la tête et tous à l’incompréhension du monde s’enlèvent la vie ne reste que l’œuvre qu’on ne liras pas parce que sont trop nombreux les poètes qui sont partis, la tristesse, la mélancolie bien des pages en sont garnis on lis tous ça avec un frisson pourtant souvent on oublie et retrouve le poète dans sa bière . Excusez moi pour cette mauvaise apologie, je termine en abandonnant la chose. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir, à bientôt. À la prochaine peut être. Ciao!!! Bye!!! Arrivederci!!! Et toute la difficulté de terminer  c’est assez !!!

15/10/2022


jeudi 13 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Ce matin je vais au Centre hospitalier de l’université de Montréal en ophtalmologie je vais faire examiner mon œil gauche c’est très concret comme départ de texte, éloigné de la poésie. Il pleut c’est un soir d’automne, j’ai reçu les très beaux commentaires sur mon livre d’un ami très cher. J’essais de trouver un autre filon d’écriture pour le prochain livre. Hier j’ai rencontré une actrice de dramathérapie à qui j’avais raconté mon histoire qui avait créé une pièce. Hier j’ai vue une vidéo pour un quartier universitaire à Terrebonne ça me fait chier moi dans le temps j’ai été incapable d’y loger décemment, les red-necks de la banlieue qui veulent une université c’est pas un centre d’achat… Je crois que bientôt je serai à la radio pour parler du livre, que de difficultés pour atteindre la poésie. Le papier à lettre de l’ami est très beau il est à l’effigie de Tintin une image tiré de l’album le Sceptre d’Ottokar je crois, ce qui est intéressant c’est comme il écris on a la même culture BD. La ligne claire avait beaucoup de fans. Plus tard y’a eu Bilal, Moebius et Druillet d’immense bédéiste qui ont marqué toute une génération. Je les nommerai pas tous y’en a trop j’adorais lire ça. J’ai arrêté quand on a commencé a parler de roman graphique ça dénaturais la BéDé. J’ai préféré lire des romans de toutes sortes. Encore je trouve fascinant de voir des femmes d’un âge certain s’habiller comme des adolescentes remarques que moi je porte toujours le jeans et le T-shirt. Vendredi la semaine est finis dans le temps je me ramassait à la taverne où j’allais boire ma paye. Je voulais faire quelque chose je ne sais quoi mais je buvait trop, beaucoup trop. Je me souviens plus de l’ivresse. J’ai quitté Terrebonne y’a longtemps maintenant ça me rend pas nostalgique je détestais cette ville…  Lentement j’approche de la fin pour cette nuit, j’espère que ce seras pas trop long à la clinique de l’hôpital. Y’a toujours la difficulté de se renouveler je l’écris souvent, j’ai été dans d’autre univers j’en cherche un nouveau pour m’inspirer pour écrire. Dernière nouvelle!!! Le compostage est devenus obligatoire, on va faire de l’engrais dans le centre-sud, le goulag. Voilà c’est tout comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère. Au revoir !!! À bientôt !!!

14/10/2022

 

 

 

 


mercredi 12 octobre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! Cette nuit il fait doux, la fenêtre est ouverte. Ce matin je serai au salon des ressources en santé mentale de l’est de Montréal. C’est toujours intéressant. Hier j’ai participé à une formation Recovery College sur la stigmatisation, j’ai beaucoup apprécié. C’est un combat quotidien mais avec des activités comme ça on y arrive, c’est une lutte permanente. Ça prend aussi de la poésie dans ce monde dur et difficile même la poésie ne se plie pas à qui veux bien, on est pas poète on y travaille, les mots ne se laissent pas faire ils nous emmènent dans des cités interdites de notre monde intérieur. L’âme la grande place où on s’immole où on brûle la connaissance de soi pour mieux dire l’impossible encore… Je suis un peu révolté contre ceux qui après quelques vers de mirliton se disent poète, la poésie demande beaucoup plus que ça, le stigmate est toujours présent par défaut. Tout ça vaut ce que ça vaux une construction brinquebalante qui essais comme toujours de dire la difficulté d’être avec la foi du charbonnier, oubliez pas c’est une composition, une espèce de mise à jour de l’affect poétique revue avec l’analyse. La poésie on en donne aux oisifs qui n’en ont que faire moi je suis un peu vieux pour me prêter à ce jeu. J’écris parce qu’il n’y a plus autre chose à la fin de sa vie on avait demandé au patriarche de l’écrire, je sais pas quel fantôme se cachait il l’a jamais fait. C’est à mon tour d’être une personne âgée, je sais les religieuses trouvent que soixante six ans c’est jeune je ne demande qu’à les croire mais je sens déjà le poids des années de dérive. Si je reviens à hier je crois que j’ai aidé que j’ai fait de mon mieux plus je peux pas. Je vous ai pas dis qu’on m’envois de très beau mots pour mon livre même avant de l’avoir lu. Je crois que les cols bleu, poète si il en est, se préparent pour l’hiver. Encore hier j’ai très bien travaillé avec ma collègue on a très bien collaboré. Je sais pas pourquoi cette nuit y’a plus de circulation automobile, je pense a ce cours de discours poétique à ce professeur sympathique c’est un peu lui qui m’a guidé vers l’écriture. Voilà, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là.

13/10/2022


mardi 11 octobre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! André Brassard est décédé , les amoureux d’art dramatique sont bien malheureux semble que c’était tout un personnage avec beaucoup de caractère. Ça faisait un moment qu’il étais malade parfois on pouvait le voir marcher sur le plateau, il n’avait plus de projet significatif. Il a laissé dans la tête des spectateurs d’immense projet d’art dramatique. Un homme qui a lui seul a marqué le théâtre québécois ses mises en scène laissait voir un homme avec du talent. Il a longtemps été l’acolyte de l’auteur Michel Tremblay qu’il a servis comme un génie. C’est un peu du Québec moderne qui disparait toute nos sympathies à ses proches. Ce matin je me rend à l’institut pour une photo d’un projet d’excellence. On a pas vraiment besoin de m’hospitaliser j’y vais de moi-même rencontrer la direction, pourquoi? Aller donc savoir, je pense à tout ses hommes de lettres qui ont fréquenté l’institution autant du bord des soignants que des soignés. On en vois plus de ces artistes marquant présent dans la culture québécoise et qui ont consulté et été hospitalisé en psychiatrie. Je crois pas que Brassard était un de ceux là. Moi pour l’instant je donne des formations sur le rétablissement, ces écrits en sont une partie constituante et sur la stigmatisation qui n’est pas très simple mais qui exige qu’on la combatte pour la faire disparaitre. Mes pairs ne méritent pas ces jugements dévalorisants. Encore aujourd’hui je fait de mon mieux on ne peux me demander plus. Quand j’étais plus jeune je voulais créer une œuvre mais je prenais pas le temps aujourd’hui je crois qu’on peux considérer ce que je fait comme de l’art de petit vieux. Parfois l’âge ça permet la distance, je me donne la permission, y’a déjà longtemps que j’écris… Mais elle est où la poésie? On peut jamais la tenir c’est toujours un départ une incompréhension, écrire des vers émouvants c’est pas donné. Les grands écrivains sont souvent concis. Je sais pas pourquoi j’arrive toujours à un moment où je me dévalorise m’auto-stigmatise. C’est la nuit, encore l’insomnie voilà pour ce soir ce seras tout, quelques mots encore pour donner du corps pour la chute. Soudain je respire un gentil parfum. Parfois je me dis que sur le lot de texte que j’écris y’a forcément quelque chose de bon. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère.

12/10/2022  

 


lundi 10 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! J’espère que tout ceux qui ont commandé le livre l’ont reçu ça semble plaire à ceux qui l’ont reçu j’ai aucun commentaire si ça veut dire quelque chose. Y’a une alerte fumée qui fonctionnait, j’ai eu un peu peur pour le feu c’est revenus au silence heureusement.. C’est l’automne les arbres ont des couleurs de feu. Hier l’équipe de football canadien a perdus son match je crois pas qu’ils soient aspirants à la coupe Grey… Je plonge dans mon monde intérieur l’introspection m’amène au taxi que plusieurs grand poètes ont pratiqué pour le pain et le beurre. Tout ça c’est toujours je veux dire je ne sais quoi quand y’a pas de politique ça fait des poèmes ennuyeux. Le gouvernement élu nous a promis cinq cent dollars va-t-il tenir sa promesse? Je suis loin des mots de mon âme, je souffle et je souffre mon cœur bat tranquillement j’essais de trouver quoi dire avant qu’il ne s’arrête…. Sur le boulevard Montparnasse le café terrasse s’appelait la Rotonde j’y ai passé de bons moments comme toujours j’étais à la recherche et à l’écoute de mon monde intérieur… Je vais repartir je ne sais quand c’est trop agréable de voyager,  un ami praticien ressource à la retraite est à Paris en ce moment quand je suis revenus de là-bas il m’a rendus visite et demandé les prix des restaurants pourtant je suis certain qu’il est plus en moyen que moi. Ce matin je donne une formation sur le rétablissement, J’ai le trac pourtant c’est pas la première fois que je le fait, dites vous savez quel bruit ça fait un cœur qui bat ? Mais je me trompe c’est pas le cœur mais l’âme qu’il faut écouter je la laisse s’épivarder ça fait moins mal, parfois ça me monte à la tête et je délire. Je crois que cette journée de congé plusieurs l’ont passé au bar en buvant pour essayer de calmer le bruit cervical. Ça donne rien on tombe rapidement dans la psychose et ses hallucinations. Étrangement j’ai jamais vu personne lancer sa bouteille dans le miroir au fond du bar, une façon de briser le sort, Narcisse s’aime tellement il en est incapable. Quelques mots encore et je termine la finale c’est toujours difficile. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir à la prochaine je l’espère !!! Bye !!! Ciao !!! Arrivederci !!!

11/10/2022


dimanche 9 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je voudrais te dire avec les mots du quotidien comme j’aime la vie que le poème est mien parfois j’ai besoin de soutien pas de poème alambiqué au mots mystère prétentieux pas de mots vaporeux de la passion juste un peu. Juste dire l’amour en  attendant le jour sans peur de faire un four. Te dire bonjour parce que les gens ont besoin d’espoir avant de dire au revoir. Pourtant c’est souvent noir avant que je vous ait écouté, entendus, garder ça dans la simplicité dans la mesure du courage en sachant que la poésie prend de l’âge que les poètes meure aussi et même leurs poésie. Les éternels sont pas ici je te dis avec humilité que je peut pas t’écrire juste t’aimer. Je sais je sais je deviendrai sénile ça feras pas des piles. Mais oui j’écris ça pour toi avec tout mon doute avant de t’adresser une prière en oubliant la bière. Écrire avant de devenir dément, je t’entends le poète avait besoin d’amour infinis. J’ai pas su lui donner j’étais pas assez instruit. On a besoin d’humanité de sororité d’efficacité, encore ce soir je serai pas arrivé à te toucher dans cette langue d’assassiné. Ma chaire c’est le trottoir c’est là que je raconte avant d’entrer au mouroir j’espère que ce seras très tard, fessons, vargeons allons y au coton  avant que ça finisse en abysse… Bon! Vous voyez bien que je suis pas sain juste des mots de taré, d’éclopé. Je sais pas comment faire pour vous rassurer que cette nuit on est en sécurité que j’emploierai pas les mots des chirurgiens que je nommerai pas leurs outils. À trop vouloir faire de poésie on écrit que des absurdités à quoi bon délirer dans la cité. Tu m’entend j’espère c’est pour toi tout ça, je n’irai pas lire dans les bars  de ce côté-là j’ai assez donné j’ai plus personne à séduire même si j’ai besoin qu’on me dise je t’aime. De toute façon mes poèmes définitifs je les ai écris y’a plusieurs années le reste c’est de la broderie. Voilà pauvre fou finis qui veut entrer en poésie comme on entre dans les ordres, austère et consacré. Une profession de foi dans les mots. Voilà! C’est terminé, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Bye, Ciao !!!

10/10/2022


samedi 8 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Ce matin c’était coupe de cheveux. Je vais dire, je vais dire, je vais dire la liberté essayer par cet écrit de me rapprocher et dire que parfois l’amitié est pas réciproque, l’amour singulier c’est difficile de pas se répéter. Je me réfugie souvent dans mes souvenirs de Paris comment mon passage à l’embarquement a été court simple et facile. J’arrache à mon âme les  mots les plus durs les plus difficiles ça ne me soulage pas. À la radio un chanteur pop des années quatre vingt, ça me fait mal, je pense à ces jeunes filles que je fréquentais sans jamais réussir a me faire une blonde « steady », un lourd passé à ne pas savoir comment m’y prendre avec les femmes parfois je couchais avec une où l’autre mais celle que j’aimais se défilais. Je me noyais toujours dans la bière, dans mon enfance le samedi soir on allais souvent au cinéma voir des films pour adultes parfois sexy. Je vous laisse ça c’est un peu mon journal, je suis pas Saint-Denys-Garneau tout en beauté en retenus il est jamais revenus. Ma prose est pas très stylé, c’est une écriture engourdie qui rêve de nature d’arbre et d’herbe. Aujourd’hui j’écris pour enrayer la maladie, les émotions déglingués je les vie souvent, je pleure pour rien … C’est toujours le même doute parce que j’écris sans avoir étudier. J’ai pas les moyens intellectuels des grands écrivains. À la radio c’est les chansons romantiques de la fin de mon adolescence avec les copines et les copains ma vie commençait à se déglinguer. Je les aimais bien les filles, les sœurs, des années marquantes je sais pas ce qu’elles sont devenues aujourd’hui elles sont certainement retraitées. Je regrette pas l’adolescence c’étais trop difficile j’ai pas aimé ça. J’en aurai toujours le souvenir j’en suis jamais revenus. Écrire c’est la forme « d’art » qui me conviens des moyens minimaux où j’essais de composer, je crois qu’on diras jamais que je suis un vrai artiste, je sais j’ai pas de thème je brode autour de mon vécu présent. En ce moment j’ai de la difficulté je réussis pas à me faire des amours, des amitiés littéraires. Voilà je me dénigrerai pas je fait de mon mieux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici, c’est la chute et je vous souhaite è la prochaine je l’espère. Au revoir!!!

09/10/2022