lundi 19 septembre 2022

 

Bonjour! Bonsoir! J’espère que vous allez bien pour commencer la semaine. C’est la nuit de dimanche à lundi. Je vous signale que c’est difficile pour moi de pas être « personnel » je parle que de ce que je connais et j’ai pas autre chose que mon vécu. J’ai souvenir de ces psychoses à la shop c’était très dur je m’étais ouvert au patriarche il savait pas quoi faire de moi. Balayeur même si la paye étais bonne c’est pas ce que je rêvais de faire de ma vie. L’expression se faire mettre dehors dis bien la difficulté de perdre sa job, c’est difficile dehors a essayer de survivre avec ses semblables, des parias. À la shop je voulais monter les échelons mais c’était impossible de toute façon je détestais ça. Si vous saviez le nombre de boulots que j’ai fait. J’étais souvent au chômage certains se font une fierté de n’avoir jamais demandé de chèque d’assurance chômage, moi c’est allé jusqu’à la sécurité du revenu comme tout ceux là j’attendais avec impatience le début du mois. Maintenant je suis retraité même si on nous demande de retourner au travail j’irai pas. La vieillesse m’a libéré de toute façon je suis occupé avec des activités de santé mentale. Je me suis jamais si bien porté. Je trouve que la vie passe vite. Je vais essayer de vous faire un portrait de mon  état intérieur, les soirs de week-end j’ai souvent envie de mourir j’ai encore beaucoup d’effort à faire pour bien me rétablir, je veux pas être un imposteur quand même je suis beaucoup mieux que j’étais, un jour à la fois j’y arrive faut jamais que j’oublie l’humilité. Retour à la shop l’été dans l’huile et le compound pour les machines c’étais difficile … Je travaillais et je passais mon temps a regarder l’heure où je pourrais sacrer mon camp et après j’ai drifté longtemps. La vérité c’est que dans le travail en usine en série il se passait jamais rien toujours les mêmes pièces une après l’autre c’étais long. J’ai pas réussis cette nuit à vous traduire mon sentis. J’ai un peu dormis ça m’a calmé, engourdis un peu le malaise. Je travaillais sur des pièces d’avion, maintenant je prends l’avion c’est mieux. Voilà ce seras tout, j’espère que ça vous a plut, je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère. Au revoir !! À bientôt !!!

19/09/2022

 


samedi 17 septembre 2022

 

Bonjour! Bonne nuit! Ce matin je réalise qu’on peut se payer ma gueule avec mes voyages à Paris pourtant … J’ai jamais été aussi bien que pendant  ce dernier voyage. Je sais pas trop de quel propos vous entretenir. Hier j’ai regardé le football européen, le soccer, Montréal a une bonne équipe on a gagné. Je dois revenir a l’expression de mon état intérieur comme toujours à cette douleur sourde comme si je veillais un mort. Je dois me parler me dire que je fait rien de mal et de mon mieux. J’ai démarré le climatiseur c’est dimanche et j’ai toujours la même complainte, y’a longtemps de ça je faisait du stop pour aller voir les copains et les copines à Terrebonne y’a un moment que j’y suis allé maintenant je déteste cette ville qui a pas su me loger, m’aider dans mes moments les plus noirs. C’est vieux tout ça je devais devenir plus mature pour me rétablir. Je le fait un peu un jour à la fois. Je pense a ce fait que une personne sur cent souffriras de schizophrénie, je suis celle là. Je crois que ma sœur disparue étais bipolaire ça va aussi dans les statistiques c’est malheureux de finir et de ne  devenir qu’un nombre. À ce stade ci j’écoute mon discours intérieur c’est pas très poétique, je creuse ma « pensée » pourquoi ma vie ont me la ôtée j’en ai presque finis, je suis quand même un demi vieux . Je pense encore à cette banlieue où je vivais comment les gens y sont chauvin, plusieurs sont partis de Montréal pour aller y vivre moi j’ai fait le voyage contraire. Je suis pas resté là il étais question de ma santé mentale, je l’avais pas mal perdue. Cette nuit j’ai oublié la poésie, je suis gris et décati c’est pour éviter les ennuis je fuis dans cette typographie où j’ai rien dis mal pris pourtant c’est pas une tragédie c’est sans esprit. J’écris rien d’interdit, j’essais de devenir plus aguerris… J’ai presque terminé mes textes sont toujours moins fort à la première personne du singulier, tu est  là, tu me lis, tu te demande qu’est-ce qui dis ? Voilà pour cette nuit comme toujours j’aurait fuit dans les mots. Je termine et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!!

18/09/2022


vendredi 16 septembre 2022

 

Bonsoir! J’en suis au passage de la nuit de vendredi à samedi . Tant de différences culturelles entre deux pays si rapprochés me souviens d’un gars qui voulait m’y laisser lors d’un voyage au Vermont. J’étais assis sur le petit bout de siège qu’on appelle Kotex chez les motards propriétaire d’une Harley Davidson. C’était très inconfortable un long voyage. Je dirais que la différence est plus urbaine que rurale. Je reviens à mon monde nocturne, je me suis installé au Centre-Sud pour oublier cette banlieue nord inhospitalière. Maintenant je suis vraiment Montréalais et ça me permet de voyager. J’écoute cette longue et douloureuse parole intérieure en pensant à ceux qui ne croient pas à la force de l’écriture. Je pourrais qualifier ça de violence municipale, la lourdeur de l’âme pendant la nuit c’est son avancée maudite dans le torse ça ne s’annonce pas dans la tête c’est pas une psychose, laissez moi vous dire que je préférais l’ambulance au siège de la Harley… Après un bon moment j’ai quitté cette ville et j’ai vécu seul dans des studios parfois infestés de vermines. Je pense à la coiffeuse devenue serveuse avec laquelle j’ai vécu le martyr, un psychiatre nous avait même visité pour nous dire que tout étais normal mais moi j’avais mal, j’ai finis après d’horrible souffrance affective, par la quitter et j’ai trainé comme ça de logis en logement de studio en appartement je couchais sur les planchers. Le pire c’est ce grand vide dans l’estomac qu’on ne peux remplir. Je pense à ce moment magnifique de bien être à Paris dans la chambre d’hôtel je ne sais comment faire pour le reproduire c’est surement possible une deuxième fois. Ouais! Samedi pour un retraité ça veux pas dire grand-chose, je pense à la pénurie de main d’œuvre. Y’a un moment de ça on trouvais pas de travail du moins rien de valorisant. La tension est partie pour un court moment c’étais magnifique j’étais vivant… Vendredi soir c’est le last-call les gens rentrent chez eux, je me rappelle j’étais ivre et je voulais pas partir, lentement ils allumaient l’éclairage et on voyais les dégâts de la soirée, les verres cassés renversés, les mégots de cigarettes ça prenait un moment pour réaliser l’odeur, la puanteur. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. Au revoir ! À bientôt ! À la prochaine je l’espère ! Ciao ! Bye!

17/09/2022


jeudi 15 septembre 2022

 

Bonsoir! Une autre semaine de passée. La semaine prochaine je devrais recevoir un tirage de mon livre. Je devrais ce soir trouver de beaux mots. Il fait frais c’est la nuit je compose en espérant écrire quelques mots poétique. Les mots incestueux de la même famille s’embrassent entre eux, aratoire et oratoire font prier la nature. Je plie lentement ma voix distortionné, l’abus c’était de laisser toucher mon corps dans la foule c’était de la folie, j’y retournais j’en redemandais. Inconscient du mal que je me faisait. L’étrange approchais étirais le bras et me touchais encore saoul je m’éloignais pas. Y’avait que des hommes dans cette boîte là plusieurs frenchais se roulais des pelles pourtant je me suis jamais identifié au monde gay. Je dansait avec les femmes j’ai jamais réussis à en embarquer une … Les plus sages s’assoyait au bar et buvais sans se déplacer, ils restaient devant le miroir, l’été dans ce club c’étais torride malgré la climatisation. J’ai tant perdus de temps là dedans, les jeudi jour de paye je dépensais tout. C’étais y’a longtemps déjà j’y ai fait que des mauvaises rencontre une bière attendait pas l’autre on m’appelait la moppe sur la piste de danse tellement je suais. Ça exultais au son d’Offenbach  et de Billy Idol parfois même les Doors et Steppenwolf rajoutons en les Rita Mitsouko.  Longtemps mais longtemps les musiques suivaient pas le temps c’étais toujours le rock des belles années pas de musique punk, à cette heure on demandait « who’s gonna drive you home tonight » c’était dans le bas de la ville j’avais tout dépensé plus d’argent pour rentrer. Beaucoup plus tard on m’a dis que la bouteille de bière valait plus que ce qu’il y avait dedans, on accommodait les buveurs avec de la draught des verres de bière en fut moins chères… Au fond dans cette boîte il se passait jamais rien, j’attendais toujours en espérant qu’un visage connus allait arriver. Tout ça je vous l’ai surement déjà écris ailleurs je m’en excuse. On essayait de se placer sous la climatisation quand il faisait trop chaud cet endroit c’est maintenant un terrain vague  voilà de quoi était fait mes nuits j’aurais pu en mourir mais heureusement j’ai trouvé l’envers du décor, des réunions civilisées. Voilà c’est encore une vieille mémoire que je vous donne à lire cette nuit. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là. À la prochaine j’espère.

16/09/2022


mercredi 14 septembre 2022

 

Bonsoir! Cette nuit c’est le retour de l’automne, il fait frais. Hier j’ai regardé le film Mange, Prie, Aime c’est une belle incursion dans ce que j’appellerais le new-age des beaux principes oubliés vite en buvant de l’alcool. Toujours étonné de voir des êtres malheureux qui sortent de leurs malheurs mais continuent de boire de l’alcool dans des tripots sans parler des hommes « d’affaires » qui boivent de grands verres de whisky au travail mais c’est le cinéma. L’alcool ça été longtemps ma substance de prédilection, j’ai perdu une proche qui buvait trop y’a quelques années, moi je veux pas y retourner c’est un peu la raison de mes écritures ça me garde vivant. Je reste « sobre » la prière me sauve la vie. Y’a longtemps de ça à cette heure ci j’étais dehors dans la nuit a chercher a boire. Dans les bars on ne peut pas boire que de l’eau on vous mets à la porte… Laissons tout ça là et parlons des chroniqueuses culturelles faut jamais perdre de vue que plusieurs spectacles ne sont là que pour vendre de l’alcool faire consommer des choses à la mode histoire de chiller dans le temps on disait qu’il fallait être branché. Je les entends faire une compétition tu a vu ce show là? Et cet autre le rock’n’roll à jeun c’est plate. Souvent le spectacle ça fait vivre des montagnes russe d’émotions c’est facile de commander un verre pour les aplanirs. Les êtres hypersensibles comme moi doivent rester dans la réalité les bons spectacles on paye notre billet d’entrée et on a pas besoin de boire de l’alcool. Quand même je vous avouerai que j’ai longtemps pris plaisir a vivre là dedans. Un bar surtout où y’avait des spectacles le dimanche en matinée, j’allais gueuler à en perdre la voix. Ces jours ci dans le quartier latin on se tire dessus c’est un peu ça le monde de la nuit des règlements de compte pour de la dope. Le crime organisé !!!Les commerces nocturne j’ai beaucoup de difficulté a voir ça honnête. Enfin ça existe depuis que l’homme est homme, la prohibition ça a pas marché. Autant arrêter sans vouloir tout changer, je pense à la puanteur des corps en sueur, les âmes perdues qui se prostituent. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère. Au revoir!!! À bientôt!!!

15/09/2022


mardi 13 septembre 2022

 



Bonsoir! Je vous accompagne encore cette nuit. Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur différent aspect de la santé mentale inscrivez vous aux formations du Centre d’apprentissage santé et rétablissement peu importe où vous êtes c’est en virtuel. Cette nuit je vais encore sonder mon âme, vous dire ce profond malaise toujours présent. Je veux pas répéter mais force est de constater que la schizophrénie survie malgré le rétablissement, bien sur c’est moins intense et si on peut dire ça demande de rester sur ses gardes. Y’a la stigmatisation aussi même pour le petit vieux que je suis on ne me traite pas avec respect, j’ai pas l’habitude de me plaindre mais la maladie mentale on la dénigre souvent… Cette nuit y’a un parfum agréable qui me rappelle l’Europe, je sais pas quand je repartirai mais je repartirai. Pour l’instant j’attend la publication de mon livre si vous voulez vous en procurer un vous avez qu’à me contacter à l’adresse suivante b.saulnier@sympatico.ca je devrais les avoir la semaine prochaine. Cette nuit je suis moins dans l’introspection et je veux quand même pas me poser en victime. Je fait avec ce que j’ai, de mon mieux. Mercredi quand j’allais à la petite école on aurais bien aimé que cette journée là sois congé ça me rappelle que la soupe de la matriarche me manque. Mais oui en France y’avait pas de classe au milieu de la semaine mais on y allais le samedi. Je crois que c’est plus comme ça maintenant y’a des week-ends. Je pense à mon petit cousin qui écris il a beaucoup de talent mais je sais plus où je peux le lire … Je pense à la tour Montparnasse un immense gratte-ciel au cœur de Paris de son sommet y’a une vue superbe. Toujours mais toujours cette tension j’essais de la traduire en mots, lentement l’automne arrive on va encore se les geler. Je continue mes écritures même si je doute de mon talent, je ferais peut être mieux d’aller laver de la vaisselle d’être plongeur. Après toutes ces psychoses mon cerveau est surement fatigué faut qu’il se repose mais je lui donne pas beaucoup de chance. Je me tiens au vert, pas de boisson, pas de consommation, pas d’hospitalisation c’est bien comme ça, y’a pas d’urgence finalement je réussis à vivre. Je termine comme ça en vous remerciant  d’avoir lu jusque là. À la prochaine j’espère !!!

14/09/2022


lundi 12 septembre 2022

 

Bonsoir! Je me suis réveillé en plein cauchemar y’avait un parfum de poudre à récurer. Semble que les rêves ça parle beaucoup, j’ai pas pu me rappeler. Mardi déjà j’ai une réunion des personnes ressources en itinérance ce matin et cet après midi une formation des formateurs Centre d’Apprentissage Santé et Rétablissement Recovery College.. Je vais tenter de vous écrire mon monde intérieur, je pense à ce copain qui voulait jamais parler de ce qu’il ressentait je crois que c’est parce qu’il était dopé. Y’a des années de ça je sais pas ce qu’il est devenus. J’arrive pas à créer un autre monde, je pense aux réfugiés Latinos qui fourguait de la drogue, je sais plus où ils sont ni ce qu’ils font … Encore un délicieux parfum, les histoires de dope c’est loin, j’ai que le souvenir de cette horrible maison de chambres où je laissait mon lit à ce mauvais copain. Comment vous dire mes sentiments le fait bien réel que je me rétablis. J’aime pas écrire que je m’en suis sortis … Je fait pas de cinéma y’a moins de vie là devant moi, un jour à la fois je réussis à être abstinent tout en sachant que le toxicomane entretien toujours d’autres addictions. Quand il est question d’écriture c’est toujours une plongée dans le néant, le passé assassin. Je sais pas ce qu’est devenus le monde nocturne après ces différentes vagues de pandémie ? Une piste de danse… Parfum de sueur les corps qui bougent, elles sont toutes seules elles aiment danser. Je sais pas pourquoi il est impossible de les approcher. La nuit fait de moi un mal lavé. La musique je crois que c’est aussi une histoire de bipolarité en quatre quatre. Je suis toujours la nuit dehors dans les discothèque et les bars  ils est impossible de rencontrer des gens biens. Dans le quartier latin après le travail y’a des employés de l’université et du cégep qui prenaient un verre dans les bistros tout près. J’étais seul sans rien à raconter je faisait mon malheur. Je sais pas pourquoi je souffre d’alcoolisme et de toxicomanie par contre je sais que pour moi il est mieux de ne pas consommer un jour à la fois. J’y arrive j’y arrive. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Bye ! Ciao!

12/09/2022