Bonsoir! C’est la nuit j’ai sommeil mais je vous écris
pareil. Aujourd’hui c’est la fête du travail un jour de plus pour un week-end
ennuyeux. Je vous ai pas signalé je suis maintenant à ma retraite les gens sont
plus gentils. Samedi en attendant l’autobus j’ai discuté avec un monsieur du
quartier on a parlé livre comment c’est difficile de s’en débarrasser le
monsieur m’expliquait pourquoi les hommes savaient pas lire ni écrire trop
occupé qu’ils étaient à être pourvoyeur de leurs familles avec deux où trois
jobs. Je me risque parfois a discuter avec des inconnus souvent ça donne des
conversations intéressantes. Cette semaine j’attends mon livre j’ai hâte de
vous le présenter… Y’a presque trente ans je me suis arrêté dans ce logis, je
ne m’en porte que mieux. Les jours passent je vieillis l’angoisse est toujours
ma compagne. Je confond, le festival Burning man avec l’Ironman, Burning man c’est
assez ésotérique un nouveau monde qui nais dans le désert avec des policiers à
la Mad max. Cette nuit je suis loin de l’introspection pour certains c’est pas
permis d’écrire ce sentiment intérieur je me répète. Je reviens à mes
bibliothèques comment je suis heureux de les regarder de pas avoir à vendre mes
livres. Je pense à ma visite à la galerie des Halles Saint-Pierre comment c’est
intéressant et comment je conseille cette visite si vous êtes de passage à
Paris, à Montmartre. Quand je vous écris comme ça je suis pas dans la douleur,
je veux pas toujours être dans la plainte et la complainte. Je suis heureux j’ai
tout ce qu’il faut parfois la paranoïa disparait. Je pense à la culture à
comment c’est important pour mettre des mots sur ce que l’on vie, dire ce
bourdon dans l’estomac sa montée désarmante dans la pensée qui souvent mène au
désespoir. Cette conscience qui par son absence de mots nous dirige vers la
mort ces jours ci je remarquais que j’ai peur de mon ombre. J’arrive quand même
a vivre. Je regarde la télévision et suis en proie au délire ça me tue. Si vous
saviez le fouillis dans cette tête… J’arrive toujours pas à la poésie c’est
surtout un malaise pas une hyper-conscience, on imagine souvent une identité
vaporeuse, un sentiment liquoreux. Quelques mots encore pour terminer. Je vous
remercie d’avoir lu jusque- là. À la prochaine je l’espère, au revoir ciao !
05/09/2022