jeudi 17 décembre 2020

Debout

 

Bonsoir! Bonjour ! Vendredi déjà encore une semaine avant Noël. Je sais pas si y’a que moi mais j’ai l’impression que la Covid-19 enlève de la spiritualité à Noël. Je m’excuse auprès des gens dont j’avais pas caché l’adresse hier… C’est toujours mon journal du confinement, il est un peu passé minuit je fait de l’insomnie et j’en profite pour vous écrire. Si vous saviez comme j’ai hâte de partir en voyage tout mes lecteurs aussi je crois… Je pense à l’ami avec qui j’ai travaillé au centre d’apprentissage santé et rétablissement :Recovery College c’est quelqu’un de bien. J’essais de reprendre courage, je devais sortir ce matin mais j’ai changé d’idée question de distanciation, je vais demander qu’on me poste le tout si c’est possible sinon ça iras à  ma prochaine visite à l’institut… Je vais préparer une courte préparation virtuelle sur la schizophrénie pour les employés de l’institut… Hier j’ai pas écouté questions pour un champion ni les actualités de TV5… C’est tellement froid on dirais que la température parle qu’elle nous fige… Quand j’écris la nuit j’ai toujours le grand Docteur Ferron en tête… Je sais pas si il aurais écris sur ce médium populaire qu’est le blog. Y’a tout ces médecins qui écrivent je crois que pour eux l’écriture c’est de l’apparat, ce qu’ils placent en avant pour distraire pourtant… Cette nuit je retrouve un peu de calme et d’apaisement mais je crois que l’anxiété est partie prenante de toute littérature de toute écriture devrais-je dire… Je suis un écrivain inconnu qui écris de son milieu psychiatrique marginal on diras ce n’est qu’un fou, une cervelle brûlée… Y’a longtemps j’ai fait la tournée des médecins er je trouvais pas les mots pour dire mon mal après ce fut les hôpitaux dont je revenais souffrant mais toujours bredouille sans diagnostic… Un autre décembre finiras par passé, je peux pas m’empêcher de pensés aux Noëls d’Antan c’étais très animé, je pense à ce gars qui m’avait donné une volée, il se tenais les bras raides devant lui et me frappait… C’est y’a longtemps… Je reviens en arrière pendant une Saint-Jean-Baptiste il pleuvait j’étais allongé saoul mort le long d’une maison, le gars de la volée s’était arrêté pour me demander si tout allait bien, un acte fondateur, précédemment  j’étais dans la boue et j’écoutais le band rock qui jouais branché avec de mauvais câble qui buzzait et crépitais … Fondateur de cet affect déjà dérangé… Je sais pas pourquoi on veut toujours faire comme les plus vieux et souvent c’est pas de bons exemples mais à soixante-quatre ans cette époque là est passée. Voilà encore quelques mots, le gouvernement auras pas eu besoin de faire une loi pour contrôler l’alcool, les bars sont fermés… Y’a surement quelques clandestins mais faut les trouver de toute façon je ne bois plus… Depuis que j’ai arrêté ça va mieux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao.

Bernard
 


mercredi 16 décembre 2020

À boutte

 

Bonsoir ! Bonjour ! À soère chu à boutte l’apps pour la caméra marche mal. J’ai juste envie d’arrêter ça là c’est juste du délire qui a pas de sens qui me monte à la tête. Pendant ce temps là un gars dehors au frette gueule, je sais pas comment les campeurs de la rue Notre-Dame s’arrangent il fait si froid ils risquent l’hypothermie

 

Chu partis mal amanché

J’avais oublié les clés

Rien pour s’exciter

Juste des rimes de paumé

Où vire le vent gelé

Pour ce que ça prend pédé

Surtout pas dire à moitié

Le conte sordide d’un mal-aimé

Mort enneigé

Sous les coups des autorités

 

Et j’y allais j’y allais

En cherchant un palais

J’ai trouvé la peur l’effraie

Le beurre la raie

Le savoir le dirais

Quelque mots me mettrais

Au bord du gouffre la plaie

 

 Y’a pas d’option

Juste le malheur rond

Pour traverser le Rubicon

Pourtant pas bon

Plus fort y’a le son

Qui résonne au plafond

Bein voèyons

 

 

 Et dire au plat

Au travers des tracas

Attaqué par les rats

La gueule qui saigne et l’odorat

Maudit verra

Tu trouve le soldat

Sa vie le combat

Recommence a chercher le sens

Le comment immense

De vers en laitance

Au bout de la pitance

D’une valeur l’errance

Médisance médisance

Pour dire en partance

 

 

 Ça y est voilà le miroir

Qu’on croise le soir

À écrire au pochoir

La nuit le désespoir

Couché au mourroir

Bonne poire

Pour finir l’histoire

 

 

Voilà! C’est juste pour m’amuser, je vous parlerai pas des grands poètes… Écrire comme ça m’amène ailleurs, n’hésitez pas à commenter. Ça bouche ce trou que j’ai dans le senti… Écrire malgré tout ça fonctionne, quelques mots me remontent. Je persiste victime de cette obsession, je pense à l’inconscient à sa présence en début de soirée dans l’écriture crû… Tout de suite comme ça j’ai du chagrin, je suis triste, j’arrive pas à pleurer, les poètes parlent peu de larmes… Les voisins cognent les portes… Franchement y’a pas quelques choses d’autre à faire que de la « poésie » cette longue bataille entre moi et moi sans savoir qui survivras. Tout le monde seras en vacance moi je suis retraité ça change pas grand-chose… Je sais les grands poètes carburais à différentes substances, les magnifiques vers ils les ont payé de leurs vies… Tout le monde connait l’histoire du mot assassin…

 

J’ai tant aimé j’ai tant aimé

Ces vers que je n’ai pas oublié

Je contais les pieds

J’en ai pleuré

 

Bon! Quelques mots encore pour terminer, je vous raconte plus rien sur les difficultés finales. Ce seras une autre tentative de « littérature ». Je reste dans la machine et j’essaye de briser ma routine c’est difficile. C’est la conclusion, l’épilogue pour ce soir. Je sais pas pourquoi je pense à l’aéroport, j’ai hâte de m’y retrouver. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez pas vous y êtes. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao.

Bernard

 


mardi 15 décembre 2020

Reconnaissance

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ma caméra d’ordi est en pleine fonction. Je me sens bien quand tout fonctionne…. Cet après midi j’ai une réunion virtuelle… J’ai dormis une partie de la soirée, ai suivis les conseils de la matriarche et baissé le chauffage. Je sais pas si y’en a d’entre vous qui font le décompte. Je pense aux enfant de la photographe, de la super-maman et de mes deux autre petits neveux et nièces. J’espère qu’ils auront un beau Noël malgré les circonstances. Je me tourne vers mon senti, le voisin tue son angoisse en écoutant les lignes ouvertes à la radio… Ma décision est prise je n’aurai que des contacts virtuels. Ils ont commencé à vacciner faut quand même se protéger, hier j’étais heureux de parler au téléphone avec ma lectrice privilégié. Je crois que c’est difficile pour elle pas de petits enfants… Minuit approche, mercredi aussi, j’écoute une série sur les américains à la deuxième guerre mondiale en Italie, c’est un peu un dessin animé les personnages sont surlignés… Souvenir de mon enfance de mon copain Michel à Montréal-nord de comment comme des enfants on aimais les soldats américains aux cinéma et dans les bandes dessinées… J’ai oublié les détails de tout ça on aimait bien les casques américains comparés aux allemands… Quand j’avais quelques sous j’achetais des bandes dessinées je lisais tout ce que Michel me prêtais je crois que c’est son père qui les achetais… J’ai ouvert le sac de chips, je me sens mieux après avoir dormis un peu. Ma paranoïa me dis que la Coviid-19 est apparue pour faire disparaitre les gens seul ça a pas de bon sens !  Je sais pas si y’en a d’entre vous qui se souviennent de la série télévisée The Rat Patrol c’étais captivant ces quatres soldats en jeep dans le désert, je crois qu’ils poursuivaient les hommes du général Rommel… Je crois que ce printemps vous pourrez me voir réciter un monologue de mon cru écrit avec les dames médiatrices culturelles et directrice du théâtre aphasique, le temps avance vite pour cette production… Je pense à l’Allemagne à Berlin je crois que c’est une destination intéressante, on verras après la pandémie… Je trouve plus, je trouve pas, minuit ça souvent été l’heure où je finissait le boulot, le patriarche me faisait balayer à la shop, je détestais ça j’ai mis du temps avant de comprendre que c’étais pas ma place. Le patriarche souvent en avait que pour l’argent je crois que c’est de là que part mon rapport compliqué avec la paye. On disait avec l’ami que vaux mieux vivre heureux dans un petit logis que de vouloir se suicider dans un château…Je respire par le nez je me calme, lentement j’y arrive, gênez vous pas pour commenter, je suis toujours heureux de vous lire, c’est étrange y’a un parfum de cigarette qui brûle c’est certainement chez le voisin. Je termine, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard

 


Petit


 Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je vous écris du petit matin obscur hier je me suis couché tôt. J’écoute Radio-Canada première mardi déjà… Parfum de pizza, on dirais que les gouvernements nous font la charité avec notre argent, méchante attitude L’ordi fait des opérations que je lui ai pas demandé. J’ai commandé une clé USB et un chandail que j’attend c’est long longtemps. C’est en transit. Je retourne à mon senti que j’ai de la difficulté à traduire. Les mots les maudits mots qui en disent pas trop, j’ai un parfum de rouleau Life Savers dans le nez … Je cherche trop à être original. J’ai rêvé que je manipulais des liasses de billets de banque… La caméra fonctionne mais j’espère qu’on va pouvoir m’aider avec une application… J’ai des brûlements d’estomac je pense au Gravol et aux avions… Il est cinq heure c’est le bulletin de l’heure, je m’entend crier comme un malade… Ce matin je vais téléphoner à l’agente de gestion du personnel, je viens de réaliser que je fait partie du personnel…. J’ai toujours des réunions sur Zoom, j’essais de voir quoi faire avec Team… Toujours étonné d’entendre les animateurs radio bien réveillé si tôt le matin … On nous parle du confinement des commerces c’est triste mais je fréquente pas beaucoup les magasins, Viens de manger un croissant j’ai de la misère à l’avaler… Ce matin c’est froid c’est le vrai hiver mais il manque la neige… C’est le jingle de l’émission matinale on est le quinze décembre j’aimerais bien recevoir ce que j’ai commandé c’est écrits partout que je dois être patient à cause de la Covid-19… Je viens de regarder dehors il a neigé… Je vous ai pas écris sur mon lecteur de Deux-Montagnes qui a configuré mon appareil, je le remercie … Je sais pas pourquoi je pense à la chanson de Pierre Harel faut que je me pousse https://www.youtube.com/watch?v=dz491PzOWrk  Une chanson que je trouve schizophrénique. Tout à coup en écoutant les chansons de Noël à la radio je suis triste… J’aimerais bien arriver à régler mes problèmes d’ordi… Le vaccinage à commencé moi tout ce que je souhaite c’est d’être immunisé pour partir en voyage… Y’a longtemps que je vous ai écris au son de la radio… Ce matin je suis très réveillé, on parle beaucoup de fermeture, le premier ministre dis qu’il faut donner un coup, j’ai pas de problème avec ça je reste chez moi. Pandémie, pandémie, pandémie voilà ce qu’on entend et le retard dans les livraisons de Postes Canada… Je suis presque rendu à la conclusion j’ai un petit mal de tête. Je participe, je crois, au délire médiatique… Bon! Lâchez pas je termine, je vais y arriver malgré tout, quelques mots encore pour vous souhaiter de passés une belle journée. Je sais qu’au nord y’a de la neige on en prendrais ici. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère!!! Voilà c’est tout !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!!

B

dimanche 13 décembre 2020

Poivre


 

 Bonsoir ! Bonjour ! Le week-end se termine, je devrais avoir ma caméra demain. J’aimerais l’avoir à temps pour une réunion sur Teams. J’ai une odeur de Pernod dans le nez ça sent bon… Ce matin je suis allé au marché ça fait une sortie, un bon vingt minutes de marche. Je pense à la nouvelle Norvège d’Émile, ce soir ici c’est comme en Europe du nord… Je cherche la musique encore en allant vers le port le vaccin et son transport, on devras attendre il seras toujours temps dites le moi si je ment… Voilà dans un mail que j’ai envoyé à la médiatrice culturelle peaufiné s’est transformé en gratté, je suis désolé… J’ai écris un court monologue je sais pas si c’est O.K. J’ai pas de royaume, je règne sur rien juste sur ce que j’écris. J’ai pas de sujet mais quelques dépendances… Douze dodos encore avant Noël, je sais pas si les enfants de la super-maman sont turbulents… J’ai bien aimé Besançon dans cette période de l’année. J’en profite pour saluer, si elle me lis encore, l’ex directrice de l’institut elle m’a fait faire beaucoup de chemin au propre et au figuré… J’attend la neige… Ça me manque les voyages pour des colloques… À Besançon sur la psychiatrie citoyenne on trouvais que les français parlaient trop… Mais enfin je vous ais déjà écris tout ça ailleurs… C’est toujours mon journal du confinement qui cherche le nouveau le neuf et qui va se retrouver sur le senti, ça sent encore la cuisine c’est bien… Demain matin je vais téléphoner à l’agente de gestion et de personnel, formation et gestion des talents pour prendre rendez vous et faire connaissance. Dans une semaine j’ai une rencontre virtuelle avec les gens du Centre d’apprentissage santé et rétablissement : Recovery College… Y’a plein de parfum qui me montent au nez… Mon savoir expérientiel ça fait pas l’unanimité je sais qu’il y a des gens qui n’aiment pas ça comment dire ils ont peur de faire saper leurs autorité… La santé mentale, la stigmatisation viens souvent de ceux là je pense à ce directeur médecin à la Guadeloupe qui étais très méprisant… Souvent ceux qui savent ce qui est bon pour vous sont très discret, de toute façon y’auras toujours des gens sans considérations. Je suis comme à bout, je trouve pas comment vous exprimer mon senti ça arrive souvent … Ce seras un Noël différent… En France je crois pas que les places où y’a du vin chaud vont être permise c’était très convivial. J’écoute ce qui se passe en moi, ce soir c’est moins douloureux… Voilà ! Je vais essayer de vous écrire une jolie conclusion c’est toujours difficile je sais pas pourquoi je pense à l’homosexualité aux amis, plusieurs sont disparus. C’est presqu’autant stigmatisant de parler de ça que de schizophrénie … Ce soir j’ai plus rien à écrire… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard

samedi 12 décembre 2020

Lac Saint-Jean

 

Bonsoir! Bonjour ! Samedi soir, je dois dire bravo à mon lecteur technicien à la Rolls-Royce pour ses tourtières, moi j’ai plus le courage d’en faire, c’est comme si les bonnes années étaient derrière… Je me souviens d’en avoir fait une énorme comme dans le temps… C’est toujours mon journal du confinement, deux semaines encore avant Noël. En vieillissant on en attend moins mais j’aurais quand même aimé voir la famille mais c’est impossible si on respecte les consignes. Dans le temps des fêtes je pense souvent au Lac-Saint-Jean, Normandin où je suis né et les premières années à Dolbeau, y’avait ma lectrice privilégié maintenant d’Aylmer, qui dans son enfance étais très pieuse et allait à la messe tout les matins si je me souviens bien. Je pense que ça lui a été bien rendus. Souvenir aussi de sa tante Émilie… C’était une Savard si je me souviens bien… La marraine de la matriarche… Encore à cette époque pendant que le patriarche était dans le bois le soir on allait aux vêpres, souvenir aussi du boulevard Walberg, les voitures stationnées à quarante-cinq degrés… J’essais d’imaginer quelle genre de vie j’aurais eu si j’avais vécu là… On avait participé à un concours de déguisement la matriarche nous avait costumé avec du papier crêpes de couleur rouge et bleu, c’était gênant pour les enfants qu’on était, souvenir aussi de mon parrain qui nous avait rendus visite et qui m’avait donné un beau cinq dollars bleu… En face y’avait une patinoire et pas loin l’aréna c’était sur la rue Des Érables et l’hiver y’avait de gros bancs de neige… À l’époque on étais que quatre enfants, je me souviens d’avoir été hospitalisé à Dolbeau, je sais pas pourquoi mais j’avais peur qu’on m’abandonne. Je crois que c’est là que mon angoisse fondamentale a débuté. Je vous raconte ça je suis ému… Je vous écris ça comme un enfant, j’essais de revenir à mon senti, le patriarche travaillait pour la Canadian International Paper… J’avais aussi une pompe pour l’asthme je l’ai pas beaucoup utilisé. Je suis très nostalgique ce soir ça fait des années que je raconte la même histoire, il y auras pas beaucoup de monde pour aller voir les crèches et les santons si y’en a… En avant de la maison y’avait des Snows qui passaient des espèces de grosses voitures à chenilles et à hublots… Y’a longtemps de ça … La grande ville a bouffé les enfants du Lac Saint-Jean on est plusieurs à l’avoir quitté, les parents voulaient une vie meilleure un bon travail, moi en vieillissant j’ai réussis qu’à me débâtir maintenant je me rétablis me reconstruis dans le goulag occidental. Je pense à La Tuque, au chemin, au Lac Bouchette… Voilà pour ce soir, j’espère que ça vous a plu, quelques mots encore et je termine, c’est la conclusion l’épilogue … Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Le bleuet !!! Bye !!!

Bernard

 


vendredi 11 décembre 2020

Sourd

 

Bonsoir ! Bonjour! Ce soir j’ai regardé une émission voyage au Mexique Ça m’a presque rendu malade avec un désir de partir. Je pensais à mon lecteur et conseiller informatique de Deux-Montagnes retenus ici pour cause de pandémie https://youtu.be/emD8koMRlZk . Vous me verrez pas souvent placer des publicités ici mais celle là est très touchantes et bien faites, IGA c’est mon marché où je vais chaque semaine. Les employés sont très gentils et j’y trouve tout ce qu’il me faut… Côté senti cette pub m’a tirée des larmes, y’a encore des publicitaires de génie… J’attends toujours la livraison de ma clé usb et de mon chandail, j’ai acheté une caméra qui devrais arriver bientôt. C’est étrange je suis incapable de rester tranquille faut que je m’agite autour de livraisons qui sont pas faites. Aujourd’hui j’ai encore eu droit au sermon des coupures dans l’écriture pour aller à l’essentiel je trouve ça difficile. C’est toujours mon journal du confinement me semble que ça se prête pas aux coupures, des confidences que je vous fait, je veux pas réduire… Aujourd’hui sur Zoom c’étais quelques échanges sur les personnages qu’on explore pour notre monologue, va falloir apprendre le texte et le dire devant la caméra ça s’annonce difficile. Moi j’écris un peu partout je vais voir les résultats, on avance vers Noël le vaccin aussi… Je reviens aux confidences je crois que j’ai un bon public, j’aimerais ça être un grand écrivain mais j’ai encore des croûtes à manger, j’ai commencé trop tard mais fallait bien que je vive que j’apprenne… Je pense à la gang qui étudiais aux arts graphiques ils ont pas fait métier de l’imprimerie pouvait pas publier un livre. Vous m’avez ici direct et crû y’a jamais rien de cuit dans ce que j’écris, vous l’avez déjà-lu … Avec le temps je me suis adoucis, j’essais d’être plus gentil… Je reviens à cette « discipline » que me demande l’écriture, il est vingt trois heures quinze, j’ai qu’à pensés à ces années où je commençais à veiller à cette heure c’est pas si mal je suis chez moi sobre je vous en parle souvent ça a été une longue expérience marquante… Demain samedi les restaurateurs vont vendre du vin, l’alcool que je regrette le plus mais c’est un jour à la fois comme les autres. Ce soir c’est le calme plat dans le goulag occidental, je sais goulag ça fait pas sérieux mais c’est tout de même un lieu d’exil. Avec la Covid-19 on peux plus bouger, confiné … Voilà! Un bon grand verre d’eau y’a rien de mieux pas besoin d’aller au bar qui si il étais ouvert vous jetterais dehors. Bon ! Encore quelques mots n’abandonnez pas, les pauvres les déshérités vont encore être plus seul cette année, la solitude parfois c’est lourd y’en a qui vont faire des écarts quand ils ne devraient pas. Trouvez vous un ami et discutez avec lui. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

Bernard