jeudi 18 juin 2020

Phase


Bonsoir! Bonjour! Je commence par saluer mon lecteur de Deux-Montagnes je suis avec lui dans ses insomnies. Cette nuit  chez moi ça sent la bouffe, le bon petit plat préparé on remercie les cuisines solidaires la tablée des chefs… Déjà vendredi, il fait chaud c’est vraiment l’été dommage que ça dure pas… J’aimerais beaucoup me faire un feu je pense au conjoint de la super-maman qui en fait de beau… Malheureusement rue Sainte-Catherine c’est impossible, je sais pas ce que disent les consignes sur les feux. Je préfère de beaucoup les attisées à la tévé me semble que c’est plus vivant quand je m’assois et je regarde les flammes j’ai de beaux souvenirs, tous les enfants devraient avoir  droit à un feu… Y faire brûler le bois avec science regarder les quelques étincelles que ça fait quand on déplace les bûches pour qu’elles brûlent mieux. La fumée, la boucane bienfaisante qui chasse les moustiques en saisons, parfois au matin on peut même se faire des toasts sur la braise, ça me manque tout ça, je suis ému…. C’est des souvenirs de camping, j’aimais bien quand la noirceur arrivait et qu’on allumait le feu, c’était vivant ça chassait les fantômes de la nuit. Parfois y’avait des mashmallows au bout d’une branche, le feu ça m’apaisait, ça me réjouissait on se prenait pour des amérindiens y’avait quelque chose de sacré dans le rituel du feu de camp. Toute cette nuit noire autour et la lumière orange des bûches qui brûlent… La nature me manque pas beaucoup mais les feux oui, la matriarche à quatre-vingt dix ans sait encore en allumer un, pas besoin de Saint-Jean-Baptiste ça peut être juste pour le plaisir de discuter de se raconter des histoires, une vieille coutume familiale… Le feu ça gagne toujours sur la nuit. Souvenir de ce calme que m’apportais les parents quand j’allais me coucher dans la tente et que je m’endormais en les entendant discuter. Ces feux de camps ça m’a aidé à grandir jusqu’à temps que ce fut mon tour d’allumer, au camping ils vendaient du bois, on en achetait pour au moins un feu… Ça a pris du temps avant que je comprenne le principe du petit bois en premier parfois j’aurais aimé avoir de l’essence, j’ai souvenir de ces petits cubes de matière blanche qui nous aidait à démarrer, on s’assoyait autour du feu parfois avec une couverture pour couper l’humidité… Dans mes souvenirs toute la famille y était même les filles qui pour l’occasion arrêtaient de catiner. Parfois même on bûchait pour avoir du plus petit bois qui brûlait mieux à la hache monsieur à la hache! Ça crépitais on brûlait pas tout notre bois pour en avoir le lendemain… Parfois dans le bois y’avait des lucioles des mouches à feu, très vite c’était l’heure d’aller se coucher on avait toujours l’impression de manquer quelque chose… Voilà! C’était le feu de camp. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 17 juin 2020

Don


Bonsoir! Bonjour! Les jours passent, ils dé-confinent mais moi je garde mes protections. Deux mètres de distance avec le voisin, lavage fréquent des mains, port d’un cache visage, sortir le moins souvent possible malgré tout hier j’ai mis un masque et je suis allé lire dans le parc, il faisait tellement beau ça aurais été péché de ne pas sortir… J’ai commencé la lecture d’un roman, une belle écriture fluide… C’est la nuit de mercredi à jeudi, je me lave tellement les mains j’en ai des démangeaisons… Je pense à la matriarche j’espère qu’elle a pas trop chaud. Je crois que maintenant c’est permis de sortir pour elle… Avec l’ami sclérosé on parlais du sentiment des français vis-à-vis des consignes de confinement comment ils se sentent, sentaient atteint dans leur liberté même si c’est pour leur bien… Moi je sais pas comment vous dire ça, j’ai plus peur de la maladie que des consignes pourtant je suis paranoïaque… Je continus avec mon senti c’est toujours le journal du confinement au goulag occidental, y’a une canicule qui commence, le son du climatiseur me berce. Encore trois jours et c’est officiellement l’été, je crois que même si y’a eu tout ce brou-ha-ha de la Covid-19 plusieurs vont avoir des vacances… Je sais pas trop comment ils sont organisés pour le retour en classe des enfants ça va donner un second souffle aux parents. Je pense à la super-maman et à tous les parents de mon entourage… Y’ a rien de simple dans toutes ces mesures scolaires… Hier j’ai regardé un documentaire sur Haussmann celui qui a refait Paris il  était préfet sous Napoléon lll. Je me souviens que dans mes jours de classe j’avais fait un travail sur l’empereur déchu, y’a quelques années on a démolis les Halles de Paris, elles ne répondaient plus à la demande… Voilà une chanson que j’aime beaucoup https://www.youtube.com/watch?v=7whXkifG_ms  Faites- vous en pas je suis à Montréal… La démolition des Halles j’avais suivis ça dans le magazine de bandes dessinées Pilote… Vue de Paris je suis très provincial bien que Montréal sois la deuxième plus grande ville francophone au monde… Je pense à la Place de l’Étoile qui est maintenant officiellement la Place Charles-De-Gaule, j’ai toujours adorés un phare du monde… Je sais pas si j’écris assez bien pour qu’on comprenne que c’est du français après tout c’est ma langue maternelle… Ces temps-ci je capote sur la France peut-être parce que je ne peux y aller, si je suis encore vivant j’irai le printemps prochain… Revenons à nos moutons, la semaine prochaine la fête nationale la « grande métropole » est confinée on verras pas de gars se saouler dans la grande fête de la Saint-Jean-Baptiste, y’en a pas… Moi y’a longtemps que je ne fréquentais plus ces endroits là… Je pense à cette personne qui faisait tous les efforts du monde pour être cool, elle semblait pas comprendre que ça prend un laisser- aller un lâcher prise… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!

Bernard

mardi 16 juin 2020

Déçu


Bonsoir! Bonjour! https://www.youtube.com/watch?v=XPBu7h2yabw  J’ai cette belle chanson en tête, je sais pas pourquoi ça me rappelle le ciné-club de Radio-Canada que je regardais la nuit pendant une rage de dents, Midnight Cowboy https://www.youtube.com/watch?v=xgb52U7bJg0  c’est cette pièce le générique du ciné-club, la nuit dans le sous-sol sur la grosse Admiral vingt-six pouce… J’ai toujours aimé le cinéma mais je crois que ça m’a pas aidé dans ma paranoïa, tous les imaginaires  étaient possible, je pouvais plus me faire de vie je l’avais vue au cinéma, y’avait pas loin entre ça et la psychose… Oui! J’avais mal aux dents parfois je regrette ma dent creuse… Je pense à la prestation canadienne d’urgence, il se passe la même chose que nous faisions à l’époque où les prestations d’assurance chômage étaient généreuses, on arrêtais de travailler et on attendait le facteur, y’avait que la pension à payer, ça aussi ça m’a pas aidé dans ma folie, la schizophrénie a passé d’un boulot à l’autre, j’étais responsable de mes décisions, y’avait toujours ces faux départs de la maison paternelle. Drôle de vie c’est y’a longtemps déjà, je trouvais pas un endroit où habiter, j’avais peur de mourir de me faire tuer… Enfin je vous l’ai déjà raconté, je vais encore y aller avec mon senti à l’époque je lisais le Rouge et le Noir de Stendhal… Je regardais le ministre de l’éducation et je pensais à mes premières années sur les bancs de l’école, j’adorais déjà les livres, l’odeur des corridors, le cuir cartonné, je crois que tout ça est disparue au profit d’une tablette électronique… J’aimais l’école c’est quand est venus le temps de vraiment apprendre de travailler que j’ai abandonné. Je me suis engagé dans le même chemin que plusieurs drop-out c’est devenus de plus en plus difficile jusqu’à la maladie mentale… Et j’ai erré sans savoir où je m’en allais, la peur au ventre… sans jamais trouver un milieu de travail accueillant . Je dirais que j’étais « scrap ». Quand-même je suis encore vivant… Pour ce qui est du confinement je reste chez moi, sors le moins souvent possible même si il fait très beau… La pandémie régresse on s’attend quand même a une deuxième vague à l’automne… Je crois être naïf avec cette écriture, crû aussi par manque de vocabulaire, j’arrive en ville comme le midnight cowboy, mon buddy je le vois plus… Pendant que le goulag occidental me digère je vous écris… On est déjà mercredi c’est la nuit, J’arrête pas tout de suite même si j’ai presque finis. Je pense au célèbre chroniqueur d’origine italienne du journal LaPresse, il est à sa retraite il n’écris plus… Tout à coup y’a une odeur de bouffe. Voilà c’est toujours la même difficulté terminer, je dois vous laisser, trouver les mots de la conclusion… J’arrête là tout est dis , je veux juste écrire l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là et naïvement j’espère vous revoir pour une prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!! Arrivederci!!! Merci beaucoup!!!

Bernard




lundi 15 juin 2020

Doudou


Bonsoir! Bonjour! J’ai finalement reçu ce que j’attendais dans le courrier sans parler, une surprise, des cache-visage de ma lectrice privilégié de Gatineau, merci encore! Ai commencé la lecture d’un roman qui s’annonce prometteur, une écriture fine et délicate loin des articles de journaux… Hier j’ai marché sur Sainte-Catherine dans le quartier gay presque désert seulement des groupes de cinq où six personnes ici et là… C’est triste j’ai hâte que ça ouvre ces commerces là… J’attends un appel pour me faire couper les cheveux… Aujourd’hui encore je reste confiné je veux pas m’infecté, Le climatiseur fonctionne à fond. Je pense trop à ce que je vais vous écrire, ça éloigne le senti… C’est la nuit de lundi à mardi, j’aimerais bien rencontrer la nouvelle intervenante, elle semble sympathique… Y’a quand même beaucoup de circulation sur la passerelle. Les itinérants vont trouver le moyen de s’offusquer comme si ils étaient chez eux ils mangent et dorment chez la voisine… J’ai ouvert le sac de chips… Pour le reste de la semaine je ne vais faire que les sorties nécessaires, quelques un d’entre vous doivent dire que je me prend pour un autre parce que j’écris, c’est un peu ça la schizophrénie… Parfum de poutine, j’ai regardé si il y avait quelqu’un sur la passerelle, personne! Côté senti je vous écris aussi pour combattre la stigmatisation, je pense à ce jeune qui a tué deux personnes agées dans l’aile psychiatrique de l’hôpital, moi ça me fait dire qu’il y en a qui ont pas fait leurs jobs… Enfin schizophrène ça rime pas avec assassin, je laisse le climatiseur à l’arrêt automatique, dans les malades y’a ceux qui ont trop d’ambition, ils veulent devenir médecin et ceux qui en ont pas et se laissent mourir lentement. La mienne mon ambition c’est d’écrire, tenir le journal de ces années de pandémie COVID-19… Encore un sentiment de déjà vécu, c’est épeurant… On nous annonce une canicule sur la fin de la semaine, j’espère qu’on a climatisé les centres hospitalier de soins de longue durée… Dans tout ça ma job c’est de m’occuper de moi, je serais pas très utile psychotique à l’urgence de l’hôpital… Je pense que j’ai terminé mon cycle cinéma et télévision je retourne à la lecture, j’ai deux bouquins à lire ça risque d’être intéressant… Hier j’ai remarqué que les plus de soixante ans ont droit à un rabais à la librairie, je me fait vieux je crois qu’en regardant bien un peu partout je ferais des économies… Je regarde toujours si les livres sont imprimés au Canada… Bon comme presque tout le temps j’ai de la difficulté à terminer… Aujourd’hui je reste au frais, j’ai lavé un cache-visage, encore quelques mots et je termine, j’aurai encore chassé les démons ce soir… Au cas où j’aurais des lecteurs des vieux continents je les salut tous dans le dé-confinement. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’y arrive c’est la conclusion l’épilogue, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 14 juin 2020

Solide


Bonsoir! Bonjour! La fin de semaine se termine… Je crois qu’aujourd’hui en dehors de Montréal les restaurants vont ouvrir. En France ils ont levé tous les confinements, il est quand même un peu tôt pour aller prendre un café sur une terrasse parisienne… Me suis servis une Sanpellegrino aranciata, ça désaltère… J’y vais comme toujours avec mon senti, ce matin on a une réunion virtuelle du groupe d’entraide Reprendre Pouvoir… Je veux acheter deux romans, je vous en parlerai quand je les aurai lu, ça risque d’être long c’est des briques… Ça tousse dans l’édifice je sais pas si c’est la cigarette où le coronavirus… Ai mangé deux croissants… Souvenir d’une nuit de bringue où trop saoul pour me rendre chez moi j’avais dormis dans un parc, j’avais pas pensés à la très désagréable rosée… Je reste chez moi sous confinement, encore, la COVID-19 est pas disparue… Hier à la radio ils parlaient des différentes manifestations qui avaient fait changé les choses, les avancées sociales ça a toujours été le fait de luttes… Moi j’ai jamais beaucoup lutté  mon combat présentement c’est la lutte à la stigmatisation en santé mentale… J’aime pas beaucoup le fait qu’il y ait encore des endroits où c’est impossible d’exprimer ses émotions… J’ai tant pleuré, j’ai tant pleuré je suis sec comme le gravier… Aujourd’hui ce qui me rend triste c’est de ne pas pouvoir partir… J’attends si la santé est là il seras toujours temps, je pense à l’embarquement à l’aéroport comment j’aime ça, le voisin s’agite il gueule dans je ne sais quelle langue… Bon c’est lundi je pense à ceux qui s’en vont faire de triste boulot… Moi j’étais plus capable dans la sueur et l’huile, je vous raconte c’est sans mentionner mes difficultés relationnelles… Je pense aux agences de placement, c’est tellement travaille prend ta paye et ferme ta gueule, ça fait longtemps mais je crois pas que ça ais beaucoup changé… Le temps m’a rattrapé j’ai finis par pouvoir voyager. Je sais y’ en a qui me considère pas plus qu’une loque… Je pense au boulot dans les portes et fenêtres j’étais pas pour rester là toute ma vie, je savais pas où aller mais un jour ça été finis et j’en suis responsable, l’entretien ménager aussi… Je cherche à vous dire la poésie, pas celle de Félix Leclerc mais la mienne faites de défaites et de sursaut de bons et mauvais mots… Ce matin c’est la réunion zoom après je crois que je vais aller à la librairie, J’espère avoir le courrier que j’attends… Combien de mots? Combien de fois? J’aurai dit ça ne va pas… Je me vois malheureux à chercher du boulot que je ne veux pas… Voilà! Le sommeil me gagne, aujourd’hui on doit avoir une nouvelle intervenante. Je termine en espérant que ça vous a fait plaisir de me lire comme toujours je vous remercie!!! J’espère que vous lirez la prochaine!!! Vous pouvez arrêter ici, y’a plus rien d’essentiel pour cette nuit!!! Au revoir!!!

Bernard

samedi 13 juin 2020

Essaim


Bonsoir! Bonjour! Soirée de samedi à dimanche toujours en confinement. Je suis heureux que la lecture du Vaisseau d’Or de Nelligan vous ais plu… Écrire si ce n’était que ça! Y’a toujours le senti qui remonte… Lentement le soleil se couche ça promet pour demain. Ce soir j’en vois quelques un ravaler leurs sentis avec une petite bière, moi pour aujourd’hui je choisis de pas le faire je veux pas tout perdre quelques un d’entre vous le savent je sais pas boire. Si y’a une caisse faut que je la boive au complet impossible de m’arrêter, j’appelle ça boire à mort… En ce moment je suis endormis et je cherche l’émotion que je voudrais vous rendre… Ça finis par ressembler à l’été, je me place plus dans des situations malheureuses, je pense au mythe qui veux qu’un vrai homme prenne sa shot de scotch où de gin, c’est de la vieille histoire impossible, le petit blanc aussi, j’ai essayé ça me rendais très très très fou, le seul alcool que je regrette c’est le vin, le pinard… Pour moi avec l’ébriété venait plein d’autres habitudes malsaines, souvenir d’un ami avec qui je consommais très gentil à jeun mais impossible en boisson. C’est en partie à cause de lui que j’ai arrêté de consommer il négligeait sa famille… Ouais! La consommation des autres ça les regarde moi je m’occupe de la mienne et j’essaye de rester sobre humblement… Je suis certain que je vous l’ai déjà écrit cette histoire… Ces dernières années j’ai beaucoup d’amis qui sont décédé, ils avaient tous une belle sobriété, moi parfois je pense à vous quitter je suis pas guéris… J’ai commencé des démarches pour consulter et me rétablir un peu plus si c’est possible… La spiritualité, l’écriture, l’écoute de l’autre ça semble pas suffisant… Je suis quand même toujours heureux de vous écrire… Je voulais vous rappeler quelque chose mais je trouve plus, pour l’alcool je suis un peu vieux pour me comporter comme un enfant, c’est de l’histoire ancienne … Bon! J’ai un message sur messenger, j’ai toujours peur des arnaques, je réponds pas de toute façon les rencontres galantes sur le réseau ça vaux ce que ça vaux, je cherche personne… Je pense à tout ce temps perdus au bar, avec cet argent j’aurais pu me payer des études mais non je buvais… Il y a longtemps déjà j’ai essayé de raccrocher mais le patriarche semblait pas vouloir m’aider… Dans le journal j’avais découpé un article sur un bonhomme qui avais raccroché pour faire médecine… Ça sert à rien de pensés à tout ça je suis à la retraite… Avec la COVID-19 l’été va nous paraitre court, le voilà déjà qui arrive… Le goulag occidental est tranquille en ces temps de pandémie, tous ce qu’il y a a faire c’est se protéger… Les rues sont vides il est tôt, les couche-tard prennent la rue passée minuit. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

vendredi 12 juin 2020

Nota bene


Bonsoir! Bonjour! Je vous fait de la lecture pour ce week-end… J’ai dormis d’un sommeil remplis de cauchemars. L’intervenante vole  maintenant vers la France, chez elle… Je suis toujours ému quand je vois des images d’avions à la télé où sur internet. J’ai tellement hâte de repartir… Je vais me préparer un café… Je garde les mesures de confinement, la pandémie est pas terminé… Ce matin je vais peut-être marcher jusqu’à la librairie et acheter de la littérature. Je suis pas certain c’est pas une sortie essentielle… Quoi qu’on peut toujours se demander si la littérature c’est essentiel?

Un poème

Ici même

Comme un diadème

Ciselé suprême

Comme ça

Sans thème…

 Voilà! C’est pour les amateurs qui s’endorment la nuit sur la « poésie »… Je reste là sans sortir avec cette idée d’en finir pourtant dans la nuit je désire… Fuir toujours fuir l’antique dire… J’y arrive pas vraiment cette nuit, dehors des gens passent en discutant… Le climatiseur s’est arrêté j’attends qu’il redémarre, si j’en parle tant c’est qu’il prend beaucoup de place dans la fenêtre, de toute façon on est loin de la canicule… Les yeux me ferment pour arriver à écrire quelque chose je dois rester réveillé… Fin juillet Air Transat va reprendre ses vols, j’ai hâte de voir où on va en être rendu dans le dé-confinement, j’ai peur d’être infecté. Je suis une personne sans autorité, j’arrête là j’ai pas besoin de me dénigrer c’est difficile de me voir à ma juste valeur on a longtemps cru que j’étais un imbécile… Le confinement ça renforce l’idée de partir, ça me manque l’attente d’un vol à l’aéroport, la foule qui arrive l’autre qui part… Prendre un café en attendant de passer les barrières de sécurité, enlever sa veste, sa ceinture ses chaussures, se faire fouiller et enfin passer pour aller attendre l’embarquement… Cette nuit j’ai de la difficulté à croire que j’ai fait ça plusieurs fois moi qui ai si longtemps eu peur… Passé minuit la voisine commence à s’ »agiter » avec ses invités, quelques bières même si c’est interdit… Pas plus que dix personnes de trois familles… Samedi, c’est terrible cette envie d’injurier la voisine qui ne respecte rien, elle ramasse tous les itinérants, je veux bien mais y’a des ressources pour eux mais ces messieurs veulent pas se plier aux règles ils préfèrent la rue… Elle est partie, ils vivent la nuit… Moi ça m’engourdis, je comprends j’ai longtemps vécu comme ça avec un pied-à-terre, c’est dur la rue… Si c’est comme dans le temps où les bars fermaient à trois heures y’a surement des blind pigs où on peut passés la nuit… Voilà! Moi je ne veille plus tard dans la nuit, je le répète je reste confiner chez moi. J’essaye de « créer » quelque chose avec ce confinement, j’y arrive un peu, mon sentis pour la voisine est douloureux… Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard