Bonsoir!
Bonjour! Je commence par saluer mon lecteur de Deux-Montagnes je suis avec lui
dans ses insomnies. Cette nuitchez moi
ça sent la bouffe, le bon petit plat préparé on remercie les cuisines
solidaires la tablée des chefs… Déjà vendredi, il fait chaud c’est vraiment l’été
dommage que ça dure pas… J’aimerais beaucoup me faire un feu je pense au
conjoint de la super-maman qui en fait de beau… Malheureusement rue
Sainte-Catherine c’est impossible, je sais pas ce que disent les consignes sur les
feux. Je préfère de beaucoup les attisées à la tévé me semble que c’est plus
vivant quand je m’assois et je regarde les flammes j’ai de beaux souvenirs,
tous les enfants devraient avoirdroit à
un feu… Y faire brûler le bois avec science regarder les quelques étincelles que
ça fait quand on déplace les bûches pour qu’elles brûlent mieux. La fumée, la
boucane bienfaisante qui chasse les moustiques en saisons, parfois au matin on
peut même se faire des toasts sur la braise, ça me manque tout ça, je suis ému….
C’est des souvenirs de camping, j’aimais bien quand la noirceur arrivait et qu’on
allumait le feu, c’était vivant ça chassait les fantômes de la nuit. Parfois y’avait
des mashmallows au bout d’une branche, le feu ça m’apaisait, ça me réjouissait
on se prenait pour des amérindiens y’avait quelque chose de sacré dans le
rituel du feu de camp. Toute cette nuit noire autour et la lumière orange des
bûches qui brûlent… La nature me manque pas beaucoup mais les feux oui, la
matriarche à quatre-vingt dix ans sait encore en allumer un, pas besoin de
Saint-Jean-Baptiste ça peut être juste pour le plaisir de discuter de se
raconter des histoires, une vieille coutume familiale… Le feu ça gagne toujours
sur la nuit. Souvenir de ce calme que m’apportais les parents quand j’allais me
coucher dans la tente et que je m’endormais en les entendant discuter. Ces feux
de camps ça m’a aidé à grandir jusqu’à temps que ce fut mon tour d’allumer, au
camping ils vendaient du bois, on en achetait pour au moins un feu… Ça a pris
du temps avant que je comprenne le principe du petit bois en premier parfois j’aurais
aimé avoir de l’essence, j’ai souvenir de ces petits cubes de matière blanche qui
nous aidait à démarrer, on s’assoyait autour du feu parfois avec une couverture
pour couper l’humidité… Dans mes souvenirs toute la famille y était même les
filles qui pour l’occasion arrêtaient de catiner. Parfois même on bûchait pour
avoir du plus petit bois qui brûlait mieux à la hache monsieur à la hache! Ça
crépitais on brûlait pas tout notre bois pour en avoir le lendemain… Parfois
dans le bois y’avait des lucioles des mouches à feu, très vite c’était l’heure
d’aller se coucher on avait toujours l’impression de manquer quelque chose…
Voilà! C’était le feu de camp. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Les jours passent, ils dé-confinent mais moi je garde mes protections.
Deux mètres de distance avec le voisin, lavage fréquent des mains, port d’un
cache visage, sortir le moins souvent possible malgré tout hier j’ai mis un
masque et je suis allé lire dans le parc, il faisait tellement beau ça aurais
été péché de ne pas sortir… J’ai commencé la lecture d’un roman, une belle
écriture fluide… C’est la nuit de mercredi à jeudi, je me lave tellement les
mains j’en ai des démangeaisons… Je pense à la matriarche j’espère qu’elle a
pas trop chaud. Je crois que maintenant c’est permis de sortir pour elle… Avec
l’ami sclérosé on parlais du sentiment des français vis-à-vis des consignes de
confinement comment ils se sentent, sentaient atteint dans leur liberté même si
c’est pour leur bien… Moi je sais pas comment vous dire ça, j’ai plus peur de
la maladie que des consignes pourtant je suis paranoïaque… Je continus avec mon
senti c’est toujours le journal du confinement au goulag occidental, y’a une
canicule qui commence, le son du climatiseur me berce. Encore trois jours et c’est
officiellement l’été, je crois que même si y’a eu tout ce brou-ha-ha de la
Covid-19 plusieurs vont avoir des vacances… Je sais pas trop comment ils sont
organisés pour le retour en classe des enfants ça va donner un second souffle
aux parents. Je pense à la super-maman et à tous les parents de mon entourage…
Y’ a rien de simple dans toutes ces mesures scolaires… Hier j’ai regardé un
documentaire sur Haussmann celui qui a refait Paris ilétait préfet sous Napoléon lll. Je me souviens
que dans mes jours de classe j’avais fait un travail sur l’empereur déchu, y’a
quelques années on a démolis les Halles de Paris, elles ne répondaient plus à
la demande… Voilà une chanson que j’aime beaucoup https://www.youtube.com/watch?v=7whXkifG_msFaites- vous en pas je suis à Montréal… La
démolition des Halles j’avais suivis ça dans le magazine de bandes dessinées
Pilote… Vue de Paris je suis très provincial bien que Montréal sois la deuxième
plus grande ville francophone au monde… Je pense à la Place de l’Étoile qui est
maintenant officiellement la Place Charles-De-Gaule, j’ai toujours adorés un
phare du monde… Je sais pas si j’écris assez bien pour qu’on comprenne que c’est
du français après tout c’est ma langue maternelle… Ces temps-ci je capote sur
la France peut-être parce que je ne peux y aller, si je suis encore vivant j’irai
le printemps prochain… Revenons à nos moutons, la semaine prochaine la fête nationale
la « grande métropole » est confinée on verras pas de gars se saouler
dans la grande fête de la Saint-Jean-Baptiste, y’en a pas… Moi y’a longtemps
que je ne fréquentais plus ces endroits là… Je pense à cette personne qui
faisait tous les efforts du monde pour être cool, elle semblait pas comprendre
que ça prend un laisser- aller un lâcher prise… Comme toujours je vous remercie
d’avoir lu jusque-là!!!
Bonsoir!
Bonjour! https://www.youtube.com/watch?v=XPBu7h2yabwJ’ai cette belle chanson en tête, je sais pas
pourquoi ça me rappelle le ciné-club de Radio-Canada que je regardais la nuit
pendant une rage de dents, Midnight Cowboy https://www.youtube.com/watch?v=xgb52U7bJg0c’est cette pièce le générique du ciné-club,
la nuit dans le sous-sol sur la grosse Admiral vingt-six pouce… J’ai toujours
aimé le cinéma mais je crois que ça m’a pas aidé dans ma paranoïa, tous les
imaginairesétaient possible, je pouvais
plus me faire de vie je l’avais vue au cinéma, y’avait pas loin entre ça et la
psychose… Oui! J’avais mal aux dents parfois je regrette ma dent creuse… Je
pense à la prestation canadienne d’urgence, il se passe la même chose que nous
faisions à l’époque où les prestations d’assurance chômage étaient généreuses,
on arrêtais de travailler et on attendait le facteur, y’avait que la pension à
payer, ça aussi ça m’a pas aidé dans ma folie, la schizophrénie a passé d’un
boulot à l’autre, j’étais responsable de mes décisions, y’avait toujours ces
faux départs de la maison paternelle. Drôle de vie c’est y’a longtemps déjà, je
trouvais pas un endroit où habiter, j’avais peur de mourir de me faire tuer…
Enfin je vous l’ai déjà raconté, je vais encore y aller avec mon senti à l’époque
je lisais le Rouge et le Noir de Stendhal… Je regardais le ministre de l’éducation
et je pensais à mes premières années sur les bancs de l’école, j’adorais déjà
les livres, l’odeur des corridors, le cuir cartonné, je crois que tout ça est
disparue au profit d’une tablette électronique… J’aimais l’école c’est quand
est venus le temps de vraiment apprendre de travailler que j’ai abandonné. Je
me suis engagé dans le même chemin que plusieurs drop-out c’est devenus de plus
en plus difficile jusqu’à la maladie mentale… Et j’ai erré sans savoir où je m’en
allais, la peur au ventre… sans jamais trouver un milieu de travail accueillant
. Je dirais que j’étais « scrap ». Quand-même je suis encore vivant…
Pour ce qui est du confinement je reste chez moi, sors le moins souvent
possible même si il fait très beau… La pandémie régresse on s’attend quand même
a une deuxième vague à l’automne… Je crois être naïf avec cette écriture, crû
aussi par manque de vocabulaire, j’arrive en ville comme le midnight cowboy,
mon buddy je le vois plus… Pendant que le goulag occidental me digère je vous
écris… On est déjà mercredi c’est la nuit, J’arrête pas tout de suite même si j’ai
presque finis. Je pense au célèbre chroniqueur d’origine italienne du journal
LaPresse, il est à sa retraite il n’écris plus… Tout à coup y’a une odeur de
bouffe. Voilà c’est toujours la même difficulté terminer, je dois vous laisser,
trouver les mots de la conclusion… J’arrête là tout est dis , je veux juste
écrire l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là et
naïvement j’espère vous revoir pour une prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Ciao!!! Bye!!! Arrivederci!!! Merci beaucoup!!!
Bonsoir!
Bonjour! J’ai finalement reçu ce que j’attendais dans le courrier sans parler,
une surprise, des cache-visage de ma lectrice privilégié de Gatineau, merci
encore! Ai commencé la lecture d’un roman qui s’annonce prometteur, une écriture
fine et délicate loin des articles de journaux… Hier j’ai marché sur
Sainte-Catherine dans le quartier gay presque désert seulement des groupes de
cinq où six personnes ici et là… C’est triste j’ai hâte que ça ouvre ces
commerces là… J’attends un appel pour me faire couper les cheveux… Aujourd’hui
encore je reste confiné je veux pas m’infecté, Le climatiseur fonctionne à
fond. Je pense trop à ce que je vais vous écrire, ça éloigne le senti… C’est la
nuit de lundi à mardi, j’aimerais bien rencontrer la nouvelle intervenante,
elle semble sympathique… Y’a quand même beaucoup de circulation sur la
passerelle. Les itinérants vont trouver le moyen de s’offusquer comme si ils
étaient chez eux ils mangent et dorment chez la voisine… J’ai ouvert le sac de
chips… Pour le reste de la semaine je ne vais faire que les sorties
nécessaires, quelques un d’entre vous doivent dire que je me prend pour un
autre parce que j’écris, c’est un peu ça la schizophrénie… Parfum de poutine, j’ai
regardé si il y avait quelqu’un sur la passerelle, personne! Côté senti je vous
écris aussi pour combattre la stigmatisation, je pense à ce jeune qui a tué
deux personnes agées dans l’aile psychiatrique de l’hôpital, moi ça me fait
dire qu’il y en a qui ont pas fait leurs jobs… Enfin schizophrène ça rime pas
avec assassin, je laisse le climatiseur à l’arrêt automatique, dans les malades
y’a ceux qui ont trop d’ambition, ils veulent devenir médecin et ceux qui en
ont pas et se laissent mourir lentement. La mienne mon ambition c’est d’écrire,
tenir le journal de ces années de pandémie COVID-19… Encore un sentiment de
déjà vécu, c’est épeurant… On nous annonce une canicule sur la fin de la
semaine, j’espère qu’on a climatisé les centres hospitalier de soins de longue
durée… Dans tout ça ma job c’est de m’occuper de moi, je serais pas très utile
psychotique à l’urgence de l’hôpital… Je pense que j’ai terminé mon cycle
cinéma et télévision je retourne à la lecture, j’ai deux bouquins à lire ça
risque d’être intéressant… Hier j’ai remarqué que les plus de soixante ans ont
droit à un rabais à la librairie, je me fait vieux je crois qu’en regardant
bien un peu partout je ferais des économies… Je regarde toujours si les livres
sont imprimés au Canada… Bon comme presque tout le temps j’ai de la difficulté
à terminer… Aujourd’hui je reste au frais, j’ai lavé un cache-visage, encore
quelques mots et je termine, j’aurai encore chassé les démons ce soir… Au cas
où j’aurais des lecteurs des vieux continents je les salut tous dans le dé-confinement.
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’y arrive c’est la
conclusion l’épilogue, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! La fin de semaine se termine… Je crois qu’aujourd’hui en dehors de
Montréal les restaurants vont ouvrir. En France ils ont levé tous les confinements,
il est quand même un peu tôt pour aller prendre un café sur une terrasse
parisienne… Me suis servis une Sanpellegrino aranciata, ça désaltère… J’y vais
comme toujours avec mon senti, ce matin on a une réunion virtuelle du groupe d’entraide
Reprendre Pouvoir… Je veux acheter deux romans, je vous en parlerai quand je
les aurai lu, ça risque d’être long c’est des briques… Ça tousse dans l’édifice
je sais pas si c’est la cigarette où le coronavirus… Ai mangé deux croissants…
Souvenir d’une nuit de bringue où trop saoul pour me rendre chez moi j’avais
dormis dans un parc, j’avais pas pensés à la très désagréable rosée… Je
reste chez moi sous confinement, encore, la COVID-19 est pas disparue… Hier à
la radio ils parlaient des différentes manifestations qui avaient fait changé
les choses, les avancées sociales ça a toujours été le fait de luttes… Moi j’ai
jamais beaucoup luttémon combat présentement
c’est la lutte à la stigmatisation en santé mentale… J’aime pas beaucoup le
fait qu’il y ait encore des endroits où c’est impossible d’exprimer ses émotions…
J’ai tant pleuré, j’ai tant pleuré je suis sec comme le gravier… Aujourd’hui ce
qui me rend triste c’est de ne pas pouvoir partir… J’attends si la santé est là
il seras toujours temps, je pense à l’embarquement à l’aéroport comment j’aime
ça, le voisin s’agite il gueule dans je ne sais quelle langue… Bon c’est lundi
je pense à ceux qui s’en vont faire de triste boulot… Moi j’étais plus capable
dans la sueur et l’huile, je vous raconte c’est sans mentionner mes difficultés
relationnelles… Je pense aux agences de placement, c’est tellement travaille
prend ta paye et ferme ta gueule, ça fait longtemps mais je crois pas que ça
ais beaucoup changé… Le temps m’a rattrapé j’ai finis par pouvoir voyager. Je sais
y’ en a qui me considère pas plus qu’une loque… Je pense au boulot dans les
portes et fenêtres j’étais pas pour rester là toute ma vie, je savais pas où
aller mais un jour ça été finis et j’en suis responsable, l’entretien ménager
aussi… Je cherche à vous dire la poésie, pas celle de Félix Leclerc mais la
mienne faites de défaites et de sursaut de bons et mauvais mots… Ce matin c’est
la réunion zoom après je crois que je vais aller à la librairie, J’espère avoir
le courrier que j’attends… Combien de mots? Combien de fois? J’aurai dit ça ne
va pas… Je me vois malheureux à chercher du boulot que je ne veux pas… Voilà!
Le sommeil me gagne, aujourd’hui on doit avoir une nouvelle intervenante. Je
termine en espérant que ça vous a fait plaisir de me lire comme toujours je
vous remercie!!! J’espère que vous lirez la prochaine!!! Vous pouvez arrêter
ici, y’a plus rien d’essentiel pour cette nuit!!! Au revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! Soirée de samedi à dimanche toujours en confinement. Je suis heureux
que la lecture du Vaisseau d’Or de Nelligan vous ais plu… Écrire si ce n’était
que ça! Y’a toujours le senti qui remonte… Lentement le soleil se couche ça
promet pour demain. Ce soir j’en vois quelques un ravaler leurs sentis avec une
petite bière, moi pour aujourd’hui je choisis de pas le faire je veux pas tout
perdre quelques un d’entre vous le savent je sais pas boire. Si y’a une caisse
faut que je la boive au complet impossible de m’arrêter, j’appelle ça boire à
mort… En ce moment je suis endormis et je cherche l’émotion que je voudrais
vous rendre… Ça finis par ressembler à l’été, je me place plus dans des
situations malheureuses, je pense au mythe qui veux qu’un vrai homme prenne sa
shot de scotch où de gin, c’est de la vieille histoire impossible, le petit
blanc aussi, j’ai essayé ça me rendais très très très fou, le seul alcool que
je regrette c’est le vin, le pinard… Pour moi avec l’ébriété venait plein d’autres
habitudes malsaines, souvenir d’un ami avec qui je consommais très gentil à
jeun mais impossible en boisson. C’est en partie à cause de lui que j’ai arrêté
de consommer il négligeait sa famille… Ouais! La consommation des autres ça les
regarde moi je m’occupe de la mienne et j’essaye de rester sobre humblement… Je
suis certain que je vous l’ai déjà écrit cette histoire… Ces dernières années j’ai
beaucoup d’amis qui sont décédé, ils avaient tous une belle sobriété, moi
parfois je pense à vous quitter je suis pas guéris… J’ai commencé des démarches
pour consulter et me rétablir un peu plus si c’est possible… La spiritualité, l’écriture,
l’écoute de l’autre ça semble pas suffisant… Je suis quand même toujours
heureux de vous écrire… Je voulais vous rappeler quelque chose mais je trouve
plus, pour l’alcool je suis un peu vieux pour me comporter comme un enfant, c’est
de l’histoire ancienne … Bon! J’ai un message sur messenger, j’ai toujours peur
des arnaques, je réponds pas de toute façon les rencontres galantes sur le
réseau ça vaux ce que ça vaux, je cherche personne… Je pense à tout ce temps
perdus au bar, avec cet argent j’aurais pu me payer des études mais non je
buvais… Il y a longtemps déjà j’ai essayé de raccrocher mais le patriarche
semblait pas vouloir m’aider… Dans le journal j’avais découpé un article sur un
bonhomme qui avais raccroché pour faire médecine… Ça sert à rien de pensés à
tout ça je suis à la retraite… Avec la COVID-19 l’été va nous paraitre court,
le voilà déjà qui arrive… Le goulag occidental est tranquille en ces temps de
pandémie, tous ce qu’il y a a faire c’est se protéger… Les rues sont vides il
est tôt, les couche-tard prennent la rue passée minuit. Voilà! Comme toujours
je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au
revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! Je vous fait de la lecture pour ce week-end… J’ai dormis d’un sommeil
remplis de cauchemars. L’intervenante volemaintenant vers la France, chez elle… Je suis toujours ému quand je vois
des images d’avions à la télé où sur internet. J’ai tellement hâte de repartir…
Je vais me préparer un café… Je garde les mesures de confinement, la pandémie
est pas terminé… Ce matin je vais peut-être marcher jusqu’à la librairie et
acheter de la littérature. Je suis pas certain c’est pas une sortie essentielle…
Quoi qu’on peut toujours se demander si la littérature c’est essentiel?
Un poème
Ici même
Comme un
diadème
Ciselé suprême
Comme ça
Sans thème…
Voilà! C’est pour les amateurs qui s’endorment
la nuit sur la « poésie »… Je reste là sans sortir avec cette idée d’en
finir pourtant dans la nuit je désire… Fuir toujours fuir l’antique dire… J’y
arrive pas vraiment cette nuit, dehors des gens passent en discutant… Le
climatiseur s’est arrêté j’attends qu’il redémarre, si j’en parle tant c’est qu’il
prend beaucoup de place dans la fenêtre, de toute façon on est loin de la
canicule… Les yeux me ferment pour arriver à écrire quelque chose je dois
rester réveillé… Fin juillet Air Transat va reprendre ses vols, j’ai hâte de
voir où on va en être rendu dans le dé-confinement, j’ai peur d’être infecté.
Je suis une personne sans autorité, j’arrête là j’ai pas besoin de me dénigrer
c’est difficile de me voir à ma juste valeur on a longtemps cru que j’étais un
imbécile… Le confinement ça renforce l’idée de partir, ça me manque l’attente d’un
vol à l’aéroport, la foule qui arrive l’autre qui part… Prendre un café en
attendant de passer les barrières de sécurité, enlever sa veste, sa ceinture
ses chaussures, se faire fouiller et enfin passer pour aller attendre l’embarquement…
Cette nuit j’ai de la difficulté à croire que j’ai fait ça plusieurs fois moi
qui ai si longtemps eu peur… Passé minuit la voisine commence à s’ »agiter »
avec ses invités, quelques bières même si c’est interdit… Pas plus que dix
personnes de trois familles… Samedi, c’est terrible cette envie d’injurier la
voisine qui ne respecte rien, elle ramasse tous les itinérants, je veux bien
mais y’a des ressources pour eux mais ces messieurs veulent pas se plier aux
règles ils préfèrent la rue… Elle est partie, ils vivent la nuit… Moi ça m’engourdis,
je comprends j’ai longtemps vécu comme ça avec un pied-à-terre, c’est dur la
rue… Si c’est comme dans le temps où les bars fermaient à trois heures y’a
surement des blind pigs où on peut passés la nuit… Voilà! Moi je ne veille plus
tard dans la nuit, je le répète je reste confiner chez moi. J’essaye de « créer »
quelque chose avec ce confinement, j’y arrive un peu, mon sentis pour la
voisine est douloureux… Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!