lundi 8 juin 2020

Ibérique


Bonsoir! Bonjour! Je viens de me réveiller, j’ai des démangeaisons dans les oreilles. Me reste que deux émissions de Lacasa de papel  à regarder c’est très prenant.  J’en pleure… Hier j’ai reçu un avis de détermination de l’impôt… J’attends toujours un autre courrier, les informations personnelles c’est pas très poétique… Je vous écris et après je termine le visionnement c’est assez sanglant comme série c’est peut être ça que la lectrice qui m’a suggéré a pas aimé… J’aime bien les histoires à la Don Quichotte, je pense à Cervantès c’est très espagnol… N’empêche parfois aussi je bâtis des châteaux en Espagne comme le veut l’expression,  j’ai laissé Sancho Pancha chez lui je préfère écrire sans écuyer… Pour moi l’envahisseur c’est la voisine qui ne cesse pas ses passages sur la passerelle. Aujourd’hui je ne sors pas je baisse pas la garde, je lâcherai que le virus à terre… C’est toujours le journal de confinement, hier on m’a commandé un texte sur les pairs-aidant ce que je ne suis pas encore une fois j’ai pas fait attention je crois avoir blessé le directeur de la ligne d’écoute… Je vais essayer de trouver un angle sous lequel abordé ça… Je suis toujours étonné de voir comment on se connait et reconnait par nos souffrances, je peux pas te dire grand-chose si t’a pas souffert même le mot tu en ris tu trouves ça rigolo. Je te le souhaite pas mais en vieillissant tu vas ressentir… La nuit on entend souvent les voitures passées avec de la musique… Hier on a eu une réunion virtuelle du groupe d’entraide c’était bien… Je suis triste l’intervenante nous quitte bientôt, elle s’en va chez elle en France, je l’aimais  bien nos échanges étaient riche. Elle je crois, me comprenais, beaucoup d’écoute de sa part… Je reviens à ces châteaux en Espagne que je bâtis avec toutes mes illusions… Je vous illustre ça avec la statut d’un roi d’Espagne je sais plus lequel, les espagnols ont beaucoup souffert de la Covid-19… Voilà un bel anachronisme… Je sais pas si vous l’avez remarqué j’aime bien les vieux pays, les villes les rues et les places pleines d’histoire. Je vais y retourner le plus tôt possible, le voyage et les aéroports les avions j’adore ça… Je me répète c’est difficile de tirer du nouveau du confinement, le climatiseur est arrêté, j’attends que les frontières soient ouvertes et je rêve. Parfois je me promène et y’a des parfums d’Europe, j’adore ça y’a plein de souvenirs qui me reviennent malheureusement les avions ne décollent plus ils sont cloués au sol… Je sais que Boeing a repris la production du 737 Max, ils ont réglé les problèmes… Y’a plus que quelques vols on se demande quand les frontières vont ouvrir… Voilà! Ça ressemble à ça pour aujourd’hui, je rêve toujours du prochain départ en attendant je vous écris et je regarde la télévision. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

dimanche 7 juin 2020

Pourtant


Bonsoir! Bonjour! C’est la soirée de dimanche à lundi. J’espère ne pas avoir perdus de lecteur. J’ai souvenir des kiosques dans le parc des Braves à Terrebonne parc qu’on appelait des canards… J’allais niaiser là, jouer aux hippies j’y ai pas fait de grandes rencontres, je jouais de l’harmonica accompagné par un copain à la guitare… J’aimais bien le printemps on pouvait y rester plus longtemps les soirées étaient moins fraiches… Je crois que pendant ce temps-là mon lecteur technicien à la Rolls-Royce pêchait dans la rivière de Mille-Îles… Un jour j’ai vieillis les amis sont disparus, j’étais seul sous le vieil érable dans le parc… Les gars qui étaient sérieux travaillaient où étudiaient pendant que moi je glandais,  j’étais ce qu’on appelle en anglais « a wreck » une épave, la maladie débutait… De mes frères et sœurs personne ne me suivait et c’est tant mieux, quand j’ai été un peu plus vieux j’ai déménagé mes affaires à la taverne du Central… Comment vous dire qu’habiter chez mon père me rassurait ça a quand même pas empêché la folie de m’apostropher, j’avais plus, je me demande même si j’en ai déjà eu, d’ambition… J’ai maintenant soixante-trois ans, j’essais de rappeler des souvenirs des roulottes dans  l’île des Moulins pas rénovées… C’est loin ça fait plus de quarante ans, à l’époque le Vieux-Terrebonne était pas ce qu’il est aujourd’hui. J’ y met plus les pieds ça me fait trop mal, remplis de mauvais souvenirs… Le regretté patriarche et la matriarche y ont longtemps habité dans un condo parfois je leurs rendais une courte visite… Y’avait la gang qui consommait, on se connaissait plus ou moins moi j’étais dans la dope, valait mieux pas me suivre… Parfois je me demande si mon désir de mourir récurrent viens de là où si c’est tout simplement de n’être arrivés à rien… Si je regarde ça de loin écrire c’est ce que j’ai toujours voulus faire. Plus jeune les copains m’invitaient dans leurs partys mais le plaisir durait pas j’étais toujours le premier saoul mort… Un jour j’en aurai assez, je mettrai fin à tout ça, ça seras pas plus mal… Il est plus question de s’amuser, pourtant le prof a dit qu’un poète raté ça n’existe pas, voilà mon métier… Les débits de boisson sont tous fermés, à la télé on voit les propriétaires. J’ai jamais trouvé ça vertueux de vendre de l’alcool, l’univers nocturne… Ce matin j’aimerais beaucoup recevoir du courrier, j’ai de la lecture a acheté… Le climatiseur s’est arrêté en ce moment je me sens tout petit devant mon écran… Quelques mots encore, les snowbirds ont bien montré qu’il était possible de faire une belle vie loin de Terrebonne. Moi je suis présentement dans le cœur de la couronne et j’y arrive… Ouais! Je cherche une conclusion décente, je veux essayer de finir d’une façon plaisante. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Arrêter pas là!!! À la prochaine je l’espère!!! Dites le si ça vous a plu.

Bernard

samedi 6 juin 2020

Par coeur


Bonsoir! Bonjour! Je suis écrivain je joue pas la comédie, j’espère qu’après une lecture intense vous allez vivre des émotions, ne reste plus qu’à rédiger… Souvenir familial, j’aimais bien vivre avec mes frères et sœurs… J’ai jamais compris pourquoi du côté du travail j’y suis pas arrivé, quand je faisais un boulot je me voyais condamné jusqu’à la fin des temps, seul à mort avec le balai et la serpillière  j’avais mal d’une douleur toute intérieure. J’arrivais pas à faire du sens tout à la solitude du boulot… Je pense aux amis itinérants qui entreposent leurs meubles et prennent d’assaut la rue… Je cherche le bonheur, y’a plus aucun endroit où on peut aller entendre des musiciens « live ». Y’a le centre d’apprentissage santé et rétablissement, le type qui sur Zoom me tire la langue, je les entends tous volubile qui essaient d’inventer un langage du rétablissement, peut-être que je me trompe qu’il s’agit seulement de présenter une formation à des formateurs. Pour moi c’est pas clair… Tout passe par le langage que nous devons avoir commun, langage qui nous permet l’identification… Je comprends ne pas pouvoir faire ce que je fais ici, exprimer ma douleur mais je crois que même dans un processus de rétablissement la douleur peut être présente. C’est une des raisons qui fait que je songe à abandonner le recovery college, l’interdiction d’exprimer clairement, l’expérientiel, la douleur dans le moment présent qui fait de la souffrance un savoir académique. Je sais vraiment pas si c’est bon pour moi tout ce babil… J’essais de comprendre si un savoir émotif est envisageable… C’est mon senti, j’essais de me rétablir avec des moyens simples, je crois que je vais prendre une pause de tout ça, je chemine avec mon expérience et je préfère les groupes où les gens peuvent exprimer leurs douleurs. Je m’égare peut-être un peu mais je crois que certaines personnes attendent une rémunération, c’est légitime mais je crois que ça va se faire quand on auras mis sur pied les ateliers en présentiel… Ce soir je suis chez moi après avoir vécu plusieurs samedi d’alcool solitaire, je regrette pas ce temps d’immense solitude au bar… Je vais me permettre la douleur cette nuit, l’expression brute du mal… J’essais de figurer combien de gens sont plus où moins touché par la maladie mentale, moi c’est directement je souffre de schizophrénie, je reste conscient que même dans le centre de rétablissement en santé mentale plusieurs là aussi veulent pas l’entendre… Je vais terminer avec mon senti momentané, il est toujours question des profondeurs de la douleur, à dessein j’utilise pas le mot normal parce que c’est relatif pour moi ça n’existe pas… Le climatiseur viens de s’arrêter… Je sais plus comment m’exprimer. Quelques mots encore pour ceux qui savent, c’est pas une très jolie phrase, pardonnez moi. Dimanche déjà, conclusion épilogue je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Mais oui c’est finis pour cette nuit. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

Propos


Bonsoir! Bonjour! Samedi, je vais regarder la télé. Je ressent pas cette tension qui souvent m’amène à écrire m’inspire… J’aime beaucoup TV5 les émissions que je regarde sont pas entrecoupées de publicités. Bientôt y’auras des heureux dans quelques jours les restaurants et les bars vont ouvrir pour les discothèques je sais pas, je pense à la distanciation sur les pistes de danse, dans mon temps y’en avait pas, on se touchais et les liquides corporel nous imprégnaient aujourd’hui c’est le genre d’endroit que la Covid-19 apprécieraient…. Je sais pas pourquoi , je pense à la toune  Stone cold fever https://www.youtube.com/watch?v=Xg4J8CX4xFo et à l’obscur groupe Humble Pie… J’arrive plus tôt avec la douche et le parfum… Hier je pensais à cette trop courte conversation avec  mon voisin kabyle dans le très grande vitesse pour Lille, il était très sympathique, cette nuit y’a des orages, des éclairs aussi… Tonnerre, la musique y’en a pour tous les genres aujourd’hui… J’ai perdu mon idée. J’ai à peine dormis deux heures… Je suis toujours étonné de voir la quantité de caisses de bière au supermarché, ça me dérange pas je bois plus, mais pour une caisse vendue combien d’entreposé dans l’étalage? La pluie, l’orage, les restaurants fermés c’est pas une bonne nuit pour les itinérants… Mais oui! Je voulais  vous parler des sommes de TPS/TVQ que les gouvernements versent au mois de juillet, je sais pas le montant. Je sais, je dois pas parler de ça, ça fait BS c’est plus tabou que le sexe. Et le mois de juin qui avance… Parfois j’ai des textes forts et intenses ce seras pas celui-ci j’essaye juste d’être honnête… Trois heure cinquante j’ai dormis quelques heure. J’arrive pas ce matin à trouver quelque chose d’à-propos. Pour la pandémie je crois faire tout ce qu’il faut. Je me lave souvent les mains à les assécher. Je reste chez moi je vais juste marcher quelques minutes dehors, je garde une distance de deux mètres avec les gens et je porte un masque après je peux pas faire plus… Partout dans le monde des gens manifestent contre la mort de Floyd, je sais pas ce qu’ils font des mesures anti-virus du confinement, tout ce beau monde ça va s’infecter… La cause auras plus personne pour la servir… Les villes seront des brasiers si rien ne change… Le « génie » de la maison blanche a rien trouvé de mieux a dire qu’il allait envoyer l’armée. Encore aujourd’hui je vais rester chez moi je vais alléger le poids des travailleurs de la santé, je crois qu’il y a soixante-dix mille personnes inscrites pour devenir préposé aux bénéficiaires on en demande dix mille… J’étais loin de mon senti cette nuit, loin de mes émotions. Je vous ai presque écris un bulletin de nouvelles… C’est maintenant l’épilogue la conclusion vous en faites pas je sens bon, voilà! Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas quelques mots encore pour vous souhaiter à la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 4 juin 2020

Absence


Bonsoir! Bonjour! J’étais près de ne pas vous écrire ce soir, mais je persévère. Hier à la radio ils parlaient des écrivains qui n’avaient plus d’argent pour le loyer, des maigres fonds dans l’argent pour la culture… Je dois pas être écrivain, j’ai jamais eu une « criss » de cenne pour mon blog… Pas de respect pour ce que j’écris, je chialerai pas trop au cas où… Je surestime peut-être le nombre de mes lecteurs… Aujourd’hui encore une fois j’attends du courrier, pour l’écriture je doute je crois que c’est essentiel à ce travail, ne pas être certain et essayer toujours d’avancer… J’ai la certitude d’être incertain… Ce soir j’écris… Ils en sont au dé-confinement moi j’hésite à sortir dehors… La semaine prochaine notre intervenante française nous quitte, elle retourne en France, elle va me manquer je m’entendais très bien avec elle, j’hésiterais pas à la référer à des employeurs français, elle est très professionnelle … Ici lentement on sort du confinement , les sportifs vont pouvoir jouer et les restaurateurs ouvrir leurs terrasses, quelques tronçons de rues vont être fermé pour laisser de la place aux commerçants… Je sais pas pourquoi je suis triste je devrais me réjouir… Je m’éloigne de mon senti pendant que je devrais entrer dans le cœur du sujet, l’essence même de ce qui me fait écrire cette passion pour la vie qui me garde justement… Je suis bien réveillé déjà vendredi, c’est difficile d’écrire et de pas tomber dans la formule, la phrase toute faite, le lieu commun de ces très chers sociologues. Sentiment, émotions si il y a, c’est pas une mince affaire que de les nommés, cette âme qui ne se laisse pas dire facilement de peur de se perdre. Je creuse et frappe au pic la raison pure parce que la mienne est saturée, pollué par tout ce qu’on entends dans cette crise… Je pense encore à ceux qui vivent dehors, ceux qui se sont trouvés un bout de rue et qu’on va encore déplacé pour le commerce… La réflexion est pas très longue, toujours faites d’espoir, je suis touché parce que ça fait des mois que je suis partis au printemps, pas de départ, je suis ému mais je partirai bien quand ce seras le temps… Pas le grand départ bien sur même si parfois les sirènes m’appellent pour m’échouer sur les récifs du désespoir… Je n’entends point, je n’entends pas… et je continue essayant d’être franc quand je vie différentes émotions…Hier je suis sortis faire le tour du parc et à mon retour ce qui est très rare j’ai vécu une émotion positive. J’ai été rassuré, je m’accroche à ça c’est de l’espoir… Quelques mots encore avant d’avoir trop peur pour parler de ce que je ne me souviens pas encore, une absence… Je vous raconterai bien un jour mais pas tout de suite… Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Vous y êtes c’est la conclusion. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 3 juin 2020

Interne


Bonjour! Bonsoir! Tout à mon écriture je boude. J’ai pas ce que je veux même si je sais pas ce que c’est… J’ai terminé le visionnement de la deuxième année de la série Casa de papel je suis tout aux histoires de police et de voleurs… J’aime bien le fait que ce sois pas une série américaine, mon beau-frère aussi je crois, l’image est tellement précise on voit le poil sur le nez des personnages… Je vais à mon senti, j’écoute ce que ça me dis ai démarré le climatiseur parfois les silences veulent dire beaucoup. Je me souviens d’avoir été expulsé du parlement à Ottawa… Je sais pas si la nuit a été calme à Washington… Je me recouche vais essayer de dormir, me revoilà j’ai dormis un peu… Je crois qu’on se paye ma gueule parce-que j’écris ce journal de confinement… Je sais pas trop comment m’y prendre entre la nouveauté et le crû… Déjà jeudi, j’écoute ma voix intérieure, je suis vraiment à bout je me répète, malheureusement je peux pas partir en voyage pour me ressourcer, me rafraichir… Ce matin je vais acheter un couvre visage lavable, je suis d’accord avec le principe qu’il faut protéger son voisin… Je reste chez moi j’en suis encore à la distanciation, je préfère ça…

On m’a donné un mi

Pour la pandémie

Pour qu’avec la musique

J’oublie

Ce ne sera plus un tic

Juste un pli

Qui oublie l’Afrique

Et les ennuis

Des mots antiques

La survie

D’un poème platonique

Qui finis

Voilà! Encore des vers de mirliton pour l’ami. Je trouve pas mieux pour exprimer mon senti cette nuit. Parfois pour qualifier mon écriture on dit qu’elle est rafraichissante… Mon nom c’est pas Prévert Jacques, je sais pas ce que vous faites pour mettre un peu de créativité dans votre vie, moi ça passe par l’écris… Une chose que je vous ai jamais écrit c’est que j’adore être émus à l’audition des talents shows sur youTube… Moi mon talent c’est ce que vous lisez présentement… Le climatiseur viens de s’arrêter automatiquement… Je pense à cet ami artiste qui a étudié à l’option théâtre du Cégep Lionel-Groulx à Sainte-Thérèse. J’espère que la scène va recommencer pour lui. Souvenir d’une riche discussion après  un show au Théâtre du Nouveau Monde c’était vraiment intéressant… Discussion avec un auteur compositeur maintenant aphasique… Je vous donne le mieux que je peux, j’aimerais bien que ce soit une grande œuvre, j’en ai longuement parlé avec mon lecteur de Deux-Montagnes… Je sais pas pourquoi je pense à ces mauvaises habitudes de voyeur que j’avais, ça me faisait mal… C’est toujours la nuit, le moment idéal d’expression… La pandémie va malheureusement nous empêcher de serrer les gens dans nos bras plus de gros câlins… Voilà un geste, un endroit où l’écriture prend toute son importance, je vous embrasse tous mes admirables lecteurs. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est difficile de terminer décemment. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 2 juin 2020

Situation


Bonsoir! Bonjour! Il me reste deux épisodes à regarder pour terminer le visionnement de la deuxième saison de lacasa del papel… Je suis accroché me suis couché tôt et suis déjà debout. Aujourd’hui mercredi je vais me rendre à la librairie maintenant ouverte pour  me procurer un livre, de la lecture… Je mange trop de sucré j’ai des démangeaisons aux mains, sur les doigts… J’ai démarré le climatiseur pour rafraichir le studio, c’est mieux comme ça. J’aimerais vous parler de mon senti… Toute la difficulté du monde à écrire l’émotion où au moins l’expression… Je crois que le gouvernement québécois va réussir à recruter ses dix milles préposés aux bénéficiaires, c’est bien… Moi je suis trop vieux pour ce genre de travail. L’intervenante me signale que j’ai déjà beaucoup donné surtout du côté santé mentale… Viens de manger un mille feuilles il était très bon… Le store est ouvert… La distanciation va faire des ravages dans les bistros et les restaurants, épicure est loin… J’attends le mot de passe de ma carte de crédit… Le climatiseur semble pas vouloir s’arrêter automatiquement, je l’ai arrêté voilà c’est fait… Tout ça ne vous dis pas comment je me sent, je cherche le mot juste, l’expression de l’angoisse… Ai pris une douche, me suis parfumé c’est comme si je partais en voyage. Je vous la répète souvent cette émotion… J’ai très hâte de repartir, je lis et j’écoute tout ce qui se dis dans les médias sur les voyages…  Je félicite les snowbirds de Gatineau pour l’achat d’une nouvelle voiture… Il est pas encore minuit c’est pas mercredi, je sais je devrais pas situer ça dans le temps comme ça mais je veux vous faire vivre le moment, le ici maintenant… C’est tranquille, c’est calme chez les voisins dans l’édifice… Je me sent pas trop lourd cette nuit… Souvenir de Lille de ma participation à un colloque du centre collaborateur de l’organisation mondiale de la santé… Je crois que l’eau devras couler sous les ponts avant qu’on organise une autre manifestation internationale… Minuit! Mercredi milieu de semaine, j’espère avoir du courrier… Je sais pas si je vais sortir, j’ai besoin d’argent pour un cache-visage… Je commence à avoir sommeil, l’odeur, un parfum très européen, ça me fait du bien… Je termine ça et je continue à visionner la série… Ça doit être long trainer la nuit dans les rues de Montréal quand on est itinérant, sans domicile fixe… J’irai pas voir… Je dis vraiment rien d’essentiel c’est même pas informatif. Les vrais auteurs du moins les chroniqueurs s’intéressent aux autres, leurs petites personnes passe en deuxième… Cette nuit je me déprécie pas trop j’essais de pensés aux différentes personnes positives que je rencontre en voyage et un peu partout… Je vais faire contre mauvaise fortune bon cœur et je partirai dès que ce seras sécuritaire et possible. N’abandonnez pas, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour diminuer la difficulté, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard