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Bonsoir!
Bonjour! Aujourd’hui assemblée générale annuelle du comité des usagers de
l’institut universitaire de santé mentale de l’est de Montréal… C’est difficile
d’écrire ce soir mais je dois maintenir mon engagement, j’ai dormis un peu,
l’écran me tiens réveillé, la luminosité…Le seul pouvoir que j’ai avec ces
écritures c’est sur moi, j’entends cet hurlement du balai brosse municipal. Je
tiens à dire merci à l’agent de programmation pour ses lectures… Hier on a
parlé de notre implication en santé mentale, notre rétablissement qui devrais
nous amener vers la « normalité » moi j’y tiens pas tellement, y’a
des univers qui me font peur des gens qui essayerait de me briser… Je sais ça
ressemble à de la paranoïa et je tiens à partager mon expérience au sein de
l’institut… Si c’est pour m’envoyer passés la moppe que je fais tout ça, je
reste chez moi… Vendredi prochain c’est ma première implication au sein du
Recovery college ça risque d’être intéressant… Je viens de me raser, ça vous
intéresse pas, y’a un parfum dégueulasse de bouffe et d’after-shave… Viens de
lire un texte de quelqu’un qui a un problème de santé mentale, il se rétablis
c’est bien! Parfois je me trouve bien seul avec la schizophrénie, je serai
jamais guéris mais je me soigne. Je crois que je suis pas assez malade pour
écrire une belle prosodie… Les vrais écrivains… Mais non je me répéterai pas,
je pense au pouvoir que j’ai pas, à ces nuits d’insomnie… Les grands poètes… Je
sais pas si le docteur Ferron a déjà gagné des prix je crois que oui mais c’était
pas sa motivation première… La vie a passée, le désespoir aussi, je suis resté
là vieux et aigris envieux de ceux qui écrivent de la poésie. J’aurai pas
réussis, je suis toujours en rencontre avec la nuit elle me laisse pas dire
c’est simplement des insomnies, pas de mots savants comme on en trouvait sur
les modes d’emploi des médicaments… Y’avait cette femme et son sentiment de
culpabilité… Je trouve ça difficile de voir les jeunes qui font des fingers
pour rien, qui gueulent sur les réseaux sociaux… C’est pas comme ça qu’on
remonte l’estime de soi… Il faut se poser s’arracher au quotidien sale qui nous
demande que de crever, laisser là les mots savants et la destruction du destin…
Tous ils sont poètes et je les écoutes, on en rie mais ils me font mal… La
douleur c’est pas assez pour faire œuvre, Jean Genet babillait pas… Mourir
c’est pas de santé… Ils ont bu toute les nuits, tous les whiskys à s’en rendre
infertile, désoeuvré dans la foi alcoolique… J’entends la longue plainte de
l’ignorant ivre et psychotique, il est tout en expression… J’y suis arrivé
encore cette nuit, toujours aussi misogyne l’amour en question j’en parle pas,
c’était hier, c’était avant je réécrirai pas hurlevent… Comme toujours je
termine sans trop savoir comment. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Encore quelques mots pour vous souhaiter à la prochaine!!!
Bernard

Bonsoir! Bonjour! De retour debout pour vous
écrire. J’ai démarré le climatiseur, la machine arrête et repars… Ce matin
réunion du groupe d’entraide et cette semaine une assemblé générale annuelle pour
le comité des usagers et ensuite vendredi une participation à la journée de la
recherche… Question recherche pour moi c’est plus que je cherche… Je vais me servir
de mon dépanneur le senti, souvenirs de ce passage à Paris y’a quelques années,
le Trocadero quel bel endroit… Y’a une odeur de poison, du diluant à peinture,
j’ai certainement le cerveau comme un gruyère avec toute les substances nocives
que j’ai respirée, voilà une possibilité de route vers la schizophrénie… Je
bois mon café et je bave. Je sais pas si vous vous souvenez de cette émission
du début de la télévision, Mademoiselle de Paris https://www.youtube.com/watch?v=IURjNiWwOLk je regardais ça avec assiduité quand j’étais
pas à l’école… Quelques jours où j’aurai marché dans Paris, j’y avais tant rêvé
ne me reste qu’à y retourner, j’ai encore tant de choses à voir. J’aime les
villes qui ont de l’histoire, j’y ai passé beaucoup de temps à Paris si jamais
vous voulez de la compagnie pour y aller faites moi signes… Je suis moins
intimidés y’a encore plein d’endroits que je veux voir. Retourner au Louvres au
Quai d’Orsay là où y’a tant de beauté… Longtemps Paris a été la capitale des
petites mains on vous y confectionnait qui un tailleur et l’autre une chemise…
À la maison je regarde France vingt-quatre et TV5… Ça me fait toujours voir où
est la France elle semble pas facile à vivre la France, ces jours-ci dans mon
groupe d’entraide on a une étudiante française en travail social, c’est bien…
Je me souviens d’une de mes dernières hospitalisations, je pleurais mais je
pleurais je crois que c’est parce que j’en avais finis avec cette mauvaise
façon de vivre… Cette nuit y’a les très bruyant camions du gaz qui passent, je
me prépare un autre café… Insomniaque j’avais pas rangé le pot de café au bon
endroit… J’ai dormis un peu, je sais pas si je vous ai déjà parlé du fameux « du
coup » qu’emploi les français c’est très à la mode et ils l’emploient à
toute les sauces, ça m’énerve! Ça m’énerve! J’essais de trouver ce que les
québécois utilisent dans le même genre, je crois que c’est des sacres des
jurons. Du coup je sais plus quoi dire, c’est pas essentiel on peut s’en passé
c’est une sorte de tic du langage mais comme ça viens de la métropole française
ça va bientôt infester notre langage. Quelques mots encore pour terminer, je
comprends le frérot de plus avoir la télé on trouve tout ce qu’on veut sur
internet… « Good night Irene! » C’est toujours la difficulté de
terminer. J’espère que vous appréciez… Je vais donc terminer à peu près comme
ça en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! Je souhaite vous
revoir dans une prochaine, n’hésitez pas pour les commentaires!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui il pleut comme toujours je pense à mon senti, les amis
avec leurs magnifiques photos me donnent envie de partir… Je réfléchis sur la
solitude comment je vie ça… Une chose est certaine c’est que vaut mieux être
seul que mal accompagné. Écrire! J’y pense toujours et ça donne ce que vous
lisez présentement, je suis toujours dans mon senti, je me répète… C’est un peu
un désir d’enfant. J’aimerais avoir une prose forte qui marque avec des
métaphores à l’emporte-pièce et quand je me laisse prendre au jeu, je me stigmatise…
Je veux trop bien, trop fort et ça me fait mal… La semaine passée après la
pièce, en coulisse une dame m’a comparée au regretté Robert Gravel, elle disait
que j’avais sa diction, j’ai accepté son compliment mais j’ai pas son talent…
Je vous l’ai peut-être écris ailleurs, j’entends les merles chanter… Écrire si
ce n’était que de ça mais je me passe l’intérieur à la chainsaw ça crie, ça
hurle et pourtant je ne vois pas l’horreur… Un écrivain du dimanche! Mon talent
meurt à chaque mot ça en est toujours un de trop, je veux pas rester muet mais
crier avec ma prose… Je pense au copain qui ne croyais qu’au bottin
téléphonique pour lui c’était impossible d’écrire ou de réciter une émotion, c’est
tout schizophrénique… Il en était rendu au couteau, j’étais passé par là y’a
bien des années le Normark… L’émotion, le senti j’arrive pas à vous le faire
vivre… Je vais rester simple c’est ce qu’il y a de mieux, le gars disait dans
sa folie si tu me menace je devrai te tuer pourtant j’ai jamais eu cette
intention… Il voulait pas se faire soigner… Sa façon de penser c’est que c’était
inutile d’en rajouter, il jouait bien de la guitare faisait de la musique mais
n’y croyais pas. Y’a un mot qui me viens, nihiliste… Je me souviens qu’il était
un grand fan de Frank Zappa, une sorte de génie dont on entends plus parler…
Dans ma dérive je me suis reconnus dans son Two Hundreds Motels… Je dormais là
pour échapper à la paranoïa… Maintenant je me rétablis, y’a des œuvres de rock
à laquelle je ne crois plus, les artistes que j’ai connus se sont rangé… J’essais
d’être heureux, on en veut au bonheur, pour plusieurs c’est le cash pas les
valeurs… Je poursuis ma voie j’ai été malheureux tant que j’ai essayé de faire
autre chose que ça… Bon! Le gars voulait se soigner avec du hashish, je sais
pas ce que ça deviens avec la légalisation du cannabis, en tout cas c’est la
bonne façon d’entretenir la paranoïa… Que de mauvais souvenirs, j’essais
toujours, vous allez rire de me rétablir… Je vois les psychotiques fumeurs de
cannabis à l’urgence de l’hôpital… On va les envoyés dans des drop-in pour
itinérants… Cet après-midi je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je n’ai dormis que quelques minutes. Je tente de me laisser inspirer
par le manque de sommeil. Je devrais me faire photographier plus souvent vous
semblez apprécier. J’ai regardé l’émission Thalassa qui se passais en Corse c’était
de toute beauté… Ensuite j’ai visionné une émission Des Racines et des Ailes
que j’avais déjà vue, la France est un beau pays ça me rend francophile, on
suis l’Isère c’est magnifique… Je vous illustre ça avec une photo que j’ai pris
dans cette région si je me souviens bien c’était il y a longtemps… Bon! Si j’y
allais avec mon senti semble que ça fait longtemps, le climatiseur s’est arrêté…
Cette nuit j’ai un gentil parfum, https://www.youtube.com/watch?v=soEgS5M7Hck J’aime bien cette chanson de Bashung où il
mentionne le Vercors, je crois que c’est un des territoires de L’Isère… Dehors
y’a des gars qui gueulent dont un qui crie « C’est la maison d’un chien ».
Cette nuit s’est agité, les pairs ont eu leurs argents ils sont braves quand
ils sont un peu pompette, quand je les entends je trouve que c’est pas
difficile de confondre avec la psychose… J’entends les avions qui partent… Ils
ont attendus toute la journée, la nuit ils sortent, il faut se protéger
plusieurs n’auront pas assez d’argent pour tout payer et terminer leur bringue.
Après quelques bières on oublie mais au bout d’un moment on déprime et on
devient violent… Toujours la même thématique, j’aimerais bien vous écrire sur
les fromages mais le seul dont je me souviens dans un restaurant le midi, avait
encore comme dessert la texture du lait caillée mais c’était quand même bon…
Cette nuit mon senti questionne la schizophrénie qui est peut être un TPL un
trouble de la personnalité limite mais c’est là qu’il faut être prudent la
psychose est jamais loin… Voilà on auras payé le shylock acheté un six pack
pour le reste de la nuit, et on se repose pour retourner au boulot lundi…
Encore un réacté qui passe, y’a longtemps que je suis allé à l’hosto, c’est bien
comme ça, la psychose me laisse, semble que normal ça n’existe pas… De mois en
mois, de loyer non payé a l’autre on y arrive de moins en moins, on emprunte de
petites sommes, juste assez pour pas coucher dehors et la nuit on repars en
salivant devant un verre de bière… Je sais pas si je réussis à vous faire
sentir, la vie du prestataire, du bénéficiaire… Les travailleurs sociaux, les
militants instruits ont plus de talent que moi pour la métaphore, la misère ils
l’emmènent pas chez eux, moi je suis dedans à l’année et j’essaye de pas m’en
faire… C’est toujours une folle histoire pas drôle mais folle, je me brûle à
essayer de vous raconter la pauvreté d’un ignorant… Voilà où la vie m’a menée d’autre
diraient le destin… Comme toujours je termine avec ça en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Ce soir c’est la féria du vélo, le tour de l’île la nuit. Je me suis
toujours demandé pourquoi ils passaient pas dans Outremont plutôt que dans mon quartier,
on a pas le choix faut entendre leurs litanie, aller donc rouler à Brossard j’ai
un ami cycliste de haute performance qui serait très heureux… Je bougonne, je
sais pas si ce genre d’activité aide les pauvres et les maganés de mon
quartier après la procession de la fête Dieu, on a le tour en vélo une autre
sorte de religion inconsciente. On se
fait toute sorte d’activités païennes…Une espèce d’hommage au printemps pour
les enfants criards, j’aime pas ça, quand je faisais du vélo sérieusement c’était
en solitaire, je m’entrainais seul, je vous dis ça c’était y’a longtemps… J’en
connais qui attachent leurs vélos sur leurs voitures et viennent nous embêter à
Montréal… C’est la folie furieuse la rue Mont-Royal est fermée à la circulation
automobile… Je pense à la fameuse procession dans la Famille Plouffe de Roger
Lemelin tout y étais, Sacré-Cœur et fleurs, prêtre en soutane et cardinal comme
évêque de toute les couleurs. Je sais pas si les cyclistes font des promesses,
le Sacré-Cœur en faisait… Je les entends sur leurs bécanes, ils ont oublié l’histoire
et comme un troupeau ignare se garrochent dans leurs randonnées laïque, je
crois qu’à la fin y’a une grande messe musicale… Je sais pas ce qu’il aurait
fait là-dedans notre Guillaume Plouffe…Des processions religieuses voilà de
quoi étais fait notre Québec d’hier… On célèbre du pareil au même, perdus nos
prières qu’on a remplacé par des chansons, le Pater est quand même resté on le
récite discrètement… Souvenir d’une autre époque où on faisait du camping en
famille, un dimanche on s’était arrêté dans une église d’un village pour
assister à la messe, le prêtre dans son sermon avait mentionné notre présence…
La randonnée cycliste est terminée, le calme est revenu… Oui j’en faisait du
vélo avant que la maladie mentale fasse ses ravages, ce soir après cette
randonnée je sais pas si mes pairs vont finir ça dans un bar du quartier, la
nuit c’est un peu ça le désir de s’encanailler… Encore un autre souvenir où les
abbés étaient ultra-présent, c’était peut-être les espions du curé qui veillait
sur la famille, j’ai toujours été mêlé entre les abbés, les pères et les
frères, c’est vraiment d’une autre époque… Hé oui! On a prié pour moi, je suis
en rétablissement, je le dois peut-être à tous ceux qui prient… La circulation
automobile a recommencée, on a rangé nos revendications pour la bécane jusqu’à
l’année prochaine… J’aimerais bien qu’ils fassent une randonnée jusqu’à Québec
et à Ottawa… Je fais plus de vélo j’ai trop peur et j’aime pas assez le monde
pour participer à des féria comme celle-là… J’ai presque terminé, pense à la
randonnée Terrebonne- Hull que j’avais fait avec l’ami de Brossard y’a
longtemps, que de bons souvenirs. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine!!!
Bernard
P.S. En fait
j’ai deux amis à Brossard, un cycliste praticien ressource à la retraite et un
autre ingénieur à la retraite avec qui j’ai fait du vélo dans ma jeunesse.

Bonjour!
Bonsoir! Je suis ensommeillé dehors c’est frais et gris je voudrais faire de
belles métaphores comme les écrivains aguérris… Aujourd’hui c’est la navigation
et le port de San Francisco. L’ami commence sa traversée de l’atlantique
demain, il est brave… J’ai remarqué que les gens « cultivés » ne se
gènent pas pour utiliser les adverbes… J’écris gens, j’aime pas ça, c’est trop
populiste je devrais plutôt utiliser personnes je dis pas mes pairs, ce ne sont
pas eux. Je suis bien seul quand j’écris comme ça…Moi j’étais au bord du
pacifique et tout près des bateaux de pêche, l’ami va commencer par la rivière
Hudson et ensuite filer vers les Açores au Portugal. Je sais c’est mêlant, j’arrive
pas à écrire de belles poésie obscure que personne ne comprend mais qui vous
met tout à l’envers, loin de moi l’idée d’écrire comme un criminel… Quoi que
mon écriture n’est pas fine je la veux crû comme j’écris souvent… Quand j’écris
de cette manière j’arrive toujours à la même forme auto-dénigrante. Je m’en
veux, je vais me préparer un café, je crois que le poète radical utilisait un
dictionnaire médical pour moi pas de langage obscur juste le vocabulaire du
petit matin… J’aurais tant aimé être poète, trouver une belle phrase pour vous
dire que j’ai mangé du pâté de foi à l’ail et que j’ai soif comme un bédouin
dans le désert… J’ai rêvé que je retrouvais ma première flamme elle était avec
moi chez le patriarche j’étais tellement heureux de la voir, je crois qu’aujourd’hui
elle est décédée… Y’a pas de poésie dans la mort faut savoir vivre, je sais pas
comment vous dire autrement… Je gagnerai jamais de concours avec mon écriture,
la gouverneure générale a d’autre chats à fouetter, moi ce que je fouette c’est
la crème… J’ai redémarré le climatiseur, je sais vous préférez les poètes
écologiques dans la sueur de leurs chambres chauffé par le trop gros frigo pour
rafraichir la bière, on sue et ça dégoutte sur le tapis, on glisse sur le
clavier, c’est l’été… Vous vous croyez écologique parce que vous vous envoyez
dans la dalle de la bière artisanale au fond vous êtes alcoolique… Ça fait de
bon client pour la brasserie à la mode du coin… Vous faites l’intéressant
pourtant vous avez tout perdu, vous ne retrouvez personne restez seul et battu…
Tout à coup ça sent bon l’after-shave… Je veux pas vous monter de bateau, ma prose
est ordinaire… Je serais incapable d’enseigner quoi que ce soit à quiconque vous
voyez c’est très mauvais, pourtant je continue dans le vernaculaire, je veux
mon écriture d’ici… Encore une fois je suis dans la pourriture finale, rien d’édifiant
juste de l’écriture banale. C’est ma tâche de chaque jour, trouver la finale,
je pense à ma regretté sœur, vous me l’avez remémoré, je suis brisé… Voilà c’est
comme ça que je termine. Quelques mots de plus pour vous remercier de m’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je fais une indigestion j’ai mangé trop de biscuits, quand je vide des
boîtes comme ça je suis comme un enfant qu’on a privé. Je sais fallait m’arrêter
c’était pour mon bien, maintenant je les vides… Comme si j’avais été carencé…
Je me vois encore fouiller dans le garde-manger de la cuisine essayant d’attraper
quelques biscuits avant le souper assez pour me gâcher l’appétit et avoir des hauts le cœur… Après je disais j’ai
pas faim pour quelques heure plus tard me faire des tartines de beurre d’arachide,
À la maison fallait manger à l’heure sinon on passait sous la table, je vous écris ça et je bave… Je savais pas
vivre avec les années j’ai pas appris beaucoup de choses on s’est pas arrêter
pour m’expliquer, je dévalisais le garde-manger parce que j’étais trop
angoissé, je voulais me paralyser… Il pleut, j’ai démarré le climatiseur, j’aime
quand c’est frais… Jeudi soir comme toujours les bars et les tavernes sont
remplis, on s’y saoule allègrement entre copains… Les lieux ont changé mais ça
reste la même maudite bullshit alcoolique…
Avant, puisqu’il y eut un avant, je pouvais prendre le taxi et descendre dans
le bas de la ville pour boire à mon bar préféré, à la fin cochonnerie je
pouvais me vomir dessus et puer le rance on me jetais pas dehors, la belle
époque était terminé le bar étais sur le déclin… Tout près y’avait une maison
de thérapie analytique j’en soupçonne quelques un d’avoir péter les vitrines du
bar… Miroir, vitrine, éclairage et alcool les moments de détente artificiel, le
lendemain ont était vanné … La nuit avançait bientôt on aurais plus un rond en
tout cas plus moyen de jouer à Bukowsky toujours prisonnier de la folie
ordinaire, juste névrosé pas encore psychotique… Cette semaine j’ai croisé un
pair psychotique ça semble pas simple cette tension… C’est toujours mon thème
de prédilection… Le climatiseur viens d’arrêter… Je sors plus la nuit, fallait
être un peu tête folle pour répéter ces sorties toute les nuits… L’ivresse ça
fait combien de fois que je vous en parle, tous ceux qui se sont suicidé parce
qu’incapable de vivre sobre. Je crois qu’il y a une profonde blessure, une âme
blessée, amochée qui répète… On cherche de l’amour un peu partout même auprès
des serveurs et serveuses des grands bars… Je sais je me répète c’est pour
mieux me souvenir. L’ivresse c’est aussi la pornographie, les mauvaises valeurs,
l’argent sale qu’on veut laver… Je voulais plus vivre là-dedans… J’ai pas tous
vu mais j’aurai fait le tour… Cette nuit je termine dans la solitude et la
tristesse… La littérature est aussi dans les revues que l’on tiens d’une seule
main pour paraphraser le chanteur… Voilà! J’arrive à la chute, y’a un parfum d’ail,
comme toujours l’épilogue est difficile, je pense à la lecture comment on
associe ça à la folie, la maladie… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À
la prochaine je l’espère, au revoir et à bientôt!!!
Bernard