samedi 11 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Dimanche de fête des mères, on leurs en souhaite une heureuse… Viens de terminer la lecture d’un livre, une sorte de réquisitoire d’une mère qui a perdus un fils par suicide, il était schizophrène elle cherche un coupable semble qu’il a pas eu l’aide dont il avait besoin. C’est difficile écrire là-dessus quand on est soi- même au prise avec ce problème, moi j’ai choisi la voie du rétablissement, c’est pas facile y’a bien des choses qu’il faut accepter mais c’est mon chemin… Avec l’ami chargé de programmation à l’institut on se disait comment c’est encore difficile de parler de santé mentale… Le désir mortifère est moins présent… Cette souffrance schizophrénique on se demande d’où elle vient, des schizophrènes francs y’en a pas beaucoup, plusieurs souffrent comme résultat des abus qu’ils ont connus en enfance, c’est choses-là on ose pas les dire, paranoïaque oui! Quand on a pas eu l’aide demandé et qu’on resté seul dans la douleur… J’aime pas beaucoup ceux qui disent le jeune, je préfère quand on dis nos jeunes, à qui il faut porter une oreille attentive… Souvent ils sont à la rue parce qu’ils ont subis des abus dégueulasses, ils ne demandent qu’à mourir. C’est difficile faut les sauver malgré eux, comment faire quand ils ne croient plus en rien et que la vie tourne autour de la consommation de substances scrap de toute sorte, l’ami pairs-aidants me l’a dit c’est difficile, de l’aide on en veut que pour le chèque ensuite c’est bye-bye. Décidément ce thème-là me suis partout, tout ce qui est réduction des méfaits j’y crois pas, on les laisse mourir… L’abstinence me va bien même si parfois y’a des émotions dure à vivre… J’y suis plongé et j’en suis sortis une fois c’est suffisant… Le sommeil viens de me rattraper. Cette nuit je vous illustre ça avec un Golden Gates dans la bruine, décidément j’en suis pas revenus de ce voyage… Finalement mercredi passé j’ai enregistré une émission radio pour la saison prochaine, je lis encore mes textes mais c’est plus doux je m’y arrache plus le cœur… Il est pas encore minuit, j’aurai passé la nuit à vous écrire même si le psychiatre en chef dis que c’est pas bon d’écrire son senti… Je pense à mes départs en voyage seul, étrangement tout à coup y’a une délicieuse odeur de parfum européen, j’aime ça, ça me fait du bien. Bon c’est le dernier cinquième du texte… Souvenir de gens qui sont passé dans ma vie, je les ai laissé là j’étais en route pour l’enfer. Voilà! Il en reste plus beaucoup à écrire pour cette nuit, j’espère que mon écriture vous plait. La sirène d’une voiture de police se fait entendre… Pendant mon passage dans la folie j’avais oublié mes vrais amis. Chacun on a pris nos direction, la mienne c’était pas la bonne. Voilà! J’en suis maintenant à la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard






Au présent


Bonjour! Bonsoir! Bon! La semaine de santé mentale est terminée, grosse semaine j’ai fait ma part ça s’est terminé sur une belle rencontre, une personne que j’ai connue du temps de mon adolescence… Ça m’a fait vivre toute sortes d’émotions… J’ai dit ce que j’avais à dire bien que j’ai eu l’impression de m’être fait couper la parole, les schizophrènes paranoïde avec comorbidité on laisse pas parler ça longtemps… On a pas eu d’interaction personne a posé de question… J’ai parlé de ce qu’on appelle les bibliothèques vivantes, j’ai donné mon point de vue de livre sur ces échanges… J’ai fait de mon mieux… Le ciel semble lentement se dégager… Je sais pas pourquoi je suis triste, je retournerais bien en Californie, je vous illustre ça avec leurs drapeau… Les arbres ont éclos, les feuilles sont là, lentement ça deviens vert. Y’avait une jeune enragée sur le panel, elle écris des billets enflammés et s’étonne d’avoir des messages menaçant sur les réseau sociaux… Je pense à ces amis maintenant à la retraite qui ont tous fréquenté l’université, j’étais loin de là à la brasserie, eux étaient sérieux… Je crois que je vais me rabattre sur mon senti, je sais pas pourquoi je mets en question ce que je suis devenus… Cette semaine j’ai beaucoup parlé… Je pense aux amis de Brossard, ils connaissent aussi la personne que j’ai rencontré aujourd’hui… Je m’auto-stigmatiserai pas… Je fais ce que je peux avec ce que j’ai… Lentement je remonte la tête me sort de l’eau, il est un peu tard… J’ai hâte d’avoir des nouvelles du Recovery College… J’ai de la peine, de mauvais souvenirs d’amis qui n’en étaient pas, oublions ça… Je sais pas trop quoi vous raconter, j’ai mon logis je suis pas mal pris… Comme souvent je pense au bistro où j’avais mes habitudes, pas un ami là… Je réfléchis sur une prochaine destination le printemps prochain. Hier j’ai eu une répétition pour le théâtre, aujourd’hui encore à Concordia j’ai rencontré des spécialistes de la dramathérapie, je sais pas si c’est encore une histoire de grattage de bobo comme dirait l’ignorant, je sais pas je connais pas ça… Je sais pas pourquoi je me sent lourd, Ouais! Je suis pas mort c’est déjà ça, le samedi passe je veux pas tomber dans les mêmes thèmes de prédilection, quand je suis occupé je pense pas à en mourir à en finir. Je suis certainement pas si mauvais quand je parle devant un groupe quand j’ai finis ils applaudissent… Voilà j’approche de la chute, il était un peu tard pour commencer à écrire, je suis trop vieux je suis pas à l’affût de nouveaux mouvements, des nouvelles tendances. Comment terminer encore une fois cet après-midi, le soleil perce ça donne un peu d’esprit, riez pas c’est compliqué de terminer. On y va pour la conclusion l’épilogue, quelques mots encore perdez pas espoir. Comme toujours merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arriverderci!!! Ciao!!! Bye et goodbye!!!

Bernard

vendredi 10 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’étais heureux de me réveiller tout à l’heure, j’étais en plein cauchemar… Demain matin si tout va bien je participe à un panel dans une journée pour découvrir et voir autrement du mouvement santé mentale Québec… C’est ma dernière activité de la semaine, je vais parler des bibliothèques vivantes que d’autre appellent à livre ouvert… Lentement ont approche de la première au théâtre, j’ai peur qu’on se plante… La photo cette nuit c’est un câble car qu’il faut pas confondre avec un tramway, le câble car est tracté par un câble souterrain et conduit par un monsieur costaud qui serre et desserre la pince qui le fait avancer… J’ai lavé la vaisselle et me suis préparé un café… Vous voyez j’ai encore la tête à Frisco, l’esprit est plus peace and love que rock’n’roll… Ça y est je me suis rasé et j’ai pris une douche, ça fait du bien, j’aime bien le parfum d’after-shave… Quand je vais au Théâtre du Nouveau Monde je suis toujours étonné de voir comment le coin Saint-Laurent et Sainte-Catherine a changé on est plus dans les années quarante ce qu’on appelait le Red Light a disparu d’énormes buildings ont pris la place… J’écoute mon senti c’est le silence,  je suis content d’être passé au travers de ces deux répétitions cette semaine, le show devrait être pas mal… Je vous parlerai pas de ma vie sentimentale c’est le vide affectif profond… Une femme m’intéresse mais je crois que je l’intéresse pas, je suis pas plus avancé… Je commencerai pas cette longue plainte ce soir, côté stigma j’aime pas le regard méprisant de certaines personnes… Les jeunes hommes du refuge, fument du cannabis place Papineau, je crois que ce sont ceux qui ont pas trouvé de place, j’en ai vu un qui était psychotique et proche de la mort… J’étais heureux d’apprendre que mon lecteur technicien de la Rolls-Royce était chez sa douce à Québec, je les salut tous les deux… Ça semble plus sec dehors, toujours le souvenir d’avoir passé mes nuits au bar à essayer de faire taire la voix… Fallait tu être fou souvent après quelques jours je terminais ça à l’hôpital sur les antipsychotique … Je pense à ces femmes qui sont contre les médicaments, elles disent que c’est une béquille, une très mauvaise comparaison selon moi, comme si mère nature pouvait à elle seule soigner de graves maladies comme les psychoses schizophréniques, c’est long avant d’accepter qu’on est malade, les bipolaires  dans leurs phases down et mélancolique espèrent toujours que ça va revenir comme avant souvent ils gardent un bon souvenir du high qui leur permettais de fonctionner… J’aime pas beaucoup la comparaison avec le diabète on parle pas de sucre mais de synapses et neurones, c’est très différent… Je pense à ces comas hyper-glycémiques dans lequel on plongeait les malades à une certaine époque c’était drôlement plus violent que quelques cachets d’antipsychotique. Voilà c’est la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


jeudi 9 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! De retour ce soir, j’ai dormis, je sais pas ce que va me permettre mon senti. J’ai une autre répétition cet après-midi et demain matin je vais parler bibliothèque vivante à Concordia… Aujourd’hui il pleut, ça va verdir les arbres et les gazons… Les lecteurs de Brossard s’en vont bientôt en Provence c’est confirmé. Je suis heureux pour eux… Moi je pense à mon prochain départ mais pas avant le printemps prochain, j’en suis encore au souvenir de San Francisco… Avec l’été qui arrive les réunions et activités santé mentale vont diminuer. Je vous illustre ça avec un des nombreux tramway de San Francisco, y’en a des plus modernes mais les plus vieux viennent de villes qui voulait s’en débarrasser et que Frisco a récupéré… Semble que je vais avoir une autre travailleuse sociale, je suis gêné de vous écrire là-dessus, j’en ai besoin au cas où, rechute, psychose qui reviens, pour moi c’est assez difficile à porter soixante-deux ans et le besoin d’une travailleuse sociale, en tout cas elle seras là au cas où j’aurais besoin de ventiler comme ils disent. Le rétablissement! Je sais que plusieurs n’y croient pas, hier j’entendais quelqu’un nous traiter de pas bon pourtant j’essais de faire de mon mieux, une autre en sortant du théâtre disait ils l’ont pas vraiment sauf que c’est moi qui vais être sur scène pas elle et c’est moi qui va jouer avec mes collègues… J’ai hâte à la première… On a encore beaucoup de travail à faire dans le bon cœur et dans la bonne humeur. Je l’ai déjà dit je suis pas comédien mais j’essaye, la metteur en scène semble voir ce que je peux et ne peux pas faire… Cette année j’ai pas beaucoup écris pour la pièce, c’est plus un travail de jeux que je fais… Y’a un mot qui me viens dans la tête, rigoureux, faut que je sois rigoureux… Ouais! Je reviens au rétablissement, y’a des années que j’ai été hospitalisé, la schizophrénie semble s’être pausé. Je vais essayer de vous expliquer cet espèce de transfert que je faisais avec les intervenantes, elle vivait la folie de neuf à cinq et rentrais chez elle moi je restais et je reste encore prisonnier  de cette univers, je crois pas qu’elles auraient amené du travail à la maison, j’aurai passé ma vie à me battre contre la stigmatisation psychiatrique… Je pense que mourir à vingt-trois ans par suicide c’est tôt, j’ai bien fait de demander de l’aide… J’écoute ce que dis mon cœur, j’essais d’être authentique même si par écris c’est plus difficile… Demain la semaine de la santé mentale se termine, les journées annuelles étaient moins fréquenté… Je suis presque à la chute reste que quelques mots à vous écrire, vos commentaires sont toujours apprécié, lentement j’y arrive, je suis heureux d’avoir encore pu vous écrire, j’espère que ça vous à plut. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je crois qu’il y en auras d’autre, à la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore debout en pleine nuit, devant chez moi y’a  une intervention policière. Aujourd’hui en après-midi c’est une répétition au théâtre du Nouveau Monde. Je salut et remercie les lecteurs de Brossard pour leurs commentaires. Ils s’en vont bientôt en Provence je crois… Samedi au mouvement santé mentale Québec je vais parler de stratégies de contact et de stigmatisation, on veut entendre un « vrai malade » un vrai « fou » c’est une semaine chargée jusqu’à maintenant ça va… Hier je suis allé enregistrer un segment de l’émission de radio Folie Douce, j’ai parlé de mon voyage à San Francisco et fait une lecture du texte que j’y ai écris https://legoulag.blogspot.com/2019/04/schizophrenique-san-francisco.html  que vous pouvez lire ici. Je vais illustrer ici avec une photo de voyage inédite. J’ai bien aimé revoir les gars de la radio et aussi la jolie Marjolaine… C’est la nuit de mercredi à jeudi, je vais revenir avec mon senti, les gens semblent avoir aimé mes interventions aux différents ateliers, je m’auto-stigmatiserai pas ici… On semble avoir touché des cordes sensibles avec les différentes interventions… Je me dévoile toujours dans le but d’aider de donner de l’espoir, changé le discours négatifs qu’on entend toujours dans les médias… Hier je cherchais le manuscrit du texte de voyage, je me suis finalement souvenus que je l’ai écrit dans un cahier de notes un calepin… Le stigma et les voix c’est pas évident pour moi c’est une voix toujours la même qui fluctue à différents moments. Je réussis à la contrôler par contre le stigma lui viens de l’extérieur, avec les gens qui ont une opinion très tranché sur la santé mentale souvent on me traite de pas bon… Je racontais que maintenant pour moi l’opinion des gens est moins importante mais que je me dois de donner l’exemple pour mes pairs. Souvent dans l’opinion des gens les groupes d’entraide ça sert juste à se « gratter le bobo » c’est gens-là semblent pas croire que la parole libère, on y a des échanges très constructifs, pour le moment j’ai ouvert un sac de biscuits… Je pense à la chanson « California dreamin » https://www.youtube.com/watch?v=3kcmwXUdDCE  les hippies auront marqué le siècle sans qu’on en parle trop trop, la culture pop je crois que ça été inventé à cette époque, les adolescents avaient tous des héros qui venaient de cette culture de masse… Là je suis bien loin de mon senti. Le sommeil viens de me rattraper, je termine ce texte et je vais me coucher pour rêver. Je vais essayer d’être en forme pour cet après-midi… Cette nuit tout est calme, y’a moins de voitures qui passent, juste la police et son intervention un peu plus tôt… Encore quelques mots pour terminer, arriver à la chute, j’ai le senti engourdis je pense à cette femme rencontré hier pendant le livre ouvert, j’ai raconté mon parcours et elle a finis par dire qu’elle prenait des médicaments et qu’elle voulait arrêter, je lui ai souhaité bon courage!



Bernard

mardi 7 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Semaine intensive mais les gens sont agréables. Aujourd’hui on parle des stratégies contact et de la stigmatisation… Ce seras difficile d’en parler parfois je vie ça comme des hallucinations… Je vais aussi faire le livre et raconter un peu de mon histoire à qui m’emprunteras… Je dois être là ce matin à dix heure, me suis préparé un café… Suis triste pour une amie qui fait des changements dans sa vie quand c’est pas le moment je crois… Cet après-midi je vais faire quelques courses il me reste plus grand-chose à manger… Hier j’assistais à une conférence et j’ai remarqué l’omniprésence des téléphones intelligents des tablettes électroniques aussi, les gens écoutent pas ils vont sur leurs tablettes. Je sais pas pourquoi je pense au Fillmore West et au Fillmore East de douce mémoire deux salles de spectacle mythique, là East où les Allman Brothers y avait joué la quintessence du concert rock… Les journées annuelles de santé mentale c’est pas nécessairement ce qu’il y a de plus rock… Je vous illustre ça avec le nom de la rue écris dans le ciment de San Francisco. Je pense et remercie mon lecteur assidu de Brossard, je suis heureux qu’il me lise… Hier j’ai parlé de mon implication théâtrale avec le Théâtre du Nouveau Monde,  les gens ont aimé ça… Ce matin je dis encore quelques mots pour parler de stigmatisation, ce soir je parle de mon dernier voyage, à la radio… Le bonhomme est occupé… Je pense au dévoilement qui va parfois de pair avec la stigmatisation, aujourd’hui j’ai deux sujets et deux endroits où parler pourtant je crois pas être verbomoteur… Les souvenirs sont très présent, je sais pas comment je faisais pour vivre avant, la femme avec qui je vivais qui me stigmatisais en me traitant de profiteur de paresseux et d’autre choses plus vulgaires, elle se rendait pas compte que j’étais très malade. J’ai quand même eu de la difficulté à la quitter… J’étais responsable de mon malheur, tout ce que je voulais c’est une adresse pour recevoir le chèque. Je me stigmatiserai pas cette nuit, ce temps-là est finis ça fait plus de trente ans, j’ai appris la vie et la ville… De son vivant le patriarche parlais souvent du temps où il travaillait dans le bois, c’est là qu’il avait connu la matriarche je crois… Moi j’ai des souvenirs malheureux de banlieue… Je pense aux gars de la gang… Mes parents avaient comme histoire l’immense territoire des travailleurs  forestiers le bois et les premières scies mécaniques… C’était mythique pour les enfants qu’on était cet univers, je pouvais pas bâtir aussi fort, tout ce que je voyais c’est l’univers « underground » urbain. La ville a toujours eu ses règles, ses immigrants, ses nouveaux habitants… J’étais pauvre je savais pas où m’installer j’étais pas de la génération qui serait plus prospère que son père… Voilà! Je suis à la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

lundi 6 mai 2019

Au présent


Bonsoir! Bon jour! On attendait le beau temps on est servis… Aujourd’hui, je prends pour acquis que vous allez lire ça mardi, je parle de mon expérience théâtrale au Théâtre du Nouveau Monde dans le cadre des journées annuelles de santé mentale… La directrice, la très gentille médiatrice culturelle et une collègue sont aussi dans le même panel… Hier au groupe d’entraide j’ai du intervenir pour explique à un participant de pas y aller trop fort avec Jésus-Christ, que ça indisposait des personnes, chacun à sa spiritualité où pas… Je vais vous illustrer ça paradoxalement avec une jolie petite Église de San Francisco. Je reviens à mon senti, j’ai dormis un petit peu, je suis fébrile et nerveux un peu comme mon lecteur technicien à la Rolls-Royce quand il part pour la pêche…. Assister aux journées annuelles de santé mentale ça demande presque autant de document que pour prendre l’avion… Je sais pas si je me rétablis parce que je fais tout ça ou si je fais tout ça parce que je me rétablis? Ouais! Cette semaine j’ai encore trois rencontres dans des ateliers et deux répétitions au théâtre, assez chargé comme semaine… J’arrive pas à croire que je fais tout ça, si vous me demandez pourquoi c’est pour combattre la stigmatisation sous toutes ses formes. Je dois être irréprochable si je vais comme ça en avant… J’avance lentement dans cette écriture ou il est toujours question de mon senti, parfois devant chez moi y’a des gars qui passent en gueulant, ça me rappelle tous ces métiers qui n’existent plus glacier, boulanger qui livrais le pain à la maison, laitier qui laissait des pintes de lait, affuteur de couteau tout ça c’est disparus… Souvenir de l’ami Michel qui avait commencé avec une route de journaux pour des années plus tard terminé avec une run de pain… Cette nuit j’essais de me rappeler San Francisco quelque voyage que l’on fasse on ne ramène toujours que des souvenirs… Cette nuit dehors les gars dorment pas, ils vont essayer de trouver de l’argent pour se geler avec cette température on peut rester sur un banc de parc et c’est pas mal… Encore là-dedans! J’en sortirai jamais peut-être parce qu’au centre-ville les itinérants sont omniprésents et que malgré tout c’était mon monde d’avant… J’ai hâte de parler, l’ami m’a dis qu’il avait confiance que j’allais réussir. Je pense à ce que je vais dire je vous le raconte pas ici… Je viens de manger un Mae West c’est un des petits plaisirs de la vie… J’ai presque terminé pour ce soir, les yeux me ferment, j’ai sommeil, je vais arriver à la chute il est un peu tôt dans le texte pour en parler, y’a pas de morale à cette « histoire » c’est juste un gars qui se débat avec les mots et n’arrive pas à écrire de façon linéaire. Je cesse et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! L’épilogue c’est à peu près ça. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard