Bonsoir!
Bonjour! Dimanche de fête des mères, on leurs en souhaite une heureuse… Viens
de terminer la lecture d’un livre, une sorte de réquisitoire d’une mère qui a
perdus un fils par suicide, il était schizophrène elle cherche un coupable
semble qu’il a pas eu l’aide dont il avait besoin. C’est difficile écrire
là-dessus quand on est soi- même au prise avec ce problème, moi j’ai choisi la
voie du rétablissement, c’est pas facile y’a bien des choses qu’il faut
accepter mais c’est mon chemin… Avec l’ami chargé de programmation à l’institut
on se disait comment c’est encore difficile de parler de santé mentale… Le
désir mortifère est moins présent… Cette souffrance schizophrénique on se
demande d’où elle vient, des schizophrènes francs y’en a pas beaucoup, plusieurs
souffrent comme résultat des abus qu’ils ont connus en enfance, c’est choses-là
on ose pas les dire, paranoïaque oui! Quand on a pas eu l’aide demandé et qu’on
resté seul dans la douleur… J’aime pas beaucoup ceux qui disent le jeune, je
préfère quand on dis nos jeunes, à qui il faut porter une oreille attentive…
Souvent ils sont à la rue parce qu’ils ont subis des abus dégueulasses, ils ne
demandent qu’à mourir. C’est difficile faut les sauver malgré eux, comment
faire quand ils ne croient plus en rien et que la vie tourne autour de la
consommation de substances scrap de toute sorte, l’ami pairs-aidants me l’a dit
c’est difficile, de l’aide on en veut que pour le chèque ensuite c’est bye-bye.
Décidément ce thème-là me suis partout, tout ce qui est réduction des méfaits j’y
crois pas, on les laisse mourir… L’abstinence me va bien même si parfois y’a
des émotions dure à vivre… J’y suis plongé et j’en suis sortis une fois c’est
suffisant… Le sommeil viens de me rattraper. Cette nuit je vous illustre ça
avec un Golden Gates dans la bruine, décidément j’en suis pas revenus de ce
voyage… Finalement mercredi passé j’ai enregistré une émission radio pour la
saison prochaine, je lis encore mes textes mais c’est plus doux je m’y arrache
plus le cœur… Il est pas encore minuit, j’aurai passé la nuit à vous écrire
même si le psychiatre en chef dis que c’est pas bon d’écrire son senti… Je
pense à mes départs en voyage seul, étrangement tout à coup y’a une délicieuse
odeur de parfum européen, j’aime ça, ça me fait du bien. Bon c’est le dernier
cinquième du texte… Souvenir de gens qui sont passé dans ma vie, je les ai
laissé là j’étais en route pour l’enfer. Voilà! Il en reste plus beaucoup à
écrire pour cette nuit, j’espère que mon écriture vous plait. La sirène d’une
voiture de police se fait entendre… Pendant mon passage dans la folie j’avais
oublié mes vrais amis. Chacun on a pris nos direction, la mienne c’était pas la
bonne. Voilà! J’en suis maintenant à la chute, comme toujours je vous remercie
d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! Bon! La semaine de santé mentale est terminée, grosse semaine j’ai
fait ma part ça s’est terminé sur une belle rencontre, une personne que j’ai
connue du temps de mon adolescence… Ça m’a fait vivre toute sortes d’émotions…
J’ai dit ce que j’avais à dire bien que j’ai eu l’impression de m’être fait
couper la parole, les schizophrènes paranoïde avec comorbidité on laisse pas
parler ça longtemps… On a pas eu d’interaction personne a posé de question… J’ai
parlé de ce qu’on appelle les bibliothèques vivantes, j’ai donné mon point de
vue de livre sur ces échanges… J’ai fait de mon mieux… Le ciel semble lentement
se dégager… Je sais pas pourquoi je suis triste, je retournerais bien en
Californie, je vous illustre ça avec leurs drapeau… Les arbres ont éclos, les
feuilles sont là, lentement ça deviens vert. Y’avait une jeune enragée sur le
panel, elle écris des billets enflammés et s’étonne d’avoir des messages
menaçant sur les réseau sociaux… Je pense à ces amis maintenant à la retraite
qui ont tous fréquenté l’université, j’étais loin de là à la brasserie, eux
étaient sérieux… Je crois que je vais me rabattre sur mon senti, je sais pas
pourquoi je mets en question ce que je suis devenus… Cette semaine j’ai
beaucoup parlé… Je pense aux amis de Brossard, ils connaissent aussi la personne
que j’ai rencontré aujourd’hui… Je m’auto-stigmatiserai pas… Je fais ce que je
peux avec ce que j’ai… Lentement je remonte la tête me sort de l’eau, il est un
peu tard… J’ai hâte d’avoir des nouvelles du Recovery College… J’ai de la
peine, de mauvais souvenirs d’amis qui n’en étaient pas, oublions ça… Je sais
pas trop quoi vous raconter, j’ai mon logis je suis pas mal pris… Comme souvent
je pense au bistro où j’avais mes habitudes, pas un ami là… Je réfléchis sur
une prochaine destination le printemps prochain. Hier j’ai eu une répétition
pour le théâtre, aujourd’hui encore à Concordia j’ai rencontré des spécialistes
de la dramathérapie, je sais pas si c’est encore une histoire de grattage de
bobo comme dirait l’ignorant, je sais pas je connais pas ça… Je sais pas
pourquoi je me sent lourd, Ouais! Je suis pas mort c’est déjà ça, le samedi
passe je veux pas tomber dans les mêmes thèmes de prédilection, quand je suis
occupé je pense pas à en mourir à en finir. Je suis certainement pas si mauvais
quand je parle devant un groupe quand j’ai finis ils applaudissent… Voilà j’approche
de la chute, il était un peu tard pour commencer à écrire, je suis trop vieux
je suis pas à l’affût de nouveaux mouvements, des nouvelles tendances. Comment
terminer encore une fois cet après-midi, le soleil perce ça donne un peu d’esprit,
riez pas c’est compliqué de terminer. On y va pour la conclusion l’épilogue,
quelques mots encore perdez pas espoir. Comme toujours merci d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Arriverderci!!! Ciao!!! Bye et goodbye!!!
Bonsoir! Bonjour!
J’étais heureux de me réveiller tout à l’heure, j’étais en plein cauchemar…
Demain matin si tout va bien je participe à un panel dans une journée pour
découvrir et voir autrement du mouvement santé mentale Québec… C’est ma
dernière activité de la semaine, je vais parler des bibliothèques vivantes que
d’autre appellent à livre ouvert… Lentement ont approche de la première au
théâtre, j’ai peur qu’on se plante… La photo cette nuit c’est un câble car qu’il
faut pas confondre avec un tramway, le câble car est tracté par un câble
souterrain et conduit par un monsieur costaud qui serre et desserre la pince
qui le fait avancer… J’ai lavé la vaisselle et me suis préparé un café… Vous
voyez j’ai encore la tête à Frisco, l’esprit est plus peace and love que rock’n’roll…
Ça y est je me suis rasé et j’ai pris une douche, ça fait du bien, j’aime bien
le parfum d’after-shave… Quand je vais au Théâtre du Nouveau Monde je suis
toujours étonné de voir comment le coin Saint-Laurent et Sainte-Catherine a
changé on est plus dans les années quarante ce qu’on appelait le Red Light a
disparu d’énormes buildings ont pris la place… J’écoute mon senti c’est le
silence,je suis content d’être passé au
travers de ces deux répétitions cette semaine, le show devrait être pas mal… Je
vous parlerai pas de ma vie sentimentale c’est le vide affectif profond… Une
femme m’intéresse mais je crois que je l’intéresse pas, je suis pas plus avancé…
Je commencerai pas cette longue plainte ce soir, côté stigma j’aime pas le
regard méprisant de certaines personnes… Les jeunes hommes du refuge, fument du
cannabis place Papineau, je crois que ce sont ceux qui ont pas trouvé de place,
j’en ai vu un qui était psychotique et proche de la mort… J’étais heureux d’apprendre
que mon lecteur technicien de la Rolls-Royce était chez sa douce à Québec, je
les salut tous les deux… Ça semble plus sec dehors, toujours le souvenir d’avoir
passé mes nuits au bar à essayer de faire taire la voix… Fallait tu être fou
souvent après quelques jours je terminais ça à l’hôpital sur les antipsychotique
… Je pense à ces femmes qui sont contre les médicaments, elles disent que c’est
une béquille, une très mauvaise comparaison selon moi, comme si mère nature
pouvait à elle seule soigner de graves maladies comme les psychoses
schizophréniques, c’est long avant d’accepter qu’on est malade, les bipolaires dans leurs phases down et mélancolique
espèrent toujours que ça va revenir comme avant souvent ils gardent un bon
souvenir du high qui leur permettais de fonctionner… J’aime pas beaucoup la
comparaison avec le diabète on parle pas de sucre mais de synapses et neurones,
c’est très différent… Je pense à ces comas hyper-glycémiques dans lequel on
plongeait les malades à une certaine époque c’était drôlement plus violent que
quelques cachets d’antipsychotique. Voilà c’est la chute, comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bonsoir! Bonjour!
De retour ce soir, j’ai dormis, je sais pas ce que va me permettre mon senti. J’ai
une autre répétition cet après-midi et demain matin je vais parler bibliothèque
vivante à Concordia… Aujourd’hui il pleut, ça va verdir les arbres et les
gazons… Les lecteurs de Brossard s’en vont bientôt en Provence c’est confirmé.
Je suis heureux pour eux… Moi je pense à mon prochain départ mais pas avant le
printemps prochain, j’en suis encore au souvenir de San Francisco… Avec l’été
qui arrive les réunions et activités santé mentale vont diminuer. Je vous
illustre ça avec un des nombreux tramway de San Francisco, y’en a des plus
modernes mais les plus vieux viennent de villes qui voulait s’en débarrasser et
que Frisco a récupéré… Semble que je vais avoir une autre travailleuse sociale,
je suis gêné de vous écrire là-dessus, j’en ai besoin au cas où, rechute,
psychose qui reviens, pour moi c’est assez difficile à porter soixante-deux ans
et le besoin d’une travailleuse sociale, en tout cas elle seras là au cas où j’aurais
besoin de ventiler comme ils disent. Le rétablissement! Je sais que plusieurs n’y
croient pas, hier j’entendais quelqu’un nous traiter de pas bon pourtant j’essais
de faire de mon mieux, une autre en sortant du théâtre disait ils l’ont pas
vraiment sauf que c’est moi qui vais être sur scène pas elle et c’est moi qui
va jouer avec mes collègues… J’ai hâte à la première… On a encore beaucoup de
travail à faire dans le bon cœur et dans la bonne humeur. Je l’ai déjà dit je
suis pas comédien mais j’essaye, la metteur en scène semble voir ce que je peux
et ne peux pas faire… Cette année j’ai pas beaucoup écris pour la pièce, c’est
plus un travail de jeux que je fais… Y’a un mot qui me viens dans la tête,
rigoureux, faut que je sois rigoureux… Ouais! Je reviens au rétablissement, y’a
des années que j’ai été hospitalisé, la schizophrénie semble s’être pausé. Je
vais essayer de vous expliquer cet espèce de transfert que je faisais avec les
intervenantes, elle vivait la folie de neuf à cinq et rentrais chez elle moi je
restais et je reste encore prisonnierde
cette univers, je crois pas qu’elles auraient amené du travail à la maison, j’aurai
passé ma vie à me battre contre la stigmatisation psychiatrique… Je pense que mourir
à vingt-trois ans par suicide c’est tôt, j’ai bien fait de demander de l’aide…
J’écoute ce que dis mon cœur, j’essais d’être authentique même si par écris c’est
plus difficile… Demain la semaine de la santé mentale se termine, les journées
annuelles étaient moins fréquenté… Je suis presque à la chute reste que quelques
mots à vous écrire, vos commentaires sont toujours apprécié, lentement j’y
arrive, je suis heureux d’avoir encore pu vous écrire, j’espère que ça vous à
plut. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je crois qu’il y
en auras d’autre, à la prochaine j’espère!!!
Bonsoir!
Bonjour! Me voilà encore debout en pleine nuit, devant chez moi y’aune intervention policière. Aujourd’hui en
après-midi c’est une répétition au théâtre du Nouveau Monde. Je salut et
remercie les lecteurs de Brossard pour leurs commentaires. Ils s’en vont
bientôt en Provence je crois… Samedi au mouvement santé mentale Québec je vais
parler de stratégies de contact et de stigmatisation, on veut entendre un « vrai
malade » un vrai « fou » c’est une semaine chargée jusqu’à
maintenant ça va… Hier je suis allé enregistrer un segment de l’émission de
radio Folie Douce, j’ai parlé de mon voyage à San Francisco et fait une lecture
du texte que j’y ai écris https://legoulag.blogspot.com/2019/04/schizophrenique-san-francisco.htmlque vous pouvez lire ici. Je vais illustrer
ici avec une photo de voyage inédite. J’ai bien aimé revoir les gars de la
radio et aussi la jolie Marjolaine… C’est la nuit de mercredi à jeudi, je vais
revenir avec mon senti, les gens semblent avoir aimé mes interventions aux
différents ateliers, je m’auto-stigmatiserai pas ici… On semble avoir touché
des cordes sensibles avec les différentes interventions… Je me dévoile toujours
dans le but d’aider de donner de l’espoir, changé le discours négatifs qu’on entend
toujours dans les médias… Hier je cherchais le manuscrit du texte de voyage, je
me suis finalement souvenus que je l’ai écrit dans un cahier de notes un calepin…
Le stigma et les voix c’est pas évident pour moi c’est une voix toujours la
même qui fluctue à différents moments. Je réussis à la contrôler par contre le
stigma lui viens de l’extérieur, avec les gens qui ont une opinion très tranché
sur la santé mentale souvent on me traite de pas bon… Je racontais que
maintenant pour moi l’opinion des gens est moins importante mais que je me dois
de donner l’exemple pour mes pairs. Souvent dans l’opinion des gens les groupes
d’entraide ça sert juste à se « gratter le bobo » c’est gens-là
semblent pas croire que la parole libère, on y a des échanges très constructifs,
pour le moment j’ai ouvert un sac de biscuits… Je pense à la chanson « California
dreamin » https://www.youtube.com/watch?v=3kcmwXUdDCEles hippies auront marqué le siècle sans qu’on
en parle trop trop, la culture pop je crois que ça été inventé à cette époque,
les adolescents avaient tous des héros qui venaient de cette culture de masse…
Là je suis bien loin de mon senti. Le sommeil viens de me rattraper, je termine
ce texte et je vais me coucher pour rêver. Je vais essayer d’être en forme pour
cet après-midi… Cette nuit tout est calme, y’a moins de voitures qui passent,
juste la police et son intervention un peu plus tôt… Encore quelques mots pour
terminer, arriver à la chute, j’ai le senti engourdis je pense à cette femme
rencontré hier pendant le livre ouvert, j’ai raconté mon parcours et elle a
finis par dire qu’elle prenait des médicaments et qu’elle voulait arrêter, je
lui ai souhaité bon courage!
Bonsoir!
Bonjour! Semaine intensive mais les gens sont agréables. Aujourd’hui on parle
des stratégies contact et de la stigmatisation… Ce seras difficile d’en parler
parfois je vie ça comme des hallucinations… Je vais aussi faire le livre et
raconter un peu de mon histoire à qui m’emprunteras… Je dois être là ce matin à
dix heure, me suis préparé un café… Suis triste pour une amie qui fait des
changements dans sa vie quand c’est pas le moment je crois… Cet après-midi je
vais faire quelques courses il me reste plus grand-chose à manger… Hier j’assistais
à une conférence et j’ai remarqué l’omniprésence des téléphones intelligents
des tablettes électroniques aussi, les gens écoutent pas ils vont sur leurs tablettes.
Je sais pas pourquoi je pense au Fillmore West et au Fillmore East de douce
mémoire deux salles de spectacle mythique, là East où les Allman Brothers y
avait joué la quintessence du concert rock… Les journées annuelles de santé
mentale c’est pas nécessairement ce qu’il y a de plus rock… Je vous illustre ça
avec le nom de la rue écris dans le ciment de San Francisco. Je pense et
remercie mon lecteur assidu de Brossard, je suis heureux qu’il me lise… Hier j’ai
parlé de mon implication théâtrale avec le Théâtre du Nouveau Monde,les gens ont aimé ça… Ce matin je dis encore
quelques mots pour parler de stigmatisation, ce soir je parle de mon dernier
voyage, à la radio… Le bonhomme est occupé… Je pense au dévoilement qui va
parfois de pair avec la stigmatisation, aujourd’hui j’ai deux sujets et deux
endroits où parler pourtant je crois pas être verbomoteur… Les souvenirs sont
très présent, je sais pas comment je faisais pour vivre avant, la femme avec
qui je vivais qui me stigmatisais en me traitant de profiteur de paresseux et d’autre
choses plus vulgaires, elle se rendait pas compte que j’étais très malade. J’ai
quand même eu de la difficulté à la quitter… J’étais responsable de mon
malheur, tout ce que je voulais c’est une adresse pour recevoir le chèque. Je
me stigmatiserai pas cette nuit, ce temps-là est finis ça fait plus de trente
ans, j’ai appris la vie et la ville… De son vivant le patriarche parlais souvent
du temps où il travaillait dans le bois, c’est là qu’il avait connu la
matriarche je crois… Moi j’ai des souvenirs malheureux de banlieue… Je pense aux
gars de la gang… Mes parents avaient comme histoire l’immense territoire des
travailleurs forestiers le bois et les
premières scies mécaniques… C’était mythique pour les enfants qu’on était cet univers,
je pouvais pas bâtir aussi fort, tout ce que je voyais c’est l’univers « underground »
urbain. La ville a toujours eu ses règles, ses immigrants, ses nouveaux habitants…
J’étais pauvre je savais pas où m’installer j’étais pas de la génération qui
serait plus prospère que son père… Voilà! Je suis à la chute comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bonsoir! Bon
jour! On attendait le beau temps on est servis… Aujourd’hui, je prends pour acquis
que vous allez lire ça mardi, je parle de mon expérience théâtrale au
Théâtre du Nouveau Monde dans le cadre des journées annuelles de santé mentale…
La directrice, la très gentille médiatrice culturelle et une collègue sont
aussi dans le même panel… Hier au groupe d’entraide j’ai du intervenir pour
explique à un participant de pas y aller trop fort avec Jésus-Christ, que ça
indisposait des personnes, chacun à sa spiritualité où pas… Je vais vous
illustrer ça paradoxalement avec une jolie petite Église de San Francisco. Je
reviens à mon senti, j’ai dormis un petit peu, je suis fébrile et nerveux un
peu comme mon lecteur technicien à la Rolls-Royce quand il part pour la pêche….
Assister aux journées annuelles de santé mentale ça demande presque autant de
document que pour prendre l’avion… Je sais pas si je me rétablis parce que je
fais tout ça ou si je fais tout ça parce que je me rétablis? Ouais! Cette
semaine j’ai encore trois rencontres dans des ateliers et deux répétitions au
théâtre, assez chargé comme semaine… J’arrive pas à croire que je fais tout ça,
si vous me demandez pourquoi c’est pour combattre la stigmatisation sous toutes
ses formes. Je dois être irréprochable si je vais comme ça en avant… J’avance
lentement dans cette écriture ou il est toujours question de mon senti, parfois
devant chez moi y’a des gars qui passent en gueulant, ça me rappelle tous ces
métiers qui n’existent plus glacier, boulanger qui livrais le pain à la maison,
laitier qui laissait des pintes de lait, affuteur de couteau tout ça c’est
disparus… Souvenir de l’ami Michel qui avait commencé avec une route de journaux
pour des années plus tard terminé avec une run de pain… Cette nuit j’essais de me
rappeler San Francisco quelque voyage que l’on fasse on ne ramène toujours que
des souvenirs… Cette nuit dehors les gars dorment pas, ils vont essayer de
trouver de l’argent pour se geler avec cette température on peut rester sur un
banc de parc et c’est pas mal… Encore là-dedans! J’en sortirai jamais peut-être
parce qu’au centre-ville les itinérants sont omniprésents et que malgré tout c’était
mon monde d’avant… J’ai hâte de parler, l’ami m’a dis qu’il avait confiance que
j’allais réussir. Je pense à ce que je vais dire je vous le raconte pas ici… Je
viens de manger un Mae West c’est un des petits plaisirs de la vie… J’ai
presque terminé pour ce soir, les yeux me ferment, j’ai sommeil, je vais
arriver à la chute il est un peu tôt dans le texte pour en parler, y’a pas de
morale à cette « histoire » c’est juste un gars qui se débat avec les
mots et n’arrive pas à écrire de façon linéaire. Je cesse et comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! L’épilogue c’est à peu près ça. À la
prochaine j’espère!!! Ciao!!!