dimanche 3 février 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Les Patriotes de la Nouvelle Angleterre ont gagné le super Bowl avec une défensive très efficace qui n’a accordé que trois points et une attaque qui a marqué un touché suite à une remontée du terrain pas banale avec deux joueurs d’exception comme Gronkowsky et Edleman le demi Sonny Michel a aussi été exceptionnel. Je les nommerai pas tous l’équipe a été excellente. Je sais pas pourquoi quand le match s’est terminé je suis tombé dans l’angoisse en pensant à mon voyage à San Francisco.  Au hockey l’équipe locale a gagné en période supplémentaire, ça faisait un dimanche sport de salon, mais le matin je suis revenus de chez mon lecteur sclérosé en marchant ça m’a fait beaucoup de bien je vais m’y remettre sérieusement à la marche… Je sais pas si mes snowbirds sont arrivés à Houston, ils vont y passer quelques jours en route pour l’Arizona. Nous sommes déjà le quatre février, le mois avance ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide, je crois qu’on va discuter d’implication dans les comités. J’ai dormis un peu, maintenant je suis réveillé, je pense à mon senti je vois les mandalas de Jung c’est le côté santé mentale pour aujourd’hui… Jung! Je crois qu’il était nazi son œuvre à été surpassé pas le maitre Freud, Sigmund, c’est pour ça que j’écris mettre au monde mon inconscient, c’est pas facile on a pas toujours de belles choses à écrire, l’inconscient est parfois très très fou… C’est le propre de son être, ne pas se laisser dire où écrire… Ce matin je souffle comme une baleine au milieu du fleuve, parait qu’elles peuvent apprendre plusieurs langages… Souvenir de ces motards arborant des décorations nazi c’était à faire peur… Ils pilotaient de grosses motos, des américaines symbole républicain, deux cylindres en V souvent admiré… Je me souviens d’une ride difficile assis à l’arrière d’une Harley sur l’aile et sur un bout de siège on s’étais rendu dans le Vermont pour acheter des pneus de moto moins chers.  Hier à la télé pendant le match ils ont dis combien gagnais le quart-arrière des Patriotes, une fortune, une vrai fortune en espérant qu’il finisse pas comme le demi O.J. Simpson… Je sais pas trop ce que ça veux dire quand ils disent que les joueurs gagnent des millions mais que c’est pas garantie. Comme symbole américain y’a aussi la moto Indian, du vintage… Me suis préparé un autre café… Moi j’étais pas un motard, juste un hippies qui va aller voir à quoi ressemble les lieux de la contre-culture de San Francisco, je sais ça fait longtemps que ça a disparus mais ce voyage c’est un pèlerinage… Je remonte à la source de la « culture » américaine. Mon blogue cette nuit il est très États-Unis-d’Amérique… Un petit peu moins que deux mois et j’y serai… Je suis content que les patriotes ais gagné. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
 

samedi 2 février 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’est la grand messe américaine du SuperBowl, pour les amateurs de publicités on va en voir de nouvelles sur les chaines américaines. La journée va être longue le match est en soirée, ça va donner le temps de reviser le livre de jeux. Je me suis toujours demandé comment on se sentais avant de jouer un match de championnat américaine contre nationale… J’ai des problèmes pour régler ma facture de téléphone, je déteste quand ces choses-là arrivent… Je change de propos j’essais de figurer mon arrivée à San Francisco pendant ce temps-là je suis pas dans mon moment présent… Aujourd’hui je crois que les snowbirds s’en vont à Houston… Souvenir de longs moments passés au bar, je téléphonais au copain qui me disait si t’est là j’y vais pas, j’étais trop saoul pour comprendre… Y’a quelque chose de suicidaire dans le mode de vie rock’n’roll… Y’en à plusieurs qui sont pas passés au travers… Le superbowl c’est comme chez les romains, du pain et des jeux… Je me souviens plus des niaiseries que je pouvais raconter entre deux bouteilles de bière et quelques stepettes sur la piste de danse avec l’alcool je faisait toujours la même chose… Ce que j’écris c’est une longue énumération des problèmes que pouvaient m’occasionner l’alcool, y’a quelqu’un qui m’a envoyé un vidéo d’une blessure d’où on sort la merde c’est dégueulasse. J’ai envie de tout sacrer ça là, j’y crois plus à l’écriture mais je vais quand même essayer de persévérer… Ça aussi c’est un jour à la fois. J’espère que le voyage en vacances va me sortir de ma routine, un baroudeur disait que c’est partout pareil, de l’eau de la terre et des hommes sans pensés à tous ces monuments érigés par l’humanité… Je ne sais pas! Je me vois pas sexagénaire encore et toujours au même endroit à cuver mon alcool, y’a beaucoup de ces bars qui ont fermés c’était l’affaire d’une génération. Souvenir encore de cet écrivain alcoolique actif qui se vantais d’être suivis par un psychiatre spécialiste très connus de l’addictologie. Il devait pas être si bon que ça le gars buvait toujours… Je sais pas chez vous mais ici dans mon monde ça tourne autour de l’alcool, on se donne des quarante onces de scotch en cadeau… Viens de manger des biscuits salés, à l’époque j’aimais ça avec des langues, des œufs, des saucisses dans le vinaigre c’étais pas très santé. Cette nuit je la laisse là l’ivresse, j’ai souvenir de ce bar qui s’appelait le Robert Colby je crois, c’était ouvert toute la nuit pour cinq dollars on vous y laissait entré et on vous y servait une flûte de mousseux. Taré, vraiment taré tout tourne autour de ce foutu alcool. J’ai terminé j’aurai pas dit grands choses de plus que d’habitude. Je termine avant d’aller me coucher… Voilà je suis au cœur de la nuit, encore une heure avant la fermeture officielle. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il neige, samedi après-midi, un gars promène son chien dans le parc, les snowbirds s’en vont à Houston, je sais pas si il y a là un musée Apollo où sur la dernière navette spatiale Atlantis, de toute façon ce seras surement plus chaud qu’ici… Moi j’ai regardé l’horaire du ferry qui va à Alcatraz, c’est à toute les demi-heure… Y’a pas mal d’athlètes qui passent en joggant sur le trottoir devant chez moi. Montréal reste la même sous la neige, mes amis cols bleus à la retraite peuvent pas participer à la réunion syndicale, les retraités sont dirigé par un ancien président de leurs syndicat. Selon le bulletin de nouvelles y’a trois ou quatre cent membres qui participent à la réunion sur une possibilité de six milles… Je vais m’en tenir à mon senti ces choses-là ça me regarde pas. Ma congestion nasale est terminée, mon oreille est débouchée ça fait du bien. Parfois j’ai un problème quand on va chercher des « artistes » loin de nous quand tout près on en a de très talentueux. Je sais on appelle ça des artistes émergents mais il faut les encourager, c’est pas parce que c’est pas international que c’est pas bon. C’est parfois difficile d’écrire en se tenant loin de la controverse… Ce matin devant la télé j’avais de la peine, je l’ai fermé pour écouter Folie Douce https://www.youtube.com/watch?v=Z0rsPLwsMmU&feature=youtu.be&t=82&fbclid=IwAR2wGd_HLtqd-GZ8SOshuGsZWg6oTPXpQ-Yex9zBrLSE7FvTj8UPV9etqr8  J’ai jamais eu besoin de me servir de la défense des droits, ma famille a jamais voulu se débarrassé de moi en me faisant hospitaliser. J’avais besoin de soins, maintenant je me rétablis je suis sortis des portes tournantes de l’hôpital… Je me suis jamais senti lésé par le système hospitalier, j’ai eu de bons soins même si après des hospitalisations d’une semaine je retournais dans mes mauvaises habitudes… L’ami viens de téléphoner on a discuté de Frisco, lui aussi me dis que je vais faire un beau voyage. Une démarche « artistique » la mienne loin d’être internationale est familiale… Souvent les bons artistes vivent une révolte face au père, pour moi le patriarche est partis, je peux plus lui expliquer… À l’époque dans ma vingtaine j’avais besoin de l’asile, y’a que la qu’on soigne la schizophrénie… Souvenir de ces différents groupes à connotation spirituelle que j’avais visité mais j’avais tellement peur, la paranoïa, je suis pas resté je me suis calmé dans la bière… Chronologiquement j’ai de la difficulté à situer tout ça, j’avais mal, très mal… Le moment est venu il a fallu partir dans un grand cri… Je devrais pas vous l’écrire je veux pas vous blesser… Je vous ai déjà écrit tout ça d’une autre façon… Des mauvais souvenirs pour des erreurs que j’ai fait… La shop c’était pas la prison, je suis certain qu’on me voyait garder une job, louer un appartement et vivre… J’avais trop de difficulté. Voilà encore une fois je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Comme toujours je vous souhaite à une prochaine je l’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me revoilà dans mon moment préféré la nuit. Je pense à ce copain qui étais devenus mon patron, c’était pas une bonne idée. Je mange des Madeleines je crois que c’est en référence aux petites Madeleines de Proulx… Hier avec un ami on se disait que l’insomnie c’est pas grave on peut toujours dormir demain. J’ai fait faire la recherche d’un montant payé en double pour les communications j’espère bien qu’on va me rembourser. Je crois qu’il fait très froid, je pense aux itinérants qui ont un chien je crois qu’il y a des refuges qui les accepte… Ils vont réussir à se payer une chambre encore cette nuit sinon le montant encaissable diminue. Déjà le deux février, un mois et quelques jours avant ce départ en vacance. Hier en attendant l’autobus, dans l’abribus des jeunes fumaient du cannabis il y avait une de ces odeurs… C’est maintenant permis de fumer du cannabis mais je sais pas si ils sont conscient de tout ce monde qu’ils dérangent… Sans oublier ceux qui vont devenir psychotiques et qu’on va mener à l’hôpital, hier je racontais préféré attendre un avion à l’aéroport qu’un médecin à l’urgence. Attendre c’est comme si j’avais fait ça toute ma vie, je préfère être patient en attendant l’avion… Je vais essayer dans les prochains jours d’être calme… Cette nuit mon oreille s’est débloquée et ma sinusite s’est calmée… J’ai pris une pastille. J’essais de penser à ceux qui vont se ramasser à l’hôpital plutôt qu’en maison de thérapie, ils y sont peut-être allé plusieurs fois mais ça fonctionnais pas, faute de mieux on les a amené à l’hôpital psychiatrique… J’ai beaucoup de difficulté à ne pas utiliser mes thèmes de prédilections… Je crois que la super-maman a été reçu chaleureusement par les enfants, moi dans mon enfance quand mes parents partaient j’avais toujours peur qu’ils ne reviennent pas… J’ai jamais vraiment été un baroudeur, je me suis dit que si je me suis bien débrouillé en Espagne je devrais être pas pire aux États-Unis d’Amérique … Souvenir d’un été à Washington, la dame qui tenais le restaurant de l’hôtel était très gentille… De l’anglais ça fait quand même longtemps que j’en entends, je me débrouille, je crois que je suis débrouillard… Je sais pas si les snowbirds partent bientôt pour l’Arizona à cette heure-ci ils dorment. Je respire et ça cille, je vais mieux, hier j’ai mangé une excellente petite viande italienne, une charcuterie… Je pensais au neveu dont s’est le métier, charcutier! Je sais pas si il y a des repas dans l’avion pour San Francisco. Cette nuit j’ai pas trop trop fréquenté mon senti… Ce matin je vais lire les chroniques de voyage de LaPresse+ j’aime beaucoup ça. Voilà! Encore quelques mots pour descendre dans la chute vous écrire un épilogue une finale qui a du sens. C’est toujours difficile de terminer, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’ai écris ça comme toujours dans un certain espoir. À la prochaine je l’espère!!!
Bernard

vendredi 1 février 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai mangé du gâteau pour fêter l’anniversaire d’un voisin sourd et muet… Je suis allé faire les courses, il fait froid… J’ai payé deux fois ma facture de communication j’ai demandé qu’on m’en rembourse une. Dehors la lumière est encore superbe, j’ai une oreille de bouchée c’est désagréable… Parfois la compagnie de communication donne pas un bon service, c’est bête ici il est pas question de mon senti… Je vous écris la bouche remplie de sucré… Nous voilà en février quelques mois encore avant les vacances… Discuté avec un voisin tough qui fait de l’entretien ménager depuis des années… Je pense déjà à mon horaire de départ en avion en cherchant à vous décrire ma sensation, mon sentiment du moment… Pas besoin d’être triste j’ai tout ce qu’il me faut. Les petits soucis du quotidien qui n’en a pas? Les miens parfois prennent une proportion maladive, les appareils ménagers qui se déplacent, la paperasse que je ne trouve plus… L’angoisse se jette sur moi comme si j’étais sa proie, elle est une sorte de fauve, l’animal dressé des agents qui me persécutent dans leurs complots… Mais j’arrive pas à le rencontrer cet animal, il me blesse toujours quand je suis de retour chez moi… Faut pas que je m’empêche de voyager, c’est l’apanage de la solitude, d’être seul… Je ne cherche plus de compagne. Mais oui! J’ai hâte d’être-à-bord de l’avion, j’espère qu’il y auras pas de contretemps… Le soleil est magnifique, j’ai acheté des pastilles en espérant me décongestionner, la nuit passée j’avais la bouche sèche à en faire de l’insomnie… Ce week-end c’est le SuperBowl voilà un texte que ça m’a inspiré y’a longtemps http://editions-hache.com/saulnier/saulnier20.html . Je suis étonné d’écrire encore après tout ce temps… L’ami sclérosé pourras pas malheureusement venir le regarder ce dimanche. Je pense aux snowbirds en Nouvelle-Orléans je crois qu’ils ont du beau temps. Je crois que le « métier » d’écrivain tel que je le pratique c’est nouveau, ça va être long avant que le blogue ais de la crédibilité, moi je veux « créer »… Je suis triste, le concurrent immédiat de mon fournisseur de service viens de me téléphoner, ce que je lui ai pas dit c’est que j’ai pas envie de me promener d’une compagnie à l’autre et de reconfigurer tout ça… C’est vrai que je suis de la vieille école et que je fais beaucoup plus d’uploading que de downloading enfin je raye rien je prends le temps d’y penser. Ne serait-ce que pour la facturation jusqu’à aujourd’hui tout serait o.k. Je crois que je vais terminer là-dessus, quelques mots encore, pas de bêtises ils sont beaucoup plus fort que moi. J’essais juste d’être original… J’accroche pas vraiment quand ils jouent la carte du sentiment, du vieux client perdus. J’ai peur en ce moment, je veux pas trop en dire. Vraiment j’ai finis pour cet après-midi. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Voilà! Ce n’est que ça. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

jeudi 31 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Minuit trente, je cherche ce que je veux vous raconter. Aujourd’hui ça va être le rush de la petite économie du bas de la ville, les gens ont faim, d’autre vont dégrisé remplis de remord parce qu’encore une fois ils ont succombé à la tentation, c’est un bon jeudi pour les taverniers. J’entends un avion qui passe, première journées de février, bientôt on va commencer les répétitions au Théâtre de Nouveau Monde, j’ai hâte. J’entends de la musique de big band style Glen Miller. Je vais y aller pour de la « poésie »
Au cœur en trace
L’aimée se mouille
La soupe elle touille
Matin mal marin
Sur l’espéré bateau
Pris dans la glace
Embâcler dans les mots
D’un monde gelé inconnus
Voilà! Je me suis couché tôt et j’ai bien dormis, cette nuit comme toujours je vous écris à partir de mon senti. Je dis merci à mes lecteurs lectrices de prendre le temps. Je sais pas pourquoi on s’attache à la poésie du poète saoul, comment souvent quand j’allais dans les lectures publiques, j’avais toujours en tête le temps d’attention qui est d’à peine dix minutes…
En ces lieux remplis d’esquire
Qui se renvoient la balle
D’une fausse noblesse
Par respect
Pour le scotch
De sa majesté
 Dire! Et toujours dire celui qui panse sa blessure enfantine, blessure qui lui fait… Mais il pardonne en essayant les mots muets incompréhensible qui comme toujours expriment la saudite douleur. Je pense à la visite à San Francisco à l’ancienne prison d’Alcatraz… Y’a toujours la peur de toucher parce que j’ai dit, de me faire rejeter. Me suis préparé un café, ce matin j’irai au super marché…
Un gros beigne, being..
Puisqu’il faut vivre
Dans l’inutile
Le mot sans joie
Qu’on attends pas
Et qu’on espère
Plutôt rire
J’attends après mon senti, les mots en laisse comme le mauvais poète que je suis… J’ai lu tes anciens messages c’est touchant, le temps passe trop vite on a pas le temps de faire la moitié de ce qu’on dis… On a essayé un petit chantage à l’extorsion avec les courriels, j’ai rien à cacher et j’utilise pas la caméra, voilà! Je sais c’est un peu pervers ma relation à l’écriture mais rien pour faire mal à une mouche. J’aime beaucoup écrire dans le silence de la nuit. Bientôt j’aurai tué tout mon temps, hier j’ai remarqué que j’avais moins de difficulté à marcher, ça fluctue ce handicap… L’ami s’est offert pour venir me reconduire à l’aéroport, je sais pas si je vous l’ai déjà dit mais je préfère de beaucoup attendre à l’aéroport qu’à l’hôpital, y’a moins de malades, c’est beaucoup moins urgent. J’ai changé mes lieux d’attentes c’est étrange ça va mieux, deux mois encore et je pars… Je pense au coût d’une hospitalisation versus un départ en voyage… Étrange j’ai un sentiment de voyage européen. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Comme toujours j’aimerais vous revoir à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent







Bonjour! Bonsoir! Il fait vraiment froid cet après-midi, je suis allé chez la coiffeuse ça m’a fait du bien… Y’a quand même une belle lumière dehors… J’ai parlé un peu de San Francisco avec la coiffeuse, de l’époque des hippies, c’est un bon salon elle est gentille. J’ai parlé de me faire teindre les cheveux ça semble pas facile, je vais passer mon tour. Lentement je décongestionne, j’ai regardé l’heure des départs pour Alcatraz, je vais noter dans mon cahier, ouais! On gèle, les snowbirds, j’avais oublié comment je les appelais, sont surement bien à la Nouvelle-Orléans. La chanson dis la Nouvelle-Orléans coule et je veux pas nager… Je sais pas pourquoi je pense aux carrossiers de voitures, l’odeur de primer de peinture et l’intoxication… Quand j’ai rien à dire je parle de ça, pourtant littérairement ça vaut pas une token… J’ai plus de thématique, ceux qui savent écrire se branchent sur leurs émotions j’en parle beaucoup mais j’y arrive pas… C’est difficile j’écoute la voix, celle qui est pas schizophrénique, cette semaine j’ai rédigé le compte rendu du groupe d’entraide. Plus j’avance dans cette écriture moins j’en ai à dire, mes textes sont des espèces d’avortons qui meurent avant l’heure. Deux mois encore et c’est les vacances, j’espère que tout va bien aller qu’aux douanes et à la sécurité ils me vireront pas de bord… Je pense que si ça arrivais je pleurerais… Pourtant je suis pas en prison, je peux partir deux semaines, c’est bien… Je pense à l’ami qui l’an passé s’était rendus en Allemagne. Les voyages c’est mon espoir, ça m’empêche souvent de pensés au suicide, je veux voir avant ceux qui ont vécu qui ont écrit… Je sais pas pourquoi je pense au Quatuor d’Alexandrie de Lawrence Durrell probablement parce que c’était un grand voyageur. C’est un titre comme ça que j’ai lu, une espèce de roman mythique, ça fait longtemps, je sais plus je sais pas. Y’avait quelque chose de l’empire britannique… Si je me souviens bien y’avait une débauche du vin on étais loin du macaroni fromage, bon ce roman là m’a pas marqué tant que ça, un peu trop aristocratique… Pendant ce temps-là c’est la veille… Je sais plus comment nommer ce montant déposé dans le compte des plus pauvre, y’en a surement qui au bout du rouleau vont aller se défouler en empruntant quelques dollars… Moi le prix que j’ai à payer ce sont les gens qui entrent chez moi et déplacent de menues choses…  Les journées commencent à être plus longues, je fais de mon mieux avec ce que je suis avec ce que je peux. Quelques mots encore, l’auteur à bien mal, parfois il comprend les itinérants. Sur le trottoir ont peux pas t’envahir… Voilà où ça mène la coupe de cheveux. J’ai souper je termine comme toujours avec quelque mots en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est ça j’étire pas, je vous souhaite à la prochaine j’espère!!! C’est finis, au revoir et à bientôt!!! Bye! Ciao!!! Ciao!!!


Bernard