samedi 26 janvier 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Samedi, je sais pas si c’est bien utile d’écrire tout ça, une façon de montrer que le rétablissement est possible. Comment dire que cet immense sentiment de solitude est disparu, sentiment qui me faisait m’acoquiner avec n’importe qui et où je descendais dans les bas-fonds maudits. J’étais malhonnête c’est la part de mon malheur, aujourd’hui j’essais de changer tout ça. Y’a des années déjà… J’ai reçu des souhaits pour la nouvelle année de la Fédération des Travailleurs du Québec, je sais pas qui pense à moi dans ce syndicat… J’ai peur, je pense à quelqu’un avec qui j’ai travaillé y’a très longtemps au moins quarante ans, j’étais dans le népotisme, ce qui ne m’a pas aidé à rester un travailleur en santé, ce passage de ma vie je préfère l’oublier je savais pas vivre… Je laisse ça là j’en ai assez écris là-dessus. Maintenant j’essais d’être responsable, de pas laisser la paranoïa m’envahir. Je me suis cassé, je me suis brisé, j’essais de me reconstruire, il est un peu tard mais j’ai une nouvelle vie… Il est pas question que je retourne à la shop vous le savez, je suis retraité… Maintenant je rêve de voyage et d’avion et c’est-ce que je fait… Je pense à ces passagers d’un vol d’Air Transat qui ont malheureusement été intoxiqué au dégivreur pour avion, je pense qu’ils vont mieux ont va leurs offrir un autre vol… Janvier tire à sa fin un peu plus de deux mois et je prends des vacances à San Francisco. Si vous saviez comme j’ai hâte de partir je vous en parle tout le temps, l’avion c’est un Boeing 737 Max 8, j’ai choisis mon siège… Je pense aux snowbirds, à ma lectrice, mais oui je vous lis j’aime bien les photos… La voisine se promène sur la passerelle pour je ne sais quoi. Tout à coup l’angoisse s’empare de moi, j’entends un avion qui passe, c’est rien ce que j’écris j’arrive pas à déjouer l’ennui, je souhaite un bon vol à la super-maman et à son mari. Si je pouvais aujourd’hui je partirais aussi, mais c’est pour plus tard… Je pleure, j’ai mal c’est triste, je sais vaux mieux être de bonne humeur vous pleurez jamais vous? J’essais d’être en accord avec mes émotions. Ils vont à Varadero je crois j’y suis allé y’a quelques années et oui ils partent d’Ottawa pour Varadero, bravo! Tout ça fait des familles de voyageurs c’est bien, je pense que le regretté patriarche aimerais ça il appréciait les voyages. Lentement le soleil se couche, je sais pas pourquoi je reste triste… Quelques mots encore, je pense au vieux camarade disc-jockey, il m’en a fait entendre de la bonne musique. Je sais pas comment terminer, je veux pas écrire n’importe quoi. C’est assez pour cet après-midi l’inspiration y est pas. J’en suis presque rendu à la finale à la chute, l’épilogue quoi! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 25 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je crois que c’est au moment où on veut abandonner qu’il faut continuer. Je sais pas combien ça fait de pages que je vous écris, aujourd’hui c’est le cahier voyage de la Presse + . J’ai beaucoup apprécié les photos des snowbirds en Floride, c’est mal rédigé je veux juste écrire que je vais apprécier la lecture du cahier voyage. Les snowbirds sont probablement mieux là où ils sont que nous avec nos neiges éternelles. Hier la matriarche m’a téléphoné pour me dire que ça fait déjà un mois que Noël est passé on s’ennuie pas. Moi j’ai toujours le spleen baudelairien, une profonde tristesse née du mal de vivre. Je vous mentirai pas c’est beaucoup moins intense que dans ma jeunesse. Je sais pas si on peut établir un rapport entre le spleen et la schizophrénie, la profonde douleur dont on ne sait que faire même pas écrire parce que le poète y est passé avec ses Fleurs du mal et qu’il nous tiens muet par la justesse de ses vers…On se disait avec un ami que tout serait bien pâle, bien inutile après Beaudelaire et moi qui ai le front d’appeler mes petites choses des nouveautés, c’est peut-être l’innocence de l’enfance… Je sors de la douche me suis parfumé et j’aime ça… Quand je fais ma toilette comme ça je pense à l’hôtel…
Tentative inutile
Battre le poète
Dans sa course
Pourtant j’essais toujours
Lui empruntant le spleen
Que j’ai connu
Maintenant disparu
Dire dire la faiblesse
D’une écriture traitresse
Qui veux vous toucher
Mais n’y arrive pas
C’est raté je me relis et ça ne me touche pas. J’espère que votre lecture en seras une d’émotion… Ma meilleure écriture elle est derrière moi, je suis un has-been pourtant l’écriture auras été une maitresse fidèle, les grands poèmes s’écrivent avec la peur de la mort, quand on décris une agonie… On peux pas se réjouir de mourir, j’écris ça en pensant aux jeunes poétesses qui sont parties enragées devant la mort… Moi je suis paranoïaque voilà pour ma peur de la mort, les plus jeunes sauront, je pense à cette mère qui tente de faire connaitre le recueil de poèmes de son fils qui s’est suicidé… Souvent les paroles les plus touchantes meurent avec leurs auteurs.
Je lâche un grand cri
Le cœur ouvert
La tête qui brûle
Pourquoi la vie me tue
Un mot après l’autre
Toujours assez
Vous direz vous saurez
Ce que je ne sais dire
 J’ai quand même hâte de partir pour San Francisco, j’espère que mes jambes vont se rétablir, je crois que oui. À l’époque l’étudiante en animation culturelle voulait pas devenir mon agent littéraire j’étais déçu. J’écris quand même… Voilà, bientôt je termine, je vous aurai dit du plus profond de mon senti, j’essais de vous dire pourquoi j’écris, ça panse la blessure, donne une pause à la douleur. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin c’est glacé, j’ai marché pour revenir du centre local de service communautaire. Je sens une grande fatigue, l’infirmier m’a dit que ma pression est bonne. Le facteur semble avoir rien laissé. J’arrive à rien… Je sais pas quoi vous raconter, je pense à Boston qui est aussi enneigé… J’ai hâte en maudit de partir, y’a les snowbirds qui sont à la chaleur… L’office municipale d’habitation doit avoir reçu les documents pour le renouvellement de bail avant le six février, encore deux semaines…Cet après-midi je suis battu, je cherche une façon de combattre le stigmate, je sais ce sont des histoires de « fou ». Le ciel se dégage c’est d’un beau bleu, je pense au bôf le mari de ma regretté sœur qui est un fan des Bruins, il aimait bien Bobby Orr. L’année où je suis allé à Boston avec la douce au restaurant on a rencontré une petite famille, la jeune fille apprenais le français elle nous a fait la conversation, le père était un ancien joueur du Canadien dont j’ai oublié le nom… Les gens passent sur le trottoir l’oreille collée à leur téléphone, à l’époque fallait être important pour avoir un portable aujourd’hui c’est n’importe qui. Cette semaine y’avait une embâcle sur le fleuve les bateaux ne pouvaient pas passés, ils ont finis par la défaire. C’est loin de mon senti fatigué tout ça. Je pense à l’époque de mes « études » secondaire comment je trouvais ça difficile d’être dans une classe différente pour chacun des cours jamais avec les mêmes amis, j’ai pas fait long feu… Je vous raconte des vieilles affaires, j’étudiais pas, je jouais aux cartes ou au ping-pong. Je crois qu’il y avait des faussaires qui s’étaient fabriqué de faux bulletins. C’est vieux tout ça, j’ai quand même pas rencontré de grands génies qui viens de cette école là. J’arrive quand-même à vous écrire quelque chose, je vais prendre la direction de mon senti, le patriarche disait à tous les jours suffit sa peine… Cent fois sur le métier tu remettras ton ouvrage et patati et patata… Ça a pris beaucoup de temps avant que je réalise que je suis un bum… Pourtant y’avait des gars qui travaillait pas mais jouais au hockey c’était pas beaucoup mieux que moi. Je pense à cette vie que j’essaye de me faire depuis vingt-cinq ans, je suis retraité et c’est bien… Le soleil est là, les journées s’étirent, je fouille dans mon vocabulaire cérébral, ça été long avant que je comprenne qu’on pouvait m’attaquer pour ce que je disais. C’était pas de la paranoïa juste que je parlais trop et on voulait que je me la ferme. Ce matin j’ai croisé deux policières, elles semblaient pas m’en vouloir, je crois qu’elles s’occupaient des itinérants. Voilà j’arrive à la chute encore quelques mots, j’entends les camions qui reculent dans la cours de travaux à côté. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 24 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai des brûlements d’estomac c’est très désagréable. Me suis couché très tôt ai dormis par épisodes, je croyais que c’était samedi nous ne sommes que vendredi. Je pense aller au cinéma mais je sais pas quel film j’irais voir. Je crois que je vais attendre dans l’avion parfois les films sont très intéressants dans ma dernière envolée sur Air France j’ai visionné le grand prix deux milles dix-sept du festival de Cannes, cent vingt battements par minutes, le combat contre le sida de la communauté gay de Paris des années quatre-vingt à aujourd’hui. Un film très touchant, je trouve Air France très audacieuse d’avoir mis ce film à l’affiche sur ses vols… Je pense aux amis gay comment ils sont cultivé et comment ça peut déplaire à certains que je les fréquente. J’ai fréquenté des groupes gay et téléphoner à des lignes d’aide gay on m’a bien fait savoir que j’étais pas gay. Je sais pas comment on nomme les schizophrènes dans mon genre, parfois j’ai l’impression qu’il n’y a que les homosexuels qui ont le monopole de la souffrance. Je reviens au syndrome d’immuno déficience acquise, comment j’aurais pu moi aussi en être victime à cause de ma toxicomanie où de mes relations sexuelles pas protégés. J’ai cessé toute ces pratiques à risques, je suis abstinent partout… Toujours étonné de ne pas entendre parler du sida depuis l’apparition de la trithérapie, elle ne guéris pas et c’est pas un vaccin, ça me fait mal de vous écrire là-dessus… Ouais!  Le film dans l’avion très réaliste et très torride, toutes ces associations  pour faire avancer la cause. Je reviens à la santé mentale c’est comme si le sida n’existais pas on en parle jamais cloîtrés qu’on est chez soi… Si y’a des erreurs dans ce que je raconte corrigé moi je suis prèt à vous entendre. Je pense à ces femmes qui entourent les homosexuels et que n’attirent pas les hétéros c’est parfois frustrant, je sais que dans leurs vocabulaires ils ont un nom pour les désigné… J’ai vieilli comme un schizo décati, en voulant avoir un langage politiquement correct, je réalise que mes textes sont beaucoup moins fort… Les toxicomanes et le fentanyl, ils auront pas le temps de s’infecter ils vont mourir d’une surdose… C’est encore pas mal tabou, ces histoires d’homosexualité de santé mentale on est toujours dans la maladie qu’on catégorise quand il ne faudrait pas, on se rétablis de différentes manières de différentes maladies et on est tous des êtres humains si fragile… Merci! Pour moi ça va mieux, je pense à tous ceux qui cherchent un abri cette nuit à la sortie des bars, ils sont seul n’ont rencontré personne… Voilà je termine comme ça en vous répétant comment je suis bien chez moi. Je crois pas que j’irai au cinéma, j’ai encore mal à l’estomac. C’est la chute je termine avec cet épilogue, en conclusion je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère !!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je pense aux psychoses paranoïaque, à je ne sais comment dire, la sensation qu’on pue, trois où quatre douches par jour, des ablutions de parfum, d’eau de toilette, oui c’est presque religieux… Beaucoup de difficulté à écrire cet après-midi, il pleut c’est triste tous ce qui est enfermé dans ma tête. L’expression du malaise. Je sais bien vous préférez les choses positives mais ce ne sont que des moments… Il neige un peu partout même en France… Je raconte toujours la même chose… Les snowbirds sont à la chaleur, lentement janvier s’en va plus que deux mois avants mes vacances, je radote… Dans ces écrits je me suis tout décortiqué j’arrive pas à me renouveler… J’écoute ce que ça me dis, j’essais de plonger à l’intérieur de mon senti. Je suis pas très zen, je suis pas habitué au silence intérieur pourtant souvent j’ai peur. Y’a toute cette histoire à propos de l’utilisation du même mot, j’ai pas envie de chercher des synonymes… J’écris synonyme parce que j’ai longtemps causé écriture avec un tenancier de bistro qui faisait tous pour me décourager, il me parlait de toute les difficultés de tous ce qu’il voyait dans la façon d’écrire des descriptions, moi je cherchais toujours ce qu’était un lapsus. Tout ça assis au bar en cuvant de la bière, y’a rien de pire qu’un écrivain qui écris pas, j’avais comme idée pour en finir de prendre une caméra et de tourner pendant que je récite mes textes et que je gobe mes médicaments en buvant de la bière. J’ai longtemps eu cette obsession d’avoir une caméra vidéo, aujourd’hui c’est disponible pour tous ceux qui ont un téléphone portable, une tablette… À l’époque au bistro y’avait pas d’alcool, je mangeais du gâteau Boston et j’y perdais mon temps, j’ai jamais eu beaucoup d’ambition. J’ai toujours été quelqu’un de triste, la bière aidait pas, à la fin je pleurais au bar, c’est probablement une redite… Y’a longtemps que j’ai pleuré malgré tout je me remets souvent en question… Je les vois qui jettent un œil sur ce que je fais, la peine est là… Je suis pas un si grand écrivain qu’on ait besoin de transposer. Parfois j’ai le sentiment que je me laisse mourir au bout de ma peine… Y’a rien de réjouissant, je m’excuse pour ceux qui cherchent du plaisir à lire. Tout à coup j’ai froid, j’ai monté le chauffage… Je crois qu’il y a pas eu de poste aujourd’hui. Je prends mon temps pour vous écrire, je sais pas ce que je vais faire pour finir. L’hiver c’est toujours difficile, quelques mots encore je termine sur la tristesse, c’est sombre dehors. J’ai pas envie de trainer au centre-ville, je reste chez moi… Je ne serai pas devenus ce que je croyais, je me suis mépris… Voilà! J’espère que ça a une petite résonance d’écrivain. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour terminer, j’y arrive. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 23 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! L’équipe locale a gagné hier soir, je veux juste dire aux snowbirds que j’adore la photo de leurs camping. Je m’y verrais bien un jour écrire à la chaleur. Notre amie secrétaire retraitée du collège d’enseignement général et professionnel de l’Outaouais à un style d’écriture très limpide c’est très beau. On la suit avec impatience sur facebook…  De mon côté je pense toujours aux avions à mon vol vers San Francisco, j’espère que la fermeture des services publics va se terminer bientôt, déjà jeudi… J’ai lu que dans l’avion y’a le wi-fi pour une douzaine de dollars… J’ai hâte d’être à l’aéroport Pierre Elliot Trudeau et d’attendre mon embarquement sur l’avion. Cette nuit vous dormez tous, c’est bon signe vous semblez avoir réglé vos insomnies… Le premier avril l’avion pars à sept heure puisqu’il faut être là au moins trois heure à l’avance je me demande comment je vais m’y prendre? J’imagine que c’est ouvert toute la nuit. J’ai vu que le transport par autobus est disponible vingt-quatre heure par jours sept jours sur sept. C’est assez long écrire comparé au temps que prends la lecture, je pense à la publicité télévisée qui dis que trop consommer ça éloigne le monde, c’est bien vrai ce sentiment d’immense solitude… Je pense aux auteurs de chansons, aux grands, je crois qu’ils sont des angoissés permanent ce qui leurs fait écrire de si beaux textes où on se reconnait… La neige a cessé, j’aurais jamais cru me retrouver si longtemps dans ce quartier. Je suis quand même heureux d’avoir un endroit décent pour vivre, de ne plus être ivre au début du mois… Je pense à Dom Remy aux nombres de fois que J’ai suivis leurs thérapies comment la dernière a été la bonne. Je racontais au psychologue que je savais que j’étais pas dry drunk… J’ai ouvert la boîte de tôle des biscuits, j’arrive pas à m’arrêter d’en manger, les alcooliques ont tous une « sweet tooth ». J’attends encore le courrier, je termine ceci et je retourne me coucher, j’y vais pas tout de suite. Je sais pas pourquoi je pense à ma sœur qui est partie peut-être tout simplement parce qu’elle me manque… On parle très peu de ceux qui sont disparus c’est pas drôle et de nos jours on en a que pour l’humour… Je crois que je vais avoir un beau défi à relever dans mon implication aux ateliers du Théâtre du Nouveau Monde… Si vous saviez comment je me sent quand je termine, quand j’ai joué mon rôle c’est une espèce d’extase… On commence bientôt j’ai bien hâte de voir où ils vont nous amener cette année. La fièvre est partie, je suis moins congestionner, je tousse presque plus ça va mieux… Je vous décrirai pas mes souvenirs pornographiques. J’illustre avec l’enseigne de l’optométriste rue Ontario, j’essais de voir clair. Voilà, c’est la chute ce que j’ose appeler épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il neige encore… La semaine passe lentement, j’ai rendez-vous chez le médecin dans deux semaines. J’ai encore sommeil et toujours peur que le médecin me trouve une maladie grave…. J’essais d’écrire en paix… C’est de mon senti qu’il s’agit, la paperasse de l’impôt arrive pas… J’ai hâte d’avoir ça, je veux pas me retrouver dehors. Cette semaine j’ai retrouvé le lecteur DVD débranché et en dehors du meuble, le téléphone aussi comme si quelqu’un avait fait ça pour me déstabiliser, je me rappelle pas d’avoir fait ça… C’est assez fatigant cette persécution… Je vous raconte ça, je crois que c’est moi qui ai tiré sur les fils avec mes pieds, ça fait partie de la schizophrénie paranoïaque. J’ai des journées plus calmes et d’autre plus agitées ça se passe surtout entre mes deux oreilles. J’ai bien aimé vos commentaires d’hier… Je crois que l’an passé j’étais allé à Madrid et à Barcelone pour ensuite au printemps me retrouver à Lille. Cette année ce seras des vacances à San Francisco. L’institut universitaire de santé mentale de Montréal cherche des pairs aidants, moi j’ai pas assez de formation pour faire ça, je reste quand même une personne en rétablissement. Ils auront beau ouvrir tous les postes pour pairs aidants j’ai pas la formation académique  et il est hors de question que je recommence le calvaire des petits boulots. Je suis un peu vieux parfois ma vie elle est d’une tristesse infinie… J’ai pas souvent envie de rire, encore beaucoup de neige aujourd’hui… Il est pas question que je fasse mon comique, les tracteurs et les camions passent pour nettoyer les rues, j’ai pas envie de m’auto-dénigrer… Je voudrais vous faire plaisir écrire quelque chose d’un gars de bonne humeur mais ça arrive pas souvent. J’avais beaucoup aimé marcher dans Madrid. Hier je parlais peinture avec l’ami, comment il faut laisser les œuvres nous parler nous émouvoir, l’émotion qu’elle procure c’est la justesse d’une peinture. Je peux pas écrire beaucoup là-dessus, je vais vous illustré ça avec le bœuf écorché de Rembrandt, je la trouve dure cette peinture mais elle me parle… Les images de boucheries… Je pense aux végans qui sont surement révolté à la vue de cette œuvre, mais faut comprendre l’époque comment on se nourrissait, la viande on a pas toujours prêté de grands sentiments aux animaux de boucherie. De nos jours faut que ça lave plus blanc que blanc sinon c’est pas bon. Dans cette carcasse c’est difficile de voir une boulette de burger mais ça vient bien de là, j’ai quand même la conscience tranquille, y’en a qui veulent être plus pur que pur… Je reviens au lecteur de DVD c’est bien moi qui l’ai déplacé en m’accrochant les pieds dans les fils… Ça y est presque pour cet après-midi, non c’est pas de la charogne c’est du bœuf dépecé. Voilà! J’en suis à la chute, je termine toujours dans la même tonalité. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard