mardi 15 janvier 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je sais le rhume c’est pas la grippe, mais chez moi ça débute par des congestions pour ensuite se muer en fièvre et en mal de tête. Je suis allé à la pharmacie on m’a vendu des décongestionnants très efficace, j’ai rajouté des Advil avec ça et ça va déjà mieux… Je sais pas si je vais aller à la réunion du comité des usagers, je veux pas infecté personne… Mercredi milieu de semaine… J’ai aussi des courbatures, vingt-deux heure quarante-cinq, je pense à ces vieux copains rencontré à la réception pour l’anniversaire de mon frère… Eux ils étaient pas dans la gang que j’ai abandonné. La folie est quand-même resté très présente… Je savais plus comment faire pour survivre, j’avais plus de jobs et j’étais déjà épuisé à ne rien faire, la psychose régnait en maitresse, j’étais jamais à ma place, j’ai passé une couple de semaines comme ça dans le salon des amis, là non plus je dormais pas. Je vous raconte encore ça, j’arrive pas à inventer, les nuits étaient quand même toute pareille quand j’avais un peu d’argent, j’allais me saouler. Je pense à Laurie Anderson qu’on écoutais… https://www.youtube.com/watch?v=Vkfpi2H8tOE  ça me rappelle le Passeport et l’Exit pas loin, y’avait aussi le Barouf plus bistro et Le Lézard, des endroits tous autour de la rue Saint-Denis sur le plateau… Le passeport c’était vraiment de la musique alternative… Y’avait aussi shock the monkey https://www.youtube.com/watch?v=CnVf1ZoCJSo  de Peter Gabriel, je me prenais pour le singe de la chanson tellement fou que j’aurais aimé qu’on me donne un choc. Y’avait aussi dans le vieux Terrebonne ce petit bar du nom de Saint François Xavier. J’allais m’y engourdir jusqu’au moment où je suis déménagé à Montréal, autant dire j’étais itinérant incapable de garder un logement très longtemps… Quelques amis m’offrait leurs logement qu’il devait quitter, je les prenais mais j’étais incapable de les garder. Tout ça se passait dans Villeray-La Petite Patrie. Je peux comprendre les patrons du bistro où j’avais mes habitudes d’en avoir eu assez de moi.   J’étais incapable de rentrer chez moi je sais pas pourquoi… Si j’avais su fermer ma grande gueule… J’étais seul dehors… Je vous ai jamais parlé du Lux je crois, y’avait de tout, des livres , des magazines, de la musique, un bar et un restaurant c’était ouvert toute la nuit, c’était à partir de là que je trouvais les endroits qui servaient de l’alcool après les heures. Comment vouliez-vous que je vive ça coutais cher tout ça, je n’étais qu’un oiseau de ville, un oiseau de nuit fauché. Voilà! Je vais y arriver, j’ai bien fait d’aller acheter des médicaments. J’ai trouvé ce que je voulait, je veux terminer ce soir avec une équipe décente. C’est toujours  cultuel, lentement je vais terminer, difficile ça l’est toujours… Le patriarche à une meilleure de ce qui reste, vous voyez je termine avec quelque chose sans queue ni tête. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis amoché j’ai un gros rhume. Je reste chez moi je veux pas le passer à d’autre. Y’a une petite neige qui tombe, je fais un peu de fièvre, j’ai froid, j’ai mis un chandail… Souvenir d’un ancien voisin qui avait froid même à plus trente. Je crois que c’est parce qu’il avait abusé des médicaments, des Ativans… Un anxiolytique de la famille des benzodiazépines, je pense que ça avait attaqué son système nerveux… Bon! Cet après-midi je me prends pour un pharmacien, le gars portait toujours une petite laine…  Aujourd’hui aussi je crois que le facteur à rien laissé… Un cabinet de voyant viens de téléphoner, je leurs ai dit que ça m’intéresse pas. Hier je crois avoir croisé deux autres de mes anciennes blondes. Je suis très mal-à-l’aise aujourd’hui… Les voyants c’est pas très bon pour la paranoïa. Je sais ce qu’ils veulent c’est de l’argent, je vie pas dans un monde où on fait des cadeaux. Je veux pas me faire embarquer dans rien, mon lecteur de Deux-Montagnes pourrait peut-être m’indiquer comment éviter ça… Je m’isole je veux pas passé cette fièvre à personne, je me répète… Pourtant j’ai eu un vaccin, ça doit être une autre souche. La neige se fait plus dense, comment vous dire pas moyen d’avoir la paix. Je crois que c’est due à ma présence sur les réseaux sociaux. À un moment va falloir que je pense à arrêter pourtant quand je termine un post je suis content, ça fait partie du mieux que je peux faire. Demain j’ai une réunion du comité des usagers de l’institut, ça devrais pas être long. Ils font des travaux dans l’appartement du dessus, l’ancienne locataire à ce qu’on m’a dit est maintenant itinérante… La maladie l’a emportée elle avait cessé ses activités. Y’en a pour qui la vie est dure… Y’a beaucoup de circulation automobile… L’ami sort de l’hôpital cet après-midi, je suis bien content. Lui aussi était harcelé par le « voyant », on répond pas parce qu’on sait que c’est croche.  J’ai rien à vous raconter je cherche, je me vois fiévreux travaillant à la shop… Y’a aussi tout ce temps dont je vous ai pas beaucoup parlé où je travaillais à l’atelier de moulures et de portes, je me vois recevant où préparant les commandes parfois le samedi. Je me débrouillait pas mal avec le ruban à mesurer. C’est finis tout ça, j’étais encore malheureux… J’ai connus le calvaire des jobs. C’est étrange c’est comme si c’était hier… Écrire voilà ce que je fais en essayant d’aider vers le rétablissement, souvenir d’une infirmière à la clinique de Sainte-Thérèse qui reprochais au psychiatre de soigner avec des médicaments mais de ne pas écouter l’expression de mon malaise. Je partais de Terrebonne en auto-stop pour me rendre à cette clinique. À l’époque y’avait pas d’hôpital ni de clinique psychiatrique. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour une vrai chute!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je crois avoir un rhume, c’est pas très grave… Un homme change les publicités sur l’abri d’autobus. Mardi matin, je me sent lourd, la super-maman s’en va à Varadero c’est là que j’étais allé y’a quelques années, j’étais seul c’étais pas très agréable surtout que je ne bois pas d’alcool. Je me rappelle de ma visite à La Havane au restaurant pendant le diner un gars riait de mon prénom Bernard quel idiot avec ce manque de savoir- vivre mais dans l’ensemble la visite étais bien. J’ai beaucoup aimé marcher dans les rues de la ville, sur les boulevards, je pensais à l’écrivain Pedro Juan Guitiérrez , La Havane était aussi torride que ses romans. Cette visite c’est ce que j’ai préféré dans le voyage, je suis pas un gars de piscine où de plage. Quand je suis partis y’a une serveuse à qui j’ai changé mon argent qui voulait absolument que je revienne. J’ai pas assez aimé ça pour y retourner. J’ai bien aimé passé sur le Malecon. J’ai encore des souvenirs vifs des excellents musiciens dans le loundge de l’hôtel, tout ça c’est de la vieille histoire que j’ai déjà raconté ailleurs, pourtant ces temps-ci la chaleur c’est agréable. Je pense avoir attrapé le rhume à l’institut ces endroit-là sont souvent contaminé y’a tellement de monde qui y passe… La semaine passée à la radio ils ont trouvé autre chose pour nous faire sentir coupable, la pollution par passagers que produits un voyage en avion, si on les écoutes on va rester enfermé chez soi… J’ai signé Le Pacte et je fais mon possible mais donnez-moi une petite chance c’est pas moi qui pollue le plus avec mes douze milles dollars de revenus par année… Ces recherchistes radiophoniques là elles se trouvent très brillantes, bein voyons! L’écologie c’est un bon sujet pour qu’on se sente tous coupable, moi je fais ce que je peux à mon niveau quand je pourrai plus je le ferai… N’empêche tout ce plastique dans la mer c’est dégueulasse et pas beaucoup mieux celui qu’on brûle… Si j’étais pas conscient ça pourrais m’excuser, mais j’achète en me fermant les yeux. J’utilise maintenant quand même des sacs réutilisables. Semble que les bacs au bord de la rue se soit plus suffisant, je vous écris ça et ça me tue où je vais aller pour me reposer? J’espère que San Francisco va me distraire. J’aimerais beaucoup recevoir du courrier aujourd’hui pour terminer la paperasse du loyer. Si j’ai bien compris le calcul c’est pour l’année prochaine… Je sais pas si vous êtes beaucoup qui me lisez mais j’apprécie toujours beaucoup vos commentaires… J’ai presque terminé, on s’approche du matin, quelques mots encore en espérant écrire une chute convenable, le rhume semble se calmer, le sirop m’a apaisé,  comme épilogue ce seras pas grand-chose. J’espère que cette lecture vous a plu.  Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine comme ça en souhaitant vous revoir pour une prochaine lecture!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 14 janvier 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai mangé des petits pains au chocolat un ami aurait aimé que je lui en parle comme les petites madeleine de Proust mais je suis plus Joe Dassin, on se racontais comment Proust nous faisait peur, moi je commence toujours Du côté de chez Swann et j’y arrive pas c’est un des seuls livre qui m’a résisté depuis le temps… Pourtant quand on veut écrire on se doit de lire ça. Ça m’a fait du bien de sortir et de rencontrer les collègues, j’ai raconté comment je croyais avoir fait des commotions cérébrales, comment je soigne ce que j’ai dans le moment comment je sens pas le besoin d’avoir un autre diagnostic… Ce matin il fait froid mais la lumière nous enchante… Je dis merci à ceux qui m’encouragent quand je note me rendre à mon groupe d’entraide. C’est maintenant l’après-midi, je ne vais plus errer seul dans les cafés rue Saint-Denis, je pense que c’est une chose que je vais faire à San Francisco. C’est un beau soleil, dans le ciel bleu je vois les avions, j’adore ça… Ce soir y’a l’émission sur l’aéroport de Dubaï. C’est toujours intéressant. Je vais maintenant y aller avec mon senti, je suis pas si mal, la douleur est partie… Je savais pas que je passerais un grand bout de temps de ma vie à soigner une maladie mentale… Y’a beaucoup de monde qui veulent pas entendre ces deux mots là, c’est la stigmatisation… Ce matin j’ai eu droit à un beau sourire d’une jolie dame… Ai pas reçu de courrier, j’écoute ce qui se passe en moi ce sont peut-être des angines, je crois pas que ce soit très grave quand on est vieux on se cherche des maladies. Le bistro Touski est déménagé de la rue Ontario à la rue Sainte-Catherine pas très loin de chez moi… J’aime plus fréquenter les bistros, je suis vieux je reste chez moi… J’ai trouvé mon rythme de marche, j’espère qu’il va être là pendant les vacances. C’est la journée du camion de recyclage… Je suis pas tellement ému quand je le vois passer. Quand je suis assis devant mon écran comme ça et que c’est le silence, je me sens comme un vieux bonze zen, calme et méditatif. Je sais ça dureras pas, j’en profite avant qu’on me dérange. C’est moi qui se dérange c’est surement mon karma… J’ai vu le facteur il a rien laissé, demain peut-être? Lentement le ciel se couvre… De la neige? L’ami viens de me téléphoner je crois qu’il en a pour un bon moment à être hospitalisé… Je devrais être ému à l’entendre me parler comme ça de sa chambre d’hôpital, il est pas pressé de partir comme il dis il veut pas être malade seul chez lui… Voilà! Je crois que ce seras ça pour aujourd’hui, je vais essayer de vous écrire une chute qui a du sens pas trop émotive. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 13 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai à peine dormis, je suis déjà à propos pour vous écrire, comme toujours je rêve d’aéroport, d’avion et de San Francisco, ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… En voyage je devrais être capable de vous produire un blog à partir de ma tablette. Lentement je vous écris, je cherche une autre posture que la personne en rétablissement, je viens de terminer mon café. Je pense aux pairs qui ont une maladie mentale et qui sont dehors sans abri, avec la maladie, la paranoïa ils ont confiance en personne et vont errer dans le froid dans la nuit, y’en a plusieurs qui sont pas affiliés à une ressource à un hôpital… Pas question de s’endormir dehors on peut mourir d’hypothermie.  Quand même on veut pas voir personne, pas les entendre, juste la paix où ce qui lui ressemble et on marche et marche à se défaire les pieds à Montréal on parlait d’un Nouveau Dernier Recours ce sont des nuits pareilles qui réveillent notre interlocuteur invisible. J’écris ça en pensant à l’ami qui passe parfois devant chez moi et qui gueule après son « ami » imaginaire, y’a longtemps que je l’ai vue il s’est laissé pousser la barbe et marche moins rapidement, je suis toujours conscient que ça pourrais être moi… Si j’arrêtais de prendre mes médicaments, que je payais pas le loyer. Semble que plus longtemps on est dehors plus c’est difficile de réintégrer le « monde ». Il neige pas, tout ce qu’il y a c’est l’asphalte et le ciment froid à pierre fendre. J’entends certains d’entre vous qui ont encore quelques dollars et vont passer quelques heures dans un bar pour après je ne sais pas… Pas question de parler on t’amène une bière et hop! Fichez moi la paix… Dehors tu est assis tu somnole et tu combat pour ne pas t’endormir. Tes cachettes sont connues des travailleurs sociaux, non tu veux pas y aller au refuge, un hot-dog à l’autobus peut-être mais pas plus, juste une petite pause dans le froid. Tu pense à rien t’a même pas de regret, t’attend juste le jour… Mais non tu partiras pas pour Vancouver, là-bas tu serais encore plus pauvre, ici on t’a offert un logement sans compte à rendre mais tu le sais bien, ils vont entrer chez toi quand tu seras pas là et déplacer de petites choses pour te torturer, tu préfère rester dehors, la rue… Tu va en trouver d’autre cachettes des appartements déglingués où tout le monde consomme, je le répète non et non j’irai pas au refuge je vais m’en sortir tout seul, il feras pas toujours froid, je reste réveillé je veux pas tomber en hypothermie. Je suis pas un citoyen, cette nuit j’ai la police sur le dos parce que je veux pas m’abriter, une fois rentré là-dedans on en sort plus et j’y tiens pas. Voilà! Je termine avec la chute. Je vous remercie de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je viens de regarder le match de football américain, la nuit viens de tomber. Je sais pas pourquoi je me sens coupable du départ de la jeune intervenante… J’ai fermé la télé et j’ai mangé mon souper, cet après-midi je souffre, c’est la maladie mentale qui m’attaque, la paranoïa qui me dis de rester dans le silence, de pas consulter pour mes malaises. J’ai un sentiment de fin du monde… Je pense toujours à mon voyage à San Francisco, ce matin j’étais bien mais plus la journée à avancés plus ça s’est dégradé… J’ai peur, j’ai peur, j’ai peur je devrais m’effacer des réseaux sociaux… Vous me connaissez parfois j’ai des crises comme ça, demandez moi pas pourquoi je sais pas…J’ai entendu parler un gars qui a eu des commotions cérébrales en jouant au hockey, comment aujourd’hui ça joue sur son humeur parfois je crois que je suis comme lui, dans la vie j’ai reçu quelques coups sur le crâne, quelques poings sur la gueule pourtant je suis diagnostiqué schizophrène… Lentement je me calme, la télévision est fermée… Comme d’habitude je suis mêlé. La grosse tête voilà ce que j’ai, mon blog il est quand même pas si fréquenté, et les photos de ma personne sont très pudique… Lentement les jours passent, les snowbirds s’en vont dans le sud dans six jours je crois… Moi je pars dans deux mois et deux semaines, j’espère que tout va bien se passer. Quand j’arrête de vous écrire je me sens pas bien… J’ai acheté mon cahier et des stylos pour mes notes d’avant les vacances. J’ai hâte de traverser le Golden Gate à pied, je devrais pas trop vous écrire là-dessus de peur que ça tourne mal, pourtant les gens me disent que je vais faire un beau voyage. J’écris que j’ai peur mais c’est plutôt de l’angoisse… Ce soir je sais pas trop où je vais avec cette écriture, comme toujours j’écoute la voix qui me parle, ma conscience? J’ai mangé une pointe de tarte au sucre… Je sais bien je devrais vous parler des drames qui se jouent dans le monde mais je veux pas en rajouter par-dessus les journalistes et les éditorialistes, je m’y connais pas assez… Je pense au cannabis à comment ça me rendais psychotique autant que les drogues dures et l’alcool. Encore une fois je reviens avec ça ma palette est pas très grande. C’était dimanche qui se termine, j’espère qu’il y auras pas trop de brume à San Francisco, le départ est encore loin… Y’a un voisin sourd et muet qui cherche des cigarettes, c’est un gambler, c’est pas drôle… Je me vois quand je fumais, j’achetais des cartons de cigarettes de contrebande, ça me ruinais… Je vais essayer de terminer là-dessus, il est pas très bon ce soir mon texte, voilà donc la chute l’épilogue quelques mots encore… Y’a un parfum de pizza. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 12 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Dimanche… Cette nuit j’y vais avec mon senti, il me semble que ça fait longtemps que je vous ai pas écris sur mon moi profond, mon angoisse, ma douleur… Je crois pas vous avoir raconté que j’ai rencontré une ancienne maitresse écrivaine dans le métro on a échangé quelques mots sans plus ça m’a fait remonter des souvenirs. Je l’avais rencontré dans mes premiers moments d’abstinence ça fait déjà longtemps… Cette rencontre m’a pas fait vivre beaucoup d’émotion cette histoire-là est finie bien finie… Tout ça avait débuté avec une lecture à la société littéraire du Québec, lecture d’un mauvais texte remplis de ressentiment. J’étais allé chez elle voir la guitare qu’elle voulait vendre, j’avais fait quelques accords c’était un bon instrument. À l’époque j’étais entouré d’artistes décati en fin de parcours. J’avais essayé de faire quelques choses avec eux de les enregistrer, il me reste plus grand-chose de tout ça. Je crois que c’est Simone Signoret qui écrivait « la nostalgie n’est plus ce qu’elle était ». J’ai un flash du patriarche qui à l’époque était encore vivant mais s’intéressais pas beaucoup à ce que je faisait. Ce soir l’équipe locale à gagné par blanchissage… Je coupe comme ça après vous avoir parlé du patriarche parce qu’on avait un problème de communication lui et moi. C’est peut-être de ma faute je l’avais si souvent déçu… Pourtant j’aurais eu besoin de son encouragement, à l’époque où j’allais à l’école des décrocheurs il m’avait amené des conserves avec moi pas besoin de donner à la guignolée j’étais de ceux-là qui recevaient…Ça été si long cette jeunesse schizophrénique, je pense à toute mes apparitions dans les médias comment j’essaye de dire qu’il est possible de se rétablir… Après le bas-fond de la maison de chambres où j’ai faillis mourir… Ici on laisse pas les suicidaires mourir dehors j’entends dans ma tête après un rêve de Fauré https://www.youtube.com/watch?v=_RVb1baBNUA . Je sais pas ce que je vaux comme artiste, comme écrivain, pourtant je travaille fort dans les coins. Je pense à ceux qui ont été laissé dans la rue, ceux que la maladie mentale a handicapé, ceux qui cette nuit vont avoir froid, pas de place pour se cacher… Souvenir encore de comment je me sentais lourd quand je prenais ces anti-psychotiques, les malheureux effets secondaires mais je dois avouer que je m’aidais pas… Viens de manger une banane elles sont pas mûres… Tout à coup je pense à mon lecteur de Deux Montagnes qui doit avoir froid à son retour du Mexique, Cozumel je crois… Je vous aurai écris encore cette nuit, ça tousse chez le voisin je crois que j’ai bien fait de me faire vacciner pour la grippe… Quelques mois encore avant mes vacances. J’en suis presque rendu à la chute encore quelques mots pas trop rutilant, ordinaire, je sais pas pourquoi je vous écris ça, par humilité peut-être ? Voilà c’est la conclusion, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard