dimanche 13 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai à peine dormis, je suis déjà à propos pour vous écrire, comme toujours je rêve d’aéroport, d’avion et de San Francisco, ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… En voyage je devrais être capable de vous produire un blog à partir de ma tablette. Lentement je vous écris, je cherche une autre posture que la personne en rétablissement, je viens de terminer mon café. Je pense aux pairs qui ont une maladie mentale et qui sont dehors sans abri, avec la maladie, la paranoïa ils ont confiance en personne et vont errer dans le froid dans la nuit, y’en a plusieurs qui sont pas affiliés à une ressource à un hôpital… Pas question de s’endormir dehors on peut mourir d’hypothermie.  Quand même on veut pas voir personne, pas les entendre, juste la paix où ce qui lui ressemble et on marche et marche à se défaire les pieds à Montréal on parlait d’un Nouveau Dernier Recours ce sont des nuits pareilles qui réveillent notre interlocuteur invisible. J’écris ça en pensant à l’ami qui passe parfois devant chez moi et qui gueule après son « ami » imaginaire, y’a longtemps que je l’ai vue il s’est laissé pousser la barbe et marche moins rapidement, je suis toujours conscient que ça pourrais être moi… Si j’arrêtais de prendre mes médicaments, que je payais pas le loyer. Semble que plus longtemps on est dehors plus c’est difficile de réintégrer le « monde ». Il neige pas, tout ce qu’il y a c’est l’asphalte et le ciment froid à pierre fendre. J’entends certains d’entre vous qui ont encore quelques dollars et vont passer quelques heures dans un bar pour après je ne sais pas… Pas question de parler on t’amène une bière et hop! Fichez moi la paix… Dehors tu est assis tu somnole et tu combat pour ne pas t’endormir. Tes cachettes sont connues des travailleurs sociaux, non tu veux pas y aller au refuge, un hot-dog à l’autobus peut-être mais pas plus, juste une petite pause dans le froid. Tu pense à rien t’a même pas de regret, t’attend juste le jour… Mais non tu partiras pas pour Vancouver, là-bas tu serais encore plus pauvre, ici on t’a offert un logement sans compte à rendre mais tu le sais bien, ils vont entrer chez toi quand tu seras pas là et déplacer de petites choses pour te torturer, tu préfère rester dehors, la rue… Tu va en trouver d’autre cachettes des appartements déglingués où tout le monde consomme, je le répète non et non j’irai pas au refuge je vais m’en sortir tout seul, il feras pas toujours froid, je reste réveillé je veux pas tomber en hypothermie. Je suis pas un citoyen, cette nuit j’ai la police sur le dos parce que je veux pas m’abriter, une fois rentré là-dedans on en sort plus et j’y tiens pas. Voilà! Je termine avec la chute. Je vous remercie de m’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard
 

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je viens de regarder le match de football américain, la nuit viens de tomber. Je sais pas pourquoi je me sens coupable du départ de la jeune intervenante… J’ai fermé la télé et j’ai mangé mon souper, cet après-midi je souffre, c’est la maladie mentale qui m’attaque, la paranoïa qui me dis de rester dans le silence, de pas consulter pour mes malaises. J’ai un sentiment de fin du monde… Je pense toujours à mon voyage à San Francisco, ce matin j’étais bien mais plus la journée à avancés plus ça s’est dégradé… J’ai peur, j’ai peur, j’ai peur je devrais m’effacer des réseaux sociaux… Vous me connaissez parfois j’ai des crises comme ça, demandez moi pas pourquoi je sais pas…J’ai entendu parler un gars qui a eu des commotions cérébrales en jouant au hockey, comment aujourd’hui ça joue sur son humeur parfois je crois que je suis comme lui, dans la vie j’ai reçu quelques coups sur le crâne, quelques poings sur la gueule pourtant je suis diagnostiqué schizophrène… Lentement je me calme, la télévision est fermée… Comme d’habitude je suis mêlé. La grosse tête voilà ce que j’ai, mon blog il est quand même pas si fréquenté, et les photos de ma personne sont très pudique… Lentement les jours passent, les snowbirds s’en vont dans le sud dans six jours je crois… Moi je pars dans deux mois et deux semaines, j’espère que tout va bien se passer. Quand j’arrête de vous écrire je me sens pas bien… J’ai acheté mon cahier et des stylos pour mes notes d’avant les vacances. J’ai hâte de traverser le Golden Gate à pied, je devrais pas trop vous écrire là-dessus de peur que ça tourne mal, pourtant les gens me disent que je vais faire un beau voyage. J’écris que j’ai peur mais c’est plutôt de l’angoisse… Ce soir je sais pas trop où je vais avec cette écriture, comme toujours j’écoute la voix qui me parle, ma conscience? J’ai mangé une pointe de tarte au sucre… Je sais bien je devrais vous parler des drames qui se jouent dans le monde mais je veux pas en rajouter par-dessus les journalistes et les éditorialistes, je m’y connais pas assez… Je pense au cannabis à comment ça me rendais psychotique autant que les drogues dures et l’alcool. Encore une fois je reviens avec ça ma palette est pas très grande. C’était dimanche qui se termine, j’espère qu’il y auras pas trop de brume à San Francisco, le départ est encore loin… Y’a un voisin sourd et muet qui cherche des cigarettes, c’est un gambler, c’est pas drôle… Je me vois quand je fumais, j’achetais des cartons de cigarettes de contrebande, ça me ruinais… Je vais essayer de terminer là-dessus, il est pas très bon ce soir mon texte, voilà donc la chute l’épilogue quelques mots encore… Y’a un parfum de pizza. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 12 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Dimanche… Cette nuit j’y vais avec mon senti, il me semble que ça fait longtemps que je vous ai pas écris sur mon moi profond, mon angoisse, ma douleur… Je crois pas vous avoir raconté que j’ai rencontré une ancienne maitresse écrivaine dans le métro on a échangé quelques mots sans plus ça m’a fait remonter des souvenirs. Je l’avais rencontré dans mes premiers moments d’abstinence ça fait déjà longtemps… Cette rencontre m’a pas fait vivre beaucoup d’émotion cette histoire-là est finie bien finie… Tout ça avait débuté avec une lecture à la société littéraire du Québec, lecture d’un mauvais texte remplis de ressentiment. J’étais allé chez elle voir la guitare qu’elle voulait vendre, j’avais fait quelques accords c’était un bon instrument. À l’époque j’étais entouré d’artistes décati en fin de parcours. J’avais essayé de faire quelques choses avec eux de les enregistrer, il me reste plus grand-chose de tout ça. Je crois que c’est Simone Signoret qui écrivait « la nostalgie n’est plus ce qu’elle était ». J’ai un flash du patriarche qui à l’époque était encore vivant mais s’intéressais pas beaucoup à ce que je faisait. Ce soir l’équipe locale à gagné par blanchissage… Je coupe comme ça après vous avoir parlé du patriarche parce qu’on avait un problème de communication lui et moi. C’est peut-être de ma faute je l’avais si souvent déçu… Pourtant j’aurais eu besoin de son encouragement, à l’époque où j’allais à l’école des décrocheurs il m’avait amené des conserves avec moi pas besoin de donner à la guignolée j’étais de ceux-là qui recevaient…Ça été si long cette jeunesse schizophrénique, je pense à toute mes apparitions dans les médias comment j’essaye de dire qu’il est possible de se rétablir… Après le bas-fond de la maison de chambres où j’ai faillis mourir… Ici on laisse pas les suicidaires mourir dehors j’entends dans ma tête après un rêve de Fauré https://www.youtube.com/watch?v=_RVb1baBNUA . Je sais pas ce que je vaux comme artiste, comme écrivain, pourtant je travaille fort dans les coins. Je pense à ceux qui ont été laissé dans la rue, ceux que la maladie mentale a handicapé, ceux qui cette nuit vont avoir froid, pas de place pour se cacher… Souvenir encore de comment je me sentais lourd quand je prenais ces anti-psychotiques, les malheureux effets secondaires mais je dois avouer que je m’aidais pas… Viens de manger une banane elles sont pas mûres… Tout à coup je pense à mon lecteur de Deux Montagnes qui doit avoir froid à son retour du Mexique, Cozumel je crois… Je vous aurai écris encore cette nuit, ça tousse chez le voisin je crois que j’ai bien fait de me faire vacciner pour la grippe… Quelques mois encore avant mes vacances. J’en suis presque rendu à la chute encore quelques mots pas trop rutilant, ordinaire, je sais pas pourquoi je vous écris ça, par humilité peut-être ? Voilà c’est la conclusion, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent







Bonjour! Bonsoir! J’ai fait la lecture d’un article où on en a contre la culture des likes, semble que pour ces artistes professionnels c’est une dictature, encore une fois l’élite qui s’oppose au peuple aux moyens populaires de création et d’expression, on préfère la critique élitiste des journaux aux likes, se faire démolir par un critique plutôt que l’apparition sur les réseau sociaux de likes de son œuvre… Je suis pas trop équipé pour élaborer la dessus mais pour moi c’est l’outil d’expression par excellence, les artistes eux veulent des critiques érudits, si je les écoutais je devrais cesser toute mes activité sur mon blog et encore moins attendre des likes… Le poète disait « Je connais rien » c’est probablement en ma défaveur, on aime pas les gens qui essaient de penser tout seul. C’est pas n’importe qui qui peut faire œuvre de culture, Saint-Tite contre l’orchestre symphonique… Comme toujours faudrait se bercer et s’émouvoir sans dire un mot, juste être un public passif et ne pas utiliser les médias sociaux. Assister à l’œuvre de ce metteur en scène et rester muet par pudeur, comment dire? Je revendique mon droit à l’ignorance, mon désir d’apprendre et d’en dire un peu plus sur une œuvre auquelle j’ai assisté. Je connais pas beaucoup la tragédie grecque pas plus que le dramaturge anglais Shakespeare je me fond dans la culture populaire, ma chose à moi c’est l’art crû, quand je lis des articles contre les likes je me dis que certain sont trop cuit. Voilà! J’ai un peu peur de vous écrire ça, j’imagine peut-être trop la portée que ça a, quelques lecteurs à peine… L’émotion voilà de quoi il s’agit, ce que j’essais de faire en écrivant ici, vous faire lire mon senti, les grands artistes ont les moyens moi je suis tout petit. Aujourd’hui on gèle j’espère que mon lecteur de Deux Montagnes a parlé avec la matriarche. Je trouve plus, je trouve pas, je suis sans argumentaire voilà pourquoi l’artiste n’aime pas les likes, c’est toujours difficile d’élaborer sur une vision… J’ai toujours voulu être cultivé mais la culture c’est comme la confiture… Vous connaissez le reste. J’ai le droit d’appeler ça une œuvre? C’est toujours ce que je tente, je réécrirai pas toute la littérature, toute la dramaturgie occidentale mais c’est de ça qu’il s’agit, créer une œuvre crû… Souvent comme ça quand je prends la pose, c’est raté… Je continus quand même pour voir où ça va me mener… J’essais plutôt de revenir à mon senti car c’est ce que je connais… Je suis vieux c’est bien difficile d’apprendre, il est pas question de vernis. Je vais vous illustrer ça avec la dentelière de Johannes Vermeer, juste pour que ce sois un peu plus beau… Moi au contraire j’y vais pas dans la dentelle. Voilà! J’essais de terminer, j’en arrive à la chute. Quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! L’épilogue c’est jamais simple, je voudrais vous revoir!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!


Bernard

vendredi 11 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me revoilà, pour ce qui est de mon senti je suis apaisé, c’est vraiment pas le temps de visiter la France… J’espère que l’état américain seras pas fermé trop longtemps, ça aussi c’est pas très bon pour le tourisme. En ce moment je lis un polar de Philip Kerr c’est très intéressant… Aussitôt que j’ai été réveillé je me suis mis à mon clavier. Aujourd’hui dans LaPresse+ ce sont les chroniques voyages c’est toujours intéressant. Bientôt ce seras le voyage à San Francisco des copains vont peut-être venir me rejoindre… J’ai réussis à me situer sur la carte je vois très bien où est le nord, où est l’hôtel… J’ai hâte de partir. Ce seras ma première visite à l’ouest… J’ai toujours du plaisir à attendre l’embarquement à l’aéroport. Les avions de magnifiques machines dans lesquelles j’aime bien voyager. J’ai appris le nom de l’hôtel par cœur, ce seras plus simple pour prendre la navette entre l’aéroport et l’hôtel. San Francisco pour moi c’est un pèlerinage un retour à mes années hippies… Hier à la télé au jeu questionnaire, le gars a gagné la cagnotte d’à peu près vingt-cinq mille euros ce fut un beau match. Quand je me tourne comme ça vers la télévision c’est que j’ai pas grand-chose à dire mon senti est à plat. La semaine prochaine je devrais recevoir la paperasse des impôts, ça non plus c’est pas très poétique si je l’écris c’est pour me faire plaisir. Hier la matriarche parlais du voyage des snowbirds comme d’un vrai voyage comme si le mien n’en étais pas un, parfois j’aime pas sa façon blessante de parler… Ça sert à rien les autres vont toujours être meilleur que moi. C’est pas grave je pars pareil, y’a quelqu’un qui racontais que l’aventure elle est quand vous passez la porte.  Encore quelques minutes et il seras minuit, par ce froid j’espère que tous les itinérants sont à l’abri, la matriarche je crois que parfois elle en à contre ma façon de vivre, je lui en veux pas, cette façon de parler c’est pas à quatre-vingt-huit ans qu’elle va la changer… Moi j’essais juste d’être authentique… Parfois je me demande ce que les autres ont de plus que moi, ailleurs c’est toujours mieux moi je ne suis qu’un moins que rien. Je ne demande pas à être couronné mais je crois que si c’était pas comme ça je serais pas inspiré… Un tout petit peu plus que deux mois avant mon départ en vacance… Je me souviens on aurait voulu que je quitte Montréal, que je me fasse une vie ailleurs mais j’étais déjà malade déjà battu de toute façon les gars qui sont partis sont tous revenus. Voilà! J’ai presque terminé, je veux juste écrire une chute qui se tienne un épilogue sensé. Je laisse le temps passé et l’avion arriver, je vais continuer à rêver en attendant comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est terminé, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

jeudi 10 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! On a perdus le match hier. Cette nuit j’ai pas envie de vous écrire les souvenirs qui font mal. Je pense au propriétaire du bistro ou j’avais mes habitudes… J’ai toujours été étonné de voir les gens réussir malgré tout moi j’ai jamais connus autre chose que la vie de bum… Des petites jobs pour un petit homme, souvenir de helper sur un truck que j’aidais a charger et décharger des fenêtres, mon gros cul assis en attendant d’arriver sur le chantier. J’ai jamais installé de portes ni de fenêtres, tout ce que je faisais c’est ramassé la scrap et un peu de ménage, c’est loin tout ça je le referais plus… Bon! J’y vais encore une fois avec mon senti, je ne pleure plus souvenir de ce couple dans un autre bar qui n’existe plus. Ils me demandaient pourquoi j’animais pas des soirées de poésie, des micros ouvert, je savais pas trop comment… Beaucoup de poésie au Québec mais comme dirais mon lecteur de Deux-Montagnes pas beaucoup de monde, tout ce brassage culturel ça essentiellement lieu sur le Plateau et dans le Mile-End, dans mon coin c’est tout juste si le dépanneur reste ouvert. Ouais! Poète! Mais je veux pas me prendre pour Jim Morrisson et toutes ses frasques, y’a plein de légendes qui tournent autour de lui, je vous les raconterai pas… Y’a tout l’aspect rock de la patente quand tu en vie pas ça tue son homme, depuis que je suis sobre je comprends pas toute l’admiration qu’on voue à Charles Bukowsky le poète alcoolique, si on l’aimait assez est-ce qu’on l’aurais hébergé chez soi, je crois pas… La littérature on la garde dans les livres pas dans son salon, un bref souvenir de rêve de cette nuit je buvais avec mon chum de brosse, y’a pas autre chose… Il est passé minuit y’a des bistros et des brasseries qui viennent de fermer, y’a beaucoup de buveurs qui vont aller se péter la tête sur de la musique rock… Je pense à Morrisson encore, qui se faisait des paluches sur scène. Souvent le génie a mauvais gout. Je trouve plus quoi vous raconter, dans les bars les gens boivent leurs drinks sans trop écouter la musique, ils discutent pas absorbées qu’ils sont à boire leurs alcool, les gars de la sécurité laissent pas déranger les buveurs, c’est le fonds de commerce. À mon âge on cesse de boire où on meurt c’est simple, un accident cérébral vasculaire ça arrive vite… Bon! Encore de la maladie comme si je connaissais pas de gens sains, c’est probablement mon hypocondrie… Je sais plus de quoi on discute à une heure du matin, souvent on bois on sniffe et on ne dis plus rien. Quand le jour se lève on s’étonne d’être psychotique. Voilà! J’ai presque terminé mon délire pour cette nuit. Quelques mots encore pour une chute décente. Je termine toujours de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai téléphoné à l’ami hospitalisé. Il sortiras pas de sitôt. J’ai reçu de la poste c’est pas vraiment ce que j’attendais. Je vais me préparer un café, il me manque de la paperasse je crois pas que la travailleuse sociale va pouvoir faire grand-chose. Je suis un peu endormis, le sucre du pudding chômeur… Demain matin j’ai rendez-vous au Centre local de service communautaires. Je devrais pas m’en faire ce seras prêt quand ce seras prêt… Ce matin j’ai fait des courses, j’en ai profité pour acheter un cahier de voyage. Je continus la lecture du roman policier. Quand vous ne faites pas de commentaires je crois vous avoir perdus comme lecteur. J’attends un peu avant de commencer la relecture du guide Ulysse. Ce soir je me fait une omelette au jambon. Y’a beaucoup de circulation automobile, j’étais pas certain de vous écrire… J’ai retrouvé mon rythme de marche c’est celui-là que je vais prendre à San Francisco, j’ai réussis à placer le nord et le sud depuis l’hôtel, ça me donne une idée de la longueur des marches mais je vais bien voir une fois sur place. J’espère que j’aurai pas trop de problèmes à prendre l’autobus hop’n’go. Lentement je bois mon café, ça me réveille, bientôt les snowbirds partent pour la Floride leurs première destination. Je me demande comment ils font pour le rapport d’impôt les snowbirds partis si longtemps…Je pense aux psychoses toxiques à l’hôpital, la peur de pas en revenir de pas se rétablir de rester fou. Ouais! J’écris toujours la même chose, je fréquente pas la Société québécoise du cannabis, j’ai eu ma leçon… Je ne vais plus passer du temps à la brasserie où au bistro, y’a personne avec qui discuter, mon interlocuteur c’est vous… Je vous raconte cette échouerie cette misère. Je sais pas si les enfants de la super-maman font un dodo l’après-midi, je crois que oui, je me souviens que j’en faisais un quand j’étais tout petit. Les plus grands sont à l’école même si y’en a un qui a dit qu’il ne voulait plus de livres je vais probablement leurs faire parvenir un recueil Spirou le mois prochain, y’a les autres enfants. J’oublie souvent que la lecture c’est pas tout le monde qui aime ça, mais ça été, c’est si important dans ma vie, je serais pas vivant pour vous le raconter… Tous ces univers de romans pour ne parler que d’un genre que j’ai fréquenté. J’ai lu à me saouler!!!  Un démarcheur viens de me téléphoner, ils sont durs de comprenure, c’est le troisième appel cette semaine, j’ai beau leurs dire que ça m’intéresse pas ils rappellent. J’aurai encore écris aujourd’hui, j’espère que je me suis pas trop répété… Quelques mots encore pour atteindre le but d’écriture visé. Le soleil s’est couché, le ciel est rosé, quand j’ai des coups de téléphones comme ça je pense au regretté patriarche aux pièges dans lesquels il était tombé. Voilà! C’est tout je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard