samedi 12 janvier 2019

Au présent







Bonjour! Bonsoir! J’ai fait la lecture d’un article où on en a contre la culture des likes, semble que pour ces artistes professionnels c’est une dictature, encore une fois l’élite qui s’oppose au peuple aux moyens populaires de création et d’expression, on préfère la critique élitiste des journaux aux likes, se faire démolir par un critique plutôt que l’apparition sur les réseau sociaux de likes de son œuvre… Je suis pas trop équipé pour élaborer la dessus mais pour moi c’est l’outil d’expression par excellence, les artistes eux veulent des critiques érudits, si je les écoutais je devrais cesser toute mes activité sur mon blog et encore moins attendre des likes… Le poète disait « Je connais rien » c’est probablement en ma défaveur, on aime pas les gens qui essaient de penser tout seul. C’est pas n’importe qui qui peut faire œuvre de culture, Saint-Tite contre l’orchestre symphonique… Comme toujours faudrait se bercer et s’émouvoir sans dire un mot, juste être un public passif et ne pas utiliser les médias sociaux. Assister à l’œuvre de ce metteur en scène et rester muet par pudeur, comment dire? Je revendique mon droit à l’ignorance, mon désir d’apprendre et d’en dire un peu plus sur une œuvre auquelle j’ai assisté. Je connais pas beaucoup la tragédie grecque pas plus que le dramaturge anglais Shakespeare je me fond dans la culture populaire, ma chose à moi c’est l’art crû, quand je lis des articles contre les likes je me dis que certain sont trop cuit. Voilà! J’ai un peu peur de vous écrire ça, j’imagine peut-être trop la portée que ça a, quelques lecteurs à peine… L’émotion voilà de quoi il s’agit, ce que j’essais de faire en écrivant ici, vous faire lire mon senti, les grands artistes ont les moyens moi je suis tout petit. Aujourd’hui on gèle j’espère que mon lecteur de Deux Montagnes a parlé avec la matriarche. Je trouve plus, je trouve pas, je suis sans argumentaire voilà pourquoi l’artiste n’aime pas les likes, c’est toujours difficile d’élaborer sur une vision… J’ai toujours voulu être cultivé mais la culture c’est comme la confiture… Vous connaissez le reste. J’ai le droit d’appeler ça une œuvre? C’est toujours ce que je tente, je réécrirai pas toute la littérature, toute la dramaturgie occidentale mais c’est de ça qu’il s’agit, créer une œuvre crû… Souvent comme ça quand je prends la pose, c’est raté… Je continus quand même pour voir où ça va me mener… J’essais plutôt de revenir à mon senti car c’est ce que je connais… Je suis vieux c’est bien difficile d’apprendre, il est pas question de vernis. Je vais vous illustrer ça avec la dentelière de Johannes Vermeer, juste pour que ce sois un peu plus beau… Moi au contraire j’y vais pas dans la dentelle. Voilà! J’essais de terminer, j’en arrive à la chute. Quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! L’épilogue c’est jamais simple, je voudrais vous revoir!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!


Bernard

vendredi 11 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me revoilà, pour ce qui est de mon senti je suis apaisé, c’est vraiment pas le temps de visiter la France… J’espère que l’état américain seras pas fermé trop longtemps, ça aussi c’est pas très bon pour le tourisme. En ce moment je lis un polar de Philip Kerr c’est très intéressant… Aussitôt que j’ai été réveillé je me suis mis à mon clavier. Aujourd’hui dans LaPresse+ ce sont les chroniques voyages c’est toujours intéressant. Bientôt ce seras le voyage à San Francisco des copains vont peut-être venir me rejoindre… J’ai réussis à me situer sur la carte je vois très bien où est le nord, où est l’hôtel… J’ai hâte de partir. Ce seras ma première visite à l’ouest… J’ai toujours du plaisir à attendre l’embarquement à l’aéroport. Les avions de magnifiques machines dans lesquelles j’aime bien voyager. J’ai appris le nom de l’hôtel par cœur, ce seras plus simple pour prendre la navette entre l’aéroport et l’hôtel. San Francisco pour moi c’est un pèlerinage un retour à mes années hippies… Hier à la télé au jeu questionnaire, le gars a gagné la cagnotte d’à peu près vingt-cinq mille euros ce fut un beau match. Quand je me tourne comme ça vers la télévision c’est que j’ai pas grand-chose à dire mon senti est à plat. La semaine prochaine je devrais recevoir la paperasse des impôts, ça non plus c’est pas très poétique si je l’écris c’est pour me faire plaisir. Hier la matriarche parlais du voyage des snowbirds comme d’un vrai voyage comme si le mien n’en étais pas un, parfois j’aime pas sa façon blessante de parler… Ça sert à rien les autres vont toujours être meilleur que moi. C’est pas grave je pars pareil, y’a quelqu’un qui racontais que l’aventure elle est quand vous passez la porte.  Encore quelques minutes et il seras minuit, par ce froid j’espère que tous les itinérants sont à l’abri, la matriarche je crois que parfois elle en à contre ma façon de vivre, je lui en veux pas, cette façon de parler c’est pas à quatre-vingt-huit ans qu’elle va la changer… Moi j’essais juste d’être authentique… Parfois je me demande ce que les autres ont de plus que moi, ailleurs c’est toujours mieux moi je ne suis qu’un moins que rien. Je ne demande pas à être couronné mais je crois que si c’était pas comme ça je serais pas inspiré… Un tout petit peu plus que deux mois avant mon départ en vacance… Je me souviens on aurait voulu que je quitte Montréal, que je me fasse une vie ailleurs mais j’étais déjà malade déjà battu de toute façon les gars qui sont partis sont tous revenus. Voilà! J’ai presque terminé, je veux juste écrire une chute qui se tienne un épilogue sensé. Je laisse le temps passé et l’avion arriver, je vais continuer à rêver en attendant comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est terminé, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

jeudi 10 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! On a perdus le match hier. Cette nuit j’ai pas envie de vous écrire les souvenirs qui font mal. Je pense au propriétaire du bistro ou j’avais mes habitudes… J’ai toujours été étonné de voir les gens réussir malgré tout moi j’ai jamais connus autre chose que la vie de bum… Des petites jobs pour un petit homme, souvenir de helper sur un truck que j’aidais a charger et décharger des fenêtres, mon gros cul assis en attendant d’arriver sur le chantier. J’ai jamais installé de portes ni de fenêtres, tout ce que je faisais c’est ramassé la scrap et un peu de ménage, c’est loin tout ça je le referais plus… Bon! J’y vais encore une fois avec mon senti, je ne pleure plus souvenir de ce couple dans un autre bar qui n’existe plus. Ils me demandaient pourquoi j’animais pas des soirées de poésie, des micros ouvert, je savais pas trop comment… Beaucoup de poésie au Québec mais comme dirais mon lecteur de Deux-Montagnes pas beaucoup de monde, tout ce brassage culturel ça essentiellement lieu sur le Plateau et dans le Mile-End, dans mon coin c’est tout juste si le dépanneur reste ouvert. Ouais! Poète! Mais je veux pas me prendre pour Jim Morrisson et toutes ses frasques, y’a plein de légendes qui tournent autour de lui, je vous les raconterai pas… Y’a tout l’aspect rock de la patente quand tu en vie pas ça tue son homme, depuis que je suis sobre je comprends pas toute l’admiration qu’on voue à Charles Bukowsky le poète alcoolique, si on l’aimait assez est-ce qu’on l’aurais hébergé chez soi, je crois pas… La littérature on la garde dans les livres pas dans son salon, un bref souvenir de rêve de cette nuit je buvais avec mon chum de brosse, y’a pas autre chose… Il est passé minuit y’a des bistros et des brasseries qui viennent de fermer, y’a beaucoup de buveurs qui vont aller se péter la tête sur de la musique rock… Je pense à Morrisson encore, qui se faisait des paluches sur scène. Souvent le génie a mauvais gout. Je trouve plus quoi vous raconter, dans les bars les gens boivent leurs drinks sans trop écouter la musique, ils discutent pas absorbées qu’ils sont à boire leurs alcool, les gars de la sécurité laissent pas déranger les buveurs, c’est le fonds de commerce. À mon âge on cesse de boire où on meurt c’est simple, un accident cérébral vasculaire ça arrive vite… Bon! Encore de la maladie comme si je connaissais pas de gens sains, c’est probablement mon hypocondrie… Je sais plus de quoi on discute à une heure du matin, souvent on bois on sniffe et on ne dis plus rien. Quand le jour se lève on s’étonne d’être psychotique. Voilà! J’ai presque terminé mon délire pour cette nuit. Quelques mots encore pour une chute décente. Je termine toujours de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai téléphoné à l’ami hospitalisé. Il sortiras pas de sitôt. J’ai reçu de la poste c’est pas vraiment ce que j’attendais. Je vais me préparer un café, il me manque de la paperasse je crois pas que la travailleuse sociale va pouvoir faire grand-chose. Je suis un peu endormis, le sucre du pudding chômeur… Demain matin j’ai rendez-vous au Centre local de service communautaires. Je devrais pas m’en faire ce seras prêt quand ce seras prêt… Ce matin j’ai fait des courses, j’en ai profité pour acheter un cahier de voyage. Je continus la lecture du roman policier. Quand vous ne faites pas de commentaires je crois vous avoir perdus comme lecteur. J’attends un peu avant de commencer la relecture du guide Ulysse. Ce soir je me fait une omelette au jambon. Y’a beaucoup de circulation automobile, j’étais pas certain de vous écrire… J’ai retrouvé mon rythme de marche c’est celui-là que je vais prendre à San Francisco, j’ai réussis à placer le nord et le sud depuis l’hôtel, ça me donne une idée de la longueur des marches mais je vais bien voir une fois sur place. J’espère que j’aurai pas trop de problèmes à prendre l’autobus hop’n’go. Lentement je bois mon café, ça me réveille, bientôt les snowbirds partent pour la Floride leurs première destination. Je me demande comment ils font pour le rapport d’impôt les snowbirds partis si longtemps…Je pense aux psychoses toxiques à l’hôpital, la peur de pas en revenir de pas se rétablir de rester fou. Ouais! J’écris toujours la même chose, je fréquente pas la Société québécoise du cannabis, j’ai eu ma leçon… Je ne vais plus passer du temps à la brasserie où au bistro, y’a personne avec qui discuter, mon interlocuteur c’est vous… Je vous raconte cette échouerie cette misère. Je sais pas si les enfants de la super-maman font un dodo l’après-midi, je crois que oui, je me souviens que j’en faisais un quand j’étais tout petit. Les plus grands sont à l’école même si y’en a un qui a dit qu’il ne voulait plus de livres je vais probablement leurs faire parvenir un recueil Spirou le mois prochain, y’a les autres enfants. J’oublie souvent que la lecture c’est pas tout le monde qui aime ça, mais ça été, c’est si important dans ma vie, je serais pas vivant pour vous le raconter… Tous ces univers de romans pour ne parler que d’un genre que j’ai fréquenté. J’ai lu à me saouler!!!  Un démarcheur viens de me téléphoner, ils sont durs de comprenure, c’est le troisième appel cette semaine, j’ai beau leurs dire que ça m’intéresse pas ils rappellent. J’aurai encore écris aujourd’hui, j’espère que je me suis pas trop répété… Quelques mots encore pour atteindre le but d’écriture visé. Le soleil s’est couché, le ciel est rosé, quand j’ai des coups de téléphones comme ça je pense au regretté patriarche aux pièges dans lesquels il était tombé. Voilà! C’est tout je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard
 

mercredi 9 janvier 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! À la télévision une publicité des denturologistes avec la chanson un certain sourire https://www.youtube.com/watch?v=b6hvQX3C6JM interprété par Michel Louvain. Les petites madames de la rue Panet sont heureuses dirait-on au canal dix de l’époque… Je me souviens du regard fulgurant que m’avait fait une femme invité chez ma lectrice de Gatineau. J’avais chanté quelques chansons de ce répertoire, j’avais vingt ans, La dame en bleu et quelques chansons de Luis Mariano. Je sais pas ce qu’elle avait pensé, elle a je crois cru que j’étais gay… C’est assez terrible de sentir cette discrimination, cette stigmatisation puisque c’est de ça qu’il s’agit… Moi je chantais ça  pour rigoler, pour m’amuser ces chansons sont pour moi des vers d’oreilles.  Y’a des gens qui discriminent la chanson d’une certaine époque pourtant elle a fait les beaux jours d’avant le rock’n’roll, le yé-yé qui ont donné un autre sens aux chansons. J’essais de vous expliquer comment ça s’est transformé pour ma génération, les disquaires, les vedettes américaines et la « british invasion » à partir de ça plus rien n’a jamais été pareil. Je sais pas si vous comprenez on avait nos groupes vedettes maisons et nos interprètes de chansons « bubblegum » qu’il disait mais bientôt y’aurais des productions sérieuses des musiques et de la chanson très québécoises je pense à Harmonium, Beau Dommage et même Offenbach, on jouait dans la cour des grands, y’avait aussi le folklore le trad  toute cette époque de retour aux racines. Parfois nous arrivait des États des musiques teintés de psychédélisme, y’avait aussi Frank Zappa qui critiquais toute cette industrie. On en a acheté des disques des trente-trois tours, des microsillons et on écoutait ça à la campagne comme à la ville… Maintenant je ne suis plus, je ne suis plus fan… J’aime bien certaines chansons françaises qu’on entends le samedi matin à Radio-Canada la dernière que j’adore est interprété par Mouloudji c’est les escaliers de la butte un endroit où j’ai mis les pieds à Paris… J’ai tant aimé la musique, j’appréciais l’ami disc-jockey qui nous faisait entendre les nouveautés, j’aimais bien parfois les soirées québécoises du café Campus, là aussi les mots et les façons de faire ont pris une couleur différentes on était plus dans les soirées québécoises de monsieur Bilodeau. La messe des morts d’Offenbach a aussi changé beaucoup de choses tout ce rapport au sacré… Souvenir des cours d’art plastique où on écoutait de la musique en s’échinant sur un dessin qu’on croyait très original mais que d’autre avaient fait et feraient avant moi. Pour la musique j’ai jamais réussis à l’apprendre je voulais pas faire le solfège et la flute dans l’ordre, je préférais la guitare que j’ai toujours malmenés.  Voilà où ça m’a mené à l’écriture… Quelques mots encore pour terminer, j’achète plus de musique, j’écoute plus rien d’original, mon cœur s’est endurcis… Je discute plus musique avec personne c’est malheureux, voilà j’en suis à la chute. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça commence à être difficile de vous écrire fréquemment. Je m’y met quand même… Cette nuit j’ai très mal dormis, s’agit de trouver les mots, dehors c’est très sombre… Je pense au Rider on the storm de Jim Morrisson des Doors, y’a longtemps déjà je faisais de l’auto-stop pour me rendre dans l’Outaouais, la dernière fois je me suis fait avertir par la police provinciale. Ils m’ont juste dis de pas rester sur le bord de l’autoroute de plutôt me placer sur une bretelle, ce que j’ai fait mais pas longtemps, je suis rentré chez moi. Il y eut un temps où je prenais le train, j’arrivais tôt pour manger au restaurant qui n’existe plus de la gare, je prenais une bière et j’allais m’installer au bar du wagon-restaurant pour en boire d’autre, ce service-là est aussi disparu. La dernière fois que j’ai pris le train c’était pour la semaine de sensibilisation à la maladie mentale sur la colline parlementaire d’Ottawa http://miaw-ssmm.blogspot.com/2013/10/face-to-face-with-bernard-saulnier.html  https://www.youtube.com/watch?v=U1-23UlqQ_U  https://www.youtube.com/watch?v=L2aflg_1z78&hl=fr%5FCA&version=3  Voilà quelques mots que J’ai dit sur le rétablissement. C’était en 2013… Du bord de l’autoroute je passe à l’autoroute de l’information. Je crois qu’il faut en parler de la maladie mentale, si je le fait c’est pour combattre la stigmatisation, je sais que plusieurs n’osent pas… Je sais c’est redondant mais bientôt il vas y avoir le on cause pour la cause de Bell… Je pense au poète qui avant de mourir disait qu’il n’y avait plus de cause, je crois qu’il avait tort.  Je cherche les mots de mon senti en cette fin d’après-midi… Souvenir de Toronto quand j’ai quitté le studio, je les entends m’insulter à coups de sacre, j’ai de la difficulté à faire la distinction entre la réalité et les voix pourtant le réalisateur étais gentil il m’avait invité à la projection de son court métrage au Festival du film de Montréal… Tout ça c’est passé je devrais rester au présent. Ça me sert à rien… C’est vraiment difficile de me renouveler… Je sais vraiment pas quoi vous écrire aujourd’hui. Il est passé seize heure les gens rentrent à la maison. J’aimerais recevoir la paperasse pour l’Office Municipal d’Habitation… J’attends, c’est pourris, une compagnie que je soupçonne de faire de la vente pyramidale viens de me téléphoner, ils vendent des produits « naturels » à la maison, ils font des groupes si j’ai bien compris, le regretté patriarche a déjà essayé ça avec Amway… Les ventes pyramidales c’est plus Holiday Magic qui n’existe plus mais je serais pas étonné de voir que quelques crooks ont repris le principe à leur compte. Tout ça se passe pendant que je suis devant mon écran, le téléphone sonne… Je pense à la chambre que j’habitais y’a longtemps, j’aime bien mon logement… C’est presque terminé ma rédaction cet après-midi. Quelques mots encore pour écrire une chute qui a du sens… Voilà! Comment toujours je suis content de votre lecture jusque-là!!! Je termine en espérant que vous reviendrez pour une prochaine!!! Au revoir!!!
Bernard

mardi 8 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’entends un gars qui crie dehors ce soir je tente la poésie
Comme une ombre
Jetée sur la neige
Ne demandant qu’à fondre
Avec musique
Et arpège
Une symphonie de glace
Qui brûle et trace
Écrire populasse
Ignorant crasse
Dire prend place
Voilà, c’est très court mais ça demande beaucoup. Je pense pas que ce soit très bon…
Entre mais entre
Et dis la douleur tendre
Du mal infini
Lire l’angoisse
Tu ne veux pas
Puisque la mort
T’épuise comme les rats
J’aimerais bien écrire de la belle poésie, c’est difficile, je pense à l’ami très malade à l’hôpital au téléphone sa voix étais faible… La difficulté c’est de continuer de se battre, tomber et se relever. Les snowbirds s’en vont bientôt ils vont faire des milliers de kilomètres. J’espère que ce seras un beau road trip… Moi je suis en vacance le premier avril, je pars pour San Francisco, j’ai hâte… Déjà mercredi, c’est la nuit, je me suis couché tôt et j’ai très mal dormis. J’ai vomis je crois que c’est l’angoisse… Cette nuit y’a une odeur de B.B.Q. de viande fumée, je me croirais au restaurant chez Jano rue Saint-Laurent avec ses grillades portugaises, du lapin, des sardines et de l’agneau voilà le choix… Je sais que les « vrais » intellectuels rient de moi, eux ils ont les livres moi j’ai que le blog le combat est inégal, je suis pas passé par l’épreuve de l’édition pour eux cette machine c’est pas sérieux… J’ai réussis à me réveiller.
L’inconscient je vous le laisse
Sans savoir
On fait de mauvais vers
C’est même pervers
Mortel maladif
Purgé de la connaissance
La peau tatoué
Comme un parchemin
Et les créatifs rient, ils ont le savoir universitaire moi je suis toujours complexés, je me fais tout seul. Viens de regarder les batteurs, les tapeurs de peau, c’est impressionnant… Aujourd’hui je crois que je vais sortir m’acheter un cahier pour prendre des notes pour le voyage. Relire tranquillement le guide Ulysse. J’aimerais recevoir du courrier pour compléter mon bail, mon lecteur de Deux-Montagnes me dit que c’est de la procédurite que c’est comme ça pour tout le monde. Je suis plus tellement « poétique » je vais y aller avec mon senti…
Mon senti c’est aussi ça…
Au bout du malaise
J’accoucherai pas d’autre chose
Que ça
Des mots des mots
Comme une phlébite
Bouchent l’artère
Avant d’arriver
À la mort
Voilà! Je crois que ce seras ça pour la « poésie » cette nuit. J’ai une drôle d’émotion je me sens comme dans un café cosmopolite de la rue Saint-Laurent, un autre dirais que j’arrive en ville… J’ai faim, je termine ça et je mange. Je vous emmène encore avec moi pour quelques mots. Je sais pas comment je vais illustrer ça… Je croyais pas être encore capable d’écrire. Comme toujours je termine avec la même chute en espérant que tout ça vous a fait plaisir. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard