dimanche 6 janvier 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je regardais le match de football américain, j’ai cessé à la mi-temps… Le dimanche y’a deux matchs éliminatoires ça m’intéresse plus ou moins. Trop de télévision c’est pas bon pour moi… Je préfère vous écrire c’est plus actif… Je m’en fait un peu avec les documents d’impôts que j’aimerais recevoir cette semaine. C’est pour l’office municipal d’habitation… Je vais pas plus loin avec ça. Le ciel se dégage un peu on voie du bleu. Je me souviens des dimanche après-midi devant la grosse Admiral noir et blanc, je regardais le match commenté par le regretté Raymond Lebrun… Hier l’équipe de hockey locale a perdue, ce que je vous écris maintenant ça ressemble à une chronique sportive… J’y vais avec mon senti, parfois on jouais au ballon balai sur la glace de la patinoire quand on recevais le ballon sur une cuisse où une jambe sans parler du visage, ça pinçais. Je vous ai déjà raconté que je m’étais fait péter les dents par un manche de balai, je me souviens par qui je crois qu’il voulait me donner une leçon… Au froid les dents brisées ça fait mal. Mais c’est le sport et les blessures, parfois je passais les dimanches après-midi à l’aréna à regarder les autres jouer au hockey. Y’avait aussi les samedis soirs à la brasserie là aussi je regardais le match sur un énorme écran pour l’époque, ça fait plus de quarante ans. Est venu un moment dans ma vie où tout ça ne me disait plus rien, la schizophrénie faisait ses ravages, plus d’intérêt dans rien pas même le cinéma et tout juste la lecture que j’ai jamais abandonné… Je suis alcoolique-toxicomane avec en plus la maladie mentale je savais pas quoi faire avec ça… Aujourd’hui je veux pas être en position autre qu’on m’écoute, je veux pas demander plus que ça et moi aussi je dois écouter attentivement ce que les autres ont à me dire. C’est l’hiver, je devrais marcher, faire du sport mais seul ça m’ennuie. Je sais pas comment faire pour m’y remettre, demain je devrai marcher pas mal, de chez moi au métro et ensuite du métro jusqu’au Pavillon Bédard de l’institut, c’est déjà ça… Je regarde ma jeunesse j’étais actif, l’été en vélo… Je pense au praticien ressource à la retraite qui a eu un accident mais qui a repris ses activités sportives. Je le trouve pas mal bon. Il vente pas mal, j’entends le vent siffler… Souvenir de moment de la maladie où j’avais essayé de m’adonner à la course à pieds, quelques mètres et je restais aussi fou dans ma tête, me semble que si le sport m’avais soigné je l’aurais su avant. Vraiment à ce moment-là tout ce que je voulais c’est me cacher et mourir. Heureusement, j’ai choisi le rétablissement, la prière et la sobriété. Je vous l’ai déjà écrit et voilà j’en suis à la chute, encore quelques mots comme conclusion pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir!Bonjour! Dimanche, je me suis tapé de la musique en rafale, Crosby Still Nash and Young, les Doobie Brothers et Led Zeppelin maintenant je sais pas pourquoi j’ai Léo Ferré en tête, Il n’y a plus d’après à Saint-Germain des Près mais l’auteur c’est pas Ferré c’est Guy Béart et l’interprète c’est Juliette Gréco ça se rapproche de Ferré surtout par l’esprit rive gauche parisienne. https://www.youtube.com/watch?v=_6pAS3gexS8  Ferré c’est plutôt Il n’ y a plus rien… Je pense encore à Paris c’est plus ce que c’était avec ces manifestations de gilets jaune, je dis ça les français ont toujours été reconnus pour leurs manifestation leurs esprits contestataire. Maintenant je reviens à mon senti hier je me suis mis à angoissé sur mon départ, j’ai quand même hâte de prendre l’avion… Un peu moins de trois mois avant de partir. J’espère que tout va bien se passer. Mon lecteur de Deux-Montagnes est je crois de retour du Mexique aujourd’hui… Quand je me suis levé je croyais que c’était lundi, mais non c’est dimanche. Je sais pas pourquoi y’a une odeur de charcuterie, à l’heure qu’il est tous les endroits où on vend de l’alcool sont fermé à part quelques clandestins fréquenté surtout par des toxicomanes… Y’a toujours le Casino de Montréal qui est ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre, j’y suis jamais allé et je crois pas mettre les pieds là. J’ai pas envie de développer des problèmes de gambling, à Noël j’ai eu quelques gratteux en cadeau j’ai pas accroché, les prochains ce seras pour l’an prochain… Le matin s’en viens, j’ai commencé à rédiger tôt, le gambling c’est remplacer une addiction par une autre… Étrangement j’entends des petits oiseaux… C’est plutôt mon nez qui sile. Je retournerai pas vivre à Terrebonne, j’ai rien à faire là, ma vie est dans le goulag occidental de Montréal. J’arrive pas à écrire de grands textes d’idées, développer une façon de penser structurée. Mon écriture est toute en éclats. Je crois qu’aujourd’hui il va neiger, l’équipe de hockey locale a perdue. Je sais pas pourquoi je pense aux monteurs de ligne d’Hydro-Québec j’aurais jamais été capable de faire ça, j’ai le vertige… C’était le métier de certaines de mes connaissances. Je reviens encore à la « job » comme si j’étais incapable de me résigner à la retraite… J’aimerais aller plus en profondeur dans mon senti essayer d’écrire ça dans un langage que tout le monde comprend. Arraché le malaise pour en sortir heureux et resplendissant, être vrai aussi pas faire de bullshit, je crois vous l’avoir déjà écris j’y reviens souvent… Je pense à ceux qui me parlent en défaisant le langage avec des phrases schizophréniques. J’ai hâte de voir comment ça va se passer ce voyage, on me dis qu’il vas être beau… Je crois qu’aujourd’hui il va faire froid, je ne cherche plus les comploteurs, je termine là-dessus, quelques mots encore pour une chute décente. Merci d’avoir lu jusque-là!!! J’étire un peu la sauce, à la prochaine j’espère !!! Au revoir!!!
Bernard

samedi 5 janvier 2019

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Demain c’est déjà la fête des Rois, l’épiphanie, je me souviens que dans mon enfance la matriarche nous faisait célébrer ça. Elle plaçait une fève dans un gâteau et celui où celle qui l’avait devenait roi ou reine, c’était amusant et ça terminais bien la saison des fêtes. Y’avait aussi l’anniversaire du regretté patriarche encore une fois on célébrait… Dernière fête pour entendre le regretté parrain à l’accordéon. Voilà et l’hiver allait s’étirer jusqu’en avril, souvenir d’hiver où y’avait beaucoup de neige j’étais quand même heureux avant la maladie, je faisais de la raquette et du ski, c’était facile pour le jeune homme que j’étais de rester en forme plus tard je patinais… La maladie a jeté une chape de plomb sur mes épaules quand j’ai pris conscience que le long discours dans ma tête n’arrêterais pas, j’ai eu peur… Maintenant je me rétablis, je m’excuse de vous en parler si souvent mais c’est important. Heureusement il est arrivé le rétablissement, parfois j’ai des reculs mais j’en parle ça allège le tout… Avec un peu de foi le désespoir me quitte, j’essais de vivre un peu de spiritualité dans ma vie. J’en ai qu’une de vie et elle passe rapidement aussi bien la vivre heureusement. Je me fait vieux. Aujourd’hui je me suis reposé ça m’a fait du bien. Lundi les activités reprennent, j’espère encore participer aux activités du Théâtre du Nouveau Monde je crois que ce seras au printemps. Je souhaite que ce soit après mon voyage à San Francisco. Voilà le temps passe, mon écriture est toujours là, j’espère que ça vous plait, c’est un peu autobiographique, avec mon rétablissement j’essaye de faire moins de mal… Je crois que mon apprécié lecteur de Deux-Montagnes seras de retour du Mexique demain. Parfois je ne sens plus le lourd poids de la maladie mentale, je me répète, je sais que demain je serai pas obligés d’aller travailler avec des gens que j’aime pas, de subir la pression du travail à tout prix. Ce que je vous écris c’est ça mon travail en plus d’essayer d’aider de donner de l’espoir à des plus jeunes qui souffrent et faire savoir que le rétablissement est possible. Je sais, le rétablissement passe par le travail, mais souvent on se rends plus malades en travaillant dans certains milieux… C’est toujours la même chose on peut pas plaire à tout le monde et à son père, des gens d’une agence de placement me disais que c’était possible de vivre sans travailler. J’en ai jamais fait autant depuis que je ne travaille plus officiellement. Je sais pas pourquoi j’essais de me justifier comme ça. C’est mon fond de culpabilité judéo-chrétienne… Ce que je ressent c’est du jugement même si le travail est une torture. Voilà! Je suis encore dans la même thématique je fais mon chemin… Quelques mots encore pour une chute qui a du bon sens. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 4 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Merci pour votre réponse au texte précédent ça me fait du bien ça coupe mon angoisse. Je vais essayer cette nuit d’écrire sur autre chose. J’ai hâte de partir pour San Francisco semble qu’un copain vas y être aussi, ça serait amusant… Je  vous écris de la nuit j’ai dormis. Mon vol pour San Francisco c’est un Boeing 737 max 8 d’Air Canada, je crois que ça vas être bien. En attendant j’écoute les avions qui passent dehors. Je me sent mieux ces angoisses ça me tue, ça me rend la vie difficile. Ce week-end j’aurais aimé qu’il neige me semble que l’hiver est plus intéressant comme ça. Je sais pas si je vous l’ai écris mais j’ai choisis mon siège qui donne sur l’allée à gauche et vis-à-vis une sortie d’urgence, je vais avoir de la place pour mes jambes. Encore un peu moins de trois mois avant de partir. J’envie les snowbirds qui partent au chaud bientôt. Faut pas que j’oublie de m’acheter un cahier pour prendre des notes avant de partir. Je suis tout-à-fait réveillé. En ce moment je lis un roman policier du regretté Philip Kerr, c’est fascinant ça se passe dans l’Allemagne de l’avant deuxième guerre, un détective qui n’est pas nazi et qui l’a pas facile. Samedi, je voulais aussi lire un essais sur l’entraide. Je vais voir faut aussi que j’économise… C’est la nuit, les couche-tard se promènent de discothèques à clubs. Je sais pas si le vingt- quatre-vingt Clark existe encore, c’était un excellent club de jazz avec de grands musiciens. Je me souviens surtout du guitariste Michaël Gauthier. Je passais des nuits là à écouter de la musique, c’était le seul endroit où je me tenais tranquille. À Frisco j’ai pas l’intention de sortir la nuit, le night life même dans une autre ville très peu pour moi. Je vais préférer me lever tôt et voir les murales du quartier Mission. Me semble qu’il y a plein de photos à faire… Je croyais avoir perdus mon appareil photo mais il est sur la recharge dans un tiroir du bureau dans ces moment-là faut pas que je parte en peur, je dois garder mon calme… Je reviens à mon senti aussi étrange que cela puisse paraitre je vie une émotion qui ressemble au départ. C’est une de mes difficultés nommer l’émotion, une espèce de nostalgie des jours où ça va bien. Je sais pas si mon sac de voyage est du bon format pour que je le prenne dans la cabine, je verrai, il est deux heures encore une heure avant la fermeture des bars, je sais pas ce qu’il y a à faire là peut-être chercher quelqu’un qui voudrais bien nous accompagner dans notre dérive. Je suis pas nostalgique de ça, je préfère de beaucoup être seul chez moi et vous écrire. Je vous remercie tous pour votre appui et je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis à bout, je m’en fais avec le loyer… Je vais changer de sujet, aujourd’hui j’ai fait prendre ma tension, je crois qu’ils vont augmenter la médication… Je suis angoissé comme toujours… Je fais chauffer une pizza, un appel de la travailleuse sociale… À la télé le dernier événement littéraire c’est la parution du roman de Michel Houellebecq… Je suis à boutte, j’arrête… Me revoilà, dehors y’a plein de slush et d’eau sur les coins de rues… Je suis battu, battu… J’ai regardé les actualités, je crois que je vais dormir. Je me suis couché en fin d’après-midi j’ai dormis un peu. Il est dix-neuf heure trente, les dépôts ont été fait, je vais me faire un café parfois je sors de mon moment présent, on m’a dit qu’ils avaient pas besoin de savoir le montant de mes économies, à la grâce de Dieu cette augmentation c’est plus qu’embêtant pour les loyers subventionnés. Vendredi prochain je vais rencontrer la travailleuse sociale elle va m’aider à démêlé tout ça, je vais aussi en parler avec mon lecteur de Deux-Montagnes d’habitude il est de bon conseil… La première semaine de janvier est terminée, demain matin c’est l’amusant cahier voyage dans LaPresse+. J’ai peur qu’on m’empêche de partir qu’ils m’enlèvent tout mon argent, pourtant je dois rien à l’Office Municipal d’Habitation. Je vais essayer de revenir à mon senti, j’écris ça et je pense à Proust, je crois qu’il avait pas de problèmes administratif. J’écoute le long silence que j’ai en moi, je fais pas partie du lumpenprolétariat, je suis pas un gueux même si parfois j’en ai l’apparence… Je lâche prise. Le goulag occidental s’est gentrifié on y a construit des condos. La population est disparate. Au coin de Notre-Dame et d’Iberville y’a des mendiants jours et nuits… J’ai pas envie de me retrouver là... L’an passé quand je suis allé à Lille ils croyaient que j’allais en profiter pour me bourrer outre-mer au frais de la reine en rétrospective je vois ça comme une sorte de test, c’est surement ma paranoïa… Je vais vous placer une photo où se passait le congrès… Pour les dédommagements je devrais pas m’inquiéter, les gens de l’éthique ont trouvé un bon argumentaire. Je me répète je vous ai déjà entretenu de ça. Je suis encore loin de mon senti, mon revenu c’est un tout petit peu plus que onze mille dollars par année j’ai pas à m’énervé… Les faits sont les suivants je suis pauvre et j’essaye d’améliorer mon sort. J’ai chaud, ai terminé mon café… J’ai de la difficulté à nommer mon angoisse à la décrire mots à mots, une douleur vive à l’intellect accompagné par la peur comment qualifier ça voilà mon problèmes. Souvenir du bistro, le soir dans la gang y’avait une travailleuse sociale qui m’aimait pas, elle avait raison j’étais pas du monde. C’est loin tout ça plus de vingt-cinq ans, je nourris plus ma névrose. Voilà! C’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 3 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit j’y vais directement avec mon senti en essayant d’oublier les détails domestiques. L’équipe locale a gagné. Il est minuit trente-cinq je suis bien réveillé, je vous ferai pas de grandes confessions cette nuit. Cet après-midi je vais au centre local de service communautaire faire vérifier ma tension par l’infirmière, tranquillement le temps des fêtes se termine c’est le dernier week-end lundi les gens seront de retour au boulot. Mon groupe d’entraide change d’endroit pour ses réunions… Je rêve toujours aux aéroports et aux avions. Un peu moins de trois mois pour moi avant de partir. Mon lecteur de Deux-Montagnes devrait être de retour dimanche, les snowbirds partent bientôt. La matriarche m’a téléphoné hier elle était de retour de Gatineau elle a eu du plaisir et c’est tant mieux. Je pense beaucoup à mon voyage à San Francisco, je vais relire le guide Ulysse que je trouve le meilleur et prendre des notes, hier j’ai regardé le site web de l’hôtel où je descends je crois que ça va être bien. Je pense que fin mars je vais faire un livre vivant pour la bibliothèque humaine de l’association des libraires. Je crois qu’il a neigé un peu. Toujours la première personne du singulier, tu me lis et tu dois trouver ça fatigant cet égocentrisme, tu vois j’y reviens tout le temps, pardonnez moi. La côte ouest c’est nouveau je suis jamais allé dans cette direction… J’ai vérifié quelle navette je devais prendre de l’aéroport à l’hôtel. Cette nuit j’ai un parfum d’eau de toilette. J’ai hâte d’être assis dans l’avion et me laisser transporter… Je pense à comment la spiritualité est importante pour combattre la névrose dans mon cas c’est toujours avant que ça dégénère en psychose. Cette nuit c’est pas mal, j’ai pas d’hallucinations et j’ai pas envie de mourir… Si y’en a qui savent quelle direction je dois prendre qu’ils me le fassent savoir… J’ai toujours des problèmes comme si une vie sans ça existais pas… Ça se pousse, ça se bouscule dans ma tête, je voudrais bien méditer mais le calme est pas là. J’essaye de prier… Juste une petite pensée… J’aimerais beaucoup qu’ils ais le wi-fi dans l’avion que je vais prendre… Je vous en aurai parlé avec angoisse de ce départ. J’aimerais bien partir la tête tranquille mais le voyage c’est des vacances, je crois que j’y ai droit. Je pars pour oublier ma misère pendant quelques jours… J’attends des documents pour finaliser le nouveau bail… Lentement avec encore quelques mots j’arriverai à la chute… Je suis pas un écrivain de feuilleton où de téléroman mon affaire c’est de la prose mais je ne sais pas de quelle forme. Parfois j’y arrive, je rédige quelque chose qui a du « sens ». Je vous aurai tout raconté de mon senti, de mes batailles intérieures. Voilà! Ça y est presque, je termine à la manière habituelle qui est près du toc. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il a neigé, la poste a rien laissé… Je viens de regarder une vidéo que j’ai tourné le printemps passé. J’espère encore cette année pouvoir participer à la création collective au Théâtre du Nouveau Monde. Janvier avance lentement, bientôt ce seras la visite à San Francisco. J’attends les documents pour renouveler mon bail, je veux pas trop montrer mes économies. Je pense qu’éthiquement je suis o.k. Cet après-midi je suis angoissé, j’ai peur qu’on saisisse mon compte de banque. J’ai pas rencontré souvent des gens à qui c’était arrivé, c’est mon senti pour aujourd’hui. Je consomme plus d’alcool et de drogue j’arrive… Je me questionne sur l’utilité de ces écritures, c’est pas l’évangile. Je ne jure plus, janvier j’ai pas de changement dans ma situation. Je veux écrire vrai, dire la vérité si vous saviez combien ça coûte boire et se droguer. Maintenant je suis dans la sobriété, si j’ai des problèmes je vais en parler à mon lecteur de Deux-Montagnes pour qu’il me trouve un avocat… Ça me fait mal, je sais pas quoi faire… Je crois que j’ai droit à deux cent dollars par mois mais la vérité c’est que je sais pas. Les gens, mes pairs parlent pas de ça… Je suis vraiment dans l’ignorance je sais pas à qui m’adresser. C’est pas intéressant mes problèmes financiers, je dis souvent que j’ai des troubles avec l’argent… C’est mon senti en douloureux dollars, j’aimerais pas qu’on m’empêche de partir en voyage, c’est la première fois que je vie cette angoisse. Le printemps passé je suis allé à Lille dans le nord de la France, j’ai parlé de ma situation et quand je suis revenu on m’a pas demandé de rendre de compte. Je vais continuer à faire les choses un jour à la fois. C’est je crois la meilleure façon… Je préfère ma façon de vivre à l’hospitalisation. J’écoute cette voix qui me dis que je suis malhonnête pourtant je fais pas douze milles dollars par années si je considère tout ça je reste un pauvre, pardonnez-moi! Ça fait aussi partie de mon délire de persécution, dites-vous savez comment on fait pour changer de vie à soixante-deux ans. J’ose pas appeler l’agent… De toute façon je crois qu’ils savent tout sur moi. Je vais essayer de contacter une travailleuse sociale pour m’aider et encore j’ai peur. Peur de me retrouver dans l’itinérance et recommencer à manger à la soupe populaire… Je suis pas fait fort, la rue c’est pas pour moi, ne m’abandonnez pas… Le concierge nettoie les passerelles… J’ai hâte de voir si on va faire un dépôt demain, je sais qu’à crier aux loups… C’est pas très, très poétique mon texte aujourd’hui… Je sais pas comment terminer ça autrement que vous dire que je vais attendre. C’est très laid comme phrase… Voilà j’arrive à la chute de cette espèce de confession. Ça m’a fait mal de vous écrire aujourd’hui. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard