mercredi 2 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai une légère infection dans l’oreille c’est pas très agréable. Je me suis levé et pour ramasser je ne sais quoi dans mon insomnie j’ai dû déplacer le lit… Je me suis réveillé j’étais à genoux au pied du lit. Hier soir j’ai retrouvé un autre bout de papier qui me manquais me reste plus qu’à attendre pour en recevoir d’autre par la poste… La poste voilà une autre de mes obsessions, la paperasse pour le bail devras être prête avant le début février, il est passé minuit j’aimerais bien qu’on ait fait le dépôt d’un petit montant. Ça tarde, ça tarde quoi que le dépôt du précédent avait été fait le dix… Assez pour cette foutu obsession parfois dans ma schizophrénie j’ai l’impression d’avoir toute les maladies mentale. Bon! On est jeudi, c’est la semaine de relâche ça retarde les choses. Je crois que beaucoup de gens prennent congé. Me suis préparé un café y’a un parfum d’Europe, j’ai hâte de sentir l’odeur de la côte ouest. Aussi bien vous l’écrire ici je serai à l’hôtel Beresford sur la rue Sutter à San Francisco. C’est une façon de soigner ma paranoïa… Faut pas que j’oublie d’acheter un nouveau cahier… Je devrais pas pousser sur les choses elles vont arriver quand il seras temps… Ouais! Mon senti est sortie du jour de l’an encore un week-end et les classes recommencent… Je pense toujours à cette vieille maitresse de français qui nous enseignait disait-elle pour envoyer ses enfants à l’école privé le public c’était bon pour nous pas pour eux… Je sais pas pourquoi je reviens toujours sur cette damnée scolarité… Je vous écris toujours ma vie de bum alcoolisé… Je crois que maintenant je fait ce que j’ai à faire, de toute façon j’ai pas rencontré de grands penseurs, de grands milliardaires qui viennent de Terrebonne, c’est la zone… Hier soir j’ai regardé une émission sur les supers héros, les DC comics et les Marvel du regretté Stan Lee. Je me suis sentis moins seul j’étais pas le seul petit gars en Amérique qui achetait des comics à dix sous, j’ai l’émotion de cette époque qui passe ça me fait tout drôle. Y’avait aussi ces petits fascicules en noir et blanc mais un peu plus cher qui racontais des histoires de la deuxième guerre mondiale en bande dessinées… Les adultes considérais pas ça comme de la vraie littérature mais ça m’a quand même mené à ça. J’avais à peine neuf dix ans j’étais curieux avec l’ami Michel on s’était fait une joie d’apprendre que le canal douze allait diffuser la série Batman et qu’on aurais pas besoin du câble pour la regarder… J’aime encore les comics mais je fréquente plus d’échoppes où on les vends, j’aime bien les versions cinématographique c’est de la grande aventures… On avait pas de bouquins mais on avait ça, les comics books, Je termine là-dessus et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est froid et grand soleil. L’année débute y’a des gens qui ont recommencé le boulot d’autre vont peut-être faire une cure géographique en espérant changer leurs vie oublier leurs problèmes. Je parle pas des snowbirds mais plutôt de ceux qui ont tout perdus… Y’a des problèmes que peut importes où on est ils nous suivent, des tavernes, de l’alcool y’en a partout dans le monde. Changement de sujet j’attends de la paperasse pour renouveler mon bail… À tout vous raconter comme ça si on se rencontre j’aurai plus rien à vous dire… Je vais revenir à mon senti à mes paroles intérieures… Je sais pas trop quoi vous écrire, lentement je prépare mon voyage. Encore quelques mois avant de partir, j’ai regardé l’hôtel où je serai ç’est au centre ça devrais être bien, le câble car est pas loin. Cet après-midi je me sens vide, je sais pas pourquoi je pense à une tante qui enseignais les mathématiques secondaire trois quelque chose que j’ai jamais pu apprendre. Semble que quand on écris le plus intime ont atteint l’universel, je sais pas si j’y arrive. Je suis pas Shakespeare… Comment vous décrire mon angoisse, la rendre intéressante. L’angoisse c’est ma femme je vie avec depuis des années en concubinage. Je fais des choses avec elle, je compose ceci avec mon autre belle-sœur la peur… Je suis pas fort pour les figures de style, les métaphores… Je regarde dans le ciel en espérant voir un avion pas une apparition. Quand je manque de mots j’arrive toujours au dénigrement, ce que je ne ferai pas ici… La super-maman veux partir en voyage dans le sud, à Cuba je me souviens de l’année où je suis allé à Varadero, il faisait beau mais quand on bois pas d’alcool selon moi y’a rien à faire dans les tout compris. J’ai très hâte de voir le musée d’art contemporain de San Francisco… Je vais aussi essayer de voir la sculpture du bonhomme Vaillancourt parait qu’ils ont de la difficulté avec l’eau. Ce matin j’étais un peu d’avance au supermarché, un vendeur de cannettes d’un ton fendant m’a demandé ce que je faisais là, un type qui avait l’air de haïr le monde plus que moi, il était assis par terre, j’ai eu envie de lui donner quelques coups de pieds sur la tête mais je suis vite revenus au bon sens je l’ai pas fait. Deux janvier dans le parc en face y’a un peu de neige glacée on en annonce pour cette nuit… Hé oui! C’est l’hiver, c’est le goulag occidental, y’a longtemps que je l’avais pas utilisé… Le froid, la glace mais y’a longtemps que je ne joue plus dehors. Malheureusement! Je crois que je vais aller patiner, je vais louer des patins mais seul c’est pas trop amusant. Quand j’écris comme ça j’ai toujours peur que quelque chose arrive. C’est de l’anxiété mes textes sont pas si important. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mardi 1 janvier 2019

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Déjà un jour de l’an qui s’en va, on arrête pas le temps. Tranquillement je m’approche de mon départ pour San Francisco… Je sais pas pourquoi j’ai une odeur de jambon dans le nez. J’ai réussis à ramasser toute la documentation pour l’Office Municipal d’habitation ne reste que deux documents qui devraient arriver par la poste. Je vais plutôt prendre la direction de mon senti, j’ai dormis un peu… Le guide Ulysse de San Francisco est très bon, c’est le meilleur que j’ai lu… J’ai commencé la lecture d’un roman policier… J’ai plein de choses à voir à Frisco, j’y passe dix jours je vais essayer de prendre le temps, visiter les lieux de ce courant historique qui a marqué le monde, les hippies, le peace and love. Je sais pas pourquoi j’ai toujours cru que c’était omniprésent au Québec, je pense aux endroits qu’Emmet Grogan l’écrivain a fréquenté, il nourrissait les hippies petit bourgeois qui pullulaient à Haight-Ashbury c’était l’été soixante-sept le summer of love… Je lisais tout ce qui se passait là dans le journal, j’avais que onze-ans… Je trouve pas quoi vous écrire, à l’époque à San Francisco ils nourrissaient les gens gratuitement en leurs disant de retourner chez eux, tout ce beaux mondes avait droit à des spectacles rock gratuit… Y’avait le Fillmore aussi une institution historique où se produisait, Janis Joplin, les Grateful Dead, Jimi Hendrix qui étaient dans la mouvance de ce qu’on appelle aujourd’hui le Califonia Sounds, Les Mamas and the Papas https://www.youtube.com/watch?v=qhZULM69DIw ils étaient pas vraiment à San Francisco, c’était plus la Californie, avec un nom de groupe pareil ont peu dire qu’ils étaient les pères et mères des enfants fleurs. J’ai hâte de marcher sur le Golden Gate, je pense à mes bagages je sais pas si j’ai droit à une valise… J’ai quelques espoirs pour l’an neuf, j’ai lu qu’il valait mieux marcher et utiliser le transport en commun, y’a trop de voitures et pas assez de taxi… Je suis pas vraiment dans mon senti, j’attends un petit dépôt dans mon compte… Les snowbirds vont nous quitter bientôt pour l’Arizona, ils s’en vont à la chaleur… Cette semaine dans ma folie des avions j’ai regardé la série documentaire une cité dans le ciel. Je l’avais déjà vue mais je trouve ça tellement fascinant que je l’ai regardé une deuxième fois… En ce moment je suis vraiment trois mois avant mon départ. Quand je vie pas mes moments d’angoisse profonde c’est comme si j’avais rien à dire. C’est mon deuxième texte de janvier deux mille dix-neuf je sais pas si je vais être capable de tenir le rythme. J’en suis presque arrivé à la chute, à l’épilogue… C’est toujours le même format, encore quelques mots et ça va y être… J’essais de chasser l’épisode de la photo de cette semaine, cette crise d’angoisse… La schizophrénie pour moi c’est beaucoup ça… Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine et à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

lundi 31 décembre 2018

Au présent

Bonne année! Pendant que vous allez tous réveillonner, regarder le Bye Bye, moi je me serai contenté du spécial Petite vie de vingt-quatre soixante et de quelques émissions en rafales sur l’aéronautique. Je vous écris comme ça en pensant au grand talent de monsieur Claude Meunier… Dans le temps on se préparais pour le réveillon… J’ai encore pensés au Lundi des Ha Ha! Ces shows humoristiques qui me font réfléchir sur un autre genre de A.A. pas très drôle… Ça me paralyse d’entendre de grands créateurs… Ouais! J’imagine que je serai pas tout seul devant mon écran à écrire et dans l’incapacité d’être humoristique. Je savais pas qu’à l’assemblée nationale on avait parlé d’humour, ça montre la profondeur de nos gouvernements… L’humour je suis pas bon là-dedans, mon créneau c’est la souffrance et la douleur qui me mènent parfois à la bêtise… Je crois que pour écrire un bon texte de la nouvelle année faut commencer l’été en pleine canicule au froid du climatiseur. Je veux pas singer les humoristes j’en suis pas un, je crois surtout à une écriture libératrice… Comme à mon habitude en pleine veille du nouvel an, j’y vais avec mon senti. Je me suis toujours dis que si on riait de moi c’est que j’ai raison.  Les intellectuels croient pas beaucoup à cette machine, à cette façon d’écrire qui s’appelle un blog, je continus quand même, j’essaye pas d’être comique. Excusez moé mais j’ai envie de toute kalisser ça là s’te nuitte !!! Vous voyez ma façon d’écrire quand je suis désemparé. Une autre année qui va débuter, le patriarche me dirait t’a pas voulus aller à l’école maintenant paye pour… Je sais pas pourquoi je vous écris ça, je suis vieux et il est un peu tard pour avoir des regrets de scolarité… J’écoute pas de musique de saison et je vous ferai pas de revue de l’année… Le célibat c’est ce que ça fait, la solitude en baillant aux corneilles… J’en vois déjà dehors qui fument n’importe quoi et qui ont une odeur de skunk, sans évoquer la puanteur du tabac. Je sais pas si ça existais une école où on apprend à vivre, moi j’ai appris que sur le tard à ma façon. Lentement j’essais de vous amener à la nouvelle année sans trop vous faire mal… Je suis seul et c’est parce-que je veux bien, je pense quand même à mes parents proche qui sont loin… Pour l’année qui viens je me souhaite des artistes qui vont moins dénigrer ceux qui ont besoin de soins psychiatriques. J’espère aussi faire une différence dans la dé-stigmatisation… Servir un peu d’exemple… Et surtout pas utiliser le mot intégration parce que c’est difficile et je le répète je suis vieux et intégrer. Je dis ça parce-que dans mes années de tavernes j’ai rencontré des gars qui voulait m’intégrer mais pas nécessairement au bon endroit. Voilà comment je termine cette année, je souhaite que pour vous la prochaine seras généreuse et en santé. Bonne année!!!
Bernard

dimanche 30 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ça va mieux en ce dernier dodo avant le jour de l’an… Demain ça compte pas vraiment c’est la veille… Mais oui je les aime bien les guides que mon lecteur technicien à la Rolls-Royce m’a donné comme cadeau. Je commence à me retrouver dans San Francisco. Pour moi ce voyage ce seras l’événement marquant de deux milles dix-neuf. Il a neigé un peu, il devrais neiger plus cette nuit parfois j’avais hâte de rentrer en classe pour raconter aux amis les cadeaux que j’ai eu… Dans mon enfance on pouvait aller jouer dehors après souper c’était agréable… Mais venait toujours un moment où il fallait rentrer. Je sais pas si il y en a de vous qui vont réveillonner dans la nuit de demain. Mes souvenirs du jour de l’an c’est surtout le matin on avait accroché un bas près du sapin et le matin on y trouvais toute sortes de choses, des fruits, oranges, des petites bébelles et des bandes dessinées, les cadeaux du jour de l’an c’était encore plus pour la tradition, le patriarche nous bénissait. J’espère que de là- haut il va le faire pour nous protéger… Le matin ma lectrice snowbirds de la Gatineau demandait la bénédiction du patriarche, il nous bénissait et après on fouillait dans nos bas on y trouvait aussi entre autre du chocolat pour ensuite avoir les cadeaux en argent du patriarche, j’étais le seul de ma gang de copains à recevoir des cadeaux à Noël et au jour de l’An… Cette année la matriarche m’a donnée de l’excellente tarte au sucre maison, du gâteau aux fruits et de la tête fromagée, j’ai tout mangé comme un cochon… Si je me souviens bien y’a des couples qui se fiançait au jour de l’an, le mariage aurait lieu à l’été. La semaine prochaine les réunions du groupe d’entraide reprennent, hier j’étais content que le responsable de la programmation santé mentale et dépendance me téléphone pour me souhaiter bonne année. Cette année passée c’est encore une qu’ils auront pas… Je pense à mon séjour à San Francisco qui est un peu la capitale des gays américains, la Californie comme toujours est en avance sur tout le monde, des précurseurs… Et là c’est vraiment trois mois heureusement février est court… Je vais devoir noter où je prends mes vouchers pour Alcatraz et pour le tour de la ville hop and go… Je vais m’acheter une passe de transport en commun. Y’a pas à dire j’aime écrire, juste mentionner à l’ami historien de l’art, oui plus jeune j’étais beau, le temps m’a un peu malmené… Si je vous vois pas tous au jour de l’an je vous fait un gros hug…  J’espère que tous ceux qui m’ont croisé ont pas été déçu, j’essais juste d’être un petit monsieur qui se rétablis. Je vais vous revenir plus tard pour mes vœux du nouvel an. C’est la chute j’espère que vous allez apprécier ce que je viens d’écrire. À la prochaine!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ça commence bien, une voisine m’a donné un livre d’Ingrid Betancourt. Je crois qu’elle sait comment j’aime les livres comment je trouve ça précieux. C’est dimanche bientôt ce seras le nouvel an, lentement je lis le deuxième guide de San Francisco que j’ai eu en cadeau. Je manque pas de lecture, je dois prendre le temps de vous écrire… J’ai fait une sieste, ce matin je suis allé au supermarché faire quelques achats. J’ai pas beaucoup d’appétit. Je sais maintenant comment je vais me déplacer de l’aéroport à l’hôtel. Encore trois mois avant de partir, j’en fait tout un plat ce ne sont que des vacances. J’ai de la difficulté à comprendre comment faire pour me rendre à Alcatraz… J’ai retrouvé une photo que je cherchais depuis un moment, on m’y vois avec une casquette les cheveux longs et avec le sourire, c’est comme si on me l’avais ramené, mes persécuteurs n’attendaient que ça… Un ami m’a téléphoné pour me souhaiter une bonne année. J’ai raconté l’histoire de la photo retrouvé, un autre ami m’a dis que c’est normal pour un malade mental. Des histoires pareilles ça m’enlève le désir d’écrire… Je l’ai donc cherché la maudite photo et mes histoires ça se passe pas avec n’importe qui ce sont des sujets de la reine… Des émotions, mon senti, ma folie, et ça m’ennuie. C’est une photo vieille de vingt et un ans… Si j’avais à torturé quelqu’un ce sont de petites choses comme ça que je ferais. C’est pas fort comme texte d’avant le jour de l’an je suis tout déboussolé. J’ai pas envie de consulter à l’hôpital, je crois que je vais en parler à l’infirmière vendredi. Ça me tue ces histoires là… Je devrais prendre ça comme un cadeau d’avoir retrouvé la photo. J’avais écrit comme un casseau… Les voisins m’ont donné un morceau de gâteau, la voisine m’a dit qu’elle entendait personne quand je suis partis. Je sais bien que je pourrais me soulager avec un médicament mais je préfère pas, ça va me rendre encore plus fou… Quand je file comme ça la vérité c’est que j’ai envie de me pendre et je pense encore que c’est ce gars de la shop qui me persécute. Faudrait que je me décide la reine où la shop. Vous l’aimerez pas ce texte là c’est de la souffrance, le patriarche me disait de pas pleurer au jour de l’an. Y’a longtemps que ça m’étais pas arrivé, c’est pas la première fois mais j’en tiens pas le journal. Je me souviens d’un détecteur de fumée qui est disparus. De la serrure de la porte bloquer. Qu’ait-je fait pour vivre avec ça? Je suis pas parfait, encore une hallucination? Au présent c’est pas vivable. Quelques mots encore pour terminer, je vais me calmer… Je vais vous revenir demain plus en santé. C’est la chute, je pourrais m’en passer de ces événements psychiques. Voilà! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Arrivederci !!!
Bernard
 

samedi 29 décembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Mes pensées vont à ceux qui ont pas d’abris cette nuit… Les mordus par le froid, Francoeur à Rosemont? J’y étais inscrit et je l’ai jamais vu là… Quand même j’avais beaucoup plus tard fait mon inscription dans un cours de discours poétique au Cegep André Laurendeau J’y ai trouvé un prof qui m’a écouté et confirmé que j’avais une voix et une voie. Je vous l’ai surement déjà raconté. Je crois que mon rétablissement a commencé là au moment où on m’a dit qu’il n’y avait pas de poète raté, pourtant je n’écris plus de poème seulement ce blog que je vous donne à lire, ma prose que j’aimerais rapprocher de la poésie… J’aimerais qu’il y en ais d’autre que la famille qui s’intéressent à ce que j’écris… Je vous écrirai pas que je me sent seul c’est pas vrai, il y a longtemps que la solitude maladive m’a quitté quand même l’essence de ce que j’écris c’est seul… J’aimerais beaucoup réveiller de bons souvenirs chez vous… Le poète m’avait dit de prendre tout mon temps et plus tard j’ai rencontré le grand poète Gilbert Langevin qui me faisait l’honneur de m’écouter religieusement, ce même Langevin que j’avais malheureusement paralysé au cri de spontanéité… Je fais plus de lecture pathétique au micro ouvert devant trois ou quatre personnes, ma prose demande mieux que ça parfois je pense à m’éditer à compte d’auteur chez les productions instables… J’aurai passé une grande partie de ma vie à vous écrire sur cette machine, toujours dans la tentative de vous décrire mon senti
Un poème, un lac
D’espoir du soir
Échouer sur une plage
De sable gelé
Attendre et voir
Oiseau frigorifié pourtant
C’est de moi
Rien que les enfants
Et la plorine
Qui parle comme une pine
Loin des règles…
 C’était ma contribution à la poésie pour cette nuit. J’espère que vous y avez compris quelque chose, je tiens pas à vous expliquer… J’arrive à vous nu, y’a pas de scandale c’est ma naissance à tous les mots pas besoin de s’habiller, je sors du placenta littéraire, l’ordinateur comme une mère en couche, l’accoucheur hésitant à couper le cordon… Y’a plus d’espace poétique, tout est technologique. J’ai cessé d’avancer la machine m’a dépassée, le contact humain je l’attends justement parce que trop humain il va mener à l’homicide et j’ai peur d’écrire ça, de traduire mon écriture en acte. Le seul qui y perdras la vie ce seras moi mais non je ne suis pas un enfant de chienne de bâtard. Je suis pas un animal, j’ai encore espoir de me rétablir même si le psychiatre dit que c’est pas bon d’écrire son senti à tout le monde. J’aurai rien appris cette nuit que cette prose lamentable qui cherche et cherche devant… Devant c’est le jour de l’an, quelques jours encore. J’attends vos commentaires sur ce qui précède. C’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici. Quelques mots encore pour bien terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard