mardi 23 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Bon! Je reviens de l’hosto pour des prélèvements, c’est beaucoup plus rapide que c’était… Cet après-midi j’ai pas envie de faire la sieste…L’infirmier m’a bien identifié mais je sais pas pourquoi j’enverrais quelqu’un  à ma place pour les prises de sang et les analyses d’urine. Je vois qu’une chose je voudrais pas qu’on détecte la dope que j’ai dans le corps… Mais ça c’est de l’histoire ancienne je ne consomme plus rien… Je sais pas quoi vous écrire. L’automne parfois on se sent un peu abattu mais c’est pas nouveau. Justement, je cherche du neuf et j’en trouve pas. Je croyais que j’avais perdu ma carte d’hôpital mais je l’ai retrouvé après tout à bien roulé. J’espère qu’ils trouveront pas de maladie, hier j’ai jasé avec un ancien syndicaliste maintenant dans la défense des droits en santé mentale, il croit pas au rétablissement pour lui la maladie n’est qu’un passage difficile dans une vie pourtant je reste convaincu que je souffre de schizophrénie mais en rétablissement, je peux pas être plus précis j’ai pas envie de retourner en arrière dans la folie psychotique… Je me prépare un café je prends mon temps. J’ai remarqué que ne m’allongeant pas sur le sofa pour faire la sieste j’ai pas mal au dos… C’est encore une fois loin du senti tout ça, loin des émotions… Le ciel se couvre, la machinerie municipale passe à toute vitesse, souvenir de l’époque des artistes qui croyait qu’un machiniste on retrouvait ça qu’au théâtre… Je pense à L’agriculture de Pierre Harel  https://www.youtube.com/watch?v=tCP-k7WDUZc  un rock méconnu… J’ai quand même de mauvais souvenirs du temps où j’allais aux danseuses, fallait que j’en sorte de cet univers-là. À mon âge on peut quasiment parler de l’ancien temps. Dans le goulag occidental y’a beaucoup de piétons parfois on sait pas c’est peut-être des itinérants. Mouettes et pigeons morts voilà la faune du centre-sud… Quelques écureuils aussi qui ramassent des provisions pour leurs nids cet hiver. Une autre chanson qui me fait vivre des émotions, Quelle belle journée https://www.youtube.com/watch?v=-XS6ikG6KR4 de Gilles Valiquette à cette époque la vie s’annonçait bien, je reste nostalgique on m’avait pas annoncé la folie dans laquelle j’allais tomber. J’ai la larme à l’œil, j’ai maintenant un vrai chez-moi, je suis un vieux buck… En vieillissant ma famille deviens importante, y’a que eux qui nous reste, qui nous ont vu dans nos moins beaux moments. Je m’ennuis un peu du neveu qui venait faire son tour, je sais maintenant il a une belle petite fille ça laisse moins de temps pour s’occuper des vieux gâteux. Voilà! Je suis presque à la chute à l’épilogue, je vous ai pas parlé d’avion, encore cinq mois j’ai hâte… Je crois que je vous demande trop de temps pour me lire… Viens de changer mon rendez-vous avec l’infirmière pour prendre ma pression, j’ai décalé de deux jours… Et je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour terminer, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 22 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je réussis pas à dormir, aujourd’hui j’ai eu une journée très enrichissante avec de beaux échanges, c’est stimulant et ça me cause de l’insomnie… Je crois avoir livré la marchandise comme toujours j’ai fait de mon mieux. Je vous en écris pas plus c’est confidentiel. Je rêve toujours à San Francisco, les jours passent quand même, j’ai visionné une émission sur l’aéroport de Dubaï mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne m’a mentionné qu’il aimerais y aller. Moi quand je vois ce qu’ils font à leurs journalistes je me sent coupable juste de regarder l’émission de ces barbares. J’ai hâte d’être sur le tapis roulant de l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau, YUL, j’entends un avion qui arrive… Parfois j’écris bien égoïstement sans penser aux lecteurs… Quand même hier j’ai décidé que je ferai pas appel aux services de santé mentale, je vous dis ça de l’intérieur de l’organisation c’est très compliqué, je vais m’abstenir. Les vieux disaient, avec raison je crois, qu’il fallait se tenir loin de l’hôpital… En ce moment j’ai un léger déjà vu, je sais pas si on peut considérer ça comme un symptôme de maladie mentale. Quand j’écris Déjà vu je pense surtout à ça https://www.youtube.com/watch?v=5f8z1NAzMlI un magnifique album avec des harmonies vocales superbes, y’avait du génie dans ces hippies… J’ai hâte à mon pèlerinage à Haight-Ashbury… J’y serai allé cinquante ans après les « vrai » hippies, les vrai peace and love, je crois qu’on arrête plus les poètes militants comme l’étais Ginsberg ses mots ont quand même fait trembler l’Amérique ici je vous reviens comme toujours avec la poétesse qui s’est immoler par le feu devant l’hôtel de ville et cette autre qui à péris par combustion spontanée, pour cette dernière y’a beaucoup de sceptique disons que c’est de l’ordre du mystique. Voilà où j’en suis ce soir, je souffle sur les braises des poésies et des poétesses mortelles… Dans le cahier LaPresse+ de dimanche passée, y’a une écrivaine qui avouait être incapable de lire On the road, Sur la route de Kérouac  elle est pas seule… Un autre avion qui passe, c’est l’automne il pleut, je me prépare à rester de longues journées chez moi… Je pense au reproche que font les ressources alternatives en santé mentale, elles trouvent que les soins psychiatriques sont trop paternaliste mais par là je les entends dire qu’ils veulent prendre la place du père de quelques façons qu’on se place c’est je crois toujours comme ça, les psychiatres ont pas besoin de moi pour les défendre mais je crois qu’ils seraient incapable de soigner sans prendre la place du père. Me souviens de mes rendez-vous chez le psy qui se terminait parfois par une poignée de mains.  Bon! Je suis rendu à la chute, la semaine passée le médecin généraliste m’a proposé quelques rencontres avec un, une psychologue je lui ai répondu que j’allais y penser de toute façon ils sont surchargés. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

dimanche 21 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Deux post aujourd’hui où on parlais de planter de l’ail. Je savais pas, l’ail frais ça a des vertus curatives? Je sais pas pourquoi avant j’en assaisonnais tout ce que je mangeais même mes céréales aujourd’hui j’ai abandonné je me fabrique plus de beurre à l’ail… Ni rien qui à l’odeur. Je veux pas passé pour un français qui pue de la gueule… Je vous écris de la soirée, c’est vrai que c’était bon une lasagne avec du gros vin rouge qui tache et du pain gratiné à l’ail… C’est vrai aussi que c’est plus Italien que français, je crois que nous sommes à l’époque où les vieux italiens achètent leurs raisins pour fabriquer leurs vins, en fait ça vient de se terminer étrangement je crois qu’on trouve pas de raisins marché Jean-Talon si je me souviens bien y’en avais boulevard Pie IX à côté de la track entre Industriel et des Grandes Prairies, le patriarche s’amusait parfois à fabriquer son vin, il cachais la cuve recouverte d’un coton à fromage pour empêcher les mouches c’étais pas un succès. Pépère en avait parfois en cadeau de son propriétaire italien, j’étais trop jeune j’en buvais pas… Aujourd’hui c’est plus tellement de mode de fabriquer sa bibine, y’a tellement de cru disponible c’est sans parler de ces micros brasseries qui poussent un peu partout pourquoi s’encombrer chez soi… Je crois qu’a Montréal le raisin viens de Californie et maintenant on le vend à Ville LaSalle… Tout ça fait que je me questionne beaucoup sur cette société alcoolisée comment elle prend tant de place et on en fait pas de cas, l’alcool y’en a partout de l’épicerie au dépanneur jusqu’à la Société des Alcools du Québec sans parler des restaurants et des bistros, ils boivent et ils boivent à se retrouver dans la rue parfois on peut plus les ramasser tellement ils sont éthylique. C’est un problème de société, je pense à ces voyages que je fais où y’a toujours un guide pour vous indiquer un restaurant avec une belle carte des vins sans oublier la bière disponible un peu partout… Bon! Je reviens à moi mon mal de dos est disparus, j’ai hâte de manger un clam chowder sur le quai à San Francisco. Cinq mois encore, j’ai vérifié la navette de l’aéroport à l’hôtel ça semble assez simple et économique… Tout à coup y’a un parfum de friture, je suis toujours étonné de respirer différents parfums. Je m’y suis pris plus tôt ce soir, je suis passé de l’ail au vin vous inquiétez pas j’ai pas soif, c’est juste un constat de notre univers, maintenant que j’ai presque terminé de vous écrire j’ai faim, y’a un parfum de sac d’école en cuir cartonné c’est des souvenirs tout ça… Voilà! J’en suis à la chute, j’espère que vous cuvez bien votre vin… On a plus à se lever très tôt demain c’est l’avantage de la retraite. Encore quelques mots pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je manque d’inspiration, je cherchais un peu d’information sur le silo de l’institut, y’a pas grand-chose ça ressemble aussi à un donjon où on enfermais les jeunes bourgeoises sans vertus, je les vois tout en haut attendant le roturier venu délivrer la jeune fille, lui qui cherchais un bon partie une douce moitié. J’imagine que c’est un endroit où on a beaucoup pleuré, où on pouvait voir venir de loin les cavaliers, elles attendait la poste un mandat du gouverneur général qui les délivrerais, les renverrais à la ville, oui on y pleurais entre deux séances de crochet jetant un regard à la fenêtre pour voir qui viendrais, le fils de monsieur le maire peut-être qui l’aiderais à rentrer chez elle, mais il n’arrivais pas, pas même une réponse aux nombreuses lettres envoyées à son père… C’est une histoire tout ça elles sont jamais retournées à leurs familles, les bonnes sœurs savaient bien qu’il n’y avait personne, le médecin prenais quelques notes hebdomadaires sur les beaux cas celle pour qui le travail n’allait pas, celle qui avaient des convulsions qu’on ne soignait que par de grands bains d’eau glaçée. Elles en sortaient toujours hébétées et presque inconscientes pour quand elle prenait le dessus demandé quand on viendrais la chercher. Pourtant elle avait tout dis dans ses lettres, ses difficultés à vivre là isolé, son désir de retrouver les autres dans les grands magasins. Elle pouvait pas travailler au champ ni peler les légumes les couteaux était jugés trop dangereux… Je vous invente une histoire avant l’ère du travail social, aujourd’hui elles vont et viennes avec plusieurs princes on les supplie de retourner à la maison mais elles préfèrent cette sorte de fausse liberté à se vendre puisque on l’avait pris une fois sans son consentement autant faire payer les suivants un bon montant… Mon senti c’est cette histoire cette nuit, mais oui les princesses quand elles signalent le neuf un un on les amène plus au donjon, on les garde dans le corridor jusqu’à ce qu’un lit se libère, en attendant elles s’inventent une psychiatrie de persécution qui les tiens éloignées de la famille… Mais oui! Elles sont toutes des princesses qui attendent leurs princes charmants qui va les réveiller d’un baiser pour mieux continuer… Mais non vous les entendrai plus crier, la sirène de l’ambulance a pris la place, elles ont toutes un jour où l’autre tentés de se suicider, aujourd’hui elles peuvent vivre comme elles veulent tant qu’elles ne tentent pas de mettre fin à leurs jours. Les chevaliers les ont oubliés, maintenant même le crime organisé ne veux plus d’elles elles sont trop vieilles trop défraichis, elles ont quand même peur de la sortie. Voilà! Je termine là-dessus les laissant là pleurer et crier, la maladie les a emporter elles cherchent toujours le avant pour elles, elles croient que c’est mieux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots si vous passez par là tendez l’oreille. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 20 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est un beau samedi, y’a moins de camions qui passent. J’ai peur de devenir monotone. Un avion d’une compagnie Islandaise, un Boeing 757 s’est posé d’urgence à Bagotville, une vitre du cockpit de pilotage s’est fissurée, heureusement tous s’est bien passé, ils vont envoyer un autre avion pour que les gens puissent rentrer… C’est le genre de samedi où les gens font parfois le party, je les vois d’ici qui fument du pot, je me sent seul, mon mal de dos disparait. J’ai peur d’avoir une maladie mortelle, le docteur a rien trouvé je fais pitié. Je suis un peu hypocondriaque… Je répète souvent la même chose c’est souvent difficile de vivre du nouveau dans le senti, le téléphone viens de sonner un numéro de téléphone de l’étranger… Lentement la journée passe j’ai fait la sieste, bientôt les feuilles vont tomber… Je me sens bien c’est pour ça que j’ai rien à dire… Je pense toujours aux avions j’ai jamais rêvé de voler si souvent. J’ai regardé les navettes de l’aéroport de San Francisco à l’hôtel elles devraient être là… La grève chez Air France est terminé semble que le nouveau directeur canadien a fait une bonne job. Je reçois des appels d’un cabinet d’astrologie, la femme dis s’appeler Sophie Lavoie mais elle a un lourd accent du maghreb. Je lui ai juste dis que ça m’intéressais pas. Quand je suis tranquille j’arrive pas à écrire mon senti fait de solitude de peine et de rage, souvenir de samedi passés à la brasserie, elle n’existe plus et je préfère vous écrire que boire. Dans le parc en face y’a un jeune homme qui s’entraine… Boire à m’enkysoschizophréniser voilà ce que je faisais ça mérite un néologisme digne des hallucinations… Encore cinq mois avant le départ pour San Francisco. Je suis un fou furieux avec ça, j’ai lu mon guide, je vais attendre un peu avant d’acheter mes billets de visite guidée en autobus. Je reste calme en essayant de trouver la paix, j’essaye de faire une belle phrase mais ça marche pas… Vous savez peut-être mieux que moi comment transcrire le senti vécu. Ai mis la télé sur le football pour trouver quelque chose à dire, faire mon intéressant. J’écoutais les commentaires c’est un match plate y’a rien à l’enjeux. J’entends le tic-tac de l’horloge, les motos passent, je crois que bientôt elles seront rangées. C’est pas fort comme écriture… Y’a longtemps déjà, le samedi je travaillais pas je le passait à la taverne. L’ami viens de me téléphoner, il s’ennuie lui aussi mais c’est pire il est allongé dans son lit. Voilà! Je m’y met pour la chute je veux vous en écrire une qui a du bon sens, pour grandir encore je ne boirai pas aujourd’hui… On racontais ces gars qui après tant de temps et à un âge avancé tiennent encore le même discours… Toujours aussi saouls. J’oublie l’ivresse pour aujourd’hui. Voilà où j’en suis comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Presque minuit, début de week-end ça à fumer dans les chaumières. J’ai dormis quatre heures, dehors y’en a toujours qui parlent seul. J’ai un souffle lourd un peu comme dans le cinéma d’horreur. J’ai finalement retenus le nom du directeur santé mentale et dépendance que je vous donne pas ici, ça reste confidentiel… Toujours étonné de voir comment ça intéresse peu de monde ce que j’écris ce qui me fait chérir les rares qui lisent. J’ai rêvé à un « beer buddy »  une époque où on buvait sans remord, alcoolique assumé on faisait rien pour se soigner… Aujourd’hui je suis sortis de cet enfer et c’est tant mieux, j’ai pas à combattre je me suis rendu… J’ai tout essayé pour arrêter de boire mais rien ne fonctionnais jusqu’au jour où j’ai mis la main sur les douze étapes une méthode que je conseillerais à plusieurs. Bon! J’étais partis quelques heure, c’est pas nécessairement très apparent mais je continue, un peu de sommeil voilà où j’étais. Je suis très conscient que je vous dis rien, j’essaye de revenir à mon senti, ma douleur dans le dos semble disparus, je veux pas écrire trop vite au cas où elle reviendrais. Samedi! Je pense qu’avec le show à Martineau, la trash radio est présente à Montréal c’est un peu la méthode de Québec. Je vous place pas d’extrait ça vaut pas la peine… Je bois mon café, je le bave aussi, hier je pensais que j’étais très malade aujourd’hui je suis guéris. Dans deux semaines je vais commander un autre recueil Spirou c’est loin de mon senti tout ça, de mes sentiments que j’ai beaucoup de difficulté à nommer, paranoïa, angoisse, anxiété sont ceux qui prédominent ils sont tellement présent que j’arrive pas à en nommer d’autre… Assurance, confiance, sureté voilà leurs contraire que j’essais de vivre… Parfois je pense à une vieille blessure de ma première année à l’école, c’est pas clair je suis pas certain que ça a eu lieu mais ce serais une hypothèse pour mon malaise contemporain, un abus, je suis bien conscient que vous voulez probablement pas le savoir, c’est de là que part mon désir de sentis. Je pense aux mots pour le dire de Marie Cardinal… J’aimerais ça être guéris mais ça arriveras pas parfois y’a des journées où j’arrive à être à peu près bien. Hier en marchant j’ai croisé quelqu’un que j’ai pas reconnus et qui m’a salué… L’intelligence j’en ai un peu mais j’arrive pas à m’en servir correctement… Ces textes sont le mieux que je peux faire avec, la douleur est partie. Je vous en voudrais pas de me laisser tomber… L’amour! Voilà une chose rare à son sens le plus strict pas comme dans un roman, mais l’amour véritable qui endure tout je crois que je l’ai parce-que je suis encore vivant, la folie m’a permis de survivre voilà où j’en suis… C’est la chute, l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

vendredi 19 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin j’ai pris une longue marche, traversé mon goulag pour marcher dans le village gay, l’équivalent de six stations de métro, je m’entraine un peu pour être capable de marcher à ma visite à San Francisco. Ai acheté une carte mémoire pour mon appareil photo, je crois que j’en avais pas besoin mais on sait jamais. J’étais près de la place Gamelin personne semblait fumer du cannabis… J’ai transférer des photos de mon appareil à mon ordi. Me suis arrêter manger une frite et un burger c’est un quartier assez chaud maintenant je me prépare un café… Je pense qu’il est interdit de fumer dans des lieux publics, les gens vont fumer chez eux, j’imagine déjà certains appartement envahis pas les fumeurs et l’alcool, chacun à droit à trente grammes… Dehors il fait très beau y’a une belle lumière, les arbres sont colorés le ciel est bleu… J’ai hâte à demain pour lire le cahier voyage de LaPresse+. Mon senti est bien cet après-midi, j’ai remarqué que ces temps-ci je me promène le vendredi… Je pense à la matriarche et ses quatre-vingt-huit ans, elle est toujours en bonne forme. Vous devriez voir tous ces camions qui passent devant chez moi. C’est la ville c’est le goulag occidental… Je pense à monsieur Francoeur qui fête ses soixantes dix ans le deux novembre avec Aut’chose et ses pairs poètes… Je suis toujours étonné d’apprendre qu’il carbure encore au Jack Daniels et à la bière… J’écoute une émission sur une nouvelle station qui s’appelle QUB… On y cherche que la controverse… Je sais plus où je vais avec ça, je consommerai pas parce-que c’est légal, ce matin ceux qui sont pas au parc Gamelin sont probablement psychotique à l’urgence de l’hôpital. Semble que quand on sait d’où proviens le cannabis c’est préférable, laissez-moi vous dire que je le savais mais que ça m’a quand même détruit. J’ai passé trop de temps là-dessus… Je veux pas finir bouffi par l’alcool et la drogue. Aujourd’hui aucune substance, les drogués sont pas tous en show… Faut y aller aux alentours du métro Berri voir comment vie cette faune, c’est dur très dur… J’ai hâte d’en sortir de ce sujet là. Je vous ai tout raconté, je suis vide, c’est le jour, je suis revenu de ce mauvais senti où j’ai longtemps vécu, ça me paralysait, j’osais pas, y’en avait toujours un autre qui l’avait fait qu’on me disait inutile de s’entêter… Mais moi, la personne unique que je suis écris et y’a personne qui à la même expérience que moi. C’est certain que l’auto, boulot, dodo ça peut devenir déprimant mais la dope aussi à sa routine, l’alcool à ses lieux, beaucoup aimé le post de mon lecteur de Deux-Montagnes qui dis que l’alcool est la pire des drogues, les premiers à dire qu’ils ont pas ce problème sont souvent ceux qui devraient s’abstenir. Voilà! Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard