dimanche 14 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je viens de me réveiller, je suis en sueur toujours à rêver des avions. Ce matin j’ai une sortie pour le groupe d’entraide par et pour. Malgré certains écart je crois que j’ai un bon rétablissement. Je vous fait de courtes salutations…  Plutôt que de contrôler je lâche prise et m’en remet à ma puissance supérieure pour aujourd’hui. Je crois que si je répète ça à tous les jours je vais vers du bon… Il est tôt dans la soirée, je vais me préparer un café, je vois l’écrivain avec sa bouteille de scotch au coin de la table, il essais de sortir les mots de sa tête, je me prépare un café… Dehors c’est la jungle, j’essais de rester poli,  hier je disais à l’ami quand les gens rient de moi c’est parce que j’ai raison… J’entends les motos qui passent à fond de train… Cette semaine c’est la légalisation du cannabis, on va pouvoir s’en procurer honnêtement quelle saloperie, mais oui ça m’ennuis je veux pas que les gens vivent des psychoses. Chez moi y’a pas et y’auras pas de boucane, j’ai assez donné pour la dope… Je pense encore aux avions à la Californie à mon voyage à San Francisco.  Je me suis couché très tôt pour pouvoir vous écrire ce soir. La matriarche m’a téléphoné elle est de retour, le téléphone a sonné j’ai pas répondu, c’était rassurant. Ce soir je fais comme si je partais en voyage, ai pris une douche me suis parfumé, c’est pas très différent des autre fois. C’est vraiment la nuit, les gens sérieux trainent pas dehors à cette heure-ci. Encore tout un automne et un hiver à passer avant de partir. Je devrai être patient… Je sais pas si l’aéroport est ouvert à quatre heure du matin le vol est à sept heure, on dis toujours qu’il faut être là trois heure à l’avance. Six mois à l’avance il est un peu tôt pour commencer à m’en faire. J’écris lentement cette nuit, j’essais de faire le bon… Lundi approche, je suis pas triste mais désoeuvré, j’ai rêvé à la chanteuse… Je me souviens lui avoir demandé une chanson française qu’elle ne connaissait pas… Je pense que c’était une chanson que Montand interprétais, Le temps des cerises https://www.youtube.com/watch?v=ncs4WlWfIZo une très très jolie chanson. C’est lundi déjà, je les vois cuvant leurs bières n’arrivant plus à s’enivrer et dans l’impossibilité de rentrer chez eux, on permettais pas de dormir dans le bar de toute façon y’avait pas de place assez confortable pour ça. La musique au fond même à vingt-deux heures le bar se remplissait, parfois y’avait des shows le dimanche après-midi et ensuite on y passait la nuit. Chercher pas cet endroit ça n’existe plus, c’était un peu l’hôtel California des Eagles… Le ciel et l’enfer, cette nuit c’est moins lourd, j’arrive à la chute quelques mots encore et je vous laisse en terminant toujours de la même façon, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens de terminer le cahier lecture de LaPresse+. Visionné un vidéo, me sent comme un dinosaure avec mes photos et mon écriture… Je sais pas pourquoi je lis les chroniques littéraires, j’accroche jamais… Le psychanalyste sors un livre, je sais pas, la vrai raison de mes lectures c’est probablement parce que je ne sais pas écrire. J’espère y apprendre l’essentiel pourtant la sensibilité masculine on en a pas souvent besoin. Je suis toujours enfantin avec mon senti qui s’amuse avec des photos d’avions. J’essaye, je répète, j’essaye et je n’y arrive pas… Je serai jamais devenus un homme… Cet après-midi c’est le silence, les vrais hommes sont partis à la chasse dans le bois, moi je marche sur le ciment en espérant pas trop faire de faux-pas… Je pense à abandonner l’écriture, c’est pas une panacée, j’ai longtemps cru ça, pas de guérison avec les mots si y’a quelque chose ça me rend plus malade… Une catharsis peut-être? Je sais je suis une risée, j’arrive pas à me faire respecter… Je pense aux milliers de voitures et aux quelques avions stationnés Ville Saint-Laurent. C’est pas de l’ordre de mon senti c’est de l’écriture d’a… Je change d’idée je m’auto-dénigrerai pas comme souvent, va bien falloir que je me rende à l’évidence mon écriture elle a rien d’exceptionnel. J’ai plus la rage, plus la musique toujours le même refrain de panique… J’aurai trop écris pour dire des niaiseries, le cannabis seras bientôt permis, attention psychotique après c’est la schizophrénie. Présentement je suis brûlé, j’ai pas beaucoup dormis. Je pense que j’ai mis la barre trop haute je m’en demande trop, j’entends des bruits d’ordinateurs je sais pas d’où ils viennent ça semble pas venir de ma machine, paranoïa? Y’a un psychiatre qui raconte que c’est pas bon d’écrire sa vie sur les réseaux sociaux… Je devrais faire preuve de plus d’imagination mais je sais pas écrire autrement que ce que vous lisez là. Y’a longtemps que je vous ai pas parlé du goulag, de l’exil dans un quartier populaire, c’est toujours une histoire de voitures qui passent j’en aurai besoin pour me rendre à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau… Mais c’est pas pour tout de suite même les camions passent à fond de train… C’est pas du tout mais pas du tout mon senti, je vais regarder à quelle heure ouvre l’aéroport. Je vais en parler à mon amie agent de voyages. Ça fait longtemps que j’avais écrit quelque-chose d’aussi pourri… Je préfère la nuit au jour pour écrire… Je suis pas même prosaïque… J’ai fait une courte prière avec l’espoir que ça m’inspire un peu pour terminer… J’ai besoin de spiritualité… L’esprit c’est pas un avion il plane sans demander. Voilà mon senti pour la chute de ce « texte »… Peut-être que dans mes années d’alcoolisme actif si j’avais pas blessé tant de monde j’en serais pas rendu là. Enfin! Pardonnez-moi, je termine toujours de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

samedi 13 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir c’est très difficile, l’équipe locale à quand même gagné son match… Voilà! Je sors du lit, j’ai des brûlements d’estomac, O.K. ça vous intéresse pas, je comprends… J’essaye comme je sais pas combien de fois d’y aller avec mon senti. Je vais me faire un café, cette semaine j’ai eu ce qu’on pourrait appeler une crise monétaire… En rétrospective je réalise que lorsque j’ai quelques économies ça va mieux… J’étais heureux de voir que notre amie Blanche s’intéressais au recueil de bandes dessinées, je crois que comme ça elle va apprendre à lire rapidement, c’est bien… Je pense aux avions, j’ai une autre photo que mon lecteur technicien à la Rolls-Royce va apprécier, je pense aux cousins aussi… Un vieux moteur… Cette nuit je rêve encore de départ dans un peu moins de six mois. C’est la nuit de samedi à dimanche,  mon senti est assez silencieux, le dimanche j’aime bien lire la section lecture de LaPresse+ ça me donne des idées de lecture, dehors y’a encore un enragé qui gueule… Je suis bien réveillé, souvenir des longues glissades qu’on faisait dans le corridor de l’appartement de Montréal-Nord… Montréal-Nord c’était une terre d’immigration des gens du Lac-Saint-Jean, des bleuets, d’autre du Bas du fleuve, des Italiens et plus tard des haïtiens et des latinos, je sais pas si on peut appeler ça un ghetto on y est resté que quelques années pour ensuite déménager à Terrebonne, Montréal-Nord c’est aussi là qu’en octobre soixante-dix les révolutionnaires felquistes ont détenus un otage, ça fait quarante-huit ans, l’armée était dans la rue et on emprisonnait nos parents… Pas vraiment mais on avait peur que ça arrive… Je pense aux politiciens catalans élus mais prisonniers parce qu’ils veulent l’indépendance… Moi j’y crois plus, on a passé notre tour maintenant faut « grandir » avec le Canada, même si les vieux anglophones nous aiment pas, quand ils entendent que vous vous débrouillez pas mal dans leurs langues ils vous racontent des histoires d’écossais, de scottish impossible. Je reviens à la Rolls-Royce, je crois que c’est un fleuron de la reine… Depuis que je suis libéré de mes assuétudes, je voyage et j’aime ça… Je vais partout dans le monde « civilisé » et c’est très agréable. Comme j’écrivais dans quelques mois je pars pour San Francisco, j’y laisserai pas mon cœur. Ce week-end la matriarche est partie dans ses terres d’enfances les mêmes que la Maria Chapdelaine de Louis Hémon, je crois qu’elle va faire un beau voyage. Les avions je suis fou de ça, les aérogares aussi, je suis partis quelque fois et je voudrais plus m’arrêter… Voilà! J’en suis presque à la chute, je termine, j’entends un solo d’égouïne. Je pense à notre terre bilingue, à l’anglais des pilotes d’avions, tour de contrôle et pilotes faut bien que tout ce monde-là se comprennent, voilà c’est la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore une courte phrase quelques mots, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 12 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin je suis allé prendre des photos d’avions à ville Saint-Laurent. J’ai pris conscience que je suis encore capable de marcher, c’est des avions que je voulais photographier mais j’ai jamais vus autant de voitures. Si rien ne change je vais être bon pour marcher dans mon voyage et comme on était dans l’ouest de Montréal, j’en ai profité pour pratiquer mon anglais qui est pas trop mal, j’ai demandé des renseignements à un gars qui travaillais chez Air Canada, il portais une veste avec l’unifolié rouge le sigle d’Air Canada, j’ai jasé un peu à l’arrêt d’autobus avec un vieux monsieur qui s’est payé ma gueule… Ville Saint-Laurent c’est des souvenirs d’il y a plus de trente ans où je ramassais des ballots de papier pour le recyclage, l’hiver c’était très froid, on faisait aussi la tournée de bureaux gouvernementaux à Montréal on y cueillais des poches de papier, surtout de la première classe du papier informatique. C’est la nuit de vendredi à samedi, y’a plein de jeunes hommes qui vont en boîte comme disent les français plusieurs espèrent rencontrer la femme de leurs vies mais l’alcool et les femmes ça a jamais fait bon ménage. Je sais vraiment pas ce que je fais de pas correct pour me sentir persécuté comme ça, le mot clé c’est sentir à partir de là je peux vous écrire sur mon senti… Je pense au stress post traumatique des vétérans de l’armée Canadienne, comment ce sont des hommes brisés, dans la nuit des voitures passent on y écoute de la musique planante, éthérée je dirais. Étrangement hier en revenant de ville Saint-Laurent je me sentais en voyage, c’est ce que la proximité des avions provoque chez moi. Je me suis couché tôt j’arrivais pas à dormir voilà pourquoi je vous écris… Dans l’autobus trente-quatre Sainte-Catherine j’ai croisé une agent de voyage d’Air Canada. Ce matin dans LaPresse+ c’est la section voyage… Vous voyez je suis obsédé par tout ce qui s’appelle partir, encore deux saisons à attendre et San Francisco me voilà sur les ailes d’Air Canada. Ai parlé un peu avec mon lecteur de Deux-Montagnes, c’est certain que j’ai réservé un peu tôt mais j’en serai que plus heureux quand la date de départ vas arriver. La patience, attendre, c’est une chose que j’ai mis beaucoup de temps à assimiler, maintenant j’arrive toujours tôt à mes rendez-vous. Minuit arrive et j’ai presque terminé, comme il est beaucoup question d’avions je veux pas trop écrire de chute… Une conclusion pour ce texte qui finis et cette nuit qui débute… Je vous parlais d’attendre pour moi c’est comme un terrain neutre, un intermède dans ma vie, j’ai attendue longtemps à l’urgence pour pas grand-chose… Voilà! J’y suis presque, j’ai trouvé à vous écrire, vous pourrez lire quelque minutes Voilà, je termine, je vous aurai encore raconté. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là si vous permettez j’étire encore avec quelques mots. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 11 octobre 2018

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai presque terminé la lecture du guide de San Francisco. J’en suis rendus à la région, je crois pas que j’irai j’ai pas de permis de conduire, pas de voiture. Il est une heure du matin, me suis recouché pour une heure une heure et demie. J’ai vu qu’on pouvait louer une bicyclette électrique semble que dans les montées c’est l’idéal. Hier j’ai posté le recueil Spirou aux enfants, j’espère qu’ils vont prendre plaisir à le lire… Y’a un camion balai arrêté près de chez moi, il est très bruyant. Aujourd’hui c’est vendredi, j’ai pas de réunion avant la semaine prochaine. Je manque d’enthousiasme pour vous écrire, je rêve au Golden Gates… Je suis un être complexe ça rend difficile l’expression de mes émotions, de mettre le bon mot au bon endroit au bon moment, j’amalgame souvent le senti avec le sentiment en anglais on dis feeling, ce que l’on sent. Je suis toujours maniaque d’avion j’ai vu que l’Airbus A-350 900 avait effectué son premier vol, mon lecteur technicien à la Rolls-Royce, l’avion est équipé de leurs moteurs, doit être fier. Ici dans le bas de la ville, dans le goulag occidental c’est surtout des autobus qu’on voie, cette nuit j’entends plus de vol, je crois que l’aéroport est fermé pour quelques heures. J’ai sommeil je trouve rien à vous raconter, je vais vous illustrer ça avec une photo de l’immense aéroport Heathrow à Londres en Angleterre. Le printemps prochain c’est une première je pars vers l’ouest. Cette nuit j’ai pas mal, ça sert à rien d’écrire tant que ça pour nommer le vide existentiel, moi je suis plus dans l’expérientiel. J’arrive pas à écrire quelque chose qui vous accroche… Je réfléchis toujours sur la place du blog dans la littérature, c’est tout nouveau ça devras faire ses preuves. Je suis pas du genre de certains à demander le statut d’artiste, à l’évoquer, à l’invoquer, c’est comme si au bout du désoeuvrement, de la maladie faute de mieux on devenait « artistes ». Je suis pas de cette école-là, je cherche toujours et encore à dire pourtant je suis plus travailleur… Un jour je devrai faire comme beaucoup d’autre m’assumer et assumer ce que j’écris plusieurs semblent à l’aise là-dedans. La vrai question c’est quand est-ce qu’on deviens un écrivain consacré pour pas dire officiel? Un jour peut-être plutôt que cet écran y’auras du papier, pourtant cette façon de faire maintenant est très écologique, je sais pas pourquoi ce désir de l’organique est toujours-là ?  Le prestige, un bouquin c’est prestigieux, pourtant souvent on risque de le retrouver au marché aux puces. Je pense à mes bibliothèques à tous ces auteurs qui y dorment, j’ose pas les chahuter ils ont dit ce qu’ils avaient à dire… J’espère que vous garderez ces pages web vivantes. Je pense à ma vie d’avant où plusieurs s’empêcherais pas de me diminuer. Voilà! Je termine comme ça avec la chute au bon endroit. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard


Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est l’après-midi qui débute, j’ai décidé de vous écrire plus tôt… Ce matin j’ai rendu visite à l’ami alité, ensuite j’ai posté un colis au bureau de poste, aujourd’hui la douleur est moins intense moins tenace. Je sais plusieurs y croient pas à mon écriture, pas d’étude on deviens pas écrivain. J’ai pas de diplôme de littérature comparée mais je me permet. Je m’auto-dénigrerai pas, j’écris ce que je peux avec ce que j’ai et c’est souvent la souffrance… Cette semaine j’ai discuté avec mon lecteur de Deux-Montagnes on s’est entendu pour dire que l’écriture sur les réseau sociaux est une nouvelle forme d’édition, ça aussi y’en a plusieurs qui y croient pas, c’est trop simple… J’écris pas un best-sellers il est toujours question de mon senti. Je sais y’a un côté exhibitionniste dans cette écriture, je m’arrache le cœur à essayer de mettre des mots sur mes émotions… Je sais pas pourquoi j’ai de la peine, je vous écris ça en pleurant, quand je retiens mes larmes ça se passe dans ma tête et c’est très douloureux… S’il-vous-plait pouvez-vous me permettre l’expression, je veux pas d’écriture froide juste sensible. Je pense à l’institut à comment plusieurs d’entre vous semblent heureux de me voir fréquenter cet endroit… Aujourd’hui je vous illustre ça avec les alentours fleuris de la station de métro Frontenac… C’est parfois difficile de vivre ses émotions surtout à jeun… J’écrirais pas ivre ce serait très mauvais, je suis heureux d’être sortis de la taverne… J’ai connu quelques poètes qui s’inspiraient de leurs ivresses… Toujours le sentiment que ce que font les autres c’est mieux que moi. Je me calme, j’ai reçu du courrier pas très important… Je pense au tour d’autobus guidé à San Francisco… Je veux pas me perdre là-bas et me retrouver dans le quartier chaud. Mes propos sont pas tellement varié… Je devrais écrire moins mais mieux, la semaine prochaine le cannabis va être légal, je trouve que c’est une saloperie, j’imagine les urgences hospitalières remplies de psychotiques, c’est long longtemps. Toujours et toujours cette éternelle angoisse pourtant je ne fume pas. Pour ce qui est de ma santé mentale j’ai pris rendez-vous avec le médecin, je sais pas trop ce qu’il peut faire, je veux pas entré dans l’escalade des médicaments… Pas de pot, pas de médicaments, à frette… Je me rétablis et je veux pas d’ennuis. J’en suis presque rendu à la chute, je suis pas un pamphlétaire mon affaire ça tiens plus du journal intime que je vous laisse lire, c’est comme si vous étiez derrière moi et lisez par-dessus mon épaule. J’entends la circulation automobile, il pleut encore un peu, je suis pas Claude Meunier et sa Petite Vie, y’a que lui qui a du génie, moi ce que j’écris c’est ce qui me parle, les mots qui me viennent à l’esprit… J’y vais pour la conclusion, encore quelques mots vous pouvez rire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mercredi 10 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Avant de me coucher je me suis dit je vais rester au lit cette nuit. Ça a pas marché je suis bien réveillé et je vous écris… Hier j’ai vécu des moments douloureux presque psychotique mais ça a finis par passer.  Je débute ce texte par la fin, j’essais de dire mais je suis incapable, si on m’appréciais pas on m’aurais pas offert un loyer HLM… Je dis bonjour et merci au directeur je sais pas si il me lit. J’entends les avions qui passent au-dessus de Montréal… J’ai toujours mon voyage à San Francisco en tête ça me donne de l’espoir, le sentiment que je me rétablis pas pour rien. Le temps va passer et la première chose que je vais savoir je vais attendre l’avion à l’aéroport. J’ai eu un léger déjà vu avec l’ami comédien des vieux du centre d’achat, https://www.youtube.com/watch?v=a0hUSg9gEGo Je les aime bien je trouve leur humour fin. Finalement ma lectrice de Gatineau présentement en voyage aux États-Unis avait raison, aujourd’hui c’est une toute autre journée. Parfois je crois qu’il y a pas que la schizophrénie, je crois devenir sénile mais il est un peu tôt. Souvenir de ces belles rencontres que j’ai fait après avoir joué la création collective J’Veux D’L’Amour, je me suis vu en vidéo, je suis pas très bon mon truc c’est l’écriture. Une autre affaire de vieux que je fais je mange des bonbons au caramel, aujourd’hui je vous illustre ça avec des avions. « La charrue passe dans le ciel et je descends lentement, l’escalier rouge et blanc de l’avion qui m’emporte chaque nuit en Californie »-Robert Charlebois. Je sais la Californie, San Francisco c’est plus ce que c’étais mais j’aurai vu… Cette nuit mon senti est moins douloureux, je veux pas souffrir mais rien n’y fait c’est toujours là que j’arrive… Heureusement, en ce moment c’est le silence dans ma tête j’entends pas ces voix dénigrantes mais je m’en souviens quand même. Voilà! Un dernier bonbon, j’imite pas personne je crois que cette écriture n’appartiens qu’à moi, « Je vous ai apporté des bonbons parce que les fleurs c’est périssable » -Jacques Brel. J’ai échappé mon caramel, je l’ai cherché avec ma lampe frontale, l’ai retrouvé, toute une aventure… À quatre pattes sous le bureaux… J’entends beaucoup d’avions qui passent, je sais pas si ils arrivent ou si ils partent… Tout à coup cette nuit je perds le désir de tout écrire, Je veux pas souffrir suffit pas de le dire mais il faut accepter… La nuit est bien installé, y’en à plusieurs qui se regardent dans le miroir d’un bar avec personne à qui parler… Cette nuit ce que je vois c’est pas des bouteilles mais l’écran de l’ordi, que je remplis de mots et de phrases. Lentement je suis presque arrivé à la chute, le plus difficile de savoir sur quel ton vous laisser. Voilà! J’espère que ça vous plait je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère encore!!! Au revoir!!!
Bernard