lundi 8 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit de lundi à mardi, hier j’ai regardé un autre documentaire sur Tenderloin, le quartier chaud de San Francisco, la drogue y fait des ravages, je vais essayer de m’en tenir éloigné… Peut-être êtes vous curieux de savoir comment va mon senti cette nuit, le film que j’ai regardé hier était si prenant que je m’y sentais déjà. Le gars racontait qu’aux États-Unis pour un deal de drogue de cinq dollars tu vas en prison, je suis encore pris dans cette maudite thématique. Je croyais qu’il était une heure du matin, il est vingt-trois heure trente six, je crois que le meilleur moyen pour visiter c’est le tour guidé en bus, ça va m’orienter pour mon arrivé et après je marcherai… Je me souviens que je suis monté dans ce genre d’autobus à Milan et à Paris, pour un survol c’est bien, je crois que je peux acheter mon billet de passage en ligne, y’a même un forfait avec Alcatraz… Je vais peut-être avoir de la compagnie un copain se propose d’aller manger avec moi là-bas, les tours guidés m’a dire comme on dis c’est fait pour le monde… Hier dans ma littérature spirituelle on disait qu’il faut savoir attendre, aujourd’hui ça parle de se révéler soi-même, c’est un peu ce que j’essaye de faire avec mon senti… Je sais pas si je réussis à être authentique, en ce moment dans ma tête y’a une mélodie des Gypsies Kings, Bamboleo https://www.youtube.com/watch?v=7qbEt_lSib4  je trouve ça touchant, c’était un peu le réconfort dans mes années de bringues. Je crois que j’arrive à être vrai et à mettre de l’équilibre, tout à coup y’a une odeur, un parfum ça sent bon, c’est je crois mon après rasage Stetson. Je vous écris aussi comme ça parce que je pourrai pas toujours le faire, j’en profite… Souvenir très douloureux de cette femme avec qui je vivais et qui disait que j’étais un profiteur parce que j’étais à l’aide sociale, je crois qu’elle aussi l’étais mais elle travaillais au noir. C’était y’a longtemps plus de trente ans, je souffrait et je me rendais chez mon psychiatre, chez le psychiatre! À tous les mois, je sais pas comment j’ai fait pour survivre à toute cette psychose. J’entends un avion réacté qui passe… C’est certain que je me suis intoxiqué à peinturer au fusil sans masque dans cette shop de polyuréthane, c’est sans parler du fume de soudure plus tard dans un autre atelier, mais non c’est pas un avion c’est le tonnerre, l’orage… Quelques mots encore, je suis très content que tout ça soit derrière, je suis quand même pas devenus grand-chose, quand je vous écris ça remonte un peu l’estime que j’ai de moi. J’ai quand même peur qu’on me persécute vraiment, que tous ces écrits partent pour la dump, je pense à tous ces jeunes qui sont morts de maladie mentale. Ayez une petite prière pour eux et moi. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent





Bonjour! Bonsoir! Action de Grâce, faut avoir de la gratitude… J’ai regardé un documentaire sur le quartier Tenderloin à San Francisco, ça me fait un peu pensés au Centre-Sud à Montréal, y’a beaucoup d’itinérants… Viens de recevoir un appel téléphonique pour les propriétaires je le suis pas… Lentement je me prépare pour mon prochain voyage c’est encore loin… Je me suis préparé un café, je lis le recueil Spirou, les dessins sont magnifiques et les pages d’histoire du journal sont très intéressantes, les entrevues avec les dessinateurs aussi on y apprend comment ils font techniquement, je crois que ce sont de très grands artistes. Je regrette pas d’avoir recommencé la lecture de bandes dessinées… Je passe un après-midi dans le silence, je lis aussi toujours le guide de voyage à San Francisco du National Geographic, c’est intéressant je m’ennuirai pas pendant mes dix jours là-bas… Bon! Je me dirige vers mon senti, je me crois dimanche on est lundi… Mes prochaines lectures ce seras peut-être Jack London où Dashiell Hammett, London est né à San Francisco et pour Hammett c’est là que ça se passe. J’essais de pas être triste je suis privilégié… Y’a un ami qui cherche de l’hébergement pour un jeune français qui viens à Montréal, j’ai aucune idée ou il pourrais coucher. Moi je voyage comme un vieux je vais à l’hotel… L’odeur et le goût de cannabis sont disparus, j’avais discuté de ça avec mon voisin dans le train entre Lille et Paris, je lui racontais que selon moi les urgences d’hôpitaux allaient se remplir de psychotiques, le voisin comprenait pourquoi je lui racontais ça… Une fois le pas vers la légalisation fait on pourra plus revenir en arrière, moi je crois que ça va faire plus de mal que de bien pour certains le cannabis ça mène vers les drogues dures. Je sais y’a la réduction des méfaits mais quand t’a plus une cenne et que ça te prend ta dose, tu vas facilement vers les cambriolages, les petits larcins et le shylock, ça aide personne… Quand je consommais j’étais pas du monde et les psychiatres et travailleuses sociales avaient pas pitié de moi. Je suis heureux d’être sortis de ce cycle-là, de moins en demander aux professionnels. Je vous raconte ça et j’ai de la peine c’était y’a plus de vingt-cinq ans, j’espère qu’ils m’ont pardonné… J’essaye de m’amender. C’est assez terrible mon besoin d’amour… Je dois m’occuper de moi et tout va bien aller, je veux pas être un cas un multi-poqué… Je me rétablis je crois… J’ai pas la réponse à tous les problèmes d’ordre mental mais laissez-moi vous dire que la psychose ça fait mal, la paranoïa aussi, tu veux juste te renfermer et ça deviens pire, les murs te parlent. Voilà! Je réussis à vous écrire encore, me reste que quelques mots pour terminer, lentement j’y arrive j’espère que vous avez aimé, je termine comme toujours avec les mêmes mots, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!


Bernard



dimanche 7 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Lundi de l’action de grâce, on souhaite la bienvenue aux voyageurs de Brossard. Aujourd’hui c’est une journée fériée qu’on ressent moins quand on est à la retraite. Je pense aux autobus de nuit que je prenais rue Saint-Denis pour me rendre à Cartierville où je dormais c’était long à n’en plus finir… J’avais tout bu plus d’argent pour me payer un taxi, hier devant l’édifice y’avait une odeur de cannabis, j’ai peur de ce parfum, que ça me gèle inconsciemment  mais je crois pas je ressent rien, je sais quand je fumais je devenais très paranoïaque. Y’a l’ami sclérosé à qui je rends visite et qui fume devant moi la fumée secondaire me gèle pas. Avec la nouvelle loi on pourras pas s’en tirer va falloir accepter l’odeur partout. C’est ce qu’on appelle la promiscuité… J’ai mis la lecture du guide de San Francisco un peu de côté, je sais pas pourquoi j’ai un gout de cannabis dans la bouche pourtant j’ai pas fumé… S’il vous plait mon Dieu éloignez de moi ce calice de rastafarian, Bob Marley je l’aime bien à la radio pas chez moi… Mon ami est trop malade il est plus capable de tenir maison, il va demander qu’on lui trouve une place à Saint-Charles Borromé, c’est pas drôle tout ça… Je reviens à mon senti, je me suis couché tôt c’est pour ça que je vous écris à cette heure-là… Je crois que le temps de la chasse est commencé, me souviens des tirs d’armes à feu à Saint-Charles-de-Mandeville ça fait beaucoup de saints au même prénom… Je pense à mon départ le printemps prochain, j’ai hâte de monter à bord de l’avion pour aller voir le Golden Gates. Je me calme question cannabis, j’ai pas fumé et je fumerai pas… J’ai toujours hâte de manger ce chowder dans un bol de pain de voir Alcatraz aussi, les magnifiques maisons victoriennes et Haight- Ashbury la terre, la rue de naissance des hippies et des diggers d’Emmet Grogan , tout ça ça fait presque soixante ans, les hippies en ont menés large et influencé toute une génération. Je vais essayer de me trouver un vrai poster psychédélique des familles. Y’a aussi la mythique salle du Fillmore West que je vais essayer de voir je sais pas si elle existe encore, je pense au légendaire producteur Billy Graham… Je suis toujours content de voir l’écran se remplir de mots et de caractères. Je pense que je vais devoir cesser de vous écrire sur mon futur voyage je tiendrai pas le coup… Je vous illustre ça avec un avion au départ tôt le printemps c’est presque encore l’hiver. Quelques mots encore pour la chute c’est une nuit d’insomnie, j’ai quand même dormis. Dehors un gars passe il a tellement peur il parle seul. Voilà! Je termine avec ces éternels même mots, j’ai des rapports gastriques, je crois qu’on m’a piégé avec du cannabis, merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je me sentais bien mais ça s’est gâté dans la journée. J’ai rédigé le compte rendu de la réunion de mon groupe de patients partenaires. Je me prépare un café, la semaine prochaine c’est la marche pour la santé mentale… Souvenir de la taverne, de ce bonhomme qui assis à une table parlait tout seul… Je pense au quartier « Tenderloin » de San Francisco semble qu’il ne faut pas le fréquenter mais je crois pas qu’on va me volé mes vieilles godasses, si je me laisse aller à la peur j’irai pas loin, je me ferai pas de scénarios. Vous le savez je suis paranoïaque et la seule façon de soigner ça selon moi c’est la prière et la confiance… J’ai encore le temps de bien me renseigner. J’ai visité pas mal de ville dans le monde et je vois pas pourquoi ce serait pire aux U.S.A. Je pense aux snowbirds qui ont beaucoup voyagé chez nos voisins du sud et qui ont pas eu beaucoup de problèmes. J’ai le temps encore six mois.  Faut jamais oublié quand on a été infesté par les cafards, je suis bien chez moi y’en a pas… Je me souviens être allé dans Central Park à New-York c’était la matinée et j’ai pas eu de problèmes… Je répète beaucoup ce mot peut-être que ça va m’en attirer, superstition ?  Je me calme je pars pas demain, j’ai tout mon temps. Je sais pas pourquoi on me parle des choses négatives en voyage, la semaine passée les amis me disaient tous que j’allais faire un beau voyage. J’ai plus peur des coquerelles que des criminels, j’ai la navette de l’aéroport à l’hôtel en tête me souviens de celles de Barcelone et de Madrid c’était très agréable surtout à Madrid où le chauffeur était très sympathique. Ce soir c’est foie de veau, je pense au Starbucks de Washington ils sont partout pareil… Ça se tiens pas ce que je vous écris en cette fin d’après-midi, je suis perdus, je me questionne… C’est loin, c’est loin ce voyage encore beaucoup de temps. Bon! Voilà que je suis raciste! Moi mon combat c’est la stigmatisation, la « marque » que laisse la maladie mentale comme si c’était écris dans mon front, en vieillissant c’est moins pire on a pas à se justifier d’être à sa pension. C’est difficile de décrire comment on sent ça le stigmate, je suis du genre à me faire dire que mes pareils ont devrait les garder à l’asile, ou du moins dans une maison de santé… J’ai de la difficulté a terminer, les gens, j’aime pas employer ce mot là, j’irais plus pour mes semblables, qui justement ne veulent pas l’être, sont toujours à dire qu’il fasse donc comme moi et il auras pas de problème, la stigmatisation c’est pas mal du racisme pour ses pairs quand quelqu’un parle et m’associe à un groupe en disant vous autre… Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est pas encore la matinée pourtant je suis réveillé et je vous écris. C’est un long week-end demain c’est le congé de l’action de grâce. La femme dans l’autobus semblait pas réaliser qu’elle puait le tabac ça nous donnait un indice pour savoir où elle avait passé la nuit. Un endroit où toute les consommations sont permises. J’ai trop mangé de sucré ça me donne des démangeaisons aux doigts. Hier le Canadien à gagner… Mais je vais quand même essayer de vous traduire mon senti en mots, c’est pas facile d’écrire l’émotion le sentiment. On a une pensée pour la super-maman de Cantley, y’a un autre recueil Spirou qui va arriver bientôt pour Antoine. Je termine mon café, dehors un gars chante dans la nuit. Lentement les nuits passent, je cherche des mots savants pour ce que je ressent, on dit de moi que je suis un hypersensible. Souvenir de ces nuits passées dehors avec un copain qui arrivait toujours au milieu de la nuit, il cherchait de l’argent pour la dope, on trouvait toujours quelqu’un pour nous en prêter. Je devrais pas écrire ça c’est tabou, mais c’est y’a longtemps je suis sortis de l’enfer. Me suis enduis les doigts de crème cortisone en espérant que ça apaise les démangeaisons, à l’époque de la maison de chambres j’avais un voisin qui étudiait en bibliothéconomie, je crois pas qu’il est réussis il utilisait trop les drogues dures injectables… Vingt-cinq ans et plus tous ça et pour moi c’est comme si c’était hier. Viens un moment où le temps passe si vite c’est épeurant, je pense à m’acheter des bottes de marche mais je veux économiser pour le voyage. J’ai pas l’intention de passer des nuits sur la bringue à San Francisco. Je vais m’amuser le jour. Je souhaite un bon retour aux amis de Brossard. Cette nuit c’est plus difficile de vous écrire, y’a toujours le bip de la machinerie qui recule. Je pense à tous ce monde que j’ai croisé et rencontré dans mon autre vie, si jamais vous vous reconnaissez je vous fait encore une fois des amendes honorables… Tous les moyens étaient bons pour avoir de l’argent et consommer, pour moi l’alcool c’est diabolique, maintenant je préfère m’abstenir de boire… Finalement je vous aurai toujours écris là même chose, mon abandon de l’alcool, j’écris pas un combat parce que j’ai cessé de me battre avec qui où quoi que ce soit.  Voilà! J’en suis presque à la chute, cette nuit je suis moins triste, je sais que les intoxiqués sont en mal de bavardage, de dénigrage moi je veux juste vivre et laisser vivre. Je viens juste d’avoir un court déjà vu, toujours mon thème de prédilection, lentement la nuit se termine encore quelques mots une pensée pour les enfants que je supplie de pas prendre le même chemin que moi. C’est presque finis pour cette nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 6 octobre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je manque d’inspiration. J’ai appris quel quartier ne pas fréquenter à San Francisco, le Tenderloin c’est comme ça qu’il s’appelle. Aujourd’hui c’est vraiment l’automne les arbres ont commencé à changer de couleur, mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord semble heureux avec sa voiture électrique. Moi je suis préoccupé par les emballages de plastiques, les sacs. Ce matin je suis allé au supermarché avec mes sacs réutilisables semble que c’est pas suffisant faut acheter en vrac et dans des contenants de verre, je suis pas rendu à ça. Je recycle maintenant mais on demande toujours un effort de plus. À la télé on nous bombarde d’informations sur le plastique, les centaines d’années que ça prend à se dégrader la mer polluée et les animaux intoxiqués. Je crois que les façons de faire devront changé pas seulement pour le consommateur mais aussi pour les commerçants… Sur un autre plan semble que le marché du travail n’a pas depuis longtemps été si occupé, on manque d’employés c’est le plein emploi, moi je suis trop vieux pour répondre à ça. Dehors les cloches sonnent, y’a longtemps que je les ai pas entendues… Y’a toute cette controverse autour du voile intégral, le niqab et la burqa, je suis d’avis qu’on devrais l’interdire, d’un côté ça fait l’affaire des intégristes musulmans ça sème la zizanie dans nos pays et c’est ça qu’ils veulent qu’on se détruise… Ils veulent amener leurs combats en occident, si je peux pas voir à quoi tu ressemble ça m’en dis beaucoup sur ce que tu à dans la tête.  Les coutumes du Québec sont aussi valable que les coutumes musulmanes. Je vous écris ça et j’ai un peu peur, ils veulent qu’on se tienne coi, muselé, et veulent réinstaurer leurs règnes, faut pas laisser faire ça. Parfois on se croirais à l’époque des guerres saintes, c’est ce qu’ils veulent, la souffrance et le conflit. Je suis pas tellement qualifié pour parler de ça, j’ai pas connus le Québec religieux on essaye depuis longtemps d’avoir un pays athée, ou du moins un gouvernement, je crois que la foi est une affaire personnelle qu’il ne faut pas imposer aux autre… Parfois je crois que l’on veut amener les conflits du moyen orient en pays libre, je veux bien qu’on accueille les migrants mais je veux pas qu’ils nous imposent leurs « philosophie ». La liberté parfois ça se paye cher. J’ai préparé mon souper, fait chauffer les légumes, je sais je suis privilégié, j’ai un endroit où dormir quelques choses à manger c’est déjà beaucoup. Je dois avoir de la gratitude, je tiens pas à ce qu’on démolisse tout ça… Ce soir… Voilà ou j’en suis quelques mots pour la chute en espérant être encore capable de réfléchir et ne pas revenir soixante ans en arrière, c’est comme si depuis mon enfance y’avais toujours eu la guerre. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 5 octobre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Nuit de vendredi à samedi, y’a beaucoup de monde dans le bas de la ville on fait la fête, on se cherche une blonde pourtant on va se perdre dans l’alcool et on auras rencontré personne… J’ai longtemps fait ça sortir la nuit pour trouver l’âme sœur… Je trouvais toujours une copine quand je sortais du circuit des boîtes de nuit. N’empêche je buvais quand même à part peut-être quand j’étais avec l’écrivaine bipolaire de la rive sud. Je me souviens l’avoir rencontré dans une soirée micro-ouvert où je lisais mes plus mauvais vers, tout de suite elle m’a amenée chez elle pour me montrer une guitare qu’elle avait à vendre… Je me souviens aussi de son frère qui étais venus me rencontré dans ma toute petite chambre, elle avait trouvé refuge dans une maison des femmes où elle devait rester jusqu’à la fin de ses jours, elle était dans sa phase down de la bipolarité, je sais pas si j’avais bien fait je l’avais aidé à déménager, c’est il y a plus de vingt-cinq ans à cette époque je crois qu’on en voulait à ma vie, elle se promenait entre les larmes et le rire quand à moi je crois que la mort m’attendais… J’en suis sortis j’étais à mes premiers pas dans la sobriété, j’avais fait la rencontre d’une chanteuse étonnante que j’avais amené en studio, ça été mon dernier contact avec le monde nocturne, le night-life. Je suis pas tellement au présent avec ça, cette nuit en est une de souvenirs. J’ai réussis à survivre, j’ai beaucoup rêvé ce soir y’avait le propriétaire qui transportais de la terre dans une brouette et qui me promettais du travail, y’avait aussi une photo dans le journal d’un grand chanteur country qui, c’était écris, avait été en tournée avec des grandes vedettes d’ici. Ce rêve et ce souvenir me font mal, j’ai toujours raison d’être paranoïaque, j’ai peur du monde interlope… Je me souviens de ces bars que je trouvais grands, j’y suis retourné à jeun et c’était tout petit , avec mon amie bipolaire j’avais rencontré le propriétaire slave d’un minuscule bar du bas de la ville… Je pense que j’endormais dans l’alcool mon désir d’écrire, l’amie en question se débattais entre ses hauts et ses bas alcoolisés. Je me rappelle de ça et je sens une menace pourtant j’ai jamais vendus personnes. La menace, la peur, l’angoisse c’est la schizophrénie… Pourtant j’aimerais bien rencontré une autre femme… Ouais! C’est vraiment une histoire du bas de la ville centrifuge qui attire ceux qui ne sont pas bien attaché vers le centre, les quartiers mal famé.  J’arrive presque à la chute en pensant beaucoup aux femmes. J’accueille plus personne chez moi. C’est plus simple comme ça, ma dernière relation je crois qu’elle voulait me faire déménager, paranoïa? Avec le temps j’ai appris que je devais rester chez moi. Voilà! C’est mon senti de cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard