vendredi 28 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui j’ai fait des courses et de la lessive, même si je suis seul je comprends la super maman avec ses quatre bacs et la job de pliage et de rangement. J’ai remarqué que les héros romantiques passent pas beaucoup de temps près de la sécheuse et de la lessiveuse… Ce midi j’ai été cochon j’ai mangé tout un pudding chômeur, le sucre ça m’endort… Je vais me faire un café, je suis triste j’ai de la difficulté à garder l’intensité et la beauté dans mes textes. Je cherche quelqu’un à qui écrire elle où lui, quand tout ce que tu raconte c’est la couleur de tes bobettes c’est pas très poétique, les vrais poètes s’attaquent au chiens qui nous dirigent, qui gaspillent notre argent, je serais curieux de voir combien ça coûte une campagne électorale. Je suis pas sur que les gens votent pour le programme d’un parti, ils ont tous quelque chose à demander, je dirais que c’est la nature humaine. Je continue pas sur cette lancée c’est pas plus intéressant. Comme toujours je reviens à mon senti comment parfois je m’ennuis, les grands poètes pilotaient des avions, moi je me contente de monter à bord et ça me réjouis… Un mois de passé, six mois avant de partir, j’ai réussi à imprimer décemment, les vouchers d’hôtel et d’avion… Vide, je suis vraiment vide pas même de voix en écho dans mon ciboulot, assis devant l’écran je cherche… Y’avait l’ami et son abîme du rêve, la psychose schizophrénique, je souffre aussi de ça mais je fonce, j’essais de toute mes forces de passés un message de rétablissement… J’ai peur un jour d’être seul, de souffrir d’une lassante solitude… Une rechute dans la psychose… Souvenir après un spectacle à l’institut d’avoir discuté avec un psychiatre qui me racontais comme si j’étais le pire des abrutis que les sœurs montais aussi des pièces de théâtre avec les patients, je le savais, on réinvente pas le monde… C’est très mauvais ce que j’écris aujourd’hui vous pouvez me traiter de gros fou, c’est beaucoup ça… J’ai pas changé d’idée j’écris toujours…Souvenir d’après-midi passés avec les potes à la brasserie, je suis jamais arrivé à faire métro, boulot, dodo. Je voyais que la monotonie de tout ça… Ce matin au supermarché on m’a offert une carte de crédit, j’ai dit non j’en ai assez. Je suis assommé c’est tout ce que je parviens à vous écrire. Je vous illustre ça avec une photo nocturne, c’est comme ça que je me sent dans le noir, le climatiseur s’arrête tout seul, écrire le jour pour moi c’est pire que la nuit… Ça devrais pas être une croix, mais une joie, pourtant je descends bien bas en ne sachant pas pourquoi j’écris ça, l’expression du vide de mon senti… Je pense à certaines expériences, comment j’étais malhonnête et dégueulasse, c’était y’a plus de trente ans, j’ai survécu. Voilà! C’est la chute je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore comme un fantôme dans la nuit. J’ai pas réussis à m’endormir solide, j’entendais que le ronron des politiciens… Les voitures passent parfois y’a un passant qui gueule, j’entends les voisins qui ronflent. J’espère le dépôt d’une partie de ma paye aujourd’hui. C’est fait je vous avais laissé pour dormir, l’argent est là… Je devrais pas écrire ça c’est confidentiel. C’est calme cette nuit, je trouve pas le fil de ce que j’écris,  me souviens de l’époque où la grosse presse carburait à la cantatrice chauve c’est comme ça que j’ai « connus » Ionesco.  C’est vendredi, j’ai pas d’ennuis, hier on se rappelait avec le copain, du bar qu’on fréquentait, on traversait Laval et la ville du nord au sud pour venir boire là.  À l’heure que je vous écris ça il reste qu’une demie heure pour aller en écluser quelques une et je crois pas que ce soit cette nuit qu’on va rencontrer la belle au bois dormant, de toute façon elle a quitté pour un bar plus avenant et ouvert toute la nuit, pour le moment elle fume et pue la cigarette. Ouais! Y’en a plusieurs qui vont dépenser leurs paye, hier j’écoutais un documentaire sur l’itinérance et la politique du housing first, la demeure en premier, je sais pas si ça marche. On a vu une propriétaire qui avait loué ses logements croyant aidés,  on a démolis tout ça c’était devenus insalubre et inhabitable. On a peur de ses vieux démons, l’alcoolisme et la toxicomanie, je sais pas comment l’institut travaille avec ceux qui ont ces problèmes, moi, j’essaye de dire à mes pairs que c’est possible de se rétablir en sachant bien que quelques’un ont des blessures profondes et plus de difficulté à se rétablir, ils ont été abandonné par tout le monde ou n’ont jamais eu de famille élevé qu’ils étaient par la direction de la protection de la jeunesse pour une fois adulte passer par la prison, c’est pas des cas « glamor » ils sont pas beaux, ils sont pas bons mais l’état se doit de les aider surtout ceux-là. Je reviens à mon senti, j’ai connus de grandes douleurs psychotiques, je me débrouillais seul à l’hôpital, j’avais mal, j’ai jamais compris pourquoi. Tout ce que j’ai réussis à faire c’est de remonter vers d’hypothétique abus, je sais pas où, je sais pas quand mais j’ai pardonné.  Je suis pas un grand criminel, je reste parfois inconscient… Y’a ce gars qui classait les gens selon l’hôpital qu’ils fréquentaient, pour lui l’institut Pinel c’était le top, il était bien malheureux avec moi, je suis plus suivis par l’hôpital. Je me rétablis parfois je me demande ce que je fais ici c’est ça ma vie. Parfois ma famille à peur que je délire mais vous en faites pas ça va jamais plus loin que la commune paranoïa… Bon! Je suis rendu à la chute encore une fois cette nuit je vous aurai ouvert mon journal. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

jeudi 27 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait un temps superbe. Je sais pas si je vais arriver à vous écrire aujourd’hui. Je suis envahi par la paranoïa des motards, le climatiseur viens de démarrer. Je prépare mon voyage en lisant mon guide… Je manque d’imagination, ce matin j’ai pris quelques photos… Pour ce qui est d’écrire je veux pas défaire le langage, inventer un dialecte criminel incompréhensible. Comprendre et être compris même si parfois j’ai peur sans raison… Aujourd’hui à la réunion on m’a dit que je ferais un beau voyage même si c’est encore loin. Je viens de ramasser un stylo brisé, je me rappelle pas l’avoir cassé, je crois que c’est quand j’ai essayé de réparer la brocheuse, je viens de la réparer, le stylo c’est plutôt quelqu’un qui est entré chez moi et l’a brisé pour m’embêter me persécuter, je sais même pas si j’ai encore des broches… C’est sentiment là, ce senti c’est la paranoïa, j’ai jamais compris pourquoi. Je vie seul et il est interdit d’entrer chez moi quand je n’y suis pas. Je paye mon loyer j’ai droit à la jouissance paisible des lieux… Je vais vous mettre une photo d’un monument conçu et réalisé par les employés de ce qui s’appelait à l’époque Saint-Jean-de-Dieu et qui représente l’historique de l’hôpital de mille huit cent soixante-treize à mille neuf cent soixante-treize. Partant de l’étoile, un, ça représente le grand rêve, deux, l’ombre et la lumière, trois, en marche, quatre, pas de géant, cinq, en pleine révolution. Ça date un peu, dans ce temps-là je crois qu’il y avait moins d’itinérant et c’était le début des nouvelles molécules de médicament. Je pense toujours à ces itinérants qui veulent pas être associé à la psychiatrie, des deux l’itinérance et la psychiatrie je me demande lequel est le plus stigmatisé. Tout ça se mélange parfois la maladie mentale est accompagné d’alcoolisme et de toxicomanie et on dénie, c’est pas moi je suis pas comme ça j’arrête quand je veux même si ça fait vingt ans qu’on essaye de se soigner. Je vous ai déjà écrit là-dessus… Le stylo j’aurais pu mettre la main dessus que dans quelques jours et je me serais souvenu de rien. J’ai des pics d’anxiété et d’angoisse, je crois que c’est la schizophrénie, je peux pas faire autrement que de vous raconter ce senti, ça m’aide à rester chez-moi… Ce matin j’expliquais pourquoi j’arrivais tôt c’est toujours l’anxiété… Je serais incapable de vivre dans la rue, je serais incapable de donner l’image d’un espèce de survenant, un Alexis Labranche qui reviens du Colorado, y’a rien de romantique là. On vis dans un monde toxique faut s’attendre à avoir des malades et dans le cas qui m’occupe des malades mentaux. Voilà! Je suis presque rendu à la chute je croyais pas me rendre là aujourd’hui, parfois je crois qu’on veut m’éloigner et qu’on ose pas me le dire… Je termine ici comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 26 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas à dormir, c’est la nuit, mon compte est payé sur ma carte de crédit… Toujours étonnant de voir la parenté entre le senti et les dollars. J’ai démarré le climatiseur on est déjà jeudi. Aujourd’hui je m’en vais à l’institut travailler sur le contenu web, je me fait un café… Je me souviens de toute les chambres d’hôtel où je suis allé ces dernières années ma préférée c’était celle du Continental à Trieste, toute petite mais chaleureuse comme une femme qu’on retrouve après plusieurs années. J’ai vu qu’à San Francisco y’avait un bistro Trieste je vais surement y aller… J’ai aussi aimé l’hôtel du Nord à Besançon, c’était le début des périples qui m’ont fait aimé les voyages. J’aime bien marcher dans des villes inconnues être en contact avec l’ordinaire des gens… C’est assez extraordinaire le changement que j’ai vécu, j’étais casanier, je m’isolais mais maintenant j’adore me retrouver dans les aéroports, je pense à Heathrow à Londres, un immense aéroport où j’ai trainé un peu en matinée. Je préfère beaucoup entre attendre à l’urgence de l’hôpital pour ma santé mentale et attendre l’avion pour un départ c’est l’aéroport, souvenir de l’aéroport bondé de Madrid… Je pense que voyager c’est soigné ma schizophrénie. Parfois je doute d’elle mais on me dis que ça fait partie de la maladie, que j’ai besoin de soin… Je prends la posologie et je ne m’en porte que mieux. Je reviens à mon senti, à mon insomnie, je devrai me lever tôt je dois être à l’institut à neuf heures à toute les fois que je m’y rend je pense au mythe du poète. À comment, pour les plus savants, la maladie mentale en est imprégnée… Je suis toujours étonné de voir comment au Québec les hommes de lettres, les plus grands, ont des destins pathétiques. Quand on sait plus quoi faire avec vous on vous colle l’étiquette poète et allez débrouille toi, l’hôpital c’est pas L’Université du Québec à Montréal où le département de littérature comparée de l’Université de Montréal et je lis, je lis je sais pas ce que je cherche… Des émotions? Peut-être. Je veux comme je disais vous en faire vivre sans pour autant flirter avec le désespoir. Je pense à cette poète dont je me rappelle plus le nom, qui s’était immolée par le feu devant l’hôtel de ville de Montréal. J’ai jamais saisi quel étais le message de ce geste. Maintenant que j’ai presque finis je reviens sur mon senti, souvenir de la bonne femme du cours de français secondaire qui nous parlait. J’imagine qu’elle voulait nous apprendre à bien « perler ». En cette époque de hip-hop, de rap j’ai l’air d’un dinosaure avec mon écriture du senti. Voilà! Je suis presque rendus à la chute, quelques mots encore sans savoir quel épilogue. Je dois fermer ça ce texte-là, je sais pas trop comment mais je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Allez! Allez me laisser pas tomber je reviendrai. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Viens de voir qu’à Taïwan ils ont des trains grandes vitesses. Je me demande pourquoi dans un pays grand comme le nôtre on en a pas ? C’est probablement une question de démographie, y’a pas assez de monde… Ça coûte cher de voyager au Québec et au Canada, Montréal-Les îles de la Madeleine en avion c’est plus cher qu’aller à Paris… Ce matin je suis sortis j’avais le sentiment d’être en voyage, le parfum de l’étranger, de l’outre-mer… Quand je vous écris l’après-midi c’est plus difficile, je suis très stimulé et je dois faire le tri dans ma tête, écrire plus prêt de mon senti… Aujourd’hui on passe de la pluie aux éclaircies, c’est humide, le climatiseur a démarré automatiquement, tout ça c’est rien de très senti… J’aimerais bien écrire sur l’amour, vous dire comment j’aime ceux qui lisent ceci, le mot amour est probablement pas très fort dans les algorithmes. J’aime aussi écrire, communiquer ma joie comme ma peine, mon côté maladif comme mon côté sain, la difficulté que j’ai à lâcher prise pourtant je me dis que si j’y arrivais j’écrirais pas, le zen c’est le silence mais j’ai tant de choses à dire. La paix avec moi, avec mon senti ça me rendrais muet. En même temps je dois accepter ce que je suis et qui je suis, un homme qui s’exprime… Je pense toujours à mon départ pour San Francisco, là-bas le quartier chinois est énorme… J’ai encore tout un automne et un hiver à passer, j’ai le temps de lire mon guide et de noter… Je pense aux écrivains de la beat generation, aujourd’hui y’a rien qui a autant marqué la littérature, un courant artistique prédominant, c’étais y’a longtemps à peu près soixante ans. À l’époque on était encore loin de la robotique, mes écrits j’aimerais bien qu’ils servent à ça mettre de l’émotion dans la machine vous faire redresser le poil sur les bras… Pour le moment je crois pas que j’y arrive, l’émotion est pas là je prends mon temps. Y’a longtemps que je suis pas tombé en larmes, parfois quand j’écoute des chansons... Parfois quand j’ai affaire à des chefs-d’œuvre je suis ému mais c’est très difficile d’y arriver, je serais très orgueilleux de croire que mes écrits… Vous allez croire que je suis romantique mais j’essais d’être crû, j’y arrive pas j’ai trop lu, je tiens loin toute la violence de la psychose et ses hallucinations. Naïf je suis à essayer de faire de la littérature, je n’écris pas dans les cafés les bars et les tavernes et ne tiens pas à être un écrivain par défaut. Y’en a pour qui l’écriture s’est terminé les jambes gangrèné par le diabète… Je crois que je devrais laisser ça au plus jeunes. J’arrive pas à renouveler mon discours mais j’essais quand même d’y croire. Voilà! J’en suis rendus à la chute, c’est le plus difficile, quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard   

mardi 25 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je suis trop préoccupé par la photo qui va illustrer mon texte. Je préfère beaucoup écrire et pas trop en faire de cas. Je viens de regarder la première partie d’une série documentaire sur l’itinérance au Canada. J’ai remarqué que même les plus pauvres ont des préjugés sur la maladie mentale comment c’est jamais eu qui sont malade même à fumer du crack. Je trouve ça étrange ils semblent pas être conscient que c’est là vers la psychiatrie qu’ils s’en vont avec leurs consommation… Je comprends leurs désir de solitude cet espoir de s’en sortir seul, souvent on a abusé de ces gars, ils font pas confiance à beaucoup de monde à part le pusher… Bientôt avec le froid la rue va devenir plus difficile, on souhaite avoir une place pour dormir sur le sofa d’un ou de l’autre, on est prêt à envahir et évincer celui qui nous hébergeras. « Et je marche marche seul dans la nuit sur des chemins de chagrin que je connais par cœur » -Richard Séguin. Dans la rue on cherche la paix et le silence loin de nos pareils dans les refuges, quand on est là on est battu on y crois pas on y crois plus, ce sont eux les psychiatrisés qui ont besoin d’un refuge pour longtemps, moi c’est juste temporaire je vais me refaire me remonter, me louer une chambre et j’aurai mon chez moi, j’attends le prochain chèque et ça vas y être, après peut être une dernière bière… Non! Non! Je suis pas fou c’est juste passager, une bad luck, je les entends comme si j’étais dans le dortoir d’un pensionnat, une voix en écho qui crie parce qu’on abuse d’elle. Cette nuit je suis encore dehors, demain matin je quêterai pour finir le mois ensuite on verra.  Je vous mentirai pas j’ai pas fréquenté les ruelles, juste des endroits sordides ouvert toute la nuit où je crois tu pouvais faire ton fix et où personne ne s’occupais de l’hygiène, quand je sortais j’allais dormir dans la rosée d’un parc… C’est ça lundi prochain ce seras le premier et la ville deviendras effervescente, on iras au plus urgent, le shylock, la dope et le logement en espérant qu’on puisse le garder… Pour un paranoïaque les programmes d’aide au logements c’est difficile ça veux dire interagir et interagir avec les « persécuteurs » j’aime pas ça pourtant! Je peux pas m’empêcher de revenir à cette thématique, je me vois cherchant une porte essayant de jauger le feeling de la ville, de trouver un endroit où me réfugier pour le reste de la nuit, ensuite je sais pas… Je pense qu’un voisin à quitté, je crois qu’il s’est remis à la dope, l’autre jour je l’ai vu quêter… Pour le moment je pense à la douleur, à cette blessure à l’âme qu’on veux pas guérir, je sais pas trop si j’étais un itinérant où un psychiatrisé? Si il y a une différence? Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est la flotte, j’ai fait la sieste et j’ai rêvé que j’étais avec une intervenante qui arrivais d’un party, c’était une toute jeune fille on est entré dans une pièce où y’avait deux clients un homme et une femme ensuite on est allé dans une pièce, une chambre où y’avait des baudruches gonflés et de la poudre blanche un peu partout même sur le lit… C’est là que je me suis réveillé, je vous laisse analyser… Je fais toujours mes lectures, je suis rendu à trois livres, j’essaye de terminer mon roman espagnol, les années cinquante à Barcelone, un polar quand même pas mal mais volumineux, je crois que je vais illustrer avec une photo de sculpture dans le quartier Gothique à Barcelone je crois que c’est une sculpture de Picasso. Y’a beaucoup de circulation dans le centre-sud, j’ai reçu le carton qui m’indique où aller voter. C’est la semaine prochaine lundi, je suis un peu fatigué d’entendre parler de politique, je me suis pas encore fait une idée… J’entends les voitures qui roulent dans l’eau, je suis dans le comté Hochelaga-Maisonneuve ils vont surement encore me téléphoner pour faire du marquage… Je me souviens avoir été travailleur d’élection c’était au fédéral… J’ai toujours voter c’est une façon de parler, un droit de parole, si tu vote pas tu dois te taire… Ils ont beaucoup parler de la réforme du scrutin, je crois pas qu’ils vont le faire… La politique c’est loin de mon senti l’automne ça me déprime, le ciel gris, y’a pas grand-chose à dire, j’ai pas mal comme hier, je suis calme, j’ai pas envie de parler mais plutôt vous écrire… Ce matin je suis sortis faire des courses avant qu’il pleuve, j’ai rechargé ma carte de transport c’est une bonne habitude que j’ai pris. J’ai quelques vers mélancolique du poète qui me passent dans la tête, une voiture klaxonne… Je ne m’intoxique plus et c’est tant mieux, je devrais pas révéler ça la toxicomanie c’est très mal vue mais de nos jours les vrais alcooliques se font rare… Y’a une grande distance entre les milieux littéraire et ceux qui sont alcoolique et toxique, parfois je rêve de ma tanière chez les fous. À San Francisco j’irai visiter la librairie City Lights, la librairie de la beat generation, ici ça fait longtemps que je suis allé chez Gallimard rue Saint-Laurent, c’est impressionnant on risque de rencontrer un auteur du moment. C’est toujours la distance entre écrire et être éditer, je me fait de drôles d’idées, j’ai le droit d’exister comme ça en contenu web. Y’a quand même pas beaucoup de considération pour le pauvre scribe que je suis. Ce matin j’ai croisé une voiture de police, y’a longtemps que ça m’étais pas arrivé, ça c’est ma paranoïa… Voilà j’en suis rendus à l’épilogue pour ce court bout de texte, toujours la difficulté de la chute, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je vous garde encore pour terminer. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard