lundi 17 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Souvenir du psychiatre qui me demande si j’ai besoin d’un garde du corps. J’ai jamais compris si il blaguait ou si il était sérieux. Moi frondeur j’avais répondu non, si il évoquait la question il devait y avoir un certain danger… Quoi que je suis encore vivant pour vous en parler, y’a ce « copain » victime lui aussi de la paranoïa qui se promenait avec un couteau et qui disait «  je devrai tuer celui qui me menace de mort ». C’était le monde d’avant, y’avait une raison à ma peur j’étais donc pas si fou. Souvenir encore que même après avoir cessé de consommer la police me filait, ça leurs donnait rien j’avais coupé définitivement tous mes contacts dans le monde interlope. Y’a rien de plus difficile à valider que la peur d’un paranoïaque… Je sors de la douche, me suis parfumé en pensant au voyage, à comment c’est agréable quand dans l’avion une femme utilise de la crème à main, une odeur qui détend… J’ai hâte d’avoir d’autre nouvelles pour le voyage, j’ai regardé deux ou trois documentaires sur San Francisco, six mois encore, me reste qu’à faire les réservations, juste de vous l’écrire ça me place dans l’ambiance… Hier j’ai pris congé de télévision, il y en a que pour les élections. Je pense à Big Brother… C’est la nuit, je cherche l’inspiration, je sais vous vous demandez quand je dors disons que je me couche tard, on m’a longtemps demandé de travailler la nuit, je le faisait, je me couchais et je dormais au petit matin… À l’hôpital on nous met le rayon de la lampe de poche dans le visage pour savoir si on respire. Chez moi y’a rien de ça, ici je devrais vous dire comment je me sent, je pense que la nuit devant l’écran je suis assez serein… Chose intime je crois qu’aujourd’hui je vais m’acheter des sous-vêtements… Avec ça je tombe dans l’insignifiance, je devrais plutôt faire la lessive. Je pense vous illustrer ça avec les montagnes de Nouvelle- Angleterre… Je trouve ça étonnant de pas être allé plus souvent aux États-Unis et d’habiter tout près, la côte ouest c’est plus loin mais je crois que je vais faire un beau voyage. Je pars en peur, y’a rien de réservé encore et c’est que dans six mois, je dois faire attention de pas trop sortir de mon vingt-quatre heures. J’ai hâte qu’on me livre mon recueil Spirou ça aussi j’aime, lire des bandes dessinées comme je l’ai fait longtemps ça va me faire trois lectures le recueil, le guide et un roman, je vais essayer de terminer la lecture du roman. Ouais! J’approche de la chute, la conclusion, ça sent bon, je fais une prière, je sais vous y croyez pas mais moi ça m’aide… La nuit est bien avancée, reste que quelques mots à vous écrire, voilà on y est reste que ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le voyage à San Francisco s’annonce bien, on a trouvé l’hôtel, quelques détails et ça vas être bouclé. C’est lundi ça s’annonce comme une bonne semaine. Je sais pas si je peux me fier à la page qui fait le décompte des pages vues aujourd’hui c’est plus de trois cent. Je me dénigre pas aujourd’hui ça sert à rien, la vrai humilité c’est d’accepter et de continuer à vous écrire. Si tout va bien je devrais partir dans six mois, mon baptême de la côte ouest, lentement je lis le guide National Geographic de San Francisco, c’est le bon temps pour demander de l’aide à Saint-François. Aujourd’hui je racontais que San Francisco avait beaucoup d’histoire, les espagnols, semble aussi que ça fait longtemps qu’il y a une histoire littéraire c’est bien avant la beat generation, les San-Franciscains ont toujours été amateur de lecture. Je pense que ce séjour là-bas va beaucoup m’inspirer… Je vais passer dans le mythique lieu hippies d’Haight-Ashbury… Je sais pas comment je vais vous illustrer ça aujourd’hui… Je crois que je vais y aller avec la statue des trois soldats, un hommage aux vétérans du viet-nam, une guerre que les hippies n’ont pas voulu faire et ont protesté, c’est la statue des trois soldats, un bronze de Frederick Hart où on peux reconnaitre un soldat de type africain, un soldat de type caucasien et un soldat de type hispanique, c’est dans la tradition héroïque en complément au mur de Maya Lin une œuvre controversé que les soldats semblent regarder… À l’époque de la guerre du viet-nam j’étais un enfant et je croyais que l’atelier d’usinage ou travaillait mon père fabriquais des pièces pour l’armement américain, je lisais les journaux, je regardais la télé et je voyais tous ces hippies qui protestais. Je sais qu’à Montréal y’avait plusieurs déserteurs… Je me serai rendu jusqu’ici sans jamais m’engager dans l’armée, je connais des gars qui s’y sont enrôlé et sont devenus psychotiques… La seule guerre que j’ai fait c’est contre les drogues et l’alcool, je la gagne un peu chaque jour. En anglais ont dit « wreck », j’étais une épave, je connaissais pas la « culture » militaire… La guerre c’est pas du cinéma, je sais que présentement le Canada se bat et y’a plusieurs blessés ils ont un syndrome post-traumatique. Je suis partis d’un futur voyage à San Francisco pour aboutir dans la guerre. Voilà! Je savais pas ce que j’allais vous écrire aujourd’hui je me suis décollé un peu de mon nombril, j’ai quand même hâte de faire un autre voyage, j’attends une réponse pour une navette entre l’aéroport de San Francisco et l’hôtel. Je vais peut-être un peu vite en affaire mais je verrai… Encore une fois j’essais de terminer d’une bonne façon, vous tous qui me lisez j’espère que ça vous plait. Je sais pas trop quel genre de conclusion vous écrire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard


P.S. Le memorial est à Washington.

dimanche 16 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Vous pouvez aller sur le post précédent j’ai mis des précisions pour la photo de la statue. En attendant je vous écris autre chose, le climatiseur s’est arrêté y’a un parfum, une odeur de hot-dogs steamé. Je pense à annuler mon voyage, les hôtels au centre-ville de San Francisco sont très chers, celui qu’on m’a proposé est un deux étoiles mais semble que c’est pas bien. Je veux pas être en périphérie, je peux pas louer de voiture j’ai pas de permis. J’ai envie de prendre une chance avec le deux étoiles j’ai vu des photos et lu des commentaires ça à l’air pas si mal… L’ami historien de l’art me rappelle que regarder des photos c’est un plaisir, j’avais oublié ça où personne me l’avait jamais dit, je le remercie. Ce soir je reste à Washington avec une photo du Capitole, on l’a vue cent fois mais c’est la mienne j’espère qu’il faut pas demander la permission à Trump le fou furieux. Je sais pas pourquoi j’ai les doigts qui sentent la nicotine, y’a des années que je ne fume plus, ça aussi je suis content d’en être débarassé… Ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… Vendredi qui viens je célèbre mes vingt-cinq années d’abstinence… Et le temps passe, les jours se rajoutent un à l’autre et m’amène vers la vieillesse. Mon voyage à San Francisco même si c’est un peu far-west c’est pas grave, tant que je couche pas dans la rue et qu’il y a pas de bestioles dans la chambre c’est O.K. Le climatiseur s’était arrêté maintenant il vient de redémarrer, c’est un indice de mon âge plus jeune je prenais le frais dehors. Voilà! C’est lundi… Ce que vous lisez ici c’est la seule folie que je me permet, je pense déjà au coût de mon prochain voyage… Bon! Vous deviez l’attendre c’est le moment pour mon senti, je me vois déjà marchant sur les collines de San Francisco… Je veux pas dépenser toute mes économies disons que cette nuit c’est un senti financier, comment les piasses se font sentir… Souvenir de tout ce temps passés au bar sans me faire un seul ami, l’alcoolique est bien seul dans sa maladie. Que font les gens sérieux le lundi matin, je pense à tous ces hôpitaux où on soigne vingt-quatre heures sur vingt-quatre, les pompiers, les policiers… Quand je regarde ça je me sent inutile et futile… Pourtant je crois que j’ai des valeurs elles sont bien réelles et spirituelles… Je baille, j’ai presque terminer de vous rédiger, de vous digérer, de vous diriger encore des niaiseries tout comme si je voulais m’éloigner de mon senti terrifié, la peur, la peur elle est toujours là, faut dire merci pour qu’elle se calme un peu… Les U.S.A. c’est le royaume de la voiture, je vais faire dur avec mon seul moyen de transport mes adidas. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui encore il fait très beau. J’entends les voisins tousser… Heureusement je suis pas en crise psychotique, j’ai pas le sentiment que quelqu’un est entré chez moi déplacer des choses. C’est un magnifique mois de septembre, je crois qu’on va devoir le payer, c’est peut-être ma paranoïa qui dis ça… J’ai entendu dans un documentaire, un poème de Ginsberg, il est très violent, disons que c’est pas, que c’est plus le temps… Pendant ce temps-là, les gens trainent sur les terrasses des cafés. Je crois que c’est les derniers moments pour cette année. Dans les escaliers de l’édifice quelqu’un cogne ses bouteilles vides. Au prochain printemps je veux aller vers l’ouest ce seras la première fois… J’ai un peu peur des sectes, pourtant ce seras un autre voyage aux États, dans les précédents y’en avait pas… Une organisatrice péquiste m’a téléphoné elle voulait savoir si j’allais voter pour sa candidate, je lui ai répondu  que mon choix était pas fait. Je crois que ça lui a pas plus, je veux rester dans le silence, pas faire démolir mon senti calme. Je crois que je vais illustrer avec une statue qu’on peut voir devant le Smithsonian à Washington je la trouve très belle malheureusement je sais pas elle est de qui. Y’a m’a voix qui dis que je suis un abrutis. J’irai pas plus loin que là, ça me fait mal… Pour les sectes disons que je veux garder le contrôle de ma vie… Je vais rester à jeun un jour à la fois. Chez moi y’a des mouches à fruits, je vais sortir le sac de déchet, ça aussi c’est difficile produire le moins de déchet possible. Voilà c’est fait, dehors il fait vraiment chaud, je savais pas si je vous écrirais aujourd’hui, c’est pas l’écriture d’un best sellers. J’apprécie tout le monde qui me lis. Un jour va falloir que je me rende à l’évidence j’écris pas comme les grands je suis juste un scribouilleux électronique. Pourtant c’est pas tellement utile mon éternel autodénigrement. Je pense à la politique et j’arrive pas à me souvenir des choses que ça a changé pour moi. Je me rappelle juste de l’élection de Robert Bourassa et de la shop de recyclage dans son comté qu’il avait fermé. J’essais de m’apaiser de rester calme pendant que la journée avance, l’anxiété c’est pas mal ça qui fait que je me dénigre. J’écris! Et c’est comme si c’était pas permis, interdit! Pourtant j’ai le droit de vivre… J’essaye de « construire » quelque chose dans le silence et la solitude… Vous pouvez dire ce n’est que du verbiage, mais j’y crois. Je prendrai jamais le ton de l’intellect que je ne suis pas. J’y arrive encore une fois quelque mots pour la chute, la finale personne ne tombe y’a que ça ce texte qui est rendu là. C’est une très mauvaise conclusion. Je vous remercie quand même d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots et c’est terminé, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard


P.S. Détail de la statue, c'est de Michael Lantz ça s'intitule Man controlling trade c'est de style art déco ça symbolise le soutien du gouvernement et l'énormité du marché c'est devant le Trade Commission Building à Washington.

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai reçu des nouvelles pour mon voyage à San Francisco. Je vais y aller dix jours. Je crois. Je vais parler à mon amie agent de voyage… Je suis déjà tout fébrile, c’est pas avant six mois… Je sais pas si y’a beaucoup de touristes à ces dates-là? Je prends un vol direct Montréal-San Francisco. Je vais m’en garder un peu à vous raconter, le temps de me préparer… Ce matin je croyais avoir vu qu’il était minuit et demie il était plutôt deux heures et demie. Le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord me racontait qu’il avait un peu peur chaque fois qu’il partait en voyage de vacance. L’hôtel qu’on m’a proposé à l’air bien et il est au centre-ville. À date j’ai été satisfait chaque fois que j’ai fait affaire avec l’amie. J’ai des souvenirs de Washington, de la gentille dame qui s’occupais du restaurant, elle me disait que j’étais un gars bien, c’est encourageant. Si je voyage pas maintenant je le ferai jamais je vieillis. Aujourd’hui c’est dimanche, bonne journée pour une petite prière… Ce matin je suis en forme, j’avais besoin de repos… À partir de maintenant j’y vais avec mon senti… Une pensée pour le patriarche dans l’au-delà, je lui demande de l’aide pour ce voyage. Je suis un peu confus dans mes écritures, les périodes de rédaction se rapprochent. Comment je me sens? Tranquille et de bonne humeur, je me tiens loin de l’hôpital, maintenant je pense à comment je vais payer mon voyage… Souvenir de ces directeurs d’hôpitaux psychiatriques qui passaient des journées à discuter dans le lobby de l’hôtel à Milan… Ils travaillaient… Si vous saviez comme j’ai hâte de partir, vous devez me trouver tannant avec mes obsessions d’avion et d’aéroport mais j’aime tellement ça… Pour le voyage malgré mes peurs j’y vais, je vois après, quand je suis rendu à destination… L’ami retraité de Brossard m’a dit que j’aimerais San Francisco, je l’espère… Je suis loin de mon senti cette nuit, j’arrive pas à vous l’écrire c’est toujours la même prose monotone. Une pensée pour la gentille médiatrice artistique… Bon! Quand je suis en panne sèche je vous écris sur le climatiseur et l’air frais, je sais pas si je contribue au réchauffement de la planète mais je trouve qu’il y a des obstacles insurmontables, que les habitudes sont tellement bien ancrées qu’il est difficile de s’en défaire. Je me vois sur le tapis roulant de l’aéroport, j’arrive au quai d’embarquement, c’est un vol continental on change seulement de pays… Voilà! J’y arrive, j’ai des brûlements d’estomac, je sais pas c’est quel genre de signe. Quelques mots encore avant d’aller me recoucher et de rêver d’avion… Ce soir c’est moins négatif, pas qu’il y a pas de problèmes mais ils sont moindres. Ça fait une finale avec des phrases qui sont laides… Je crois que je vais voler sur Air-Canada pour me rendre à San Francisco. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

samedi 15 septembre 2018

Au présent

Bonjour ! Bonsoir! Je mange des caramels, ai lu les chroniques voyage de LaPresse +. Je pense qu’à partir pour San Francisco. Je vous écris ça et après je vais lire mon guide, si tout va comme je veux je devrais partir dans six mois… Je manque d’inspiration, aujourd’hui il fait chaud, j’aimerais écrire quelque chose qui va vous plaire. Mon dernier voyage je l’ai fait à Lille en France, dans les Hauts-de-France même si il pleuvait j’ai bien aimé m’y promener, étrangement en voyage je suis moins paranoïaque… C’est pour ça que je voyage ça me repose de ma folie, dans l’avion c’est toujours sous contrôle. J’ai bien apprécié le transfert entre l’avion et le TGV, je pense vous avoir parlé du kabyle sympathique avec qui j’ai causé en revenant, il était très gentil à l’aéroport on s’est dit au revoir comme de vieux copains. Je veux aller à San Francisco mais je pense souvent à la France… Aujourd’hui je suis en paix, suis sortis pour faire des courses et j’avais le sentiment d’être à l’étranger. Je veux pas me vendre, parfois la voix que j’entends me dis que je suis une pute que je me prostitue, pourtant mon expérience si vous voulez l’avoir faut payer. Hier j’étais avec de braves gens qui ont pas demandé la maladie, ils avaient besoin de parler, de dire un peu leurs réflexions sur la toxicomanie et l’alcoolisme, y’en avait un condamné par le juge à ne pas boire d’alcool, il semblait le regretter j’aimerais bien qu’il se bâtisse une solide sobriété. Je pense que je vais illustrer mon texte avec une photo du splendide beffroi de Lille. Ouais! Je fais pas de très belles phrases, en ce moment il fait beau mais je m’ennuie c’est pour ça que j’écris. Ce désir, ce désir de partir il est toujours là, je peux pas lire l’avenir… Écrire! J’ai pas un grand discours, je raconte souvent mon senti, ma pensée est pas très structurée elle est un peu débauchée. Dans le sens contraire d’embauchée, elle ne travaille pas pour moi elle me déstabilise plutôt… Pourtant… Je pense que je suis un être sensé qui ne veux pas faire de mal, c’est la base de mon senti, y’a une difficulté c’est d’aider quand je vous écris, d’essayer de pas toujours être dans le rêve… Je me répète c’est l’expérience de mon senti que je vous écris, j’irai pas boire aujourd’hui, c’est finis ces histoires là… Voilà! Le souvenir du quai d’embarquement à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau me reviens, j’y suis allé plus souvent que je croyait. À l’institut ils sont pas même revenus sur ce voyage. Parfois j’ai un léger senti je crois qu’on voudrait que je me plante, je pense que cette adversité fait du sens, me garde dans l’abstinence… Voilà! C’est ce que j’avais à écrire pour le moment. Quelques mots épars pour dire mon « désir ». Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je suis découragé, j’ai dormis mais je sens une grande fatigue. J’entends une pétarade je sais pas si c’est des pétards où des coups de feu… C’est samedi, le climatiseur est arrêté. Je sais pas trop quoi vous écrire, il est tôt samedi matin j’ai une vieille odeur de bubble gum dans le nez… Silence, y’a que le silence ce matin. Je pense aux avions, j’ai hâte d’avoir des nouvelles pour mon voyage à San Francisco, hier j’ai croisé des pairs à l’institut je sais pas ce qu’ils faisaient là, peut-être qu’ils avaient une formation. Je vais essayer de m’en tenir à mon senti et d’oublier le non-dit. J’ai autant de difficulté à démarrer qu’à terminer, la paranoïa me fait croire que les gars sont là pour me surveiller, je vois des anciens militaires partout, je crois qu’ils sont en mission qu’ils veulent m’empêcher d’intégrer l’institut, c’est malade! Hier j’ai rencontré des pairs ayant un problème de consommation, j’ai essayé de leurs donner un peu d’espoir, y’a pas beaucoup de place dans ce programme de l’institut, les ergothérapeutes m’ont encouragé, la santé mentale et la toxicomanie, l’alcoolisme aussi c’est difficile. J’ai pas envie de retourner là, je serai jamais un buveur ordinaire, j’aime trop la bouteille. J’ai bien vu que les gars étaient pas prêt à arrêter, tant qu’ils sont hospitalisé ça va même si j’ai déjà entendu qu’il y a eu un temps des pushers à l’hôpital, les pairs sont contraint de ne pas consommer je crois qu’ils vont devenir abstinent quand ça va venir d’eux… Y’en a qui avaient les yeux rouges, je crois que c’est causé par les médicaments, un pairs m’a dit que je ferais un bon intervenant, j’ai dus lui avouer que j’ai soixante-deux ans et que pour moi il est trop tard pour les changements de carrière, je suis retraité même si j’aime bien aider… C’est presque la matinée, je suis réveillé, souvenir de la routine plate des hospitalisations, on me donnait congé la fin de semaine et tout de suite je partais consommer. Souvenir encore de la job d’entretien ménager que j’avais laissé tomber, j’étais au bar et j’ai vu un gars qui étais mon portrait raconter qu’il s’était trouver une job dans l’entretien ménager. Juste le fait qu’il soit au bar ça me disais qu’il allait démissionner dans pas long. Hé oui! C’est ma vie au milieu des perdus, toujours la même thématique, tant que je resterai conscient de ça, j’irai pas jouer au buveur normal. Souvenir encore du bar Saint-Laurent où je buvais en regardant la rue par la vitrine du deuxième, les dollars me brûlaient les poches aussitôt que j’en avais j’allais les boires. Ce matin il est pas question que je sorte. Je vais essayer de terminer sur une bonne note en vous racontant que si moi j’ai pu arrêter vous le pouvez aussi. Courage! Voilà comme toujours je termine à ma façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard