dimanche 16 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Vous pouvez aller sur le post précédent j’ai mis des précisions pour la photo de la statue. En attendant je vous écris autre chose, le climatiseur s’est arrêté y’a un parfum, une odeur de hot-dogs steamé. Je pense à annuler mon voyage, les hôtels au centre-ville de San Francisco sont très chers, celui qu’on m’a proposé est un deux étoiles mais semble que c’est pas bien. Je veux pas être en périphérie, je peux pas louer de voiture j’ai pas de permis. J’ai envie de prendre une chance avec le deux étoiles j’ai vu des photos et lu des commentaires ça à l’air pas si mal… L’ami historien de l’art me rappelle que regarder des photos c’est un plaisir, j’avais oublié ça où personne me l’avait jamais dit, je le remercie. Ce soir je reste à Washington avec une photo du Capitole, on l’a vue cent fois mais c’est la mienne j’espère qu’il faut pas demander la permission à Trump le fou furieux. Je sais pas pourquoi j’ai les doigts qui sentent la nicotine, y’a des années que je ne fume plus, ça aussi je suis content d’en être débarassé… Ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide… Vendredi qui viens je célèbre mes vingt-cinq années d’abstinence… Et le temps passe, les jours se rajoutent un à l’autre et m’amène vers la vieillesse. Mon voyage à San Francisco même si c’est un peu far-west c’est pas grave, tant que je couche pas dans la rue et qu’il y a pas de bestioles dans la chambre c’est O.K. Le climatiseur s’était arrêté maintenant il vient de redémarrer, c’est un indice de mon âge plus jeune je prenais le frais dehors. Voilà! C’est lundi… Ce que vous lisez ici c’est la seule folie que je me permet, je pense déjà au coût de mon prochain voyage… Bon! Vous deviez l’attendre c’est le moment pour mon senti, je me vois déjà marchant sur les collines de San Francisco… Je veux pas dépenser toute mes économies disons que cette nuit c’est un senti financier, comment les piasses se font sentir… Souvenir de tout ce temps passés au bar sans me faire un seul ami, l’alcoolique est bien seul dans sa maladie. Que font les gens sérieux le lundi matin, je pense à tous ces hôpitaux où on soigne vingt-quatre heures sur vingt-quatre, les pompiers, les policiers… Quand je regarde ça je me sent inutile et futile… Pourtant je crois que j’ai des valeurs elles sont bien réelles et spirituelles… Je baille, j’ai presque terminer de vous rédiger, de vous digérer, de vous diriger encore des niaiseries tout comme si je voulais m’éloigner de mon senti terrifié, la peur, la peur elle est toujours là, faut dire merci pour qu’elle se calme un peu… Les U.S.A. c’est le royaume de la voiture, je vais faire dur avec mon seul moyen de transport mes adidas. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui encore il fait très beau. J’entends les voisins tousser… Heureusement je suis pas en crise psychotique, j’ai pas le sentiment que quelqu’un est entré chez moi déplacer des choses. C’est un magnifique mois de septembre, je crois qu’on va devoir le payer, c’est peut-être ma paranoïa qui dis ça… J’ai entendu dans un documentaire, un poème de Ginsberg, il est très violent, disons que c’est pas, que c’est plus le temps… Pendant ce temps-là, les gens trainent sur les terrasses des cafés. Je crois que c’est les derniers moments pour cette année. Dans les escaliers de l’édifice quelqu’un cogne ses bouteilles vides. Au prochain printemps je veux aller vers l’ouest ce seras la première fois… J’ai un peu peur des sectes, pourtant ce seras un autre voyage aux États, dans les précédents y’en avait pas… Une organisatrice péquiste m’a téléphoné elle voulait savoir si j’allais voter pour sa candidate, je lui ai répondu  que mon choix était pas fait. Je crois que ça lui a pas plus, je veux rester dans le silence, pas faire démolir mon senti calme. Je crois que je vais illustrer avec une statue qu’on peut voir devant le Smithsonian à Washington je la trouve très belle malheureusement je sais pas elle est de qui. Y’a m’a voix qui dis que je suis un abrutis. J’irai pas plus loin que là, ça me fait mal… Pour les sectes disons que je veux garder le contrôle de ma vie… Je vais rester à jeun un jour à la fois. Chez moi y’a des mouches à fruits, je vais sortir le sac de déchet, ça aussi c’est difficile produire le moins de déchet possible. Voilà c’est fait, dehors il fait vraiment chaud, je savais pas si je vous écrirais aujourd’hui, c’est pas l’écriture d’un best sellers. J’apprécie tout le monde qui me lis. Un jour va falloir que je me rende à l’évidence j’écris pas comme les grands je suis juste un scribouilleux électronique. Pourtant c’est pas tellement utile mon éternel autodénigrement. Je pense à la politique et j’arrive pas à me souvenir des choses que ça a changé pour moi. Je me rappelle juste de l’élection de Robert Bourassa et de la shop de recyclage dans son comté qu’il avait fermé. J’essais de m’apaiser de rester calme pendant que la journée avance, l’anxiété c’est pas mal ça qui fait que je me dénigre. J’écris! Et c’est comme si c’était pas permis, interdit! Pourtant j’ai le droit de vivre… J’essaye de « construire » quelque chose dans le silence et la solitude… Vous pouvez dire ce n’est que du verbiage, mais j’y crois. Je prendrai jamais le ton de l’intellect que je ne suis pas. J’y arrive encore une fois quelque mots pour la chute, la finale personne ne tombe y’a que ça ce texte qui est rendu là. C’est une très mauvaise conclusion. Je vous remercie quand même d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots et c’est terminé, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard


P.S. Détail de la statue, c'est de Michael Lantz ça s'intitule Man controlling trade c'est de style art déco ça symbolise le soutien du gouvernement et l'énormité du marché c'est devant le Trade Commission Building à Washington.

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai reçu des nouvelles pour mon voyage à San Francisco. Je vais y aller dix jours. Je crois. Je vais parler à mon amie agent de voyage… Je suis déjà tout fébrile, c’est pas avant six mois… Je sais pas si y’a beaucoup de touristes à ces dates-là? Je prends un vol direct Montréal-San Francisco. Je vais m’en garder un peu à vous raconter, le temps de me préparer… Ce matin je croyais avoir vu qu’il était minuit et demie il était plutôt deux heures et demie. Le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord me racontait qu’il avait un peu peur chaque fois qu’il partait en voyage de vacance. L’hôtel qu’on m’a proposé à l’air bien et il est au centre-ville. À date j’ai été satisfait chaque fois que j’ai fait affaire avec l’amie. J’ai des souvenirs de Washington, de la gentille dame qui s’occupais du restaurant, elle me disait que j’étais un gars bien, c’est encourageant. Si je voyage pas maintenant je le ferai jamais je vieillis. Aujourd’hui c’est dimanche, bonne journée pour une petite prière… Ce matin je suis en forme, j’avais besoin de repos… À partir de maintenant j’y vais avec mon senti… Une pensée pour le patriarche dans l’au-delà, je lui demande de l’aide pour ce voyage. Je suis un peu confus dans mes écritures, les périodes de rédaction se rapprochent. Comment je me sens? Tranquille et de bonne humeur, je me tiens loin de l’hôpital, maintenant je pense à comment je vais payer mon voyage… Souvenir de ces directeurs d’hôpitaux psychiatriques qui passaient des journées à discuter dans le lobby de l’hôtel à Milan… Ils travaillaient… Si vous saviez comme j’ai hâte de partir, vous devez me trouver tannant avec mes obsessions d’avion et d’aéroport mais j’aime tellement ça… Pour le voyage malgré mes peurs j’y vais, je vois après, quand je suis rendu à destination… L’ami retraité de Brossard m’a dit que j’aimerais San Francisco, je l’espère… Je suis loin de mon senti cette nuit, j’arrive pas à vous l’écrire c’est toujours la même prose monotone. Une pensée pour la gentille médiatrice artistique… Bon! Quand je suis en panne sèche je vous écris sur le climatiseur et l’air frais, je sais pas si je contribue au réchauffement de la planète mais je trouve qu’il y a des obstacles insurmontables, que les habitudes sont tellement bien ancrées qu’il est difficile de s’en défaire. Je me vois sur le tapis roulant de l’aéroport, j’arrive au quai d’embarquement, c’est un vol continental on change seulement de pays… Voilà! J’y arrive, j’ai des brûlements d’estomac, je sais pas c’est quel genre de signe. Quelques mots encore avant d’aller me recoucher et de rêver d’avion… Ce soir c’est moins négatif, pas qu’il y a pas de problèmes mais ils sont moindres. Ça fait une finale avec des phrases qui sont laides… Je crois que je vais voler sur Air-Canada pour me rendre à San Francisco. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

samedi 15 septembre 2018

Au présent

Bonjour ! Bonsoir! Je mange des caramels, ai lu les chroniques voyage de LaPresse +. Je pense qu’à partir pour San Francisco. Je vous écris ça et après je vais lire mon guide, si tout va comme je veux je devrais partir dans six mois… Je manque d’inspiration, aujourd’hui il fait chaud, j’aimerais écrire quelque chose qui va vous plaire. Mon dernier voyage je l’ai fait à Lille en France, dans les Hauts-de-France même si il pleuvait j’ai bien aimé m’y promener, étrangement en voyage je suis moins paranoïaque… C’est pour ça que je voyage ça me repose de ma folie, dans l’avion c’est toujours sous contrôle. J’ai bien apprécié le transfert entre l’avion et le TGV, je pense vous avoir parlé du kabyle sympathique avec qui j’ai causé en revenant, il était très gentil à l’aéroport on s’est dit au revoir comme de vieux copains. Je veux aller à San Francisco mais je pense souvent à la France… Aujourd’hui je suis en paix, suis sortis pour faire des courses et j’avais le sentiment d’être à l’étranger. Je veux pas me vendre, parfois la voix que j’entends me dis que je suis une pute que je me prostitue, pourtant mon expérience si vous voulez l’avoir faut payer. Hier j’étais avec de braves gens qui ont pas demandé la maladie, ils avaient besoin de parler, de dire un peu leurs réflexions sur la toxicomanie et l’alcoolisme, y’en avait un condamné par le juge à ne pas boire d’alcool, il semblait le regretter j’aimerais bien qu’il se bâtisse une solide sobriété. Je pense que je vais illustrer mon texte avec une photo du splendide beffroi de Lille. Ouais! Je fais pas de très belles phrases, en ce moment il fait beau mais je m’ennuie c’est pour ça que j’écris. Ce désir, ce désir de partir il est toujours là, je peux pas lire l’avenir… Écrire! J’ai pas un grand discours, je raconte souvent mon senti, ma pensée est pas très structurée elle est un peu débauchée. Dans le sens contraire d’embauchée, elle ne travaille pas pour moi elle me déstabilise plutôt… Pourtant… Je pense que je suis un être sensé qui ne veux pas faire de mal, c’est la base de mon senti, y’a une difficulté c’est d’aider quand je vous écris, d’essayer de pas toujours être dans le rêve… Je me répète c’est l’expérience de mon senti que je vous écris, j’irai pas boire aujourd’hui, c’est finis ces histoires là… Voilà! Le souvenir du quai d’embarquement à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau me reviens, j’y suis allé plus souvent que je croyait. À l’institut ils sont pas même revenus sur ce voyage. Parfois j’ai un léger senti je crois qu’on voudrait que je me plante, je pense que cette adversité fait du sens, me garde dans l’abstinence… Voilà! C’est ce que j’avais à écrire pour le moment. Quelques mots épars pour dire mon « désir ». Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin je suis découragé, j’ai dormis mais je sens une grande fatigue. J’entends une pétarade je sais pas si c’est des pétards où des coups de feu… C’est samedi, le climatiseur est arrêté. Je sais pas trop quoi vous écrire, il est tôt samedi matin j’ai une vieille odeur de bubble gum dans le nez… Silence, y’a que le silence ce matin. Je pense aux avions, j’ai hâte d’avoir des nouvelles pour mon voyage à San Francisco, hier j’ai croisé des pairs à l’institut je sais pas ce qu’ils faisaient là, peut-être qu’ils avaient une formation. Je vais essayer de m’en tenir à mon senti et d’oublier le non-dit. J’ai autant de difficulté à démarrer qu’à terminer, la paranoïa me fait croire que les gars sont là pour me surveiller, je vois des anciens militaires partout, je crois qu’ils sont en mission qu’ils veulent m’empêcher d’intégrer l’institut, c’est malade! Hier j’ai rencontré des pairs ayant un problème de consommation, j’ai essayé de leurs donner un peu d’espoir, y’a pas beaucoup de place dans ce programme de l’institut, les ergothérapeutes m’ont encouragé, la santé mentale et la toxicomanie, l’alcoolisme aussi c’est difficile. J’ai pas envie de retourner là, je serai jamais un buveur ordinaire, j’aime trop la bouteille. J’ai bien vu que les gars étaient pas prêt à arrêter, tant qu’ils sont hospitalisé ça va même si j’ai déjà entendu qu’il y a eu un temps des pushers à l’hôpital, les pairs sont contraint de ne pas consommer je crois qu’ils vont devenir abstinent quand ça va venir d’eux… Y’en a qui avaient les yeux rouges, je crois que c’est causé par les médicaments, un pairs m’a dit que je ferais un bon intervenant, j’ai dus lui avouer que j’ai soixante-deux ans et que pour moi il est trop tard pour les changements de carrière, je suis retraité même si j’aime bien aider… C’est presque la matinée, je suis réveillé, souvenir de la routine plate des hospitalisations, on me donnait congé la fin de semaine et tout de suite je partais consommer. Souvenir encore de la job d’entretien ménager que j’avais laissé tomber, j’étais au bar et j’ai vu un gars qui étais mon portrait raconter qu’il s’était trouver une job dans l’entretien ménager. Juste le fait qu’il soit au bar ça me disais qu’il allait démissionner dans pas long. Hé oui! C’est ma vie au milieu des perdus, toujours la même thématique, tant que je resterai conscient de ça, j’irai pas jouer au buveur normal. Souvenir encore du bar Saint-Laurent où je buvais en regardant la rue par la vitrine du deuxième, les dollars me brûlaient les poches aussitôt que j’en avais j’allais les boires. Ce matin il est pas question que je sorte. Je vais essayer de terminer sur une bonne note en vous racontant que si moi j’ai pu arrêter vous le pouvez aussi. Courage! Voilà comme toujours je termine à ma façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 14 septembre 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai envie de tout abandonner. J’ai parlé de cet immense sentiment de solitude, de comment il ne faut compter que sur soi. J’appelle ma force supérieure pour qu’elle m’aide autrement je crois que je devrai me taire… Je sais que mon écriture vous plait pas je parle à des gens qui me « connaissent » depuis plus de quarante ans. Je sais la vie est parsemée d’embûches et vous êtes ces embûches, du genre à être jamais contente, on se tue autour de vous et vous en faites pas de cas… Je sais ce malaise m’appartiens. Ouais! Je suis au courant de pas mal de choses je reste idiot. Je suis dans une phase d’autodénigrement, vous voulez pas que je vende ma salade… Ça va mieux j’ai retrouvé mon dernier post… Aujourd’hui j’ai rencontré des pairs qui restais digne dans la souffrance, je suis pas certain que j’ai fait l’affaire, un vieux bonhomme comme moi qui parle de rétablissement et d’abstinence à de tous jeunes mais j’espère qu’ils vont garder un souvenir de notre rencontre… L’institut vise la réduction des méfaits c’est louable mais moi j’achète pas ça je préfère l’abstinence en sachant bien que l’alcool on l’aime bien, derrière se cache une multitude de maux. Je leurs ai dit que mon plaisir à consommer il était terminé… Je vous dis aujourd’hui je sais plus grand-chose, bien que je débute cet écris avec ça… Une pensée pour ces professionnels soignants qui se débattent eux aussi avec l’alcool et la drogue c’est certainement plus difficile pour eux, faire le pas qui va les faire changer de bord… Je suis épuisé… La transplantation, la greffe de visage prends toute la place dans les médias, c’est plus spectaculaire qu’un schizophrène qui se rétablis même la campagne électorale en a mangé un coup. L’au jour le jour de la souffrance psychique, c’est pas beaucoup mieux que c’était, personne s’intéresse à ça, on vous parque un moment dans un endroit éloigné pour ensuite espérer que vous allez réintégrer la société mais parfois la douleur est trop criante, trop poignante, trop étouffante on y arrive pas… sans parler de la révolte et du questionnement sur ce qui vous a amené là et qui disparait pas… Mais oui! Parfois on est battus et on se cache roulé en boule dans son lit… Voilà la folie on se sent persécuté, on ose plus sortir rencontrer ceux qu’on croyait ses amis et qui nous ont laissé tomber. Pour moi c’est comme ça aujourd’hui j’espère que ça ne dureras pas… Ça fait longtemps que le poignard de la maladie a pas été si significatif. Pourtant j’essais d’être heureux, vous écrire comme ça c’est ce qui fait mon bonheur. Si vous avez des commentaires gênez-vous pas. Alors là c’est terminus tout le monde descend, j’en ai assez dit, je suis pas un schizophrène je souffre de schizophrénie et je ne dis pas ça pour être épargné. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

jeudi 13 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce matin je vais parler à des gens qui ont des problèmes de consommation. Je vais être honnête. Essayer de leurs raconter comment c’était avant et comment c’est maintenant comment en ne consommant pas je me tiens loin de l’hôpital. Le climatiseur redémarre, y’a une vieille connaissance qui voulait reprendre le contact je lui ai répondu que je préférais pas… Trop de mauvais souvenirs… Ai pris une douche, c’est encore la soirée de jeudi à vendredi, me suis préparé un café, c’est assez affreux de pensés à tous ces états de maladie mentale par lesquels je suis passé, c’est bien mélangeant et mélangé… Ça sent bon l’eau de toilette… Je trouve pas le fil où je pourrais vous amener cette nuit… Ma rencontre c’est ce matin, je comprends que certains préfèrent la sécurité des murs de l’institut, quand t’est paranoïaque aller vers les autres c’est difficile, ça prend des murs pour se protéger. Moi j’avais peur d’être hospitalisé et une fois que c’était fait j’avais peur d’être là, je voulais partir au plus vite… Ils m’ont jamais gardé contre mon gré… J’aime bien vous écrire comme ça dans la nuit comment vous dire que j’aimerais vous avoir tout près pour vous raconter mon bonheur, la joie de vous savoir là à me lire… Je suis content de pas encourager le crime organisé, la dope c’est aussi le traffic d’armes. C’est toujours la même thématique, ça prend tellement de place dans une vie vraiment quand t’est en manque tu ne pense qu’à ça. Parfois j’étais tellement con que je réalisais pas que mon état dépressif psychotique était dus à ma consommation de la veille… Mais bon! Je suis pas mort, hier je jasais avec quelqu’un qui avait attendus douze heures à l’urgence de l’hôpital, des problèmes pulmonaires, il est partis avant qu’on l’appelle. Il est minuit dix on est officiellement vendredi, je suis tranquille chez moi je pense à mon voyage à San Francisco, la douane de l’aéroport c’est un meilleur endroit pour faire la file qu’à l’urgence de l’hôpital. Je me vois je me promène sur le quai j’attends d’embarquer… Ces temps-ci j’essaye d’attraper un peu de bonheur être heureux tout simplement… Je pense au tapis roulant de l’aéroport, à l’extrémité où partent les vols pour les United States of America, si je pars au moment prévu c’est dans six mois. Pas trop long à attendre. Je pense que le week-end va être torride, l’été est pas terminée, cette nuit j’ai pas sommeil, je cherche toujours les derniers mots je veux que ça vous frappe de la bonne façon, en ce moment j’écris pour ne rien dire… Je sais que mon lecteur technicien de la Rolls-Royce va être heureux il s’en va à la pêche avec sa douce et la matriarche, on lui souhaite de belles prises. Voilà! C’est presque terminé, quelques mots encore et je vous aurai gagné. Je termine à la manière habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard