lundi 10 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’écoute une émission radio sur le théâtre aphasique, c’est intéressant, je les aime beaucoup ils font un beau travail. Je pense à la direction santé mentale et dépendance comment elles m’appuis. Je réalise comment l’art thérapie est importante et aide à se rétablir, Je sais ça a l’air têteux de remercier comme ça, mais j’aime beaucoup être à l’avant-scène. Demain c’est la journée retour sur une vidéo qu’on a tournée. J’entends la musique de Jamil, je suis touché… Aujourd’hui c’est tranquille j’ai pas d’activité, je me dis toujours que ce que je fais ça vaut bien le travail. Jamil il fait la musique du théâtre aphasique, je l’ai rencontré quand on a créé la pièce J’veux D’Lamour, il est très sympathique… Comment souvent je vous mêle tout ça, j’ai créé une pièce comme patient partenaire en santé mentale en collaboration avec le théâtre aphasique et deux autre groupes. J’ y vais avec mon senti, souvent j’arrive pas à mettre des mots dessus, c’est un peu ça la schizophrénie, la difficulté de nommer son état souvent douloureux, cet espèce de contact intérieur avec la difficulté et la peur de se désintégrer. Je sais y’a des gens qui étaient très créatifs et ont été atteint d’une maladie mentale, ça a coupé tous leurs talents maintenant pour eux c’est impossible d’être en représentation, ça les touche trop, leurs fait trop mal… C’est de là qu’il faut reprendre, moi je donne toujours la même représentation devant le patriarche dans mon adolescence, je m’étais planté, je me reprends depuis tout ce temps. C’est toujours la nuit, je crois que les amis de Brossard sont partis pour la France, moi je pense toujours à mon « pèlerinage » à San Francisco. Je lis mon guide de voyage, j’ai très hâte à ces deux semaines. Hier je racontais comment j’aime être à l’aéroport, vous le savez… J’attends des nouvelles de l’amie agent de voyage, quelqu’un me demandait si je prends des notes, mais non j’y vais à l’instinct. J’espère que l’hôtel à San Francisco sera assez central. De toute façon y’a toujours les tramways, les transports en commun. Faut pas que j’ai peur de me perdre c’est comme ça que je vais avoir le plus de plaisir. J’oublie pas qu’il y a aussi les taxis. Tout à l’heure je vais regarder une émission sur l’aéroport immense de Dubaï… J’ai démarré le climatiseur je veux me tenir au frais, je suis loin de mon monde intérieur, ce soir j’ai dormis cette nuit je vous écris de mon monde… J’aimerais bien que ce soit l’intérieur… Je pense à la schizophrénie à comment c’est pas une maladie noble, comment les gens nous juge et l’autre qui dis qu’elle préférerais se faire couper une jambe que d’avoir une maladie mentale, ça aussi c’est de la folie. J’aime pas beaucoup qu’on me persécute en défaisant le langage, y’a longtemps que c’est pas arrivé. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Lundi, je suis allé à la réunion de mon groupe, sauf pour une personne tous c’est bien déroulé. J’ai de la difficulté à accepter les gens différents… L’après-midi débute j’ai pas envie de faire la sieste. J’ose pas trop parler de mon senti, je sais que Facebook choisis à qui le texte va se rendre. Tout à coup j’ai envie de me dénigrer comme souvent… Mercredi je participe à une table ronde  sur le rétablissement et l’expression artistique. Je sais vous devez me trouver fatigant à cogner toujours sur le même clou, j’aime pas beaucoup ces « artistes » de l’art brut. Moi ce que j’écris c’est cru et j’ai jamais eu la prétention d’être un artiste, c’est facile on se lève désoeuvré un matin et on se signe et désigne artiste sans savoir peindre une perspective ni conjuguer le participe passé. C’est destroy ce que je vous écris aujourd’hui, j’ai pas de métier et je le regrette, je suis ignorant… Artiste? S’agit pas juste de s’habiller de manière originale et de peindre quelques bonhommes, ce qui m’énerve c’est que souvent ils ont fait des études universitaires et régressent dans « l’art ». Bon! Dubuffet c’est finis, c’est plus important de sortir et de se rendre à l’atelier pour rencontrer des gens, briser le cercle de la solitude, je comprends. Quand j’écris ça je me prend pour un autre et c’est pas la schizophrénie, au fait je devrais pardonner le parcours des autre pour accepter le mien, j’ai plus fréquenté la librairie, la bibliothèque, que le conservatoire chez moi y’avait rien à conserver, sans génie, innocent et sans talent… On est pas tous le Douanier Rousseau, ni Arthur Villeneuve pas plus Antonin Artaud c’est difficile de rédiger ça, j’aimerais bien être naïf, mais je suis cruel… Je serai pas le suicidé de la société… Aujourd’hui c’est la journée contre le suicide, je préfère vous écrire ça que de me pendre dans le cadre de porte, si jamais j’ai un lecteur où une lectrice qui veux passés à l’acte, appelle, parle on va t’aider. Je sais vous avez peur des soins mais ça vaux mieux que la mort, c’est certain je pense à la fille qui demandait de l’aide et qui voulait de l’argent pour nourrir ses enfants pas apprendre à dessiner… Quand j’écris comme ça je donne une portée bien trop grande, mes écrits ne sont lu que par quelques un c’est que le journal d’un déwringcher , voilà ou j’en suis dans de mauvais néologismes… Aujourd’hui y’a une jeune fille qui m’a abordé en disant qu’on se connaissait et qu’elle avait besoin d’argent pour sa mère malade, je lui ai répondu que j’avais pas d’argent et en y pensant bien j’aurais dû lui parler d’une travailleuse sociale… Elle disait que sa mère était à l’hôpital. Quelques mots encore, pour éloigner la mort, ce soir allumez une chandelle et ayez une petite pensée pour ceux et celles qui sont partis. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Bye!!!
Bernard

dimanche 9 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai pris une douche et je me suis parfumé, c’est la soirée de dimanche à lundi, les gens sérieux sont rentrés chez eux, ils ne trainent pas dehors pourtant les bars sont ouvert on veut vendre de l’alcool, on garde pas longtemps ceux qui ne boivent que de l’eau.  Je suis tellement habitué à la fraîche j’ai démarré le climatiseur… Je m’excuse pour hier c’est en Arizona le voyage des amis lecteurs de Gatineau. Je crois que mes amis brossardois partaient pour la France ce soir je leurs souhaite encore une fois un bon voyage, ça me fait rêver je crois bien que malgré tout je vais y aller à San Francisco. Ce matin j’ai une réunion du groupe d’entraide après ça va à mercredi midi, une réunion sur le retour de la création collective J’veux D’lamour et ensuite vendredi matin une rencontre avec mes pairs qui consomment encore, je vais essayer de leurs résumer mon parcours et pourquoi je ne consomme pas, je ne consomme plus… Cette nuit la rue est tranquille, j’ai encore souvenir de ces soirées et ces nuits où je transportais du matériel d’orchestre, tout ça c’est terminé… La douche m’a réveillé, je crois que les gens qui fréquentent le pub Saint-Patrick à Terrebonne se parlent, c’est différent des pubs de Montréal où on ne discute plus… Je connais pas la coutume où on offre un petit verre de blanc moi je me payais du scotch, un double pas de glace avec une bière et j’étais partis pour l’enfer. Ouais! Bientôt je crois que je vais aller faire une « ride » d’autobus avec le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord. La nuit on entends toujours les camions qui reculent… Je pense qu’on m’en veux de pas m’être rappelé de certaines personnes que je n’ai vu que trois ou quatre fois je suis désolé!!! Bon! J’y vais avec mon senti, à la réception y’avait beaucoup de clients du pub, c’est là que sont les amis du technicien de la Rolls-Royce qu’on fêtais pour son soixantième anniversaire de naissance. Le climatiseur est arrêté… J’ai hâte d’être assis dans l’avion en route vers l’ouest… Je pense au taux de change à changer des dollars canadiens pour des américains comme à mon voyage à Washington. J’avais bien aimé ce voyage aux États… Je sais bien qu’avec le président qu’ils ont c’est pas le temps d’aller les encourager mais dans quelques mois les choses peuvent changer. Une toune des années soixantes-dix American women https://www.youtube.com/watch?v=gkqfpkTTy2w des Guess Who avec Burton Cummings… J’avais quatorze ans, j’écoutais la radio à CHOM et parfois à CKGM sans oublier CKOI… Je reviens à mon senti pour terminer, quelques mots encore pour défier l’éternité, je sais pas ce que je dis-là… Lentement j’y arrive c’est toujours difficile la conclusion, je pense à la bière à tout ce monde qui en bois en Ontario elle est à un dollar. Voilà! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je me fais des illusions ma prose est pas celle d’Honoré de Balzac. J’ai fait une sieste en ce beau dimanche… J’ai hâte d’avoir des nouvelles pour mon voyage… Les amis de Gatineau s’en vont en Californie cet hiver, moi ce seras qu’au printemps en attendant comme toujours je rêve d’avion. Aujourd’hui le temps est frais, à l’époque d’Expo soixante-sept à Montréal, les enfants fleurs, les hippies arrivaient à San Francisco avec les cheveux longs et l’odeur de patchouli et l’encens, une certaine dose de philosophie d’orient, c’était à Haight-Ashbury, Ginsberg récitais son Howl et Kerouac avait terminé On the road de beatnicks on était passé à hippies, Ferlinghetti éditais… Ce qui est étonnant c’est qu’aucune philosophie de vie sois démarré à Montréal, l’Université du Québec à Montréal c’est pas Berkeley et on est loin de la Silicone Valley ici on vend de l’électricité… Hier soir à la soirée y’avait une jolie jeune fille, je lui ai pas demandé son nom… Je vais me faire un café, je sais pas pourquoi je pense à la cosmogonie d’Urantia, un livre de sectes… Je me rappelle au début des années soixante-dix encore enfants on jouais aux prolétaires avec nos bottes de travail et nos chemises carreautées on avait même pas encore compris ce que travailler voulait dire… Ces jours-là je savais pas encore que je souffrirais d’une maladie mentale mais j’étais bien partis pour la folie. Je prenais pas les bonnes décisions je faisais pas les bons choix, je trainais seul dans la rue, ici les hippies étaient dans le vieux-Montréal, place Jacques-Cartier. C’était déjà dépassé bientôt ouvrirais les Foufounes Électriques avec les no-future. Après je savais plus qui j’étais, je consultais à la recherche de moi-même, j’ai mis beaucoup de temps pour me trouver, enfin j’y suis presque mais je continue d’évoluer. Je sais pas ce que font les milléniums, ils sont beaucoup moins nombreux que nous, je pense à la super-maman et ses quatre enfants… Aujourd’hui plus que d’habitude je trouve que ça à ni queue ni tête ce que je vous écris, je pense aux quais de San Francisco. Je voudrais insulter quelqu’un qui me prends pour un cave mais je le ferai pas je lui pardonne dans toute sa petitesse, dans tous son ratage de vie. Hier j’ai discuté jambon cru avec le sympathique neveu charcutier, je vais aller m’en chercher. Y’a qu’en famille parfois je ressent le stigmate, parfois je crois qu’ils me prennent pour un débile profond, c’est à moi à combattre à montrer que je ne suis pas ça,  non! Mon esprit est pas mort, je le garde vivant par mon rétablissement… Quelques mots encore pour terminer, je sais pas trop comment je vais illustrer. Si je vous ait fait mal veuillez me pardonner, parfois je dérape, j’ai pas à vous juger. Lentement j’arrive à la chute, je termine avec toujours les mêmes mots, c’est ça je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère vous revoir à la prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Hier j’ai assisté à une gentille réception pour l’anniversaire de mon lecteur technicien à la Rolls-Royce. La salle étais bondé on a bien bu et on s’est bien amusé. Y’avait de l’émotion dans l’air, j’ai rencontré de vieux, vieux amis c’était sympathique… Un de ceux-là m’a parlé de l’interview que j’ai donné au journal, il m’a dis qu’il avait apprécié et de continuer à raconter mon histoire les gens en ont besoin… J’ai aussi eu le plaisir de rencontrer mes lecteurs de Gatineau, de discuter avec ma lectrice privilégiée, je veux juste lui dire que si elle a besoin de moi pour son amie souffrante de pas hésiter. Je sais pas si les cousins me lisent mais je les remercie pour le transport. Je vais revenir à mon senti, souhaiter encore joyeux anniversaire… On a eu droit à un magnifique « Avant de me dire adieu » chanté par un convive… J’ai un peu parlé du voyage à San Francisco que je veux faire, on m’a encouragé, la matriarche étais là toute la famille vivante étais présente, gentille discussion aussi avec le bôf. Le repas étais superbe, un potage suivi d’une salade et ensuite une excellente côte de bœuf suivis du dessert. J’ai osé parlé de végans dans cette « orgie » culinaire mais il faut quand même que tout le monde vive. Dans mon senti je vous ai pas beaucoup parlé de mes vingt-cinq ans de sobriété… Je sais qu’on pense que j’ai perdus toute ma tête parce que je fréquente l’institut, mais moi ce que je fais là ça me fait du bien ça m’aide à me rétablir… Cette semaine, lundi, c’est la réunion de mon groupe d’entraide, j’expliquais à quelqu’un que j’essayais de donner l’exemple c’est pas facile et peut-être un peu trop moral. Je vous raconte ça je suis ému, comme si dans tout ce que faisais c’était mal… Câline j’essaye! La nuit est avancé, on a eu le plaisir de rencontrer le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord avec son autobus! J’ai démarré le climatiseur vous êtes sur les derniers milles d’entendre parler de ce personnage encombrant. Je pense à cette chanteuse américano-mexicaine Lhasa décédé bien jeune https://www.youtube.com/watch?v=HIJhrzAuWcw  c’est ce genre de chanson qui me trotte dans la tête. Cette nuit je veux aussi dire merci à Lyse de m’avoir invité à cette soirée, le temps passe vite et les occasions de se réunir deviennent de plus en plus rare, merci! Je vais vous illustrer ça avec une photo de l’institut, l’installation est pour moi une sorte de satellite, un gros GPS qui m’oriente sur mes progrès en santé mentale… Je rappelais à mon lecteur que j’avais très peu vue notre lectrice décédé de son vivant et que je connaissais pas beaucoup ses amis. Voilà! C’est presque terminée, j’essais de vous rédiger une chute décente, quelques mots encore pour bien faire, hier les femmes étaient belles. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 7 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est pas facile cette nuit, j’entends les motos gronder… Je pense à la librairie le chercheur de trésors, je sais pas si quelqu’un a repris l’affaire depuis que son propriétaire est décédé. Il aurait été heureux d’apprendre la parution d’un recueil Vanier et d’un recueil Yvon. Ces parutions c’est un peu une victoire sur la mort. Souvenir du film Ton père est un bum https://vimeo.com/81058469  un film à voir pour ceux qui veulent en savoir plus sur les regrettés Gingras libraire et Vanier poète… Ça fait longtemps tout ça on y raconte l’histoire de la maudite écriture. Ils ont résisté jusqu’à la toute fin, je vois pas pourquoi de mon obscurité prosaïque je résisterais pas. Je ne bois plus mais j’en reste tout autant désespéré incapable d’écrire l’élégie. Hier soir je vivais un craving, mais je sais très bien qu’au bout des substances, de l’alcool c’est la mort. J’aime pas beaucoup ces poètes qui se croient révolutionnaires on est pas en Colombie, la révolution c’est pour les petits bums de Bordeaux, ceux qui bein saoul sont devenus criminels et qui accusent la société quand ce n’est qu’à soi qu’il faut s’en prendre… Ma prose seras jamais à la mode, les poètes maudits croyaient à ça, vivre de leurs vers… Plus de poésie aujourd’hui on ne fait que rire pourtant la vie est grave et l’élection d’autre crosseur à Québec n’y changeras rien. Je devrais faire le béni oui-oui et dire merci puisqu’on subventionne mon logement pourtant… Maintenant je charge et ne décharge plus, y’a toujours des voitures qui klaxonnent… Je serai pas allé très loin dans ma prose poétique schizophrénique, eux ils ont fait école chacun veux prendre la place du radical grand maître, la poésie passeras pas à tivi autrement qu’en publicité de burgers pour une chaîne de restaurant. Ouais! Ça sert à rien de faire semblant j’ai pas le talent et j’ai peur du destroy alcoolique et dopé… Je sévis ici avec mes mots fantasques, ceux qui vieillissent mal et qu’on ne liras qu’une fois, je vous ferai pas d’homélie le poète disait « enivrer vous que diable, de vice où de vertus mais enivrer vous! »  Voilà où j’en suis, dans des déjà-vu dont personne ne parle, un dérèglement des sens qui aujourd’hui amène tout droit à la clinique psychiatrique… Je pense à l’ordinaire des grands poètes comment leurs poésie les transforment pas, ils en discutent avec leurs psychiatres pour ensuite boire une bouteille de mauvais vin et devenir mélancolique avec un désir de mourir pour mettre fin à l’œuvre. Vous voyez je me promène de bêtises en bêtises comme un chti… Ils n’auront que les meilleurs. Quelques mots encore pour terminer, on ne guéris pas de sa folie, l’ancêtre se faisait soigner par un sociologue, ils a finis par s’enfermer lui-même en constatant que le monde est fou. Vous voyez je suis revenus à mon poète préféré. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le temps frais est revenu, c’est quand même ensoleillé. J’ai hâte à la semaine prochaine j’ai beaucoup d’activités. Dehors une voiture passe et on entends ce que j’appelle du corporate rock… Le vendredi après-midi plusieurs terminent leurs semaine à la brasserie, moi je me souviens du Futenbulle, la première brasserie à Montréal à servir une variété de bières importées. Maintenant y’a plein de micro-brasseries mais vous me verrez pas là, j’irai pas me faire péter la gueule… La seule façon que j’ai de me rétablir c’est de rester abstinent, je crois que le voisin fait griller du poulet y’a un parfum… Et oui on rentre à la maison plusieurs se préparent pour la chasse. Je pense au mythique film Delivrance avec le regretté Burt Reynolds, un film qui m’a marqué et je suis pas le seul… « Duelling banjo » une pièce d’anthologie… L’automne ça me fait pensez à ça, j’ai toujours eu peur des chasseurs, j’aime pas les armes à feu… J’y vais un peu vite en affaire pour l’automne c’est le vingt-et-un septembre… Je pense au printemps prochain déjà et à mon voyage à San Francisco. J’arrive pas à en faire abstraction, je vais prendre le temps de sortir d’une saison pour arriver à l’autre… Tous ce que je vous raconte c’est comme si c’était interdit, pourtant je suis libre, je suis pas sous mandat du gouverneur général. Je suis plus un enfant je peux faire ce que je veux avec respect. Normal, on veut tellement être normal, je sais même pas si ça existe… Bientôt les arbres vont changer de couleur, je pense que c’est terminé pour les grosses chaleurs. Aujourd’hui j’écris avec peine, les gens aiment bien savoir quand je suis à l’institut… Il se trouve que je me rétablis là, avec mes activités. J’essais toujours d’aider peut-être que je me trompe et que c’est une prison dorée. Écrire comme ça c’est de la folie pourtant j’aime ça… Toujours le souvenir d’une hospitalisation à Joliette où on avait décrété que j’étais normal, deux gars s’y frenchaient à pleine bouche à l’époque dans les villes de province l’homosexualité étais pas tellement acceptée. Dans mon rétablissement j’ai plus besoin de fréquenter les urgences d’hôpital, mais ça vous le savez je vous l’ai écrit ailleurs. Aujourd’hui dans la poste y’avait de la paperasse électorale encore une fois je vais pouvoir voter, je sais pas trop pour qui… Je suis désolé pour moi écrire c’est essentiel, quand je termine de vous écrire je suis content. Je reviens avec mon senti des gens qui n’aiment pas qu’on les regarde qui sont pas content si on fait pas comme eux en s’aliénant à une job… Je me cacherai pas, je me cacherai plus, je vais vivre à ma façon et ce seras bon. C’est un peu triste de vous écrire ça. Mais voilà! Je deviens vieux je sais que pour certain la vieillesse c’est passé quatre-vingt-ans. Mais pourtant! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard