dimanche 9 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ai pris une douche et je me suis parfumé, c’est la soirée de dimanche à lundi, les gens sérieux sont rentrés chez eux, ils ne trainent pas dehors pourtant les bars sont ouvert on veut vendre de l’alcool, on garde pas longtemps ceux qui ne boivent que de l’eau.  Je suis tellement habitué à la fraîche j’ai démarré le climatiseur… Je m’excuse pour hier c’est en Arizona le voyage des amis lecteurs de Gatineau. Je crois que mes amis brossardois partaient pour la France ce soir je leurs souhaite encore une fois un bon voyage, ça me fait rêver je crois bien que malgré tout je vais y aller à San Francisco. Ce matin j’ai une réunion du groupe d’entraide après ça va à mercredi midi, une réunion sur le retour de la création collective J’veux D’lamour et ensuite vendredi matin une rencontre avec mes pairs qui consomment encore, je vais essayer de leurs résumer mon parcours et pourquoi je ne consomme pas, je ne consomme plus… Cette nuit la rue est tranquille, j’ai encore souvenir de ces soirées et ces nuits où je transportais du matériel d’orchestre, tout ça c’est terminé… La douche m’a réveillé, je crois que les gens qui fréquentent le pub Saint-Patrick à Terrebonne se parlent, c’est différent des pubs de Montréal où on ne discute plus… Je connais pas la coutume où on offre un petit verre de blanc moi je me payais du scotch, un double pas de glace avec une bière et j’étais partis pour l’enfer. Ouais! Bientôt je crois que je vais aller faire une « ride » d’autobus avec le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord. La nuit on entends toujours les camions qui reculent… Je pense qu’on m’en veux de pas m’être rappelé de certaines personnes que je n’ai vu que trois ou quatre fois je suis désolé!!! Bon! J’y vais avec mon senti, à la réception y’avait beaucoup de clients du pub, c’est là que sont les amis du technicien de la Rolls-Royce qu’on fêtais pour son soixantième anniversaire de naissance. Le climatiseur est arrêté… J’ai hâte d’être assis dans l’avion en route vers l’ouest… Je pense au taux de change à changer des dollars canadiens pour des américains comme à mon voyage à Washington. J’avais bien aimé ce voyage aux États… Je sais bien qu’avec le président qu’ils ont c’est pas le temps d’aller les encourager mais dans quelques mois les choses peuvent changer. Une toune des années soixantes-dix American women https://www.youtube.com/watch?v=gkqfpkTTy2w des Guess Who avec Burton Cummings… J’avais quatorze ans, j’écoutais la radio à CHOM et parfois à CKGM sans oublier CKOI… Je reviens à mon senti pour terminer, quelques mots encore pour défier l’éternité, je sais pas ce que je dis-là… Lentement j’y arrive c’est toujours difficile la conclusion, je pense à la bière à tout ce monde qui en bois en Ontario elle est à un dollar. Voilà! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je me fais des illusions ma prose est pas celle d’Honoré de Balzac. J’ai fait une sieste en ce beau dimanche… J’ai hâte d’avoir des nouvelles pour mon voyage… Les amis de Gatineau s’en vont en Californie cet hiver, moi ce seras qu’au printemps en attendant comme toujours je rêve d’avion. Aujourd’hui le temps est frais, à l’époque d’Expo soixante-sept à Montréal, les enfants fleurs, les hippies arrivaient à San Francisco avec les cheveux longs et l’odeur de patchouli et l’encens, une certaine dose de philosophie d’orient, c’était à Haight-Ashbury, Ginsberg récitais son Howl et Kerouac avait terminé On the road de beatnicks on était passé à hippies, Ferlinghetti éditais… Ce qui est étonnant c’est qu’aucune philosophie de vie sois démarré à Montréal, l’Université du Québec à Montréal c’est pas Berkeley et on est loin de la Silicone Valley ici on vend de l’électricité… Hier soir à la soirée y’avait une jolie jeune fille, je lui ai pas demandé son nom… Je vais me faire un café, je sais pas pourquoi je pense à la cosmogonie d’Urantia, un livre de sectes… Je me rappelle au début des années soixante-dix encore enfants on jouais aux prolétaires avec nos bottes de travail et nos chemises carreautées on avait même pas encore compris ce que travailler voulait dire… Ces jours-là je savais pas encore que je souffrirais d’une maladie mentale mais j’étais bien partis pour la folie. Je prenais pas les bonnes décisions je faisais pas les bons choix, je trainais seul dans la rue, ici les hippies étaient dans le vieux-Montréal, place Jacques-Cartier. C’était déjà dépassé bientôt ouvrirais les Foufounes Électriques avec les no-future. Après je savais plus qui j’étais, je consultais à la recherche de moi-même, j’ai mis beaucoup de temps pour me trouver, enfin j’y suis presque mais je continue d’évoluer. Je sais pas ce que font les milléniums, ils sont beaucoup moins nombreux que nous, je pense à la super-maman et ses quatre enfants… Aujourd’hui plus que d’habitude je trouve que ça à ni queue ni tête ce que je vous écris, je pense aux quais de San Francisco. Je voudrais insulter quelqu’un qui me prends pour un cave mais je le ferai pas je lui pardonne dans toute sa petitesse, dans tous son ratage de vie. Hier j’ai discuté jambon cru avec le sympathique neveu charcutier, je vais aller m’en chercher. Y’a qu’en famille parfois je ressent le stigmate, parfois je crois qu’ils me prennent pour un débile profond, c’est à moi à combattre à montrer que je ne suis pas ça,  non! Mon esprit est pas mort, je le garde vivant par mon rétablissement… Quelques mots encore pour terminer, je sais pas trop comment je vais illustrer. Si je vous ait fait mal veuillez me pardonner, parfois je dérape, j’ai pas à vous juger. Lentement j’arrive à la chute, je termine avec toujours les mêmes mots, c’est ça je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère vous revoir à la prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Hier j’ai assisté à une gentille réception pour l’anniversaire de mon lecteur technicien à la Rolls-Royce. La salle étais bondé on a bien bu et on s’est bien amusé. Y’avait de l’émotion dans l’air, j’ai rencontré de vieux, vieux amis c’était sympathique… Un de ceux-là m’a parlé de l’interview que j’ai donné au journal, il m’a dis qu’il avait apprécié et de continuer à raconter mon histoire les gens en ont besoin… J’ai aussi eu le plaisir de rencontrer mes lecteurs de Gatineau, de discuter avec ma lectrice privilégiée, je veux juste lui dire que si elle a besoin de moi pour son amie souffrante de pas hésiter. Je sais pas si les cousins me lisent mais je les remercie pour le transport. Je vais revenir à mon senti, souhaiter encore joyeux anniversaire… On a eu droit à un magnifique « Avant de me dire adieu » chanté par un convive… J’ai un peu parlé du voyage à San Francisco que je veux faire, on m’a encouragé, la matriarche étais là toute la famille vivante étais présente, gentille discussion aussi avec le bôf. Le repas étais superbe, un potage suivi d’une salade et ensuite une excellente côte de bœuf suivis du dessert. J’ai osé parlé de végans dans cette « orgie » culinaire mais il faut quand même que tout le monde vive. Dans mon senti je vous ai pas beaucoup parlé de mes vingt-cinq ans de sobriété… Je sais qu’on pense que j’ai perdus toute ma tête parce que je fréquente l’institut, mais moi ce que je fais là ça me fait du bien ça m’aide à me rétablir… Cette semaine, lundi, c’est la réunion de mon groupe d’entraide, j’expliquais à quelqu’un que j’essayais de donner l’exemple c’est pas facile et peut-être un peu trop moral. Je vous raconte ça je suis ému, comme si dans tout ce que faisais c’était mal… Câline j’essaye! La nuit est avancé, on a eu le plaisir de rencontrer le lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord avec son autobus! J’ai démarré le climatiseur vous êtes sur les derniers milles d’entendre parler de ce personnage encombrant. Je pense à cette chanteuse américano-mexicaine Lhasa décédé bien jeune https://www.youtube.com/watch?v=HIJhrzAuWcw  c’est ce genre de chanson qui me trotte dans la tête. Cette nuit je veux aussi dire merci à Lyse de m’avoir invité à cette soirée, le temps passe vite et les occasions de se réunir deviennent de plus en plus rare, merci! Je vais vous illustrer ça avec une photo de l’institut, l’installation est pour moi une sorte de satellite, un gros GPS qui m’oriente sur mes progrès en santé mentale… Je rappelais à mon lecteur que j’avais très peu vue notre lectrice décédé de son vivant et que je connaissais pas beaucoup ses amis. Voilà! C’est presque terminée, j’essais de vous rédiger une chute décente, quelques mots encore pour bien faire, hier les femmes étaient belles. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 7 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! C’est pas facile cette nuit, j’entends les motos gronder… Je pense à la librairie le chercheur de trésors, je sais pas si quelqu’un a repris l’affaire depuis que son propriétaire est décédé. Il aurait été heureux d’apprendre la parution d’un recueil Vanier et d’un recueil Yvon. Ces parutions c’est un peu une victoire sur la mort. Souvenir du film Ton père est un bum https://vimeo.com/81058469  un film à voir pour ceux qui veulent en savoir plus sur les regrettés Gingras libraire et Vanier poète… Ça fait longtemps tout ça on y raconte l’histoire de la maudite écriture. Ils ont résisté jusqu’à la toute fin, je vois pas pourquoi de mon obscurité prosaïque je résisterais pas. Je ne bois plus mais j’en reste tout autant désespéré incapable d’écrire l’élégie. Hier soir je vivais un craving, mais je sais très bien qu’au bout des substances, de l’alcool c’est la mort. J’aime pas beaucoup ces poètes qui se croient révolutionnaires on est pas en Colombie, la révolution c’est pour les petits bums de Bordeaux, ceux qui bein saoul sont devenus criminels et qui accusent la société quand ce n’est qu’à soi qu’il faut s’en prendre… Ma prose seras jamais à la mode, les poètes maudits croyaient à ça, vivre de leurs vers… Plus de poésie aujourd’hui on ne fait que rire pourtant la vie est grave et l’élection d’autre crosseur à Québec n’y changeras rien. Je devrais faire le béni oui-oui et dire merci puisqu’on subventionne mon logement pourtant… Maintenant je charge et ne décharge plus, y’a toujours des voitures qui klaxonnent… Je serai pas allé très loin dans ma prose poétique schizophrénique, eux ils ont fait école chacun veux prendre la place du radical grand maître, la poésie passeras pas à tivi autrement qu’en publicité de burgers pour une chaîne de restaurant. Ouais! Ça sert à rien de faire semblant j’ai pas le talent et j’ai peur du destroy alcoolique et dopé… Je sévis ici avec mes mots fantasques, ceux qui vieillissent mal et qu’on ne liras qu’une fois, je vous ferai pas d’homélie le poète disait « enivrer vous que diable, de vice où de vertus mais enivrer vous! »  Voilà où j’en suis, dans des déjà-vu dont personne ne parle, un dérèglement des sens qui aujourd’hui amène tout droit à la clinique psychiatrique… Je pense à l’ordinaire des grands poètes comment leurs poésie les transforment pas, ils en discutent avec leurs psychiatres pour ensuite boire une bouteille de mauvais vin et devenir mélancolique avec un désir de mourir pour mettre fin à l’œuvre. Vous voyez je me promène de bêtises en bêtises comme un chti… Ils n’auront que les meilleurs. Quelques mots encore pour terminer, on ne guéris pas de sa folie, l’ancêtre se faisait soigner par un sociologue, ils a finis par s’enfermer lui-même en constatant que le monde est fou. Vous voyez je suis revenus à mon poète préféré. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le temps frais est revenu, c’est quand même ensoleillé. J’ai hâte à la semaine prochaine j’ai beaucoup d’activités. Dehors une voiture passe et on entends ce que j’appelle du corporate rock… Le vendredi après-midi plusieurs terminent leurs semaine à la brasserie, moi je me souviens du Futenbulle, la première brasserie à Montréal à servir une variété de bières importées. Maintenant y’a plein de micro-brasseries mais vous me verrez pas là, j’irai pas me faire péter la gueule… La seule façon que j’ai de me rétablir c’est de rester abstinent, je crois que le voisin fait griller du poulet y’a un parfum… Et oui on rentre à la maison plusieurs se préparent pour la chasse. Je pense au mythique film Delivrance avec le regretté Burt Reynolds, un film qui m’a marqué et je suis pas le seul… « Duelling banjo » une pièce d’anthologie… L’automne ça me fait pensez à ça, j’ai toujours eu peur des chasseurs, j’aime pas les armes à feu… J’y vais un peu vite en affaire pour l’automne c’est le vingt-et-un septembre… Je pense au printemps prochain déjà et à mon voyage à San Francisco. J’arrive pas à en faire abstraction, je vais prendre le temps de sortir d’une saison pour arriver à l’autre… Tous ce que je vous raconte c’est comme si c’était interdit, pourtant je suis libre, je suis pas sous mandat du gouverneur général. Je suis plus un enfant je peux faire ce que je veux avec respect. Normal, on veut tellement être normal, je sais même pas si ça existe… Bientôt les arbres vont changer de couleur, je pense que c’est terminé pour les grosses chaleurs. Aujourd’hui j’écris avec peine, les gens aiment bien savoir quand je suis à l’institut… Il se trouve que je me rétablis là, avec mes activités. J’essais toujours d’aider peut-être que je me trompe et que c’est une prison dorée. Écrire comme ça c’est de la folie pourtant j’aime ça… Toujours le souvenir d’une hospitalisation à Joliette où on avait décrété que j’étais normal, deux gars s’y frenchaient à pleine bouche à l’époque dans les villes de province l’homosexualité étais pas tellement acceptée. Dans mon rétablissement j’ai plus besoin de fréquenter les urgences d’hôpital, mais ça vous le savez je vous l’ai écrit ailleurs. Aujourd’hui dans la poste y’avait de la paperasse électorale encore une fois je vais pouvoir voter, je sais pas trop pour qui… Je suis désolé pour moi écrire c’est essentiel, quand je termine de vous écrire je suis content. Je reviens avec mon senti des gens qui n’aiment pas qu’on les regarde qui sont pas content si on fait pas comme eux en s’aliénant à une job… Je me cacherai pas, je me cacherai plus, je vais vivre à ma façon et ce seras bon. C’est un peu triste de vous écrire ça. Mais voilà! Je deviens vieux je sais que pour certain la vieillesse c’est passé quatre-vingt-ans. Mais pourtant! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

jeudi 6 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Il est presque minuit c’est la nuit de jeudi à vendredi. J’ai dormis, me suis couché à seize dix- sept  heure hier et j’ai sommeillé jusqu’à maintenant. Je pense encore à mon voyage sur les collines de San Francisco. Me suis fait un café… Ils ont commencé à rediffuser Chacun son île avec Sophie Fouron que j’aime bien. Encore sept mois et si tout se passe bien je pars. Si je me souviens bien y’avait un itinérant maintenant décédé qu’on surnommait Alcatraz. Vendredi je pense à la journée qui s’en viens, j’ai hâte de voir combien ça va couter ce voyage. J’ai juste compris cette semaine pourquoi à mon premier voyage en France dans un petit bistro on nous avait servis le fromage dans le petit lait… Je l’ai mangé c’était bon. À San Francisco je m’attends à retrouver un peu les mêmes choses qu’ici, je vais aller marcher sur les quais et peut  être même traversé le Golden Gate à pied. Viens de lire l’affiche sur la photo on était à Brou nom prédestiné j’en ai bue pas mal de broue. Sur la photo c’est le restaurant et ma douce de l’époque avec qui j’avais mangé ce délicieux fromage, ça fait plus de trente ans… J’ai sommeil, faut dire c’est la nuit, je pense aux parfums d’Europe… J’ai compris y’a pas longtemps que les français utilisais pas le si il vous plait de la même façon que nous, dans ma tête de paranoïaque ils faisaient ça pour me persécuter. J’ai hâte à la semaine prochaine, toutes ces choses intéressantes que j’ai à faire… Le climatiseur est redémarré, je vais attendre qu’il s’arrête. J’espère que mes lecteurs de Gatineau sont bien installés et qu’il n’y a pas trop d’ours dans le coin… En attendant je rêve aux aéroports et aux avions, aux départs aussi dans deux semaines je devrais avoir des nouvelles de l’amie agent de voyages. Les journées filent de plus en plus vite à part cette maladie mentale je me porte bien, les médias sont encore en croisade contre les médicaments pour les personnes agées, la maladie d’alzheimer ça se soigne pas avec des radis… Je pense qu’avec mes soixante-deux ans ont peux me considérer comme une personne agée mais je suis pas pressé de déménager. J’ai une sorte de come-back, un scénario qui n’arriveras pas. Souvenir de ce technicien en électronique qui bidouillais toute sorte d’appareil, il avait aussi la manie de consommer toute sorte de médicaments, il en est mort, je crois qu’il les achetais sur le marché noir… Cet autre aussi y’a longtemps qui remplissais son appartement de déchet, dans sa maladie je crois que pour lui c’était des preuves des symboles qu’on le poursuivait. Voilà! C’est presque terminé encore une fois j’y suis arrivé. J’essais de trouver une chute acceptable. Je ne suis pas seul, je ne suis plus seul. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le temps s’est rafraichis, on commence toujours par causer météo quand on veut faire connaissance et pas trop en dire. Je m’adresse donc ici aux nouveaux lecteurs. Je sais y’en a pas des tonnes mais je vous souhaite la bienvenue. J’ai toujours hâte de partir en voyage, ce matin je marchais et y’avait un parfum de départ un bon parfum étranger même assis ici il me reviens, quelle bonne odeur… Je me suis assis sur un banc place Papineau pour attendre l’autobus. Y’avait une femme avec un gentil petit chien très affectueux, je l’ai flatté un peu, il s’est collé sur moi… Je crois vous l’avoir écrit la semaine prochaine, mercredi midi, on présente un clip vidéo, ça aussi j’ai hâte. Je vous écris comme ça, ça fait partie de mon rétablissement pour moi c’est mieux que tricoter. Cet après-midi c’est ensoleillé, j’entends les motos gronder… Souvenir de ce gars qui disait être allé trop loin dans l’underground, il parlais de culture alcoolique et des substances toxiques… Moi les rockers me traitaient de granola, pourtant comme disait le rocker sanctifié, j’allais voir Pink Floyd et je mangeais des hots-doys… Y’avait tout ce monde étrange qui mangeais du tofu en se saoulant  et fumait du cannabis, ils disaient ne pas aimer le chimique des espèces de végan intoxiqué… J’ai connus aussi des psychotiques qui voulaient pas se soigner avec des médicaments et disaient préférer fumer du haschich… Moi je suis désolé d’avoir perdus la musique dans l’écriture, je sais pas comment faire pour la retrouver peut-être me remettre au crayon et au papier. Quand j’écris là-dessus http://editions-hache.com/parauteur.html je pense à ces textes que j’ai écrit, ça a pas donné grand-chose, la musique de Névrotomie m’a peut-être aider à devenir ce que je suis… J’ai quand même beaucoup écris sans savoir. Pourquoi j’arrive toujours à un moment de dénigrement… Y’a un grand comédien qui viens de nous quitter, je pense à son rôle dans la télésérie l’Héritage de Victor Lévi Beaulieu… C’est une génération qui nous quitte… « On le sait jamais avant! »-VLB.  J’ai de la peine, je pense à tout ça, à ce que je voulais devenir, les chemins tortueux que j’ai pris pour arriver ici et écrire sur une machine. Y’a des chiens pas de médaille et y’a des écrivains pas de médaille… Je m’y donne pour pas dire je m’y adonne à cette écriture… Je sais y’en a qui ont cessé d’écrire et dans la défaite se saoulent au bistro du coin. Du fond de leurs dépression alcoolique deviennent nihiliste et disent malheureusement que le monde est pourris et qu’il n’y a plus rien à faire, pourtant… Voilà pour moi cet après-midi, quelques mots encore qui ne demandent qu’à dire mais quoi? Je vais oser l’espoir chez moi c’est rare… Je serai jamais arrivé et je prétends pas à grand-chose. Mais oui encore une fois l’espoir c’est trop rare. Voilà! Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard