samedi 1 septembre 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Vous me paralysez quand vous me demander de parler de Tunisie. Tout ce que j’en sais c’est que c’est, remarquez comment cette phrase-là est laide, une sorte de Floride pour les français. Là on est dimanche, à part le congé ça veut plus dire grand-chose on a oublié les racines religieuses, chez le patriarche souvent on dinait avec un poulet rôti, c’était une tradition. Je me rappelle on allait parfois chez les grands-parents qui regardaient la lutte à la télévision, ils y croyaient… C’est la nuit, quelques oiseaux de nuit vont encore se faire demander le très solliciteur « tu sors-tu? » par une péripatéticienne qui a besoin d’argent pour assouvir ses bas instincts… Je pense au ceci n’est pas une pipe de Magritte, je crois que le titre de l’œuvre c’est la trahison des images… Je vous place une photo d’un corridor du Louvre, bien que l’œuvre de Magritte sois au musée de Los Angeles, c’est juste pour montrer comment parfois on leurs redonne un sens aux images, quoi que ce que j’écris est absurde… Mon ami professeur d’histoire de l’art est plus qualifié que moi pour parler de ça… Je suis, je voudrais être poète mais pas un poète pathétique. Je sais pas si c’est la job de la poésie de chercher le beau sinon d’émouvoir ça aussi c’est assez laid comme formulation de quoi jeter le poulet du dimanche par terre. Parfois je rêve à l’éther entre l’écran et mes yeux, l’évanescence lentement j’essais de faire disparaitre le mal de mon senti. Je pense à cette bande dessinée qui illustrais des « artistes » faisant peindre des tableaux par la queue d’un âne… Y’a longtemps qu’on a pas vue une forme d’art transformer la société, maintenant on en est à la technologie, à l’art numérique je crois… La peinture reste toujours, aujourd’hui elle a quelques choses de monacale de propre aux enluminures… Je les vois les moines qui en plus de leurs ordinaire enluminent des écrits sacrés, c’est artisanal et très rare, y’a plus beaucoup de monde pour écrire à la main en caractères gothiques, je vois les moines d’ici, qui travaillent en écoutant des chants grégoriens. San Francisco, c’est Saint-François en espagnol je crois, mon amie agent de voyage a téléphoné semble qu’au milieu septembre les offres commencent. J’ai hâte d’y être… L’écriture pour moi c’est quelque chose de cathartique, je me libère en plus de vos lectures que j’espère importantes et critiques. Je viens de me relire comme toujours mon propos est vague et j’en viens pas au cœur de l’affaire, ma prose est très mauvaise, elle demande du travail. Voilà! Je crois que mon lecteur retraité de l’enseignement maintenant de Gatineau, installais son atelier ce week-end, c’est magnifique il a jamais cessé de créer… Je vous laisse, je vais jeter un coup d’œil sur mon guide de voyage… Je termine à ma façon, comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Premier jour de septembre c’est toujours chaud. J’ai préparé les légumes pour souper, le climatiseur est toujours en marche. Vous devez être fatigué de lire toujours la même chose. Le compte de mes outils de communication est payé. J’ai pris contact avec l’amie agent de voyage, je sais qu’il y a rien qui presse elle va surement me répondre bientôt. Y’a un ami qui reviens de Grèce, il a fait bon voyage. J’ai toujours de la difficulté à faire de longues et jolies phrases à partir de mon senti… Je salue l’amie photographe… C’est un samedi après-midi tranquille. Lentement je lis le guide National Geographic sur San Francisco. Ça me met l’eau à la bouche… Là-bas même au printemps je vais devoir porter une « petite laine », je crois pas qu’avril sois trop tôt… Un travailleur d’élection viens de me téléphoner, il était du parti Québec Solidaire on a discuté un moment sur le nombre de députés qu’ils feraient élire, pas beaucoup… J’ai écrit au praticien ressource à la retraite pour savoir si le gars du même nom qui se présente dans le comté c’est son fils? Je viens de terminer mon souper, pommes de terre, carotte, brocoli et côtelette de porc c’était bon. Non, il est pas de la même famille que le praticien, il vient de perdre un vote. Je vous écris toujours à partir de mon senti, je sais pas ce qu’un psychiatre dirais de mon écriture c’est plus la job d’un psychanalyste… Bon! On appelleras pas Lacan de chez les morts, je pense à tous ceux qui sont allés en analyse et qui en sont pas sortis vivant… Moi je suis plutôt psychotique je crois pas que l’analyse m’aiderais, ce matin à la radio ils parlaient de la dépression d’un ton si navrant comme si ils n’avaient jamais vécu ça… Me voilà encore dans la maladie mentale, je me vois assis à l’urgence attendant qu’ils ouvrent un lit… Je veux plus retourner là. Semble que sur Tweeter y’a quelque chose pour moi, je peux pas le lire je suis pas inscrit. Bon c’était du hacking! Facebook commence à perdre pas mal de plume. Je reviens à mon senti, je pense au mal, c’est pas nécessaire. J’ai pas ouvert le MSN Tweeter, j’espère qu’il y a pas de dommage… Ça me dérange, je sais plus comment vous dire mon senti, quelques mots encore que je veux robustes et dans la bonne posture nominale… Samedi! Ils ont passé la journée à se promener sur la passerelle, je pense à les inviter pour savoir ce qu’ils trafiquent. C’est pas fort ce que je vous écris… Parfois j’ai des souvenirs de dent creuse et de comment je jouais dedans, ça faisait pas toujours mal… Le dentiste est passé par là. Comme toujours je me cherche une façon de terminer une chute. Je laisserai pas tomber. Voilà! Je reviens à cette même façon pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris de la nuit de vendredi à samedi. Hier soir j’étais plongé dans un épisode de paranoïa intense, c’est le week-end. J’ai beaucoup marché c’était bien… Je regarde mon guide de San Francisco, il est bien fait, j’ai hâte de voir Haight Ashbury le berceau des hippies. Encore sept mois d’attente bientôt je vais contacter l’amie agent de voyage. Hier ma paranoïa me faisait croire que la voisine et ses amis étaient des soldats en civil engagé pour me surveiller. C’est dingue… Viens d’écrire à l’amie pour donner des indications pour mon séjour à San Francisco. Dehors les voitures passent et on entend de la musique. Hier j’ai monté une pente, je suis capable de le faire, c’est un long week-end. J’ai marché sur la rue Rachel… Je crois que la confirmation du voyage c’est trois mois avant… J’ai pas pensé d’indiquer que je voulais une assurance, je veux aussi savoir à quelle heure on s’enregistre à l’hôtel. Cette nuit j’ai dormis un peu, en ce moment je mange des croissants. L’époque du transport de matériel de band musical est terminé, l’encartage de revue ça aussi je le fait plus. En fait y’en avait un peu mais on préparait surtout les revues pour la poste… Je pense à cet élu français qui disait que rester à l’heure normale allait permettre aux gens de s’arrêter au bar après le boulot, non mais! Qu’est-ce qu’on peut entendre! Souvenir d’enfance, un retour du Lac-Saint-Jean où on trouvait monotone la route, quelques maisons clairsemées des villes et des villages minuscules on avait toujours hâte d’arriver dans l’agitation montréalaise pour moi y’avait tant de choses à voir. Le climatiseur est arrêté, je viens de le démarrer… Je sais l’écriture c’est pas sur la quantité mais beaucoup plus sur la qualité. Je pense à mon départ de la maison du patriarche y’a longtemps, ce qui aurait été étonnant après coup c’est qu’il ne se passe rien. Je ne hurle plus, parfois dans ma détresse j’ai envie d’aller me promener nu dans la rue. Je pense que c’est ça qu’on appelle l’aliénation. Hier j’ai regardé le match de football, Montréal a gagné, je suis maintenant dans la vraie nuit, c’est difficile de rester éveillé, l’angoisse a sombré, les murs ne parlent pas. Je veux pas déranger avant, souvent, j’appelais une ligne d’aide maintenant j’en ai moins besoin mais j’hésite pas à le faire… Samedi est là, je vois les mamans et les papas qui s’occupent de leurs bout-de-choux… Je me rappelle dans mon enfance y’a rien que j’aimais plus qu’aller faire les courses avec la matriarche surtout l’allée des boîtes de céréales colorées. J’essaye de me souvenir quand la peur s’est emparée de moi. Je crois que j’ai toujours été peureux, j’aimais pas les étrangers. Voilà! J’ai presque terminé, je vous en aurai livré une autre cette nuit. Encore quelques mots, toujours les mêmes, je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

vendredi 31 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je suis content, je suis encore capable de marcher. J’ai marché de chez moi jusqu’au shop Angus et suis revenus jusqu’au coin Ontario- Fullum pour prendre l’autobus vers la boutique les Quatre Points Cardinaux ou j’ai acheté un livre guide pour San Francisco et une carte de la ville… Aujourd’hui il fait un temps superbe, ça me prendrais un temps comme ça à San Francisco le printemps prochain… J’ai mis l’appareil photo pour qu’il se charge, le climatiseur fonctionne encore c’est pas très intéressant ce que j’ai à vous raconter aujourd’hui. Ce matin je suis allé au supermarché, j’ai fait quelques achats. Je suis vide, je trouve pas quoi vous raconter, j’essaye de me rabattre sur mon senti qui aujourd’hui n’est pas douloureux… J’ai discuté un peu voyage avec le commis de la boutique, le départ semble loin mais le temps passe vite, je vais écrire à mon amie agent de voyage, encore hier j’ai lu un article qui disait c’est toujours mieux de faire affaire avec une agence. Hier je suis allé prendre un café avec l’ami nouvellement retraité, c’était bien on a discuté et visiter quelques bijouteries pour regarder les montres, une montre pour moi c’est regarder le temps qui me reste. La semaine prochaine j’ai une rencontre autour du « contenu web » du nouveau site du CIUSSS de l’est de l’île de Montréal. Je prépare ma rencontre avec mes pairs à l’institut, je vais essayer de donner un peu d’espoir. Je pense que j’ai très bien fait de sortir dehors ce matin. Ce dont je parle ce sont deux rencontres différentes. Y’a aussi la présentation d’une vidéo, j’attends d’avoir des nouvelles. Demain c’est septembre, déjà… Je vous l’ai écrit que ça passe vite. Je viens de regarder la carte de San Francisco, les dix choses à voir, ça semble extraordinaire. Si j’attends un peu mon senti se calme, me suis préparé un café que je sirote lentement, j’ai prêté un livre à un ami je veux pas qu’il croit que c’est pour faire comme Dale Carnegie, bien que… Depuis que je fais moins de scénarios ça va mieux dans ma vie, j’essaye de pas me raconter d’histoire quoi que quand j’écris y’en a certaines mais je me libère en les écrivant. Je pense à vous tous qui me faites le plaisir de me lire, je suis narcissique mais de moins en moins. Je m’assied plus devant un miroir et des bouteilles c’est pas grand-chose mais ça rend fou. Je préfère l’écran de l’ordinateur. Mais non, j’irai pas aux pommes cette année, je suis trop vieux, les vergers c’est pas vraiment ma place. Pour les vendanges c’est la même chose depuis que je bois plus d’alcool… Cette semaine ils ont parlé d’une étude qui disait que peu importe la quantité l’alcool c’est mortel, mon choix est fait depuis longtemps… Je reviens encore à ça!!! Mais voilà je termine toujours de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 30 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Me voilà encore cette nuit. Je pense toujours à San Francisco. Je réfléchis un copain veut partir avec moi, pour se loger ce serait bien, y’a des chambres d’hôtel pas trop chère on pourrait diviser le coût en deux. Je sais pas si ça va se faire moi je veux partir seulement le printemps prochain, le temps d’économiser un peu. Cette nuit j’attends la paye, hier j’ai marché un peu avec le copain, j’étais pas à bout de souffle… Je suis toujours impatient de partir… Je vais acheter un guide et une carte de San Francisco. Je suis tellement fana de voyage je coucherais à l’aéroport. C’est vendredi dernière journée avant le long week-end… Bon, puisque  mon senti est toujours là autant essayer de vous le traduire, c’est toujours une difficulté du dire… Hier pendant les actualités j’ai pris une douche, cette nuit je sens bon. Je pense toujours à m’acheter de la poudre parfumé, du talc, mais il parait que c’est cancérigène. Il fait frais le climatiseur s’est arrêté et est pas repartis… Les voitures passent, mais non c’est pas la police qui viens me chercher, je suis honnête… J’ai redémarré le climatiseur, c’est insignifiant ce que j’écris, une balade dans un bachelor quand même cette nuit je fais ce que j’aime dans la vie, écrire. Hier avec le copain on est allé à la bijouterie voir les montres de marque, elles sont belles mais c’est pas donné. Je me demande si je serais pas mieux de m’acheter un téléphone portable? J’aime pas beaucoup magasiner être dans la position d’acheteur devant un étalage, j’ai toujours le sentiment que je leurs fait perdre leur temps. Moi mes achats sont impulsifs, j’entre, je regarde et j’achète sans trop niaiser. C’est pour ça que j’aime pas tellement les boutiques. Aujourd’hui je crois que je vais sortir faire quelques photos aux shops Angus, j’ai repéré deux ou trois endroits intéressants. Voilà! L’argent est déposé, je sais que vous, vous parleriez pas de ça, c’est tabou… J’en connais qui en parleront pas mais vont y aller dru dans la consommation… Cette nuit j’ai pas envie de terminer rapidement, j’ai fait quelques petits calculs. Début septembre j’attends la livraison d’un autre recueil Spirou. Je vous vois entrer au bar pour finalement calmer votre angoisse de fin du mois, vous l’avez attendu longtemps ce moment, ce désir d’en finir avec la douleur, ce plaisir de rigoler avec les « copains » qui veulent tous t’arracher une piasse… Je pense pas que les prestataires sont assez nombreux pour changer économiquement quelque chose à une grosse ville comme Montréal. Y’en a qui même sans adresse vont avoir un chèque, je sais pas trop quoi dire là-dessus, cette maudite misère… Y’a de mes lecteurs qui sont probablement fatigués de me lire là-dessus, mais c’est ma vie, j’ai longtemps frayé dans ce monde-là. J’observe et je vois mes anciennes habitudes. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mercredi 29 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Le climatiseur semble pas vouloir s’arrêter. C’est la nuit où je croie plusieurs vont recevoir leurs paye et recommencer  à vivre comme dans la roulette d’une cage à hamster, ça donne  le vertige tous ces pas pour rien. Ils boivent toujours la dernière mais c’est jamais la bonne, « voilà c’est celle-là! » mais on oublie vite et on en prend une autre ensuite on tombe dans le désespoir faut trouver les moyens et l’argent pour boire… J’aurai beaucoup marché dans Montréal mais à jeun. Je change de discours j’en ai assez parlé de mon alcoolisme vous commencez à le savoir. Me suit fait un café comme si j’étais à l’aéroport à attendre le départ de mon vol… Je crois que la grève des cheminots en France a cessé… En attendant qu’ils en programment d’autre. J’ai pas eu de problème quand je suis allé à Lille ce printemps toujours étonné de voir l’excellent arrimage avion-train. Vous le savez mon prochain départ ce seras pour San Francisco j’irai marcher sur le Golden Gates , je sais pas si mes voyages contribuent au changement climatique mais j’ai pas vraiment envie de marcher jusqu’à la côte ouest. Je suis pas un vrai hippie, j’étais trop jeune dans les belles années des enfants fleurs mais je vivais quand même dans cet esprit. Je crois qu’à New-York chez Warhol le mouvement punk, sa musique et sa philosophie faisait émergence. C’est désolant on était si jeune et déjà dépassé, jusqu’au moment où les gars se sont fait rasé le crâne, les cheveux longs ne portaient plus notre message. Moi je préférais être une espèce de dandy… Côté culturel y’a cette difficulté à percer les institutions quoi qu’un artiste se doit de vivre pour l’art, faire son affaire, les gars avaient un band et espéraient de vivre comme des stars, sex’n’drug and rock’n’roll, la vie facile qu’ils croyaient mais c’était le meilleur moyen de se rendre à la mort. Maintenant je suis gros je suis gras, à part les hipster je vois pas d’autre philosophie rock , y’a rien de nouveau ça existais déjà dans les années quarante, moi je suis de l’école des années deux-milles. C’est difficile de se retrouver dans toutes ces appellations, ces dénominations. Quand même à vouloir suivre les modes on en devient ridicules. Pendant ce temps-là au Québec c’est la campagne électorale, on y parle un peu de culture de livres surtout, je crois que les jeunes appelleraient ça la culture à papa… Y’a toujours ce ponte des Jeunesses hitlériennes qui disait « quand j’entends le mot culture je sors mon revolver » c’est attribué à Goering où à Coebbels mais c’est de Baldur von Schirach. Tout ça pour dire qu’on en a pas finis, les ouvriers aiment bien ces mots. Pendant ce temps-là on pense à en mourir… Quand même je fait mien ces mots « la culture c’est comme la confiture moins on en a plus on l’étends » le pot est vide. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Quelqu’un désirait faire ma connaissance sur Facebook. Je lui ai demandé si elle lisait mon blog, une bonne façon de me connaitre je crois mais elle a coupé la communication. Ça devait être quelqu’un de malhonnête. Lentement la semaine tire à sa fin. La semaine prochaine j’ai une rencontre « contenu web » à l’institut. J’espère que les petits gars sont pas trop malades en ce début des classes. Je pense à Théo qui fait déjà de l’insomnie… Je sais pas trop quoi vous raconter, j’entends des motos qui passent, ai des souvenirs du temps où j’habitais une maison de chambres, comment j’aurais aimé avoir une relation intime avec l’intervenante. C’est pas arrivé et c’est tant mieux ça aurais juste compliquer les choses. Aujourd’hui je suis pas sortis, je suis seul chez-moi et c’est bien comme ça. Je crois qu’il vas y avoir des orages. J’essaye de ne pas écrire pour rien dire, c’était peut-être un enfant qui essayait de prendre contact avec moi avec le compte de sa mère qui l’a coupée… Les gens regardent mon profil sur LinkedIn, je veux juste leurs dire que je cherche pas de job, de toute façon j’ai pas beaucoup de talent. Je me diminue pas plus longtemps, je pense à l’histoire du vicaire avec des degrees et du thermomètre anal avec des degrees, le curé savait où ils allaient… Le temps deviens sombre. Encore une journée et c’est la paye, je commence pas la tournée ma vie vaut plus que ça. Quand je vous écris je suis pas un être virtuel, j’existe bien en chair et en os… Il tonne… Souvenir de la matriarche qui croyait se protéger de la foudre en allumant des cierges. On fermait toutes les fenêtres et regardait l’orage passé dans la peur, parfois y’avait une panne d’électricité. Voilà, la pluie tombe à grosses gouttes, la foudre, les éclairs…  Y’a un délicieux parfum l’orage est passée, je sais pas pourquoi dans ma tête ça dis « demain je veux pas y aller » je sais pas où! Finalement je suis ignorant mon discours est pas très savant, quand même je vais essayer de pas me dénigrer. Je pense à l’ami qui regarde les vieilles maisons loin de Montréal, c’est pas cher mais t’est isolé loin de tout. Il se cherche l’ami, maintenant à la retraite, c’est une difficile transition. Je fais comme toujours en cherchant les mots plaqués sur mon senti. La peur ça été le long fil que j’ai suivis dans ma vie, c’était pas nécessairement très bon mais ça m’a éviter des ennuis. Le soleil est de retour, je sais pas pourquoi j’ai de la peine pourtant ça devrais me faire plaisir de vous écrire comme ça. Bientôt septembre mes souvenirs de la rentrée sont loin… À la fin de mon parcours scolaire je me réfugiait dans la bibliothèque de l’école, j’étais trop en retard j’arrivais pas à me reprendre. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard