jeudi 23 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Me voilà encore à vous écrire du bout de la nuit toujours à essayer de vous écrire mon senti. Parfois à trop chercher la beauté de l’écriture on en perd le propos, on ne peut plus rien dire. Ce matin j’ai un pic-nic à l’institut ça risque d’être intéressant. Il est une heure douze, je pense aux amis de la radio j’aimerais bien enregistrer une chronique bientôt… Mon désir de me rendre à Frisco se confirme de plus en plus, je suis convaincu que tout va passer vite d’ici à mon départ. On me dis que c’est une belle destination. Je suis bien réveillé cette nuit, San Francisco, The mamas and the papas, “if you are going to San Francisco be sure to wear some flowers in your hair. “ La musique du merveilleux film Forest Gump https://www.youtube.com/watch?v=VDngYlq59Js . Je pense déjà à l’avion, à l’aéroport, je vais attendre encore un moment avant de contacter l’amie agent de voyage. Le temps frais est revenus, d’ici à mon départ comme toujours ce seras un jour à la fois. Je cherche mon senti cette nuit, les mots se bousculent dans ma tête, non c’est pas ça! J’écris pas ça mais plutôt ça, une vrai chicane. Je pense à la dame des communications de l’institut, j’espère que mon histoire lui a donné assez de matériel pour le livre. Hier y’avait une fonction de Facebook qui était hors d’usage mais cette nuit tout est revenus à la normale. C’est étrange je pense à cette chanson, San Franscisco et je suis tout ému. Dans ma jeunesse j’avais rêvé de ça d’être un enfant fleur, un peace and love, je livrais des fleurs. Je vais paraphraser le grand écrivain Paul Nizan « J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie » mais oui vingt ans et dans la merde, malade et désemparé une vie déjà remplie de soucis, mon désir d’être un hippie est venu avant la vingtaine, c’était assez facile je vivais encore chez le patriarche, je pouvais facilement me la jouer flower power sans trop d’argent. La débâcle est arrivée assez tôt, la peur, l’angoisse, la paranoia j’étais déjà seul au monde. Je crois que les gens n’étaient pas eux même, ils portaient des vêtements à la mode flower power mais faisait de la grosse business. J’étais pas grand-chose là-dedans, les valeurs éternelles ils les oubliaient souvent pour quelques dollars. Y’avait la musique parfois ça me calmait, je m’y reconnaissait pourtant y’avait beaucoup de choses que j’avais pas compris à la vie. Un pauvre bêta, naïf, une bonne pâte, je suis vieux, j’ai survécu, je réalise que le monde change pas tant que ça. Ce fut toujours à moi de changer et ma parcelle d’univers changerais, je l’ai toujours cru mais le changement fut long à venir. Je crois que j’ai terminé pour cette nuit, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour bien terminer. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est encore beau temps. Encore une semaine et on seras en septembre. J’ai écrit à mon amie agent de voyage pour savoir si c’est possible d’aller à San Francisco avec mon budget, elle m’a dit que oui. Frisco c’est le berceau des hippies et de l’amour libre. La semaine prochaine j’irai acheter un guide pour planifier ce voyage. J’en rêve déjà… Je me vois marcher et prendre le tramway dans cette ville toutes en pentes. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord est d’accord avec moi pour dire que c’est une bonne destination. D’ici à mon départ je peux encore économiser. Je pense au SFMoMA, au San Francisco Museum of Modern Art qui semble magnifique. Je sais le temps va passer vite jusqu’à mon départ, je calcule huit mois ce seras le printemps prochain. Le temps de me préparer, je crois pas que je vais changer d’idée à moins d’un contretemps important. Comme toujours je rêve d’avion… Ça va me sortir de ma petite routine, je pense au poète Allen Ginsberg fondateur créateur de la beat-generation et du mouvement hippies. Son rival Kenny Wisdom semblait pas apprécié toute la place qu’il prenait dans les médias… Chaque fois que je décide de partir on critique la manière que j’ai de le faire pour être o.k. faudrait que je parte à pieds!  Je pense aussi au Beat Museum ça semble intéressant, on peux aussi dire de Ginsberg qu’il a été le premier homosexuel à sortir du placard… Si vous saviez comme j’ai hâte de partir, va falloir que je sois patient. Je pense aux Chroniques de San Francisco d’Armistead Maupin j’ai lu ça y’a un moment… Frisco c’est une espèce de berceau du monde gay, c’est pas que je sois gay mais ça m’intéresse toute cette culture. Je me suis souvent posé la question du rapport entre la paranoïa et l’homosexualité, je pense quand même qu’il y a pas plus hétéro que moi. Demain y’a un pic-nic à l’institut on fête la rentrée du groupe Reprendre Pouvoir. Je vais maintenant essayer d’écrire mon senti, je pense à ce caissier du supermarché qui semble pas apprécié que je passe à sa caisse, je sais pas ce que je lui ai fait quand même quand je passe là je l’emmène pas avec moi. Tout ce que je vous raconte ça ressemble à du badinage mais parfois ça me fait peur. Stigmate! Je répète je suis pas gay mais je suis quand même stigmatisé, on veut pas de moi dans les groupes gay et chez les hétéros on aime pas ma différence, ma schizophrénie… Je suis comme assis entre deux chaises. Je souffre longtemps et souvent comment vous dire que j’ai aussi le droit de vivre. Ça me prend tout mon courage pour vous écrire, pour vous dire que je me rétablis sainement, que mes valeurs sont importantes. Voilà! J’en suis rendus à la chute. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour bien terminer. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mercredi 22 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui je vais essayer de mettre en mots des épisodes schizophréniques, ces moments dans la réalité où les objets perdent leurs poids et leurs noms, ces mots perdus que je ne retrouve pas comme cette recherche qui me fait croire qu’on a enlevé des mots de mon ordinateur que les grands comploteurs brisent l’harmonie nominale… Je pense à ces accès de somnambulisme où j’oublie, je cherche endormie et je me réveille debout en ne sachant pas ce que je cherchais, ça fait mal de vivre ça je pense que je suis pas assez clair… Ces mots perdus qui sont là juste pour me faire mal, je peux pas vous les nommer ils sont perdus ce sont des espèces d’hallucinations, des défauts de mémoire parfois j’ai peur que ce soit annonciateur des maladies du grand âge c’est difficile de décrire une hallucination parfois ça a encore l’aspect de la mémoire, l’oublie d’un endroit et des gens avec qui ont à passé un bon moment. Souvenir de cet après-midi je ne sais plus où ou je me suis assis sur une chaise que je croyais repeinte et où j’ai discuté avec une femme, son compagnon lui a dit en anglais que je venais du pays de Céline Dion, je me souviens plus si j’ai rêvé ça ou si ça se passait à Cape Cod à Provincetown. Parfois je me dis que c’est de l’angoisse accumulée… Dans mon univers hallucinatoire les choses bougent, je ne croise jamais l’envahisseur persécuteur en anglais ont dit « delusion »… Pour moi c’est très difficile à décrire, je me perds là-dedans ça fait partie de la virulence de la paranoïa. Je dirais que je manque d’emprise sur mon monde… Je sais qu’il y en a d’entre vous qui vivez des choses semblables mais ça à jamais l’ampleur que je donne à ça. C’est ça aussi mon senti, une réalité déformée, une temporalité débridée. C’est ce qui fait que j’aime bien la nuit je crois que j’ai plus de prise. J’apprécie aussi de ne plus avoir à faire de rapport à personne on me laisse me débattre avec la folie et par-dessus ça j’ai plus à me rendre travailler. N’empêche parfois j’ai envie d’en finir les pensées mortifères sont toujours présente vous voyez ici l’amalgame de mes différents problèmes… Pourtant j’aime la vie y’a juste les épisodes de persécutions qui me font mal, je trouve jamais les coupables rationnellement ça à pas de bon sens on engagerais pas des gens à trente milles dollars par année pour me persécuter. Cette nuit c’est à ça que ressemble mon senti… Probablement que ça vous plairas pas mais je veux juste un peu vous faire toucher à cet état, parfois je doute de la schizophrénie c’est un symptôme de la maladie… Voilà pour cette nuit! Je reste responsable et j’essais de vivre ma pleine citoyenneté. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots j’aimerais bien vous retrouver un peu plus tard!!! À la prochaine!!!
Bernard

mardi 21 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour ! Pour répondre à l’ami qui voulait des anecdotes sur mon été au symposium de sculpture. Je me souviens que j’étais très nerveux, j’aidais un sculpteur à fabriquer des blocs de ciment qui devaient tenir ensemble grâce à la gravité, j’étais très impressionné et quand il me disait quoi faire je répondais je sais, je sais au bout d’un moment il s’est tanné et il m’a dis « cou donc tu sais tout toé » laissez-moi vous dire que j’étais pas gros dans mes culottes, il a pas redemandé mes services, la sculpture à été un échec, les blocs tenaient pas le ballant, c’est là que j’ai appris à me taire et à écouter quand on me montre quelques chose. Ce matin je vous illustre ça avec une photo de tous les sculpteurs et des aides chantiers.  Ça démarre rapidement cette nuit, je reviens avec mon senti, ce matin y’a de émissions sur San Francisco au canal Évasion, je vais les regarder… Je vais essayer de bien préparer ce voyage, l’ami m’a conseillé d’y aller au moins deux semaines y’a tant de choses à voir.. J’écoute ma voix intérieure, le bruit du frigidaire me dérange plus, le climatiseur est arrêté. Je me souviens aussi de ce gars qui travaillait pour Kino-Québec et qui me faisait courir tous les matins avec mon attirail de travailleur mes bottes de travail, c’était soi-disant pour me tenir en forme mais heureusement je l’étais déjà pour courir autour de l’île. Je pense que tout ça je l’ai raconté ailleurs, ce sont de drôles de souvenirs. Je vous parle pas de cette soudure que j’avais trop grindé et qui avais laissé un creux, heureusement en s’oxydant c’était moins apparent. Faut pas oublier que j’étais un jeune travailleur et tout ce que j’avais appris c’était sur le tas. Je crois surtout que le commissaire du symposium avait été impressionné par la lettre que j’avais envoyé, j’étais fort de la plume. Encore une fois je reviens avec mon senti, hier soir j’ai écouté l’émission Stupéfiant qui traite de l’art faudrait que j’aille à Florence y’a tant d’œuvres à voir parait qu’on peut en faire une maladie. Cette nuit je me perds dans la vitesse d’écriture, je sens rien… Ou du moins je suis pas trop malheureux. J’essaye de m’accrocher à quelque chose, y’avait aussi ces énormes formes qu’on avait fabriqué pour soutenir les sculptures elles sont enterrés mais elles ont presque deux fois le volume des œuvres. On avait fait ça soi-disant pour empêcher qu’on se défasse des sculptures, je crois qu’avec le temps les gens les aiment bien. Voilà! C’était pour répondre à une demande spéciale d’un lecteur, c’est vieux tout ça mais je vais toujours m’en souvenir ce sont les derniers moments où j’ai été heureux avant de tomber malade. Je me souviens aussi qu’avec mon lecteur de Brossard on était partis pour l’Outaouais à bicyclette ça avait été très agréable. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait encore chaud cet après-midi. Je veux pas vous écrire comme si j’étais un noble planteur du sud américain , je suis pas encore au coton et je travaille pour des peanuts. Suis comme on disait quand j’avais vingt ans, un bonhomme… Cette semaine je suis pas occupé, c’est difficile. Ce matin je suis allé voir l’ami sclérosé, je suis pas resté longtemps y’a un moment où on a plus rien a dire… Je pense à l’arrêt à Boston que j’avais fait avec la douce. On s’était engueulé j’étais trop paranoïaque dans la foule. Je pense qu’après ça notre idée était faite à tous les deux on allait se laisser. J’ai quand même aimé le port de Boston ses bâtiments, ses ferrys,  on était arrivé en train et le chef avait dit qu’il voulait pas entendre personne jurer dans son train, il était plein… C’est étrange maintenant je voyage seul et je trouve ça moins compliqué, comme si je pouvais me cacher de la foule. Ça m’a aidé à voir que j’avais la force pour être au milieu des gens maintenant comme je vous l’écris souvent j’adore prendre l’avion, attendre pour aller m’asseoir à ma place. Ce midi j’ai mangé mon « chili con carne » il est bon. Quand je dîne, je vais mieux suis moins anxieux. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord m’a un peu raconté le voyage qu’il avait fait sur la côte de Californie. De San Diego à Los Angeles semble que c’est très beau… Moi je crois que je vais me concentrer sur San Francisco en pensant à la littérature contemporaine. Je pense déjà aux grandes côtes et au tramway, j’ai peur… Mais je vais y aller quand même je vais me procurer un guide papier. Ça va m’aider… Disons que la forme que je donne à mon senti est différente. Je m’éloigne un peu du malaise, je vais essayer de faire des économies jusqu’au printemps prochain pour pouvoir partir sereinement… Pour ce qui est de l’amie agent de voyage y’a rien qui presse… Tout à coup y’a un parfum, une douce odeur agréable, j’aime ça… Je pense au journaliste qui a raconté mon histoire dans le journal, il est très humble et si il me lis je lui dis merci. Voilà! Quand la douleur est pas là c’est comme si j’avais rien à dire pourtant c’est possible d’écrire dans le « bien-être ». Je me souvenais pas du nom du directeur santé mentale du CIUSSS de l’est de l’île de Montréal maintenant c’est revenus. Lentement je vous raconte ce qui se passe dans ma tête c’est pas tout à fait le brouhaha mais c’est un peu mêlé. Je me calme, respire par le nez, j’espère que vous aimerez… J’ai presque terminé quelques mots encore et je fais fuir l’anxiété, l’idée c’est de pas y rester… J’y arrive, j’y arrive, ce seras ça pour la journée. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent












 

Bonjour! Bonsoir! J’ai regardé le tarif des vols d’avions et des chambres pour Frisco c’est pas si cher que ça. Je réfléchis encore, je crois que ça seras mon prochain départ au printemps. Je vais probablement prendre un vol sans escale. Il faut que je contacte l’amie agent de voyage. Aujourd’hui je me suis levé en croyant que j’avais une réunion, j’ai pas reçu de courriel pour me signaler, j’en ai pas… J’essaye de revenir à mon senti, je suis heureux que ça vous plaise… Je crois que je vais partir pour dix jours, lentement je sors du sommeil. J’ai vu qu’il y avait des vols sans escales mais c’est beaucoup moins cher avec escale. Je vais demander pour un hôtel trois étoiles avec petit déjeuner. J’ai pas beaucoup dormis, j’ai plutôt viraillé dans mon lit… Je suis debout cette nuit, je me sens mieux. Comme toujours je me visualise à l’aéroport même si je pars pas de si tôt…, oui je crois que ce seras Frisco. Je pense à Haight-Ashbury la capitale des hippies et à la mythique salle de spectacle le Fillmore west où tous les grands ont joué. Je vais m’acheter un guide de San Francisco. Le climatiseur s’est arrêté, je rêve déjà à mon prochain départ je fouille les réseaux sociaux pour des renseignements. Je crois que je vais vous illustrer ça avec une photo prise à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau. J’espère que les nouveaux résidents de Gatineau passent une bonne première nuit dans leur nouvelle maison. Aujourd’hui c’est la vrai journée d’anniversaire de la super-maman, je lui en souhaite une belle. Cette nuit je suis de bonne humeur je suis content d’avoir trouvé ma prochaine destination… Je pense à mon budget, je crois que c’est encore permis d’être un touriste… J’irais au musée de la Beat-Generation. Tout est partis de là, les enfants fleurs, le peace and love, l’amour de la route,  y a pas beaucoup de monde qui sait ça. Je pense à Kenny Wisdom alias Emmett Grogan, le père des diggers. C’est loin déjà, c’était au début des années soixante j’étais un enfant, l’esprit de ces années-là est surement disparus, mais je vois mon voyage comme une sorte de pélerinage où je devrai faire attention aux sectes. L’époque des hippies, le psychédélisme à beaucoup influencé la musique, y’a plusieurs jeunes qui dans ce temps là était à la poursuite d’un idéal se sont retrouvé à Frisco. Wisdom discutait « le bout de gras » avec les commerçants pour pouvoir nourrir les enfants fleurs gratuitement. C’est de la vieille petite histoire parfois dans nos villes on cherche des choses comme ça, y’a Heads and Hands dans Notre-Dame-de-Grâce qui dans les années soixante-dix ressemblait un peu à ça. L’esprit communautaire viens un peu de là… La Californie a longtemps été l’avant-garde, maintenant c’est Silicone Valley mais je m’éloigne de Frisco. Encore quelques mots où j’oublie parfois mon senti, c’est pas grave. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Je termine, au revoir et à bientôt!!!

Bernard


lundi 20 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! À soir je suis battu. J’ai rien fait de la journée juste préparé mon chili con carne. Il est bon j’en ai mangé. Je sais pas quoi vous raconter, je suis vide, je suis déprimé. Pourtant ce matin j’ai fait ce que j’avais à faire, suis allé au supermarché acheter les ingrédients pour le chili, pourtant… J’accroche sur les gens qui sont négatifs avec moi, je pense au caissier. Je me serai pas baigner une fois cet été, pas sortis de la ville. Je crois que ma déprime je la dois au climatiseur. J’ai pas envie de sortir et de croiser des itinérants. Encore une fois j’aurai raté le festival de poésie de Saint-Venant… Si vous saviez comme je suis plus capable, dans le temps on me disait fait toi une routine et tiens-toi en à ça. J’y crois pas… Les amis anciennement d’Aylmer sont déménagé à Gatineau aujourd’hui. Je leurs souhaite que du bon. L’été est pas encore terminer… San Francisco parais que c’est cher, je verrai Paris aussi c’est pas donné, en voyage je ne sors pas la nuit et je suis pas maniaque de restaurant. La chaudrée de palourdes de Frisco semble extraordinaire… Je vais essayer de vous dire la douleur de mon senti ce sentiment de vide au sternum ça ne s’invente pas… Me semble qu’assis dans l’avion ça me calme, j’ai hâte de repartir, je sais pas quand, je sais pas où mais je partirai. Quelques jours ailleurs, ce matin quand je suis sortis je me suis dit je vais faire comme quand je suis en voyage, la lumière était belle. J’ai marché et pour revenir j’ai attendu l’autobus, il faisait beau… Ce soir j’ai décidé que je regardais pas les actualités, je suis assez déprimé comme ça. Encore un mois qui passe, demain c’est l’anniversaire de la super-maman on lui en souhaite un joyeux. Je continus quand même l’écriture, je m’accroche à ça… Je crois qu’il y a des gens qui sont encore en vacances, tant mieux pour eux, hier matin en attendant l’amie j’ai flané sur la terrasse d’un café marché Atwater, ç’étais bien j’avais encore une fois l’impression d’être en voyage. Ce soir chez moi il fait frais,  C’est une bonne chose, y’en a beaucoup. Je crois que retardé l’écriture de mon blog ça me fait mal, j’en ai besoin autant que de manger, ça me redresse, ça me replace. Je veux pas terminer mais j’ai quelques règles que j’essais de respecter va bien falloir que je cesse un jour si je veux écrire quelque chose de plus ambitieux… Je pense au spleen du poète, ça peut-être ça le monde des lettres. Longtemps j’aurai rêvé éveillé, l’idée c’est d’écrire malgré tout d’entretenir une sorte de vie littéraire, je sais vous ne donnez pas crédit à la machine mais moi j’y crois. Je suis trop vieux pour la presse, je m’en tiens à ces espèces de pensées. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard