mardi 14 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je voudrais vous écrire sur mon amour de la lecture, de la bande dessinée aux grands romans classiques autant dire de Hergé à Dostoïevski comment dans les jours difficiles y’avait toujours un auteur qui m’accompagnais, Ferron où Bret Easton Ellis je nomme ceux-là y’en a plusieurs autre, le Chant du bourreau de Norman Mailer par exemple, la vie d’un condamné à mort chaque livre avec sa propre vie je fréquentais l’autre ici je pense à Philip Roth et son Portnoy et son complexe qu’étrangement j’ai trouvé lumineux. Oui la lecture dans les moments de solitude où la vie est intenable y’avait toujours un livre les livres, Lawrence Durrell où Thomas Bernhard, le Nobel Gabriel Garcia Marquez et oui j’ai beaucoup lu et je lis encore, je vous ferai pas une liste exhaustive de tout ça, le plaisir de lire de la bande dessinée pour mieux partir dans la littérature, lire entré dans la peau d’un personnage de roman policier où dans un univers étranger au sien je pense à la science-fiction. Je voudrais pas oublier mon livre culte le Ringolevio d’Emmet Grogan que j’ai lu et relu plusieurs fois. J’ai pas de souvenir du Sur la route de Jack Kerouac pourtant une œuvre importante du vingtième siècle y’a le controversé et c’est un euphémisme Louis-Ferdinand Céline et son Voyage au bout de la nuit sans oublier le mort à crédit. Je vous parle pas des philosophes Emmanuel Kant, Simone Weil de deux époques différentes mais qui ont tous deux enrichis l’univers. J’aurais pas beaucoup de difficulté à vous en nommer d’autre que ce soit Balzac où Victor Hugo, Stendhal où Flaubert des grandes pointures tous ces auteurs je les ai en moi, ils m’ont gardé en vie. Je fermais la porte en rentrant de la bibliothèque et j’étais certain d’avoir un nouveau monde avec moi… Mes première bibliothèques je les ai vendus maintenant j’en ai reconstitué deux et je garde mes livres. Je pense au Dans le ventre de la bête du prisonnier Jack Henry Abbott dont Norman Mailer appréciais la plume mais qui aussitôt libéré à commis deux meurtres. De sang froid de Truman Capote… Faut lire et lire ça nous apprend je crois à vivre. La lecture comme une espèce de fuite du quotidien gris pour colorer sa platitude, Tremblay, Laferrière, Archambault, Poulin, Godbout en voilà quelques un de chez nous je n’oublie pas le regretté Réjean Ducharme pense à Christian Mistral. Tout ça mais tout ça je l’ai en moi tous ces auteurs ont apporté l’espérance de la littérature, la grâce de l’écriture… Ils ont prolongé ma vie j’ai toujours été curieux et la littérature remplissait bien ma curiosité. Je sais pas où j’ai pris ça ce besoin de lecture je crois que ça part de mon enfance on m’encourageait à lire j’ai continué quand j’avais des endroits ou me poser. Voilà! C’était ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Si vous préférez ouvrez un livre. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le climatiseur s’est arrêté chez moi c’est pas trop humide… Je cherche quoi vous raconter, ce matin je parlais avec mon voisin de mon prochain départ. Je pense à l’Argentine pour cet hiver… J’irais bien en Europe, en France encore le printemps prochain, mais les feux, les inondations et les transports sont perturbés. Rome peut-être… C’est étonnant d’entendre tous ces klaxons devant chez moi. Cet après-midi je fais pas la sieste, j’ai souvenir de l’autobus à Madrid qui m’a déposé à l’hôtel sans que ça me coute un sous.  Je sais pas pourquoi je suis si ému aujourd’hui. Je laisse le climatiseur démarré automatiquement. Je pense au Prado, à Goya, l’Espagne c’est aussi une grande culture. Y’a longtemps que j’ai plus ce grand sentiment de solitude, je sais que vous êtes tous là. Souvenir de ces longues journées à attendre à l’urgence de l’hôpital pour faire soigner ma maladie mentale, maintenant j’y vais plus j’ai pas besoin, je me rétablis et c’est grâce à vous tous… Le climatiseur viens de démarrer, je préfère ça aux corridors humides de l’hôpital… Je sais, je sais vous pensez souvent à Émile et à l’asile mais aujourd’hui les poètes vivent dans la ville. L’hôpital c’est pas un lieu de littérature quoi que l’institut se prête au jeu. C’est difficile de décrire le rapport entre la santé mentale, la psychose et la poésie… J’ai toujours le souvenir des hommes de lettres à ce qui s’appelait Saint-Jean-de-Dieu, ça toujours été plus facile pour les soignants d’écrire, les soignés étaient souvent si ce n’est tout le temps, désemparés. La douleur, le désarroi c’était l’expression des psy le discours on le laissait rarement dans la voix des patients, on préférais je crois ce qu’ils appellent l’occupationnel pas question de vous trouver une philosophie, les québécois ont toujours préférés les cols bleu aux poètes. Les éboueurs aux scribouilleurs d’où je viens les plus scolarisés sont professeurs ou ingénieurs pas question d’être docteur… Avec l’âge, la retraite le désir d’étudier disparait, j’y vais à ma façon à ma manière, j’aime pas le mot autodidacte… C’est toujours le discours de la « bonne job » moi je déteste ça, j’ai fait ce que j’ai pu avec ce que j’avais… Dehors une voiture freine ses pneus crissent et moi je m’amuse à vous écrire. La folie, la maladie m’a fait travailler plus que n’importe quelle job, je mérite la retraite. Je veux pas tout recommencer, pas rechuter c’est la mort qui m’y attends. Encore! Je reviens à mon sujet de prédilection, je vais essayer de me rétablir aujourd’hui, ce seras ça de fait. Voilà! Je prends tout mon temps, j’ai souvenir de ce sympathique prof de cégep qui m’a dit que j’avais une voie et une voix, c’est un de ceux qui m’a sauvé la vie. Écrire! C’est à ça que je m’adonne beaucoup avec plaisir. Je cherche une bonne chute pour terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’ai presque finis. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 13 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! On m’a invité à une station radio de Québec, la station de Jeff Fillion, après en avoir discuté avec des proches j’ai décidé de pas y aller, trop louche j’aurais pu faire l’entrevue par téléphone pas me taper quatre heure de route aller-retour pour une présence d’une heure… C’est la nuit de lundi à mardi, je devrais avoir des nouvelles bientôt pour la réunion à propos du site informatique du CIUSSS de l’est de Montréal, on travaille surtout la partie santé mentale. Vendredi passé quand nous avons terminé j’ai exprimé mon état d’avoir entendus tous ces mots ça m’a ramené des années en arrière alors que c’était les portes tournantes, j’entrais et je sortais à répétition du département de psychiatrie, ce souvenir m’a fait mal… Beaucoup aimé le commentaire du lecteur qui dis que je suis résilient, ça va bientôt faire vingt-cinq ans de « sobriété », je m’en porte mieux parfois je pète le feu. Je vais essayer de changer de direction ce soir, me souviens de cette profonde solitude quand j’ai plus eu d’argent pour m’asseoir à la brasserie, de là rencontre de cette femme avec qui j’ai vécu comment c’était torride, elle me traitais de suceux de cul ou de queue je sais pas je restais là, me demander pas pourquoi.  J’ai perdus des années là, elle ne m’aimait pas, pas plus que moi je l’aimait même nos rapport sexuel étaient pourris, je fréquentais le bistro et la brasserie, elle me traitait de profiteur, ça aussi ce sont des souvenirs qui me font mal, j’étais encore dans le maelstrom de la maladie. Je vous étale ma vie passé c’est pas pour me disculper, j’étais responsable longtemps après j’ai rencontré quelqu’un avec qui je suis allé en Europe en France, je buvais du café et du vin, c’était la première fois que je voyageais si loin… Il est passé minuit maintenant je voyage seul c’est mieux, je reste sobre pour éviter les problèmes. Souvenir de cette rupture amoureuse qui m’a brisé le cœur. C’est là qu’a commencé ma descente aux enfers, on m’avait loué une chambre pour handicapé sur le plateau, je crois qu’on attendait que je mette fin à mes jours, me suis retrouvé dans ce mouroir cette maison de chambres où là aussi on croyait que j’allais en finir. Je suis toujours vivant et bien chez moi. C’est « heavy » ce que je vous écris ce soir, je pense à ce gars qui déménage avec ses coquerelles c’est sans fin. Ce sont là toutes des choses que je vous ai déjà écrit. J’ai plus de nouveau juste du vieux stock, je vous l’écris quand même. Je me cherche une tonalité de finale, je pense à ces endroits où y’a des jams sessions la nuit, j’ai longtemps déliré là, incapable de jouer d’un instrument où de chanter, je montais sur scène et j’injuriais tout le monde dans mon ivresse. Voilà, je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai eu le dédommagement pour le cabaret littéraire et théâtral, merci! Aujourd’hui ça été pas mal chaud et humide, le climatiseur fait la job. J’ai soupé, les français diraient j’ai dîner. J’ai de la difficulté à revenir au quotidien après ce baroud média. Je crois que les gens ont apprécié. Ce soir c’est long je réfléchis à ce que je veux vous écrire… Je crois que les camps de jour pour les enfants tirent à leurs fin… J’entends les voitures ronronner dehors, j’ai une pensée pour mon lecteur de Deux-Montagnes et ses machines. Je vais me servir un dessert un Mae West, un petit gâteau Vachon. Je sais c’est pas très classy, mais je suis un gars du peuple j’ai été élevé avec ça ces gâteaux. Je pense toujours à la rentrée scolaire bientôt, souvenir des derniers jours de vacances c’est loin il faisait chaud on jouait dans le champ. C’est vieux je devrais pas pensés à ça, y’a de l’eau qui a coulé sous les ponts plus tard plus vieux on allait voir des shows à la place des Nations, on s’assoyait dehors avant d’entré de donner nos tickets, une fois le gars de chez Sam les avait déchiré a fallu se débattre pour entrer. Quoi dire des grands poètes sinon rester muet, pourtant l’écriture c’est aussi mon droit, je changerai rien à tout ça. Ce soir j’écoute pas les actualités, je préfère vous écrire, je trouve toujours que je finis trop tôt. Je sais pas comment mes lecteurs nouvellement de Gatineau vivent ça la rentrée maintenant qu’ils sont à la retraite… Je crois qu’ils aiment ça. La climatisation m’accompagne, la sueur à séché, je sais c’est dégueulasse plus tard j’irai prendre une douche et me parfumer. Souvenir aussi de ce temps perdus à la terrasse du Saint-Sulpice on m’y a mis à la porte cul par-dessus tête, faut dire que je le méritais, ils ne me servaient plus j’étais trop saoul et je protestais. Ça fait plus de trente ans tout ça, j’étais sur mes derniers milles de consommation, je suis heureux d’en avoir finis avec ça. Je vais essayer de virer mon capot, de changer d’histoire, la folie m’a laissé parfois c’est l’angoisse mais ça dure pas j’en parle aux amis. On se disait que quand on commence à être bien on se trouve autre chose pour se déranger comme si on méritais pas la paix. Tout à l’heure je marchais sur le trottoir et j’ai croisé deux dames, une parlait de quelqu’un dont elle avait pitié, la pitié c’est un sentiment de merde pour ceux qui se croient supérieur qui croient avoir une meilleure moralité. Moi je veux surtout pas qu’on ait pitié de moi, je préfère qu’on me dise les choses comme elles sont. Voilà encore ce soir j’ai rien inventé, je me suis débattu avec mon clavier et voilà ce que ça a donné. Je termine comme toujours de la même façon. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 12 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je remercie encore tous ceux qui m’ont laissé un message pour mon témoignage sur TVA https://www.tvanouvelles.ca/2018/08/12/vivre-avec-la-schizophrenie-on-nest-pas-condamne . J’y vais encore avec mon senti, c’est la soirée de dimanche à lundi… Je veux juste dire que je suis pas fort sur le prêchi-prêcha tout le monde apprend à sa façon… Je suis un peu désolé que la lecture de mon témoignage où de mes textes occasionne du mal, c’est pas le but, tout ce que je veux c’est aider. Je peux vous dire que parfois il faut s’accrocher à la vie, qu’il y a de l’espoir. Dans ce monde-là y’en a pas de facile comme disait le coach… J’essaye de me démêler, pense à tous ceux qui m’ont accompagné pendant ces jours de rétablissement, comme dit la chanson «  je veux être utile »  «  à tous ceux qui m’aime à tous ceux qui m’aimais ». Je suis ému ce soir, je veux décevoir personne… Je pense aux amis de la direction santé mentale et dépendance de l’institut. J’espère que cette semaine je vais avoir mon dédommagement pour le cabaret littéraire et théâtral… Le climatiseur s’était arrêté il a redémarré… Encore une fois je me dénigrerai pas. Je fais de mon mieux pas plus fou qu’un autre, parfois je me perçois comme une espèce de Don Quichotte, pourtant la stigmatisation est bien réelle. Ce soir j’ai dormis un peu, je suis bien réveillé, toujours heureux de pas être à l’urgence de l’hôpital mais si vous en sentez le besoin faut pas hésiter ça pourrais vous sauver la vie… La maladie m’accompagne toujours mais je ne suis pas ça, je suis un citoyen. J’essais de me souvenir de ma présentation à Lille où je parlais de rétablissement, de patient partenaire et d’argent… Je crois que la nouvelle direction s’aligne sur la continuité sur ce qui a déjà été fait qui valide notre expérience et donne corps à toutes les prises de paroles des intervenants et des patients partenaires.  Mais oui je suis vieux mais j’arrêterai pas là, ça fait trop longtemps que je me bats pour en finir, la folie à des grands bras mais ils ne me saisiront pas… Toujours la paranoïa, le complot dont j’ai rien à faire ça fait longtemps que je vie avec ça mais je doute contrairement aux paranoïaques qui croient avoir la vérité. Je sais pas pourquoi j’ai un parfum de pastis peut-être que je pense trop à la Provence. Aujourd’hui je crois que c’est la vrai rentrée, on souhaite bon courage à ceux qui s’en vont travailler… J’en profite pour saluer la fratrie et dire merci! Bon! Je crois que j’en ai assez dis je vais essayer de terminer, vous le savez la finale c’est toujours difficile on reste mal pris avec de mauvaises idées. Quelques mots encore j’aimerais donner du courage à ceux qui souffrent qu’ils sachent que ça se termine et qu’une vie au-delà de leurs espérances les attends. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je crois que j’ai des lecteurs supplémentaires grâce à https://www.tvanouvelles.ca/2018/08/12/vivre-avec-la-schizophrenie-on-nest-pas-condamne  Je leurs souhaite la bienvenue. Ce dimanche est superbe, je dis merci à tous ceux qui s’intéressent à ce que je fais sur les réseaux sociaux et dans les média… J’y vais avec mon senti, je vois qu’il y a plusieurs personnes qui s’intéressent à la stigmatisation à comment s’en défaire, le moyen que j’ai trouvé c’est d’en parler un peu partout, de s’engager et de dérager, le ressentiment ça mène à rien… Non! Je me dénigrerai pas. Je pense que ce que je fais c’est avec de bons sentiments et dans le but d’aider. C’est pas parce-que je parle que la terre va arrêter de tourner mais j’aimerais qu’on accueille mes pairs avec de l’ouverture d’esprit, je répète souvent qu’ils sont pas paresseux mais connaissent des difficultés… Je me dis que plus tôt ils chercheront de l’aide mieux ce seras. Parfois c’est long avant de trouver sa voie et la maladie mentale avec son lourd sentiment de solitude disparais pas facilement. Je pense à toute cette itinérance urbaine, comment c’est difficile. Je vous ai pas raconté ma rencontre avec un de ceux-là qui mendiais et qui voulais savoir si j’habitais seul si j’allais l’inviter pour un verre et qui quand il m’a lâché trouvait que je lui avais pas donné assez d’argent. Je l’ai pas invité lui ai juste parler de La Maison du Père il m’a dit qu’il aimait pas ça mais je connais personne qui aime ça. Souvenir du voisin Gérard qui accueillait des «chambreurs » et qui étais toujours dans le trouble… J’ai pas toujours été honnête c’était une question de survie, pourtant ça été long avant que je saisisse que j’étais un itinérant, j’avais le choix entre me rétablir et survivre où continuer ma dérive et mourir. Je sais y’a pas de solution facile, c’est toujours du cas par cas. Je pense à la difficulté de trouver un logement pour un gars qui sort d’en dedans. Ce même gars qui traine tous les préjugés sur la maladie mentale, pour lesquels ils le sont tous mais pas lui. Souvent il préfère la prison à la psychiatrie. Je sais pas pourquoi je vous énumère ça dans mon senti aujourd’hui, je devrais plutôt vous parler de moi de mon rétablissement, je sais y’en a de vous qui vont dire une autre « soucoupe »… Un autre souvenir, d’un « écrivain » qui trainait une serviette avec dedans une antédiluvienne édition de journal avec sa photo, je le regardais aller il se prenait pour une rock-star je veux pas faire comme lui je vais mettre de l’humilité dans la patente. Surtout pas vous écrire sur un ton faux et emprunté… Bon! Je vais essayer de terminer et encore souhaiter la bienvenue aux nouveaux lecteurs, j’espère que ça vous a plu et vos commentaires sont appréciés. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Quelques mots encore pour terminer, ça y est presque. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore cette nuit j’arrive pas à dormir rien de nouveau sous la lune. J’aime beaucoup créer ce post sur Facebook, j’en connais plusieurs qui se contentent d’envoyer les post des autres. Je vais me faire un café, voilà, ai mangé un gâteau… J’ai perdus une chemise c’est comme si on me l’avait volé l’an passé en Espagne, la vérité c’est que j’ai dû la perdre dans la lessive. C’est comme ça que la schizophrénie me joue des tours parfois je crois que quelqu’un entre chez-moi et commet de petits larcins comme voler cette chemise, ça fait pas mal mais ça me dérange cet excès d’angoisse. Je suis un mauvais garçon, je viens d’une famille où l’on cultive le géranium, j’ai pas le pouce vert je suis incapable de m’occuper d’une plante… J’avais trop sommeil je me suis recouché j’ai dormis un peu , le climatiseur s’est arrêté… C’est dimanche, l’équipe locale de football a perdu son match hier. J’écris lentement j’ai pas reçu de courriel cette nuit. Je fais des cauchemars récurrent c’est fatigant . Voilà j’ai toujours de la difficulté à vivre et dire mon senti, mon écriture est remplie de clichés. Je vais quand même arriver à vous écrire quelques choses. Je suis bien le seul à croire que c’est de la littérature. Le dimanche dans LaPresse+ c’est justement les chroniques littérature, on y parle de livres pas de cet avatar qu’est l’écriture en ligne… C’est frais chez moi le climatiseur à pas redémarré… J’arrive pas à me réveiller, j’ai les paupières qui battent, je pense aux romans policier du nord de l’Europe de la Suède, Henning Mankell l’auteur c’est très réussi ils en ont fait une série télévisée. Tout à coup j’ai un parfum de vanille dans le nez, je pense à faire un voyage en Suède c’est vraiment l’étranger. Va falloir que je me documente sur les choses qu’il y a à voir là-bas. Je lis présentement un roman q     ui se passe en Espagne à l’époque Franquiste, ça me rappelle mon voyage de l’an passé, Barcelone et Madrid, la Rambla et la Puerta de Toledo. Lentement je me réveille, j’essaye de trouver quelque chose à écrire dans mon senti, pense au bruyant balais mécanique qui passe… Déjà quatre heure du matin ça vous donne une idée de mes insomnies. Je réfléchis à la monarchie, les relations entre le roi d’Espagne, la reine d’Angleterre et les pays du nord… C’est assez insignifiant, je suis un roturier et je crois pas à la noblesse pourtant elle est là bien vivante, la reine et la gouverneure générale sont toujours en arrière-plan dans notre vie. « Dimanche matin le roi sa femme et son petit prince sont venus chez moi pour me serrer la pince… » Une vieille comptine dont je me rappelle encore. Je vais essayer le plus difficile, c’est de terminer sur une bonne note comme illustration ce seras une photo d’un séjour que j’ai fait à Londres. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard