dimanche 12 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je crois que j’ai des lecteurs supplémentaires grâce à https://www.tvanouvelles.ca/2018/08/12/vivre-avec-la-schizophrenie-on-nest-pas-condamne  Je leurs souhaite la bienvenue. Ce dimanche est superbe, je dis merci à tous ceux qui s’intéressent à ce que je fais sur les réseaux sociaux et dans les média… J’y vais avec mon senti, je vois qu’il y a plusieurs personnes qui s’intéressent à la stigmatisation à comment s’en défaire, le moyen que j’ai trouvé c’est d’en parler un peu partout, de s’engager et de dérager, le ressentiment ça mène à rien… Non! Je me dénigrerai pas. Je pense que ce que je fais c’est avec de bons sentiments et dans le but d’aider. C’est pas parce-que je parle que la terre va arrêter de tourner mais j’aimerais qu’on accueille mes pairs avec de l’ouverture d’esprit, je répète souvent qu’ils sont pas paresseux mais connaissent des difficultés… Je me dis que plus tôt ils chercheront de l’aide mieux ce seras. Parfois c’est long avant de trouver sa voie et la maladie mentale avec son lourd sentiment de solitude disparais pas facilement. Je pense à toute cette itinérance urbaine, comment c’est difficile. Je vous ai pas raconté ma rencontre avec un de ceux-là qui mendiais et qui voulais savoir si j’habitais seul si j’allais l’inviter pour un verre et qui quand il m’a lâché trouvait que je lui avais pas donné assez d’argent. Je l’ai pas invité lui ai juste parler de La Maison du Père il m’a dit qu’il aimait pas ça mais je connais personne qui aime ça. Souvenir du voisin Gérard qui accueillait des «chambreurs » et qui étais toujours dans le trouble… J’ai pas toujours été honnête c’était une question de survie, pourtant ça été long avant que je saisisse que j’étais un itinérant, j’avais le choix entre me rétablir et survivre où continuer ma dérive et mourir. Je sais y’a pas de solution facile, c’est toujours du cas par cas. Je pense à la difficulté de trouver un logement pour un gars qui sort d’en dedans. Ce même gars qui traine tous les préjugés sur la maladie mentale, pour lesquels ils le sont tous mais pas lui. Souvent il préfère la prison à la psychiatrie. Je sais pas pourquoi je vous énumère ça dans mon senti aujourd’hui, je devrais plutôt vous parler de moi de mon rétablissement, je sais y’en a de vous qui vont dire une autre « soucoupe »… Un autre souvenir, d’un « écrivain » qui trainait une serviette avec dedans une antédiluvienne édition de journal avec sa photo, je le regardais aller il se prenait pour une rock-star je veux pas faire comme lui je vais mettre de l’humilité dans la patente. Surtout pas vous écrire sur un ton faux et emprunté… Bon! Je vais essayer de terminer et encore souhaiter la bienvenue aux nouveaux lecteurs, j’espère que ça vous a plu et vos commentaires sont appréciés. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Quelques mots encore pour terminer, ça y est presque. À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore cette nuit j’arrive pas à dormir rien de nouveau sous la lune. J’aime beaucoup créer ce post sur Facebook, j’en connais plusieurs qui se contentent d’envoyer les post des autres. Je vais me faire un café, voilà, ai mangé un gâteau… J’ai perdus une chemise c’est comme si on me l’avait volé l’an passé en Espagne, la vérité c’est que j’ai dû la perdre dans la lessive. C’est comme ça que la schizophrénie me joue des tours parfois je crois que quelqu’un entre chez-moi et commet de petits larcins comme voler cette chemise, ça fait pas mal mais ça me dérange cet excès d’angoisse. Je suis un mauvais garçon, je viens d’une famille où l’on cultive le géranium, j’ai pas le pouce vert je suis incapable de m’occuper d’une plante… J’avais trop sommeil je me suis recouché j’ai dormis un peu , le climatiseur s’est arrêté… C’est dimanche, l’équipe locale de football a perdu son match hier. J’écris lentement j’ai pas reçu de courriel cette nuit. Je fais des cauchemars récurrent c’est fatigant . Voilà j’ai toujours de la difficulté à vivre et dire mon senti, mon écriture est remplie de clichés. Je vais quand même arriver à vous écrire quelques choses. Je suis bien le seul à croire que c’est de la littérature. Le dimanche dans LaPresse+ c’est justement les chroniques littérature, on y parle de livres pas de cet avatar qu’est l’écriture en ligne… C’est frais chez moi le climatiseur à pas redémarré… J’arrive pas à me réveiller, j’ai les paupières qui battent, je pense aux romans policier du nord de l’Europe de la Suède, Henning Mankell l’auteur c’est très réussi ils en ont fait une série télévisée. Tout à coup j’ai un parfum de vanille dans le nez, je pense à faire un voyage en Suède c’est vraiment l’étranger. Va falloir que je me documente sur les choses qu’il y a à voir là-bas. Je lis présentement un roman q     ui se passe en Espagne à l’époque Franquiste, ça me rappelle mon voyage de l’an passé, Barcelone et Madrid, la Rambla et la Puerta de Toledo. Lentement je me réveille, j’essaye de trouver quelque chose à écrire dans mon senti, pense au bruyant balais mécanique qui passe… Déjà quatre heure du matin ça vous donne une idée de mes insomnies. Je réfléchis à la monarchie, les relations entre le roi d’Espagne, la reine d’Angleterre et les pays du nord… C’est assez insignifiant, je suis un roturier et je crois pas à la noblesse pourtant elle est là bien vivante, la reine et la gouverneure générale sont toujours en arrière-plan dans notre vie. « Dimanche matin le roi sa femme et son petit prince sont venus chez moi pour me serrer la pince… » Une vieille comptine dont je me rappelle encore. Je vais essayer le plus difficile, c’est de terminer sur une bonne note comme illustration ce seras une photo d’un séjour que j’ai fait à Londres. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard  
 

samedi 11 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Il fait un temps magnifique, ce matin je suis sortis, j’ai marché un peu fait quelques achats et rendus visite à l’ami malheureusement alité… Le climatiseur fonctionne toujours bien. J’ai vu des photos de vacances d’un ami, elles sont exceptionnelles ça donne envie d’avoir un téléphone intelligent… Mais comme il dis quand l’environnement est beau… Ça vous arrive vous de voir deux hommes qui s’embrassent? J’ai beau habiter à deux pas du village je suis toujours étonné, remarquer que je suis pas plus à l’aise quand je vois des hétéros faire la même chose me semble que le mot pudeur est pas obsolète. Hier on parlais de ce que n’est pas la schizophrénie, un dédoublement de la personnalité, quelqu’un disait que c’est impossible de savoir ce que c’est à moins de l’avoir vécu, de comment mes doutes sur ce diagnostic font partie de la maladie. Je fais tremper la vaisselle, une voiture passe la basse au fond, je pense à ce gars qui voulait toujours avoir raison, j’étais un peu comme ça mais maintenant je juge que c’est pas important. C’est samedi, le week-end, hier on m’a dit que j’aurais le dédommagement du cabaret littéraire et théâtral la semaine prochaine on dis bien « chose promis chose dû! » Tout à coup je pense à ce propriétaire de bistro où j’ai gaspillé beaucoup de temps. Pendant qu’ils travaillaient moi je glandais au bar devant un verre.  J’avais souvent besoin de ce faux apaisement que procure l’alcool, parfois j’en pleurais c’était ridicule. Y’a des endroits où je ne vais plus… Ils avaient tous fréquenté le collège d’enseignement général et professionnel  et moi j’ai pas terminé mon secondaire. J’ai dû me débrouiller avec ça, la folie est venue là… Pas moyen d’apprendre à l’urgence psychiatrique de l’hôpital, toutes ces injections j’ai eu mal. Le fouillis de la psychose, hier on m’a dit qu’on employait plus les mots de « delirium tremens » et toute cette idée que même si on se rétablis on ne quitte jamais le monde de la santé mentale, moi je crois à « if you cant beat them join them! ». Je sais pas pourquoi je pense au groupe Pink Floyd , Syd Barrett et les thèmes récurrents de la folie… C’est toujours étonnant de réaliser comment quand on est jeune on idéalise et romantise la maladie mentale c’est souvent par des chansons qu’on aborde la souffrance c’est désolant. Je vous ai pas entretenu beaucoup de mon senti aujourd’hui, y’a des personnes qui disent ce ne sont que des mots c’est pas important, pourtant!  Si on s’attache pas aux mots à quoi va-t-on tenir? Le journaliste parlais de son journal comme d’une « machine à saucisses » c’est triste. J’aurai toujours raconter la même histoire malhabile, on croit plus aux armes et aux canons c’est un drôle de ton. Mon ennemi c’est souvent moi, je me malmène je sais pas pourquoi. Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 10 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris de la nuit qui débute. Hier j’ai fait une tempête d’idée, un brainstorming si vous préférez pour trouver des mots avec une forte occurrence sur la toile qui nous amènerais sur le nouveau site du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de l’est de l’île de Montréal, des mots avec lesquels on aurait rapidement une réponse à notre questionnement santé mentale. J’ai bien aimé la réunion il vas y en avoir d’autre… J’ai pas encore eu le dédommagement du cabaret littéraire et théâtral ça devrais se faire la semaine prochaine bon! J’y vais avec mon senti mon respir saccadé mes mots de mal aimée, je ne sais ce que vous direz, j’ai dû me lever ne pas rester couché et cesser de m’emmerdez à trouver une bonne idée, et c’est pas terminé me souviens de la sœur qui me disais que les rimes en é, er, ez était les plus faciles quand même j’essais de faire du sens avec tout ça… le climatiseur est arrêté, il fait quand même frais chez moi sous mon toit, je l’ai redémarré… Je veux y mettre de la force dans cette écriture, hier j’ai fait part de mon intérêt à relancer les Humeurs culturelles, http://www.iusmm.ca/humeursculturelles.html  ils vont en parler, je trouverais ça malheureux de perdre tout ça!!! Je pense que ça irais dans le sens d’un nouveau site pour l’institut. Hier je me suis couché à dix-neuf heure et j’ai dormis jusqu’à vingt-deux heures trente , j’ai beau vouloir j’ai pas l’inspiration et de ce soir je ne suis qu’un pion même si j’ai l’espoir la sensation le jeu miroir la description ce faire valoir cette illumination du désespoir sans autre nom qu’une bonne poire qui cherche le renom le pouvoir et la réalisation. Mais non! Mais non! Je ne terminerai pas en prison ce soir en pensant aux illusions. Je cherche encore le ton, le savoir et le nom de cette scansion, une autre histoire du parangon de la mémoire son ascension toujours le soir à la maison, attention! Attention! Ça sent la déraison la passion noire, l’application, tu veux savoir ça tourne pas rond, sacrilège  ciboire dans mon énumération et je ne vais plus vers cette pension, ce mouroir sans nom sans faire valoir sans intervention… Pourtant prions, prions et même parlons, parlons de l’allumoir de cette saison, de cette chaleur de la suffocation, j’espère que la foire vous plait, pardons! Je triche dans ma respiration un entonnoir de mots mâchoire de perdition. J’arrive au soir de ces inscriptions sur l’écran noir de vos saisons, enfin suivons, suivons l’encensoir peinons… Tout ça c’est du ron-ron rien d’une histoire juste de la passion et un grimoire, bye! Bye! La compréhension. Aimons! Aimons sans faux espoir, sans partition, chantons, chantons à l’oreille sans partition sans chorale de renom. Tout ça c’est du plomb une balançoire sans prénom. Voilà! Je termine comme à l’habitude en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

jeudi 9 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Voilà j’ai dormis un peu, me suis fait un café ai démarré le climatiseur, on est pas encore vendredi. Aujourd’hui j’ai une activité à l’institut… J’espère qu’on va me donner le dédommagement  pour le cabaret littéraire et théâtral du mois de mars côté senti ça va bien… Les gens de la direction santé mentale et dépendance travaillent fort. Je suis privilégié d’avoir accès à eux, j’ai une autre idée de base dans mon rétablissement, essayé de se mettre le moins possible dans la position du demandeur je sais pas si c’est valable, on me dédommage je ne me prostitue pas… Ce sont là de vieux discours de malfaisant. Je pense que la rentrée scolaire c’est à la dernière semaine du mois d’août. Moi à la date d’aujourd’hui j’avais hâte, j’avais fait le tour du jardin j’étais pressé de rencontrer les copains. J’avais hâte d’avoir les fournitures scolaires, livres, cahiers et crayons et leurs odeurs particulières parfois dans tout ça se glissait un livre de comics… Ça m’a pris du temps avant de réaliser que j’étais ordinaire à l’école sinon j’y serais resté, souvenir du secondaire ou à la rentrée on changeait de case pour la partager avec un copain… Pour moi le changement du primaire au secondaire a été difficile, je crois que j’étais déjà malade mental… Je me reprends je souffrais déjà d’une maladie mentale, au début j’étais juste assez ordinaire j’attirais pas l’attention mais quand j’ai vécu des échecs on m’expulsait des cours et j’avais de la difficulté à me reprendre… J’ai tant essayé de raccrocher, j’ai pas réussis, jamais rien terminé et j’ai décroché, comme adulte du cégep aussi. J’étais et je reste incapable de remplir un formulaire… Je pense que j’étais destiné aux programmes sociaux. J’étais tellement pas à ma place dans cette école de décrocheurs les jeunes avaient seize-dix-sept ans j’en avais vingt-trois vingt-quatre toujours mésadapté… Je crois qu’au secondaire j’ai passé plus de temps dans les corridors qu’en classe… Je me souviens entre frères et sœurs on se traitait d’ortho, mais c’était nous qui aurions eu besoin d’orthopédagogue, je vous le disait trop ordinaire pour qu’on s’occupe de nous. J’avais ramassé quelques médailles d’honneur au primaire mais c’est tout. Le midi je rentrais pas manger à la maison, je préférais niaiser avec les copains à la cafétéria, j’ai encore l’odeur en mémoire quand ils où elles rentraient en classe j’allais m’installer à la bibliothèque ça faisait pas des notes fortes, j’étais déjà perdus… Je regrette, je sais qu’on ne peut pas revenir sur le passé, j’étais un pauvre innocent ma voie était pas toute tracée, le moment est venus où il a fallu trouver une job quand on est jeune c’est assez facile mais ça se gâte en vieillissant. Me souviens d’une rencontre avec le patriarche et le directeur d’école naïvement je disais que je voulais rencontrer du monde, c’est ce que j’ai fait mais j’ai pas rencontré les bonnes personnes. Voilà! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je partirai pas en voyage, y’a trop de conflit dans les compagnies de transport, les compagnies aériennes… Devant chez-moi ils ont terminé les travaux la rue est ouverte, encore aujourd’hui j’ai un peu de bonheur, certains trouvent indécent d’écrire ça comme si la vie devais être toujours noire… Je pense à l’ami sur la rechute, l’alcool endort son angoisse mais après la dépression fait des ravages. Ce matin on discutais comment écrire la psychose, c’est difficile à exprimer, à mettre des mots sur ce mal proche du delirium tremens. Je manque de talent pour décrire le psychotique. Ce bruit dans la tête, ce sentiment d’être sale de puer, je prenais ma douche trois ou quatre fois par jour. C’est de la vieille histoire je vous l’ai déjà raconté… J’aimerais écrire avec sérénité mais ma vie est trouble je suis incapable de vous expliquer. Je garde quand même mon calme… J’aime beaucoup voir les photos d’avions sur les réseaux sociaux et à la télévision, je dis que je partirai pas mais je pense à mon prochain voyage, peut-être cet hiver… L’ami me demandait si j’avais déjà vue les Rocheuses mais non. Ça coûte plus cher d’aller dans l’Ouest Canadien qu’en Europe. Je radote toujours la même chose, c’est difficile de réinventer ce blog. Je pense que je deviens trop exigeant avec ma lectrice secrétaire retraitée du Cégep de l’Outaouais. Je vais essayer de me calmer le pom-pom, c’est quand même ma lectrice privilégiée. Elle a quand même raison des fois Facebook ne remplis pas ses promesses. J’ai hâte qu’on puisse se servir du wi-fi dans les avions. Demain j’ai un peu de boulot pour terminer la semaine… C’est tout mélangée cette « littérature » en tout cas c’est pas à moi de dire si ça en est, c’est très laid comme phrase. C’est toujours mon senti et j’aime ça vous l’envoyer crû, cuit c’est un peu pompeux et ça prétend, j’y arrive jamais au confortable de l’écriture… Je continue à rêver des avions, comme mon lecteur technicien à la Rolls-Royce avant je travaillais sur certaines pièces mais j’avais pas la santé et le caractère d’un gars d’atelier. C’est peu vous dire que je préfère voyager en avion… Aujourd’hui c’est encore la journée du climatiseur… Ce soir à la télé y’a de bonnes émissions françaises, je vais un peu rêver. Je sais pas pourquoi je pense à ces refuges ou on peut consommer de l’alcool, c’est très contrôlé, je suis heureux de pas avoir à me rendre là, heureux de ne plus consommer. Je pense à cette jeune fille au supermarché avec un chandail qui criais son besoin de boire, elle connaissait pas encore les malheurs de l’alcoolique je crois. Elle achetait une caisse de bière, enfin j’ai pas à faire la morale y’en a qui préfèrent avec je préfère sans. Voilà ce que j’avais à écrire aujourd’hui, je vous laisse à ma manière habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

mercredi 8 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je vous illustre ça avec une peinture de mon ami historien de l’art et artiste Édouard Lachapelle, j’espère qu’il ne m’en voudras pas, sa peinture pour moi évoque le drame de Lac Mégantic et les différents feux de forêts un peu partout sur la planète, la track, le poète se demandait « su quel bord s’en va la track » mais cette phrase là évacue le dramatique de la toile,  l’artiste écrivait sur sa toile intitulé le chemin de fer
« Il y a des voies qui sont tracées en dur dans le paysage qu’elles défigurent. Des autoroutes  bétonnées qui éventrent des collines pour aller porter les mesures de leur volonté en droite ligne plus loin, plus rapidement. »
 
« Il y a des sentiers qui promènent, sans les compter, des pas dans les souples courbes de leurs lents détours. »
 
« Affleurements sans bruit, chemins du silence, lignes pliées à la mémoire qui ne dit pas son nom. »
C’est du grand art, je pense un peu à une révolte devant tous les drames provoqués par le transport du pétrole, le chemin de fer à longtemps fait vivre le pays paradoxalement maintenant il charrie la mort… J’aime beaucoup cette poésie triste et profonde, le souvenir de ces gens disparus qui ne demandaient qu’à vivre et s’amuser, je vois la cicatrice au cœur de la ville, le feu la flamme qu’on essaye d’éteindre mais qui s’emporte et brûle les habitations… Parfois dans mon enfance on allait jouer sur la « track » sur « le pont des chars » on se faisait de petites frayeurs… Le chemin de fer c’est aussi celui qui coupe les routes qui parfois arrache à la vie les promeneurs immobilisés sur le passage à niveau… Tant de drame qu’évoquent le train quand on l’entend siffler, hurler et le feu qui crépite de chaque côtés. J’essaye d’écrire quelque chose à la hauteur du tableau, les flammes la flamme ça peut aussi être une passion, un cœur qui brûle sur la traverse. Y’avait aussi tous ceux qui jumpaient le train, pour se rendre je ne sais où peut-être aider à éteindre l’incendie. Je brûle, je brûle les wagons désuets ont tué et plusieurs sont restés blessés. Le chemin de fer défonce, un jour il a été à la mode, on y monte maintenant pour se rendre en banlieue. Ils étaient à l’hôtel profitaient de la nuit pour boire quelques bières, ils n’attendaient pas la faucheuse et la mort comme d’habitude s’est présenté sans qu’on l’attende. Alors j’y vais m’assois sur la track et attend le dernier moment pour sauter avant que le train passe. Le feu c’est aussi la chaleur les cendres et l’étouffement. Et ça saute, ça crépite on se dis plus jamais mais on sait bien qu’il y auras un autre plus jamais… Pendant ce temps-là on est enfermé chez soi et la forêt brûle. J’en ai assez fait pour cette nuit. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
P.S. Merci à Édouard