samedi 4 août 2018

Au plaisir



Bonsoir! Bonjour! Le climatiseur est arrêté. Je crois pas pouvoir être plus poétique que dans le texte précédent. J’ai pas eu beaucoup de réaction peut-être que ça vous a pas plu, y’a juste l’ami lecteur enseignant à la retraite qui a réagis… Ce soir je pense aux avions, à l’aéroport qui est fermé la nuit… J’ai hâte de repartir, je crois que mon lecteur de Deux-Montagnes est de retour et qu’ils ont eu du bon et beau temps en Espagne, la lectrice toujours prête à l’aventure. Ça vous intéresse pas de savoir que je suis sortis de la douche me suis parfumé comme tout bon paranoïaque qui pue. Avec cette chaleur en Europe plusieurs villes ne vivent que la nuit. Y’a jamais fait chaud comme ça, c’est le réchauffement de la planète semble qu’à l’avenir faut s’attendre à des étés comme ça et Trump qui veux vendre son charbon ça aide pas. Le climatiseur viens de redémarrer, j’ai eu une réaction d’une lectrice pour le texte précédent, elle a adoré… C’est la soirée de samedi à dimanche, j’ai dormis un peu je peux pas toujours être poétique. Je pense aux plages de Guadeloupe là-bas il fait beau comme ça à l’année, vous savez… Encore une semaine de vacance de la construction. J’ai un atelier mardi prochain, si tout va bien je vais raconter mon histoire à la chargée de communication mercredi matin… Souvenir d’ivresse je n’avais pas de climatiseur, j’ouvrais la fenêtre de la chambre dans ces nuits torrides, glissais une cassette dans le lecteur et j’écoutais la musique à haut volume pour faire savoir que je souffrais. Tout à coup j’ai le senti un peu triste, je sais pas pour vous mais moi j’avais pas imaginé que ma vie serais comme ça. Viens de commencer la lecture d’un autre roman espagnol qui débute dans la magnifique Barcelone. C’est une drôle de sensation, lire et se dire qu’on a été là… Mais oui vous l’avez surement lu, l’an passé j’étais là pendant le carnage sur la Rambla. J’ai lu quelques part qu’à Barcelone ils en avaient assez des touristes, je comprends c’est pas évident… Le plus difficile quand on voyage seul c’est d’avoir personne avec qui discuter, souvenir du chauffeur entre l’aéroport, j’allais écrire hôpital mes vieilles habitudes, et l’hôtel à Madrid il était très gentil et sympathique et ce kabyle dans le train entre Lille et Paris on avait gentiment discuté. Mais oui je suis fêlé, parfois pour moi l’ouverture d’esprit c’est vraiment une fracture du crâne, le cerveau à l’air libre, la commotion… Lentement je vous aurai encore écris quelques choses de faibles, je regrette de n’avoir pu photographier le Guernica de Picasso mais au moins je l’ai vu de près, le vrai… Voilà, il est passé minuit, mes lecteurs ne sont pas tous insomniaques, quelques mots encore pour terminer. Je vais y arriver à cette chute j’aurai pas laisser tomber. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!


Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai des larmes dans les yeux comme si on pouvait les avoir ailleurs peut-être des larmes de sang au cœur pour faire poète de malheur. C’est ma prose qui saigne parce que mal aimée en désir de vérité… Ce senti que je tente de dire, parce que souvent la mort me parle me rattrape moi l’angoissé prisonnier de la peur. J’aimerais tant, j’aimerais tant avoir les mots du vrai poète, du vrai poète heureux vivant. Comment y arrivé à ce bonheur promis, à ce poème trahis trop près du verbe loin du non-dit. Pourtant je prie, je dis merci une supplique espoir de paradis… et les genoux je plie dans le langage de la nuit je répète toujours mon espoir de poésie du bonheur le bris des heures l’ennuis, je vous écris, je vous écris avant le cri du temps maudit. Ce sont de mauvais mots frais, écris d’un trait, imparfait… Avant je voulais, maintenant je ne sais que cette prose que cette pique que ces phrases que je nique. Mais oui c’est sadique une sorte de phrase ludique et des mots impudiques. À vouloir tout dire on écris souvent le pire vendrais sa chair pour un empire… Je veux je vais au vent mauvais, le poète écrivais moi je parlais il écoutais… Je ramène à coups d’amen, ainsi soit-il toujours sur le fil et la peur pile. Faux prêtre j’invente des prières au plus fort que soi dans la soie, dans la foi sans savoir pourquoi. Y’a longtemps déjà j’étais là sans en faire de cas. Je trouve pas le rythme. Tout ça c’est un essais tentative d’écrire ce qui plait. Sans bon sens, sans maudit bon sens que l’automatisme comme un traumatisme dans une sorte de mimétisme, c’est à n’y rien comprendre juste à attendre de se faire prendre dans l’errance des mots l’espérance. Pourtant au fil de la phrase y’a comme des métastases de l’adéène sans extase, juste le mal de la base. Puisqu’il faut y voir avant le grand soir dans une sorte d’espoir une saveur de poire, que je tiens devant le miroir. Le terroir, le terroir non le tiroir de son linge de soir de ses habits qu’il faut voir. Je ferme l’armoire des mots sans pouvoir pour revenir au désespoir, vous me direz c’est le garde-robe mais je cherche l’opprobre… J’aurai écris malgré tout, malgré qui… Eux ils savent moi j’ai pas appris, en mode survie. Je pense que c’est correct ce que j’écris, vous y arrivez moi je relis. Y’a pas de thèse ni de parenthèse si je m’écoutais j’écrirais je baise, je baise les fraises. Voilà! Je disparait dans quelques mots, dans quelques mots idiots, vous l’avez tant je suis sans marmots. Ce seras ça ma poésie pour aujourd’hui, j’espère que ça vous a plus, lentement je termine en essayant d’écrire une chute joués à la flute, un gars qui s’en va voir les putes. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 3 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! La nuit débute et je suis encore debout… Je crois que j’ai des amis aussi insomniaques que moi.  J’ai envie de vous illustrer ça cette nuit avec un marteau et une faucille sur téléphone… J’ai longtemps eu des idées progressistes comme on dit maintenant pour ne pas dire communistes, je suis plus Québec Solidaire que Libéral. Je crois au salaire pour tous, au revenus garantis ça éliminerait la pression au travail et la peur de se retrouver à la rue… Y’a des moralistes qui diraient que c’est encouragé le vice pourtant on songe bien a installer des endroits pour boire sécuritaire pour les itinérants ça s’appelle des « wet shelters » et je crois que ça existe déjà… Je sais pas trop comment ils font la différence entre le delirium tremens et la psychose… Je sais pas pourquoi y’a beaucoup d’alcoolique qui sont idéalistes qui croient au grand soir à l’arrivée d’un monde meilleur, Ils sont irritables quand ils n’ont plus d’alcool et aussitôt qu’ils ont de quoi boire ils veulent changer le monde souvent à la manière anarchiste comme des révolutionnaires bourgeois. Moi j’y crois plus beaucoup à la révolution, je suis trop vieux quoi que en y pensant bien si je change pour le mieux je vais contribuer au changement du monde.  Y’a longtemps que j’ai pas fait mon autocritique un exercice que je faisais avec le praticien ressource maintenant à la retraite . Y’a plein de flashs qui passent par la tête, les khmers rouges, le retour à la terre, et parfois les produits du terroir. Je mêle tout, je pense au quota pour les fermes laitières, au fromage de lait crû et aux fonctionnaires barbus, longtemps la jeunesse a cru faire mieux que la génération précédente… Je crois que le terrain fertile pour la gauche politique est en ville, ça complote devant un verre dans les petits cafés, on repousse parfois les plus pauvres en dehors du centre là où ils peuvent trouver les services et les groupes communautaires dont ils ont besoin ça s’appelle la gentrification, moi je suis heureux on m’a donné les moyens d’habiter le Centre-Sud. Chez moi y’a une odeur de pâtisserie comme si pas loin on faisait de la tarte avec des petits fruits frais… Le bolchévisme c’est plus tellement à la mode et tout ce qui tiens du socialisme y’a que les prestataires de la sécurité du revenu qui croient à ça. Quand j’étais plus jeune j’ai participé une couple de fois à des manifestations à Ottawa. Je crois qu’au Québec c’est un état de sociale démocratie, on fait pas de morts pour des idées politiques. La folie du national-socialisme il faut s’en souvenir pour ne pas la reproduire mais ce qui m’étonne c’est qu’il y ait encore autant de dictature dans le monde. C’est rare que j’ai des écrits « politique » c’est loin de mon senti. J’arrive à la fin je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est encore pas mal chaud. Je vous écris d’un grand vide cet après-midi. Demain dans LaPresse+ c’est le cahier voyage, ça va peut-être me donner des idées… J’espère que le déménagement de mes lecteurs d’Aylmer à Gatineau va bien se passer. En attendant moi je rêve toujours de partir mais c’est pas vraiment le temps de se rendre en France avec toutes ces grèves dans les transports… Je me répète, je sais pas pourquoi je pense à la mort, peut-être parce-que mon assurance vie se renouvelle ces jours ci, ça va prendre un peu d’argent pour creuser le trou. J’ai bien aimé mon dernier voyage à Lille, je pense que cet automne je vais faire un compte rendu de ma participation au colloque sur l’empowerment… Parfois j’ai une petite idée de la détresse de ceux qui sont très malades… Ça m’irrite de les entendre parler à côté de la plaque mais j’écoute c’est ce dont ils ont le plus besoin, une oreille… Je vie beaucoup ça dans les réunions de travail, personne ose leurs dire que ce qu’ils disent c’est faux et c’est pas à moi de le faire. C’est toujours ma difficulté avec la différence. Ça questionne mon sens des valeurs, je dirais que c’est peut-être une question de culture. De là toute ma difficulté à dire que je suis autodidacte, ceux là se contentent de peu quelques références justement didactiques et ça y est on plonge tout de suite dans « l’art »… Je vais vous parler des arts ménagers de la cuisine, ce soir c’est foi de veau avec pomme de terre carotte et brocoli. Voilà pour l’art du souper,  je me laisse aller, j’arrive pas à vous écrire que c’est de l’art « crû », je suis cuit très très cuit, un autre dirais que je suis « faitte à l’os » on en a pas pour le bouillon. Tout ça se sont de mauvais jeux de mots… Je suis pas une grosse légume, pas un sou qui m’adore, pourtant je crève pas de faim… Hier avec l’ami je parlais de gratitude, de comment il faut dire merci. Ça pourrais être pire… Aujourd’hui je vais illustrer ça avec un meuble photographié au musée d’art nouveau à Barcelone c’est pour faire plaisir à un nouveau lecteur qui va se reconnaitre… Vous voyez ici toute mon incapacité à garder le fil d’un texte… Je m’égare dans les arcanes d’internet… Écrire sans vouloir faire d’histoire c’est impossible, mais je raconte souvent la même chose. C’est bête ce que j’écris, le jour comme la nuit, je sais bien que je devrais pas me dénigrer et garder un minimum d’estime de moi. Me reste que quelques mots à écrire avant de terminer. Mon illustration c’est une œuvre soit de Busquet soit de Homar où soit de Gaudi je me souviens plus… Je suis pas assez connaisseur. Toute mes excuses! Voilà! Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots pour souhaiter vous revoir à la prochaine!!!
Bernard

jeudi 2 août 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Le climatiseur s’est arrêté, mon compte de banque a pas encore été débité du paiement de mon assurance vie. C’est pas très grave mais ça m’énerve… Je vais rapidement y aller avec mon senti. C’est la nuit de jeudi à vendredi, je vous écris et après je vais regarder Des Racines et des Ailes que j’ai enregistré. Il est minuit trente et j’entends des enfants dehors je sais pas ce qu’ils font là. Je reviens sur ma sortie avec l’amie c’était très bien. Le marché Jean-Talon c’est winner! Tous ces fruits et légumes ces fleurs et la couleur c’est magnifique. J’aime bien aussi les lectures attentives que fait ma lectrice secrétaire retraitée du syndicat des enseignants du CÉGEP de l’Outaouais. Vous voyez mes écrits sont tout sauf linéaire, vendredi la semaine est terminée, y’en a toujours qui bambochent  dans les débits de boisson, ils vont faire du présentéisme en se présentant à la job sans être très productif, ils vont essayer de dormir dans les toilettes… Je connais ça je l’ai fait dans un autre temps. Je suis pas fier de ça… Je les vois toujours au bar à essayer d’endormir à grandes rasades d’alcool ce qui se passe dans leurs têtes, parfois ils penchent la tête sur le bar mais on les laisse pas faire, tu bois debout ou pas du tout. Je suis heureux de pas être là cette nuit. Y’a toute la difficulté à nommer l’émotion comment l’angoisse peut parfois faire très mal sans parler de mon délire paranoïaque. Je sens que je me répète, y’a pas de vol direct Montréal-Beyrouth, une correspondance à Londres à l’aéroport Heathrow on doit attendre six heures, souvenir de ce magnifique et immense aéroport lors d’un voyage à Londres, le métro s’y rend c’est excellent , l’amie m’a montré ses photos du Liban, c’est un peu sa vie d’avant.  J’ai la chanson « Long cool women in a black dress » https://www.youtube.com/watch?v=lP94PlEtsEQ  dans la tête. Que du bonheur le café avec l’amie j’y reviens ça arrive pas souvent… Je lui ai parlé du plaisir que je prends à attendre dans les aéroports à attendre qu’on annonce le vol, l’enregistrement des bagages, le passage aux douanes. Je suis nerveux quand je fais tout ça mais d’une bonne nervosité, je préfère attendre à l’aéroport qu’à l’urgence de l’hôpital… Je vais essayer de me préparer un départ pour le printemps prochain en attendant je vais rêver en regardant les émissions voyage à la télé… J’aurai donné un peu de sommeil en échange de « l’œuvre » on a rien pour rien. Quelques mots encore pour vous emmener dans ce que j’appelle la chute, la finale pour ce soir, cette nuit, le climatiseur a démarré et je me sens bien au frais. Sincèrement je cherche comment terminer, je pense aux cahiers je devrai m’y remettre. Voilà j’ai presque terminé je me suis pas laissé emporter… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt Arrivederci!!! Ciao!!! Bye!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ce matin j’ai pris un café avec l’amie au marché Jean-Talon. J’ai remarqué qu’au-dessus de nous passaient les avions qui atterrissent à l’aéroport Pierre-Eliot-Trudeau. On a parlé voyage, le marché se prête bien à ça différentes cultures le fréquentent  au centre c’est l’abondance, beaucoup de monde qui font leurs courses pour la journée de quoi préparer à manger… Ça me manque un peu de pas partir en voyage cet été, je partirai le printemps prochain. J’ai hâte de voir si ils vont publier le témoignage que j’ai fait au journaliste du Journal de Montréal… Je suis bien en compagnie d’une femme. Ce midi j’ai terminé mes pâtes à la bolognaise, c’était bon. Le soleil semble vouloir percer, j’ai parlé de l’art soviétique au Tate museum à Londres comment j’avais été impressionné, cette semaine quelqu’un m’a parlé de ma série schizophrénique à… Il a aimé ça… Je reviens avec mon senti, il est bien, pas douloureux, je racontais à l’amie comment j’écoutais plus de musique parce que ça me faisait vivre toutes sortes d’émotions pas nécessairement négative mais ça me ramène en arrière, là où je ne veux plus retourner. Elle m’écoutait on a passé un bon moment je crois… C’est dangereux parfois d’être émotif, enfin pour moi, je risquerais de retourner à mes anciennes habitudes quand même en ce moment je vie des émotions qui sont comme un rappel de voyage, comme dirais le grand Meaulnes je me sens tout chose. L’amie elle a déjà été guide, le scoutisme féminin, je pense qu’elle en a gardé de bons souvenirs. Je lui racontais comment j’aimais faire des feux de camps et elle de rajouter que c’était bien aussi quand y’avait une guitare. Cet après-midi je suis un peu endormis, la climatisation ça a du bon sens, je suis plus tout jeune. La petite Italie, Villeray, le marché ce sont des endroits que j’ai fréquenté, que j’ai habité, à l’époque j’étais souffrant, maintenant comme toujours je vous parlerais de rétablissement, comment c’est possible… La spiritualité peut-être que vous avez pas la foi, mais avec un peu y’a de bonnes choses qui arrivent. J’ai souvent fait les choses avec de l’huile de bras, ça donnait pas de bons résultat, maintenant j’y vais avec de la prière et de la réflexion c’est beaucoup mieux. Les copains habitaient rue Jarry dans Villeray, j’avais une copine coin Jarry et Saint-Hubert plusieurs de mes aventures se passent là… J’ai encore beaucoup de choses à accepter, la révolte à calmer et ces femmes qui me prennent pour un pédé… Je sais pas pourquoi quand je vais bien j’entends mon prénom gentiment, aujourd’hui je suis pas malheureux, j’ai vécu un peu de bonheur devant un café, un allongé double… Voilà, j’approche de la chute, sans vouloir pour autant laisser tomber, la chute pour dire que c’est terminé qu’il ne reste que quelques mots, c’est le plus difficile. Une finale qui a du sens mais c’est toujours la même. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

mercredi 1 août 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Parfois j’oublie que je vie au milieu de gens qui ont un problème de santé mentale c’est pas la cours aux miracles. Je dois me considérer un de ceux-là et avoir de la gratitude, dire merci! Je me suis couché tôt j’ai dormis d’un bon sommeil. J’espère qu’aujourd’hui il va faire beau, j’ai rendez-vous au marché… Le marché Jean-Talon c’est pas mal bô-bô , bourgeois-bohême, me semble qu’il y a cinquante ans à leurs étals ils avaient plus l’air de vrai cultivateur et les gens cherchaient plus l’aubaine… Ont aimais se rendre au marché pour ses odeurs de la campagne. J’ai terminé mon café, c’est la nuit de mercredi à jeudi… J’ai une chanson interpréter par Ginette Reno dans la tête, je me souviens plus du titre. Je suis content de pas être en France, ça semble être la pagaille dans les trains… Souvenir de la chambre froide à la maison du patriarche, on y gardais des conserves et plusieurs livres de pommes de terre qui étaient achetées au marché… Le climatiseur fonctionne très bien, dernier souvenir de ma sœur qui travaillait à la Société des Alcools du Québec à la succursale du marché un peu avant qu’elle mette fin à ses jours. Moi, j’avais cessé de boire j’aurais peut-être dû essayer de l’aider un peu plus, de toute façon il est trop tard… Me suis rasé, ai pris une douche, je vais encore essayer de vous traduire mon senti en mots, l’eau de toilette m’embaume, j’aime beaucoup le parfum… J’espère que l’amie seras au rendez-vous ce matin, hier je me suis trompé de jour c’était pas mercredi mais bien jeudi. Voilà, pour plusieurs le budget est terminé, on a rogné un peu sur le loyer, payé le shylock, acheté une caisse de bière et maintenant une journée après le chèque la galère recommence. Je comprends pas ou plutôt si je comprends que le destin s’est acharné sur plusieurs ils l’avaient pas demandé, maintenant c’est la boucle infernale des banques alimentaires avec la difficulté de manger ce qu’ils donnent. Je m’entends dire dans l’intensité de la maladie, de la folie je vais m’en sortir tout seul maintenant je suis à quelques jours d’un vingt-cinq ans de rétablissement… Je pense déjà à la semaine prochaine qui vas être pas mal occupé, c’est bien… Je trouve plus, je trouve pas quoi vous raconter, y’a ce marchand de blé d’inde qui engueulait le conducteur de chariot élévateur. Le marché Jean-Talon c’est un peu le dépaysement pas loin de chez-soi des journées d’été comme ça il est à son apogée. Cette nuit il pleut, j’espère que ça va cesser ce matin, j’ai très envie de voir l’amie. Je suis qu’à quelques mots de la finale, cette nuit j’ai pas mal, vous pouvez rire même si j’y place pas d’humour. Voilà j’en suis à la chute, mon senti est bien cette nuit. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Voilà vous y êtes presque, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard