mardi 10 juillet 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je crois que je vous ai effarouché avec mes deux derniers blogs qui étaient assez intense. Faites-vous en pas trop j’ai survécu jusqu’à aujourd’hui, démarré le climatiseur. La coupe de cheveux me va très bien, je regardais une vidéo sur Led Zeppelin, le chanteur Robert Plant dans son jeune temps avait l’air assez androgyne, faut rien leurs enlevé côté musique Jimmy Page c’est un génie. Début décembre si tout va bien et grâce à la générosité du lecteur de Deux-Montagnes on va aller voir deux groupes hommages, un à Led Zeppelin l’autre à Black Sabbath ça promet, cette musique-là a quand même cinquante ans! Je pense à l’invasion britannique de l’époque, les Cream, les Yardbirds, les plus connus Rolling Stones, John Mayall et Led Zeppelin, qui reprenait tous des hits du blues américain et nous les servait à leurs façon. Les charts étaient plein d’anglais d’Angleterre, parfois on pouvait voir un de ces groupes à l’émission télé American Band stand, c’était la consécration.  Dernièrement y’a eu une controverse sur la culture noire on a pas voulu que des blancs reprennent des chansons d’esclaves, à ce compte-là tous ces groupes en majorité blanc aurait pas pu reprendre des blues essentiellement noir qui font maintenant parties de la culture populaire mondiale. Black Sabbath c’est quand même l’invention du rock gothique, avec Ozzie Osborne le fameux… Faut noter aussi qu’on a fait de cette musique un style essentiellement urbain, les noirs migrants à la ville pour travailler. Le blues c’est aussi et beaucoup Chicago… La musique a aussi profiter du pouvoir d’achat de cette toute nouvelle invention qu’étais l’adolescence, toutes ces fêtes, tous ces parties d’adolescent. Je me souviens de l’album deux de Led Zeppelin qui étais devenus le premier… Je pense aux Allman brothers qui sont venus plus tard des américain avec le blues du sud, tout ça c’était aussi des guitares électriques bien en avant, l’histoire des amplificateurs commençait. Les États-Unis d’Amérique sont quand même grands d’avoir avalé tout ça et d’en avoir fait un objet de culture populaire. On dis souvent que ça a commencé avec le Rock around the clock de Bill Haley mais sa musique étais beaucoup moins adulte que ce qui viendrais ensuite, les historiens de la musique avaient commencé à s’intéresser au jazz et à toute sa nouveauté à toute sa recherche… La musique accompagne maintenant tous les grands événements, on a plus à se cacher pour entendre de nouveaux genres, la vie américaine est maintenant bercée de musique. Les mass-media, déjà de la vieille histoire, nous auront donné ça, aujourd’hui on parle de réseaux sociaux. Voilà!!! Je reviens à mon senti j’ai déjà beaucoup aimé le blues pour sa proximité avec le public mais pour moi ça reste associé à l’alcool une chose que je ne peux plus me permettre. Je sais pas si le blues est devenus vintage, je crois pas, les gens vont toujours souffrir et chanter leurs souffrance en G. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’arrive de chez la coiffeuse, un type me suivais et m’a demandé de l’argent. Il m’a dit qu’il étais dans la merde, qu’il consommait je lui ai conseillé la maison du père, il aime pas ça il voulait venir chez moi m’a même demandé si j’avais arrêté le sexe pour ensuite quêter encore quelques dollars. Je lui ai donné deux dollars et je l’ai laissé là, il est pas question que j’amène un inconnu chez moi, je coure pas après le trouble… En arrivant chez moi la voisine asiatique du dessous m’a offert un concombre et une laitue j’ai refusé… Le gars était même pas subtil il m’a offert du sexe contre quelque dollars, il voulait que je lui offre quelque chose à boire j’ai eu le malheur de lui dire que j’étais seul… Y’en a je vous dis qui étirent leurs luck… C’est mon aventure pour aujourd’hui, un itinérant, un vrai qui veux de l’argent vite faite pour consommer… J’ai parlé un peu vacance et voyage avec la coiffeuse, elle se promène en roulotte. Je lui ai raconté que je partais pas que j’ai déjà fait mon voyage cette année. Le gars voulait aller discuter à l’ombre je l’ai laissé là, je suis pas gay. La vie homosexuelle je vois pas ça comme un roman c’est pas drôle, ça renforce ma paranoïa, de la prostitution le gars se prostituais, moi depuis que je consomme plus je veux pas avoir affaire à ce monde là. Tout à coup ça me fait mal, j’ai pas envie de faire une fellation à personne… J’ai peur, j’ai peur je préfère quand même les femmes. Je sais pas pourquoi je vous parle de ça, je suis ce qu’on appelait avant un vieux garçon… Y’a rien d’amusant dans ce que je vous raconte cet après-midi. Les gars qui trainent dans la rue sont pas plus fort que moi, ils croient y aller de la façon la plus facile mais c’est pas vrai. Moi je préfère l’abstinence.  Quand je prends conscience de ça j’ai envie de mourir… Je vous fait des confidences, je devrais pas, j’attends la livraison de mon recueil Spirou, c’est mon refuge, rien de sérieux dans cette lecture. J’ai mal, j’ai mal, j’en ai déjà trop dis, y’auras pas de rédemption par l’écriture. Ce soir je mange de la pizza, je sais ça vous intéresse pas… Mes petites histoires sont tristes. Le climatiseur fonctionne bien, si vous saviez si vous saviez comment la sexualité me fait souffrir quand on me réduis au mot pédé. J’ai pas envie de harceler personne et je veux pas me faire harceler. J’y retournerai pas à la consommation, même si on m’offre un verre je le prendrai pas… Voilà ce que sont mes pensées les plus intimes, c’est toujours une histoire. J’ai ouvert la télé, je suis heureux pour les jeunes thaïlandais sortis de leurs captivité dans la grotte… Lentement je termine, quelques mots encore je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

lundi 9 juillet 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je réalise qu’avec les réseaux sociaux si on veut se démarquer c’est très difficile de pas parler des choses personnelles, moi par exemple j’y vais toujours avec mon senti qui est du domaine de l’intime. Je crois vous avoir parlé de la lecture de cette biographie de Armistead Maupin un écrivain ouvertement gay, c’est beaucoup moins intéressant que ses Chroniques de San Francisco, bein oui! Je lis de la littérature gay faites-vous pas d’idée je le suis pas, ce genre de sexualité m’intéresse pas vraiment. Ce qui me fascine chez les gays c’est leurs culture leurs connaissance artistique et leurs définition du beau, sans eux je crois que le monde artistique n’existerais pas… J’entrerai pas dans la pornographie homosexuelle, je veux pas blesser les amis gay qui me lisent. Je reviens avec le climatiseur qui fonctionne pile poil.  Pour revenir sur la pornographie, ça m’intéresse plus… Hier dans le métro y’avait une jeune femme au physique de pin-up elle était magnifique, c’est bien le seul endroit où je croiserai une femme comme ça, il fait chaud les femmes se déshabillent et on voit la quantité de tatous qu’elles arborent, y’en a que je soupçonne d’avoir été des danseuses exotiques… Cette nuit ça tourne autour de la chair, du désir que je n’ai plus de comment ça me rend heureux de ne plus avoir ces pratiques sexuelles solitaire… Je parle pas souvent du normal mais dans la maladie mentale la sexualité est une facette très souffrante et de m’être débarrassé de cette habitude pour moi c’est un pas vers le « normal », le rétablissement. Je sais que de vous parler de ça ici ça me désigne comme cible… Il est pas question que je retourne dans ces malheureux cirques du night life pour avoir des relations sexuelles qui n’en valent pas la peine. Étrangement dans la vie de tous les jours j’ai pas de difficulté à être amis avec les lesbiennes, j’ai jamais compris.  Je suis peut-être malade ma libido est à zéro et ça fait mon affaire, y’a des choses plus importantes que ça dans la vie, souvenir du bar bondé où tout le monde vous touchais comme dans une boucherie, ça a pris beaucoup de temps, ça en prend encore beaucoup pour donner et recevoir des hugs. Finalement dans ce bar là c’était comme une sorte de parking où défilais la chair… Ouais! De la viande voilà ce que j’étais, parfois j’arrivais à force de taponnage à avoir une amie pour la nuit, ça fait très mal ce que je vous écris là presque autant que ces malheureux geste… Je parlerai pas d’âme elle était pas enflammé j’éteignais le feu sentimental avec de l’alcool, seul dans la foule avec la musique comme seule compagne, elle jouais si fort c’était impossible de parler, vers les années finales au fond du bar y’avait une table de billard mais je soupçonne  que c’était pour le staff. Voilà! C’est tout pour cette nuit je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Ma tablette électronique est vieille, elle ne prend plus les courriels sauf sur Bell web-mail… Mon très cher ami sclérosé va pas bien, il a une plaie qui ne guéris pas, il va probablement entrer à l’hôpital mercredi. C’est pas grand-chose  mes affaires d’internet, mon lecteur de Deux-Montagnes m’a téléphoné, je le remercie, tout à coups j’entends une voix qui dis que je suis un ostie de sale, ça me fait mal quand il se passe quelque chose qui roule pas en ma faveur je culpabilise. Peut-être pas un ostie de sale, mais un ostie de fou oui! Bon! Laisser tomber tout ça, j’ai pas à me dénigrer les choses sont comme elles sont, tout ça je pourrais bien dire que c’est de la maladie mais j’y tiens pas… Le climatiseur fonctionne, il fait frais chez moi, je sais pas où vous emmener cet après-midi. Parfois je remonte, d’autre fois je redescends dans les voix, je dois l’accepter cette schizophrénie… Il est quinze heure, je fais un effort pour vous écrire. Voilà c’est mon senti… Je suis tout mêlé dans mes mots de passe.  La machine c’est pas vraiment nécessaire, pour la tablette je suis allé chez Apple ils m’ont dit que c’était peut-être parce qu’elle était obsolète. Lentement je me calme, je respire par le nez, y’a des journées comme ça, la Sainte-Catherine dans l’ouest est comme une ruche. Les femmes sont belles, je peux pas dire autre chose… Tout à coup ça sent l’ail, je sais pas pourquoi… J’ai pas à m’en vouloir, je peux faire des erreurs tant que je fais de mon mieux c’est suffisant, le matin quand je me lève je pars jamais avec l’idée de mal faire. Je peaufine pas mon écriture, je veux que ça reste crû, brut… Quand le soleil me tape sur la tête ça me déstabilise, y’a au moins un côté de bon c’est que je suis sortis par ce beau temps… Malheureusement je pourrai plus prendre de café avec l’ami, c’est triste… Je vous écris et après je retourne à la lecture. J’attends des nouvelles de mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, je le comprends de pas être pressé de passer en ville y’a des travaux partout. Je sais pas avec quel genre de photo je vais vous illustrer ça. Tout à coup je sais pas pourquoi je pense à l’écrivain américain Tom Wolfe, il vient de décédé je le confonds avec Hunter S. Thompson et son gonzo writing, c’est pas la même école… Wolfe a étudié à Harvard, c’est pas rien… Moi j’ai pas fait de grandes écoles parfois je le regrette, dans mon cas on pourrais parler de schizo writing. La littérature se nourris parfois de scandales, de controverse un peu comme le rock’n’roll… Malgré tout j’aurai quand même réussis à vous écrire, j’espère que vous m’en voulez pas trop. J’en suis maintenant à la finale. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 8 juillet 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Nuit de dimanche à lundi, j’ai dormis un peu mais suis maintenant réveillé, c’est l’insomnie. Le climatiseur s’est arrêté mais il a redémarré quand je me suis levé, hier me suis tapé en rafale la série Aéroport au Rayons X. J’aime beaucoup les avions et les aéroports me suis couché en demandant à ma force supérieure quelqu’un pour m’accompagner en voyage, attendre l’avion à l’aéroport. Ce printemps quand je suis allé à Lille c’était bien mais je me souviens plus du voyage de train entre Paris et Lille, je sais qu’à mon arrivée à Lille il pleuvait et j’ai pris un taxi. Je suis encore accroché à ça je vous l’ai déjà écrit le voyage. Je veux retourner à mon senti parfois la nuit c’est difficile… Je crois que mon lecteur technicien à la Rolls-Royce est en vacances à la pêche. Hier dans l’émission sur les aéroports ils changeaient un moteur de A- trois cent vingt, c’était un Rolls-Royce j’ai eu une pensée pour mon lecteur. Je me visualise à l’aéroport, tout passe tellement vite, aussitôt partis aussitôt de retour… J’ai pas de problème avec le décalage horaire. Je commence à le connaitre l’aéroport de Montréal, je me vois assis au quai d’embarquement j’attends l’avion… C’est que des impressions fugaces… Je suis pas organisé pour partir mais j’en rêve… Vous allez certainement me trouver capoté de toujours parler d’avions et d’aéroport. Je pense à l’époque de l’atelier d’usinage aéro, on travaillais sur des pièces d’avions, moi j’étais vraiment au bas de l’échelle j’étais balayeur. Souvenir du Petit Bar, d’une chanteuse aussi, j’aimais bien l’entendre, ses chansons faisaient la synthèse de ce que j’avais été. C’est toujours la longue chronique de la même chose. Je remercie le lecteur passionné d’architecture d’avoir envoyé les paroles de Vacances d’été de Daniel Lavoie. Lundi début de semaine tranquille, les réunions de mon groupe d’entraide sont suspendues… J’attends encore un dédommagement, je devrais avoir des nouvelles bientôt. Je sais pas si le journaliste va me faire raconter mon histoire, mon rétablissement, mes voyages mon implication en santé mentale, je manque d’humilité quand même si je fais ça c’est pour aider, pour laisser savoir qu’il y en a au moins un qui se rétablis. J’écris pas s’en sortir, j’aime pas l’expression on s’en sort pas, on continue mais sur un autre chemin… Un mauvais monologue que j’écris à tous mes blogs, le poète Garneau appelait ça le grand tableau, je crois que la poésie c’est des mots avec parcimonie. Je suis trop bavard et tellement narcissique avec la première personne du singulier. Tu parle toi, c’est la deuxième personne du singulier, pas besoin de vous le dire vous savez tout ça… Encore lu hier que les québécois ne lisent pas. Je suis pas dans la bonne ligne, écrire ça chasse pas nécessairement le désespoir. J’aime quand même vivre seul, être debout la nuit et vous écrire. Voilà je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Je regarde l’émission télé, un aéroport aux rayons X, c’est très intéressant ça me donne le désir de partir. J’ai commandé les recueils Spirou de bandes dessinées. C’est dimanche ce matin j’ai fait quelques courses, me suis assis sur un banc pour attendre l’autobus. Je sais vous me trouver très mon’onk avec mon écriture. Je connais plus les modes adolescente ni celle des jeunes… En fait les jeunes que je connais ont des enfants et vivent en familles… Moi je suis seul et comme je vous le dis souvent j’ai découvert les voyages un peu tard. Je sais pas quand mais je vais repartir, Paris rue Mouffetard quelques jours ce serait bien. J’aimerais y aller accompagné mais seul ce seras pas plus mal… J’attends au printemps prochain. Je vous ai raconté à mon dernier départ, le bonhomme qui trippais sur mon sac-à-dos? C’est pas de la cochonnerie, y’en a pas beaucoup de pareil, avec un sac qui se détache pour devenir un bagage de cabine et l’autre partie va dans la soute. Je peux amener tout ce qu’il me faut pour deux ou trois semaines, les coutures sont solides. Le gars, un anglophone croyais que j’étais millionnaire avec un sac pareil… C’est vous dire… Le climatiseur fonctionne comme un fidèle compagnon, je vous ai pas racontée l’amie qui parle à sa tablette électronique comme si c’était un être humain, elle lui a même donné un prénom… Je préfère vous écrire c’est comme si je vous parlais… Dimanche, j’attends encore la paye du cabaret littéraire et théâtral, c’est comme de l’argent en banque, semble qu’ils vont envoyer l’argent à l’institut… Y’en a plusieurs qui rigolent depuis qu’on appelle ça l’institut, je crois que ça a changé c’est maintenant un centre de santé mentale mais je suis pas certain. Je me vois à l’aéroport j’attends mon vol, je me promène en attendant l’enregistrement, les pauvres fous comme moi ça voyage on est plus dans les années trente. J’en connais qui ont voyagé dans les années soixante-dix et qui faisait signer leurs cartes de chômage par un autre… Elle se faisait envoyer l’argent outre-mer, ça l’a pas empêchée de vivre une psychose. Années soixante-dix guerre du Viet-Nam, le service militaire des américains était obligatoire, faut voir le monument à Washington. Le climatiseur ronronne, c’est pas l’apocalypse… Il fait très beau, je laisse passé les journées, je vieillis, je veux pas mourir tout de suite c’est le contraire du suicide. Y’a un journaliste qui va me téléphoner cette semaine, je vais lui parler de rétablissement si ses boss acceptent. C’est l’habitude j’arrive pas à terminer, j’appelle ça une chute parce qu’à la fin je tombe dans je ne sais quoi. Je sais pas comment nommer ça autrement, je veux m’en sortir sans que ce soit trop un fouillis.  Je vous écrirai pas l’art du blog, j’attends vos commentaires… Voilà! Je termine toujours de la même façon je veux pas vous déstabiliser. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

samedi 7 juillet 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’abandonne pas même si plusieurs d’entre vous croient pas que c’est de la littérature. Je me remettrai pas à la machine à écrire pour satisfaire les puristes, j’écris plus beaucoup dans mes cahiers, la dernière fois c’était mes notes de voyage. Je suis debout depuis minuit, j’ai commandé deux recueils Spirou. Je cherche une chanson de Daniel Lavoie qui parle de vacances à la plage au pays des orages mais je la trouve pas. Le climatiseur est arrêté, j’ai conscience que parfois je suis un peu puéril, c’est un défaut pour un bonhomme de soixante et un ans bientôt soixante-deux… J’ai pris une douche je sentais l’écurie maintenant j’ai une odeur de parfum c’est une affaire de manie cette écriture je suis vraiment un maniaque. Ouais! Je pense aux sans gênes qui se disent poète après avoir récité quelques vers. C’est long la poésie, parfois on cherche un mot rare, j’arrive pas à en associer deux pour faire une belle image, une technicalité antédiluvienne vous comprenez ce que ça veut dire? Et oui une manie avec une sorte de désir de dire mais après avoir écrit. Tout à coup j’ai un peu de peine, je pense au souvenir de la mer avec la douce c’est comme « rose elle n’a vécu que ce que vivent les roses, l’espace d’un matin ». C’est pas de moi… Lentement la nuit avance, toujours la même chose c’est difficile de se réinventer, cette nuit l’avantage que j’ai  je suis pas à l’urgence de l’hôpital parce que j’ai tout perdus et je veux mourir.  Je me souviens d’une jeune psychiatre qui m’avait aidé dans mon désespoir où je parlais d’euthanasie, la maladie mentale c’est parfois tellement souffrant qu’on voudrait de l’aide pour en finir définitivement… La question se pose, mais le désespoir et le rétablissement ça existe. Je crois qu’il faut avoir la foi, toujours croire qu’un jour ça iras mieux. Moi ça m’est arrivé, je me rétablis… Je fréquente plus les ressources santé mentale des services sociaux, je m’accommode de ma solitude… Je veux juste vous dire, je veux juste vous dire que je savais pas, la psychose c’était de moi. Je sais pas pourquoi j’écris ça je veux pas trop réfléchir pas trop raisonner… Si je donne une entrevue au Journal de Montréal je vais demander qu’on place l’adresse de mon blog dans l’article. J’ai démarré le climatiseur, j’aime bien l’émission Thalassa deux heures de télévision sans publicité ça fait du bien… Ce matin je vais lire les pages lecture de LaPresse+. Le journaliste va me faire savoir si il a besoin de moi pour une entrevue. Quelques mots encore pour terminer des salutations aux familles de vacanciers à Myrtle Beach je leurs souhaite beaucoup de plaisir. Moi les plages que je connais sont à Cape Cod j’avais beaucoup aimé… Je remercie ma lectrice privilégié qui avec tout ce qu’elle à à faire prends le temps de me lire et de commenter. Voilà je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard