vendredi 29 juin 2018

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai eu des crampes dans les mollets ça fait encore mal  pourtant je bois beaucoup d’eau. Viens de me réveiller quinze minutes avant minuit, j’écris. Je suis heureux d’avoir un climatiseur, j’ai téléphoné à la matriarche, pas de réponse, elle est probablement au frais… J’ai hâte de lire les chroniques voyages dans la presse plus, je me suis couché tôt, viens de me réveiller je crois que ce matin je vais me rendre à la librairie. Samedi plusieurs vont profiter du long week-end pour déménager, d’autre vont déguerpir mais ensuite faut se trouver un logis, plusieurs vont se retrouver itinérant, des saisons comme celle-ci ça va mais ensuite en hiver faut se trouver un vrai abri. Après ces années difficiles y’a trente ans ça va beaucoup mieux, je crois que le bonheur est revenu, est-ce qu’il a déjà été là? J’ai toujours souvenir de ces années de plomb où je faisais antichambre pour consulter le psychiatre, l’attente dans la salle à tous les mercredis dans l’air pesant de l’hôpital… J’arrivais toujours très tôt avec beaucoup d’espoir, j’espérais guérir, que le psychiatre sorte une baguette magique et dise vous êtes guéris, allez en paix. Je pense que les schizophrénies communes comme la mienne sont tenace, la paranoïa persiste longtemps parfois le désir de mourir y a une très grande place. En vieillissant la vie est moins chienne, je survis mieux… Chez moi cette nuit il fait vingt-et-un degrés c’est bien, en ce moment je suis réveillé, vous devez le savoir puisque j’écris ça. Je suis incapable de faire le comique, j’espère que vous me suivez et que vous trouvez ça intéressant. J’aimerais donc, mais j’aimerais donc être poète quelques usurpateurs se donnent ce nom-là, malgré leurs très mauvais français, poète! Ça prend le mot précis , la scansion parfaite faut suivre les règles de l’art. Je sais pas pourquoi sans pudeur je me déclare pas artiste… Le mien, mon art, est difficile… Sans longues études j’ai un sentiment d’infériorité aujourd’hui les vrais poètes ils ont étudié et sont publier dans des éditions scolaires, je suis jaloux. Souvenir du passage à Washington au musée de l’air, des avions… C’était y’a deux étés il faisait aussi beau qu’en ce moment, Obama était là y’avait de l’espoir… L’américain de souche est pas scolarisé c’est lui qui a élu Trump et qui refuse qu’il légifère sur les armes malgré les nombreux massacres.  Les États-Unis d’Amérique ce sont nos voisins ils font plein de bonnes choses mais de ce temps-là ils nous imposent les mauvaises sur l’acier et l’aluminium. J’aimerais pas vivre là… Encore un autre souvenir de l’attente à l’aéroport Billy Bishop de Toronto, j’étais revenus dans un avion presque vide. Voilà! J’essais de terminer ça sur une bonne note, cet été mes aventures sont au coin de la rue, je me donne la permission de vivre, c’est pas rien j’y trouve un peu de bonheur. Voilà la chute merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est enfin l’été, on se plaindras pas. Ce matin j’ai fait des courses au supermarché. En revenant j’ai discuté avec un péruvien japonais de New-York, ça en prends de toutes les sortes… Chez moi, y’a deux ou trois ans j’avais changé de climatiseur, celui que j’ai présentement fonctionne à merveille et est silencieux. J’ai pas reçu la paye du cabaret littéraire et théâtral À notre santé! Ça fait déjà plus que deux mois de ça. Un temps comme aujourd’hui c’est digne d’un voyage, c’est l’impression que j’ai d’être en voyage. Vendredi du week-end de la fête du Canada, je crois qu’il vas y avoir beaucoup de monde sur les plages et au bord des piscines, on a vu notre lecteur de Deux-Montagnes et notre lectrice super-maman qui en profitent. J’ai des souvenirs de canicule difficile à vivre, la nuit au bar bondé le Hazard je me garrochais sous la bouche de climatisation, c’était affreux, en début d’après-midi comme ça ils ouvraient les portes patios qui donnaient sur la rue Ontario. Parfois quand ils les refermaient des gens lançaient je ne sais quoi dans les fenêtres et les brisaient. Je les comprends c’était un bar aux mirages. Une toune pour moi marque bien cette époque, Somewhere down the crazy river de Robbie Robertson https://www.youtube.com/watch?v=4KP9PNSUME4  faites jouer ça le soir dans la steam du bas de la ville vous allez avoir toute une ambiance. Est venu un moment où je me posais plus la question pourquoi j’allais boire, il le fallait, je ne connaissais que ça. Le sexe, la drogue et l’alcool m’ont fait raté beaucoup de choses, j’essais de me reprendre mais il est un peu tard… Oui je me souviens de ce petit studio infesté de coquerelles avec la pesanteur de la chaleur, l’humidité sur les draps… Aujourd’hui je veux plus me perdre. Ce matin j’ai fait des provisions pour éviter de marcher sur le ciment et l’asphalte chauffé par la canicule. Je sais pas comment ça se passe maintenant pour les alcooliques fumeurs accoudés au bar, dans le temps on avait qu’à s’asseoir avec un cendrier, on demandait une bière un drink et on allumait une cigarette, pas besoin de sortir tous les poisons étaient là…. Quand je parle avec les amis on se dis souvent qu’aujourd’hui on aurais pas les moyens de boire, on buvait tellement en grandes quantités aujourd’hui on pourrais pas payer. Tout ça c’est de la vieille histoire, tellement fou d’alcool que je croyais jouer dans un film, me sentais observé… Je suis plus fasciné par ces mondes décadents, je me fait une vie autrement, la maison Saint-Jacques, une maison de thérapie était tout près du bar, on en sortais par une porte pour entrer au bar par l’autre… Avec l’alcool et la drogue venait l’univers de la maladie mentale, j’en connais des jeunes qui sont morts pourtant ils avaient tout pour réussir sauf ça… Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!! À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

jeudi 28 juin 2018

Au présent

 Bonsoir! Bonjour! Je sais pas si y’a des jeunes qui lisent ce que j’écris. Il fait frais dans mon studio, dernière chance cette semaine pour recevoir du courrier, l’intervenante crois que ça va arriver seulement la semaine prochaine. Je crois que vous avez bien aimé le blog précédent où j’écris que je suis heureux, je le suis encore j’aime beaucoup l’été… Je me censure souvent pour écrire sur mes petits bonheurs comme si j’avais pas le droit, que le bonheur c’est ringard… Parfois j’y arrive c’est pas la paix intérieure c’est un bonheur tapageur. J’ai terminé mon café, ce week-end ça va être le grand sport des montréalais le déménagement, hier déjà à quelques coins de rues j’ai vu des camions moi je reste où je suis pour de bonnes raisons. J’ai mis mes pantalons, le climatiseur fait sa job, quand il fait chaud comme ça je pense au Summertime de Gerschwin , je croyais avoir perdus ce document, je l’ai retrouvé… Je veux pas attirer la malchance parce que j’écris sur le bonheur, mon nom c’est pas Alain l’écrivain. Vous me croirez pas mais le thermomètre indique vingt dans le studio d’habitude c’est proportionnel à la chaleur dehors. Je pense aux mauvais coups que je faisais pour consommer, j’étais trop peureux pour les gros larcins je volais mes proches ça me rends malheureux d’y penser, le bonheur c’est ne plus avoir à faire ça, c’était y’a longtemps. Je reviens pas là-dessus, je pense au moment présent au carpe diem… Je suis vidé, j’ai quand même une odeur de parfum, Britt rhythm Burberry je l’aime bien. Souvenir des tâches d’huile sur l’asphalte dans l’entrée de la maison paternelle, le patriarche l’avait fait refaire. Sur un autre plan je suis devenus montréalais par la force des choses, j’y ai trainé ma carcasse à dormir sur de mauvais sofa, hier je racontais comment j’avais voulu me tuer en buvant au goulot un quarante once de vodka, j’étais presque tombé dans un coma éthylique mais je m’en suis sortis. Ça fait aussi partie du bonheur de pas être obliger de se geler pour apprécier la vie. Le climatiseur viens de s’arrêter il fonctionne bien, je vous l’avais dit que je l’écrirais souvent. J’ai une odeur de bouillon de poulet dans le nez, c’est étrange tous ces parfums… Ma consommation m’avait éloigné des valeurs… J’écris plus là-dessus vous le savez… Hier je pensais aux filles de ma jeunesse qui disaient ne pas prendre de chimique… Je suis heureux pour elles. Je regardais la télévision et je me disait, je devrais avoir une idée brillante et lucrative mais ma tête fonctionne pas comme ça. En fait si j’avais eu à faire de l’argent ce serais déjà fait… Voilà ce que j’avais à écrire cette nuit, je vous écris entre frigo et climatiseur, cette chaleur ça fait plaisir aux gens qui couchent dehors. J’ai terminé, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’y vais avec ce que j’appelle la chute, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

Au présent



Bonjour! Bonsoir! Excellent dîner au bistro La Bagatelle rue Ontario près Morgan. En bonne compagnie aussi c’était sympathique, ai réglé quelques affaires avec Revenu Québec je peux pas vous en écrire plus c’est confidentiel. L’ami agent de programmation dis que nos soins en santé mentale sont plus avancé qu’en France, y’a un pair formé pour être patient-partenaire qui va pas bien, il semble ne jurer que par les psychiatres et la psychiatrie le rétablissement a pas d’importance, ce qui me fait dire que mon choix de ne plus consulter est le bon. En fait j’en ai pas besoin, je me rétablis lentement mais je me rétablis… J’ai remarqué que les gens les plus formés académiquement sont plus sujet au rechute, la connaissance oui mais pas au prix de la spiritualité… Je suis content d’être sortis ce midi d’avoir vu les amis… Comment dire que la formation rend pas les pairs supérieurs, je parle ici de l’expérientiel qui est loin de l’académisme en même temps on peut pas aider de l’intérieur, l’exemple on le donne pas en étant hospitalisé… Ce soir je regarde la télé, les excellents documentaires Des Racines et des Ailes, ça me fait rêver, étrangement aujourd’hui je me sens comme à un départ c’est amusant… Je bois pas, je fais ce que j’ai à faire j’espère que mon exemple est le bon… Vous avez remarqué que parfois je déraille, c’est souvent quand je suis fatigué, avec un peu de sommeil je finis toujours par m’en sortir… J’ai dit aux amis que j’étais encore prêt à partir… C’est le bon temps pour le climatiseur ça me garde la « tête froide ». Le facteur à rien laissé, je vais mettre une croix sur ce montant si ils veulent pas payer. Je m’arrangerai autrement. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord était partis à la pêche aux Escoumins un peu comme le regretté patriarche, il m’a offert de la truite on devrais se rencontrer bientôt. C’est le week-end de la fête du Canada qui s’en viens et bientôt ce seras les vacances de la construction, je sais pas si ils vont en prendre avec tout le retard et les bouchons sur les routes. Je sais pas comment vous dire je suis heureux cet après-midi… J’ai mangé, j’ai un abri, je peux prendre une douche quand je veux, c’est ça le bonheur faut pas compliquer les choses… Je me sent comme en voyage. Les lecteurs de l’Outaouais dont la lectrice secrétaire exécutive du Syndicat des Enseignant du collège de l’Outaouais, à la retraite, ont fait l’achat d’une nouvelle maison à Gatineau. Je leurs souhaite bien du bonheur dans celle-ci aussi… Je vais terminer en vous parlant de mon senti je sais pas pourquoi je suis ému… Je mène une vie que j’aime. Parfois j’ai pas le temps de tout faire ce que je veux. Je termine avec ces quelques derniers mots, j’espère que vous avez aimé ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!


Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cette nuit il pleut, j’arrive pas à trouver quelque chose qui vous emballerais, vous ferais plaisir de lire. Ce midi je dîne avec les copains, je pense à ce vieux comédien solitaire qui se demandais où est rendu la troupe, il se sentait seul abandonné dans son itinérance. Encore une fois j’aimerais que le facteur m’amène mon dû… Mais ça dépends pas de lui, je sais même pas si ça a été posté. Ce matin j’ai le tournis, souvenir de ce terrain sablonneux où on jouait au « football » américain, beaucoup de plaisir avec pas grands choses. Vous risquez de me lire sur le climatiseur souvent, y’a une canicule qui se prépare… Je me fais un café, souvenir des premiers boulots où je partais tôt le matin avec le patriarche, il écoutais CKAC et son morning man très populaire, Jacques Proulx… C’était l’époque des gars qui revenait du Viet-Nam et de la chanson « Tie a yellow ribbon around the old oak tree » https://www.youtube.com/watch?v=FjqBhZj_37U Tout les matins de cet été que le bon dieu faisait, la chanson jouait. Je vous raconte ça j’ai mal en pensant aux vétérans américains, je me souviens plus si je me faisait un lunch, j’étais au début de la chaîne d’assemblage des chaises de jardin, je me suis jamais posé la question de ce qui allais arriver si je rentrais pas, je punchais pas… Vraiment môche cette époque j’avais juste hate de devenir chômeur… Je vous raconte pas la suite de cette histoire, le patriarche avait pas réalisé qu’on était que de la chair à canon, des travailleurs non-spécialisés. Je crois pas que ça ne dépendait que de nous pour ceux qui nous dirigeait d’abord que tu travaillais même en scrapant ta vie c’était pas grave… Les matins d’été, la radio dans l’auto je détestais ça, les nouvelles le ton square de l’annonceur… J’aimerais ça pouvoir revenir en arrière et recommencer mais le passé c’est le passé y’a rien à faire… L’animateur à la radio lisais des extraits de Khalil Gibran qui serait plus très à la mode aujourd’hui… Le patriarche disait pas un mot parfois laconique il évoquais le futur pont de la vingt- cinq, je crois qu’il l’auras pas vu de son vivant… Faut voir ce que c’est devenus la circulation automobile à Montréal, un immense bouchon, des voitures occupées que par le chauffeur, je sais pas si les gens travaillent pour payer la voiture où payent la voiture pour aller travailler. J’aime bien vous écrire comme ça la nuit, les rues sont tranquilles les gens dorment… À l’époque comme toujours j’ai jamais eu personne à qui raconter ces journées de travail monotone, je m’ennuis surtout pas de ça… Hier matin à la radio ils parlaient du syndrôme-d’immuno-déficience-  acquise le gars disait que la pandémie était encore virulente qu’il fallait en parler, remettre ça à l’avant plan. Voilà pour tout de suite je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Une dizaine de mots, à la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 27 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai quelques difficultés à enregistrer ma carte Opus, dans ma grande paranoïa je pense que c’est à cause des moyens de pression avant la grève. Ça me tiens captif quand je m’acharne sur quelque chose qui ne fonctionne pas… Ce matin j’avais égaré ma carte, je l’ai retrouvé dans le fond du bac à recyclage quand ça arrive c’est comme si quelqu’un était entré chez moi avait brisé la pochette en plastique transparent et avait jeté ça dans le bac… C’est de l’angoisse et de l’anxiété ce sentiment de persécuté, des bêtises cet après-midi j’écris des bêtises, j’ai pas reçu ce que j’attendais dans le courrier. Je vais vous avouer qu’en ce moment je fais un effort pour vous écrire… Je crois que pour l’enregistrement c’est mon erreur sur le site de la Société des Transports de Montréal. Je vais essayer plus tard cette semaine… Demain je dîne au restaurant avec les amis du groupe de pairs, c’est pour célébrer la fin des rencontres pour l’été. Je suis trop angoissé, j’arrive pas à écrire décemment c’est rarement décent… Je l’ai tout de même retrouvé la passe. Je suis heureux d’avoir un climatiseur, une canicule s’annonce, je me tiens au frais. Je sais qu’en tant qu’assisté je suis pas autre chose qu’un petit monsieur. Je pense aux extraits du banquet de la mémoire, écris y’a deux ans, c’était un peu gros… Voilà comment je suis pissou j’assume pas ce que j’écris, c’est le musicien qui m’avais dit d’assumer. C’ est je le répète des bêtises, j’écris à toute vitesse, le climatiseur s’est arrêté c’est assez frais. C’est pas moi qui vais changer le cours de la dramaturgie, c’est devenu tellement délicat, les blancs peuvent plus chanter et jouer de la musique de noirs… Pourtant toute la musique pop qu’on peut entendre est imprégné de ce que je vais appeler, quitte à me faire rabrouer, la négritude. Ça aussi ce sont des mots qu’un blanc peux pas employer… Le racisme à l’envers ça existe aussi du genre tu n’est pas noir tu peux pas comprendre… Ma folie c’est peut-être ça de croire que je suis stigmatisé comme tous les assisté… Les noirs ont plus de fierté, moi j’en ai plu je me suis assez battu… Je dis ça et bientôt je vais probablement retourné au batte pour ceux qui peuvent pas où ne veulent pas. Non! J’utiliserai pas le mot intégré, je déteste ça autant que le mot autonome. Je suis pas seul sur mon île… Ce que j’écris là c’est de la mauvaise politique de la politique d’innocent, d’ignorant. Je reste là, je me dénigre ce soir je sais pas pourquoi. Je pense à Harley Davidson qui déménage eux qui étaient le fleuron de l’Amérique et des motards… C’est pas la fin de l’histoire, je la verrai pas… Le fou auras encore écris pendant un épisode morbide. Voilà! Je cherche à vous écrire une chute. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 26 juin 2018

Au présent

Bonjour! Bonsoir! C’est la nuit j’ai dormis un peu, ai pas beaucoup de clics sur mon site… J’aimerais bien que le facteur laisse quelque chose aujourd’hui. Je pense toujours à me trouver une destination intéressante, ce soir y’a d’autre émissions voyages… Hier j’ai regardé une émission sur les héros français, évidemment ils sont passés par le Panthéon, un endroit que j’ai pas visité lors de mon passage à Paris. C’est toujours émouvant d’entendre le discours d’André Malraux à Jean Moulin… De grands hommes, me suis couché en pensant à l’humilité ce sont de grands hommes je me dois de rester humblement un petit écrivain… Bon! J’y vais avec mon senti de la nuit, je suis pas trop endormis, comme souvent je pense à la France, j’aimerais pas y être un réfugié… Ai démarré le climatiseur parfois je pense m’exiler à Paris. Je le ferai pas je commence juste à être bien chez moi… Je bave littéralement à vous écrire c’est pas drôle. Destination la Grèce? L’Allemagne? Je sais pas, un retour à Paris peut-être? Pour le moment je suis chez moi et c’est bien. J’essaye de pas trop me répéter, étrangement j’ai le « Saturday night fever » des Bee Gee’s en tête pourtant nous ne sommes que mercredi, rien de très poétique dans mon écriture… Je pense aux poètes qui lisent leurs vers dans un bar pour quelques bières, je vais pas là c’est le genre d’atmosphère que j’aime pas… J’ai toujours dis qu’après dix minutes les gens ont plus d’attention. On garde les plus ennuyeux pour la fin ça aide à vider la place. Je ne bois plus je tiens pas à me faire tuer, de la bière on en trouve partout et si ce n’était que de ça… Je suis encore dans la même thématique ça aussi c’est l’obsession, j’ai pas oublié où j’étais à dormir sur le trottoir humide dans l’entrée d’un commerce, le videur qui me mets à la porte parce que je ne bois que de l’eau… Je pense au bôf c’est son anniversaire bientôt, j’ai vu la photographie de sa nouvelle maison c’est bien, j’espère qu’on va m’inviter. Il a raison je suis fatigant quand j’arrive pas à renouveler mon écriture mais j’abandonne pas, l’auteur disait « c’est bien plus beau quand c’est inutile » voilà! Je radote j’ai déjà écrit ça quelques part, hier je parlais avec la matriarche des villages disparus du nord du Lac Saint-Jean… J’ai connus Normandin, ma ville de naissance et Dolbeau qui sont toujours là… Je sais pas si les grands malaises permettent de devenir artistes mais parfois même le mal est silencieux… Je pense à Lanaudière à ses chutes à ses forêts y’a longtemps déjà on y dravais, les distances n’étaient pas ce qu’elles sont aujourd’hui une heure de route et on se retrouve en forêt. Maintenant la ville s’est étendue on parle de couronne nord, je sais pas d’où viens cette expression. Voilà! Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine!!!
Bernard